C'était par un jour d'hiver givrant, glaçant même. La temperature était descendue sous les - 10 et parmi les magasins du centre ville, un seul restait allumé, le bar… Dans ce bar se trouvait certainement la seule personne au monde n'étant point doté de cerveau. Et bizarrement, cette personne cherchait a combler ce vide dans la boite cranienne par des breuvages alcoolisés de toute sorte, parmi lesquels on pouvait noter la tequilla et le saké. Ce shinobi était mon oncle… Et apparament il avait atteint un seuil d'alcolémie dans le sang qui l'avait mit dans un état plus que second.

Comme toujours lorsqu'il faisait des siennes au bar, j'étais chargé de le ramener a la maison. Putain ! Il me fais chier a la fin ! Il pouvait pas choisir un autre jour cet attardé ? Sortant tel un esquimo grelotant sous le froid, je me dirigeait vers l'echoppe en claquant des dents... Après une courte marche, je penetris dans la salle d'une tiedeur réconfortante. D'un regard rapide, je balayais la salle. Tout les regards se dirigaient vers un seul point. Je regardis vers la même direction. Un instant plus tard, j'avais honte, terriblement honte. Mon oncle avait retourné une table basique de bois et avait fait apparaitre son scalpel de chakra. Il éxecutait toute sorte de mouvements indechifrables et maladroits en conversant avec la sculpture de bois qui était maintenant devenu un amas. Me dirigeant vers la caisse je mis une bourse d'argent remplie a moitié tout en murmurant au caissier "Pour la note et la gêne occasionnée, désolé". Je le pris doucement par le bras en lui disant d'une neutralité affligeante :

- Viens mon oncle. Il se fait tard et il faut vous reposer.

"Non, mon travail avec cette formidable demoiselle n'est pas terminé Rikku"

- Tant pis, j'ai pourtant ouïe qu'un important academicien était en train d'attendre pour une intervention chez vous.

Son sang ne fit qu'un tour. Il sortit d'un pas veloce du bar sans même prendre soin de mettre sa cape… Bizzarement, il s'arrêta a la sortie. Puis se mit a crier un truc du genre "retirez ce que vous venez de dire", je crois même qu'il a ajouté un enfoiré… Tout d'abord, je crûs qu'il halucinait encore une fois, mais lorsque je lui emboitis le pas, je vis qu'il parlait a une vraie personne… En fait c'était même deux…

La soirée sera sûrement plus que longue…

 

 

Les gars auquels il s'était adressé étaient accoudés au bar. Un garçon qui venait d'entrer et un autre que j'avais remarqué dés mon entré. J'avais quelque peu été satisfait par le fait que la voix provenait de la taverne, celà étè synonyme que si la chamaillerie aurait lieu, ce serait dans un endroit chaud, même si l'idée de voir mon oncle se donner en spectacle n'étais pas franchement enthosiasmente. Mais mon bonheur fut de courte durée, car le gars paiait son dû en ce moment même peu après qu'il ait rétorqué "retire ce que tu as dit, sac a vin !". Il vint nous rejoindre lui et son "alcoolythe".

Mon oncle dirigeait un regard sombre a l'homme tandis que la porte du bar se refermait derrière nous. Le geste du barmen était assez explicatif, on était pas les bienvenus. Ah ! Ça commence, les deux hommes qui s'échaufaient depuis une bonne lurette avaient commencé a fonfaronner. Le gars en face était presque aussi con. M'enfin, laissons les dans leur délire, j'en ai rien a foutre... Si ce n'est que ce satané froid est sacré ment chiant. Prenant mon mal en patience, j'allais m'asseoir sur un banc près de la place "de l'affrontement", allumant mon Walkman et tachant de m'enfoncer les oreillettes bien profondément... Mais malgrès ça, je parvenais a entendre a peu près chaque mot de leur "conversation". Tout d'abord, notre cher Seki avait répondu a l'insulte du sac a vin par "c'est toujours mieux qu'un sac a merde" puis avait enchainé par "le jour ou les Bakusho serons au pouvoir, les poules auront des dents".

Bien sur l'autre en avait en stock sûrement, mais je n'avais pas forcement envie d'écouter le concours de qui a la plus grosse, et c'est pourquoi je tournais le volume au max… J'en étais a la moitié de l'album de "Hendrix" lorsque quelqu'un vint s'asseoir près de moi.

 

 

Le gars qui venait de s'asseoir près de moi et de me tapoter l'épaule était l'accompagnateur de l'insteur du Raïkage… Ça le fait, non ? Je sentais que lui aussi se faisait emmerder par ce froid et qu'il aurait préferé être dans son lit, ou du moins dans un coin chaud. Il me demanda si j'avais une quelquonque idée pour les arrêter, du moins je crois, car je n'avais pas entendu la première moitiée de phrase vu que le volume du Walkman était au maximum. Me tournant vers lui tout en enlevant les écouteurs, je lui dis :

- Pardonne moi. Seki Rikku, ravi de te connaitre. Non, je n'ai nulle idée de comment m'y prendre pour les arrêter. Ils se calmeront tout seul après avoir fait leur Coq. Ce que je te propose, c'est de venir avec moi vers un endroit plus tranquille, et surtout plus chaud. 
Dis moi, tu as diné ?

J'ajoutis ma dernière phrase en esquissant un large sourire tout en lui mettant le walkman dans ses main comme si je lui disais "écoute moi ça". En me levant, je créais un clone immateriel en le laisant là, posté a les observer. A mon avis ça devrait durer un bon moment, mais je n'étais pas inquiet, car comme on disait "les cons ça n'attrappe pas de rhume". Le seul restaurant ouvert était a l'autre bout du village… Je me dirigeais vers cette partie la tête basse, les mains dans mes poches. A l'entrée du restaurant a moitié plein, la même tiedeur qu'a l'entrée du bar me reprit, carresant mon visage. Mettant mon manteau sur la place réservée, j'allais me poster a une table. Je faisais maintenant face au jeune homme au quel je lançais la réplique suivante :

-Je présume que tu dois être un Bakusho de par le comportement de ton cousin. Alors, portes tu la même haine que ton clan envers les Kadoria ? 
En attendant la réponse, je passais la commande, a savoir un bol de ramen.

 

 C'étai bien un Bakusho. Apparament Tobi' en avait oublié les bonnes manières par ce froid. Et apparament, tout comme son clan, il ne trouve pas les Kadoria a la hauteur. Trop mou a son avis, ou plûtot, pas assez explosifs. Heureusement que le clan reste en dehors de tout ça, parce que ça ferait un peu trop beaucoup trois groupes pour être a la tête du village… De toute les façons on était déjà assez préocupés par les gueguerres au sein du clan.

Les plats arriverent, Tobi' avait eu droit a un combo soupe miso barbecue. Après avoir donné sa réponse, il enchaina avec une question sur mon clan et en m'informant qu'il allait se charger de la note. Je serais un peu con si je le laissais faire après l'avoir invité moi même… Faisant encore patienter le plat qui me "faisait les yeux doux", je répondis a la question du jeune homme, même si elle n'en était pas vraiment une :

- Effectivement oui. Malheureusement Genin pour l'instant. Ah, il y'a du grabuge apparament. Ton copain viens de mettre K.O mon oncle. Bon, j'y vais avant qu'il ne devienne glace.

Je laisais l'argent nésscaisaire pour payer sur la table, laissant mon plat auquel je n'avais pas touché par la même occasion. Peut être reviendrais-je pour le manger…
Je me précipitais en dehors du restaurant au beau milieu du froid omni présent. Il était allongé sur la route, a demi inconscient, le nez ensanglanté et la bouche puant l'alcool. Un vrai clochard… 
Le mettant debout avec peine, je parvint a le trainer avec difficulté jusqu'a son lit.