Vous savez, être Chûnin, c’est bien. Mais quand tu dois sortir du village pour faire un nombre incalculable de tâches, c’est très chiant. Ça peut varier à des captures, des exterminations de guildes et j’en passe. Il y a quatre jours, les hauts dirigeants m’ont confié un petit parchemin entre mes mains. La couleur blanchâtre et azur du rouleau lui donnait un beau style. La mission est très simple : je dois simplement remettre ce message à un informateur de Kumo qui se trouve actuellement au village caché de la Feuille dans le pays du feu avec sa femme qui est une Konohajin. J’ai déjà visité Hi no Kuni une fois et je dois avouer que j’aime bien la température ambiante de ce pays. J’avais rendez-vous avec lui dans un restaurant aujourd’hui précisément vers midi. Étrangement, lorsque je me suis arrêté dans une auberge aux frontières du pays du feu, je vis que le rouleau était scellé. Et, comment dire, un sceau de bas niveau enfermais le message dans le parchemin. Alors, curieux et fidèle à moi-même, j’ouvris le parchemin et regarda l’information à l’intérieur. C’est à ce moment précis que je voulais tout péter, mais c’est avec un contrôle légendaire de ma colère que je réussis à n’esquisser qu’un seul regard de mort. En effet, le soi-disant message important est en fait un simple message d’un ami qui demande des nouvelles au client. Je refermai le parchemin par le même sceau qui y était apposé et alla me coucher avant de péter un câble.

À part ça, passé les portes de Konoha sans me faire demander mon motif à ce village et ma mission était hors de question. J’ai subi une sorte de mini interrogatoire par les gardes et ont voulu voir de plus près le parchemin en question. Il a fallu une bonne trentaine de minute pour clairement m’identifier comme Shinobi du village des Nuages et que quelqu’un m’attendait. Je vous jure que l’administration prend son temps, ici. C’en ai désolent. Et comme la permission de pénétrer à l’intérieur du village a été très longue, lorsque je vis l’heure, il était 11h55. Et je ne savais pas où était le lieu du rendez-vous ! Je demandais à plusieurs passants, parfois même des employeurs dans des magasins. Finalement, c’est avec une information fiable et sûre que j’arrivai avec vingt minutes de retard à l’endroit indiquer dans la demande. Sérieux, je vais me plaindre à notre administration aussi. Il nous donne le nom de l’endroit, mais pas d’indications pour le retrouver ! Je veux bien croire que les ninjas doivent retracer des pistes sans grandes difficultés, mais c’est la galère, ça ! L’homme dont je cherchais, corpulence moyenne muni d’une crinière noire, m’attendait impatiemment. À notre table, il m’arracha le parchemin de mes mains, le descella et commença sa lecture. En trois minutes top chrono, il commença à rigoler et sorti à son tour un autre parchemin de la même couleur que le précédent et commença à écrire. Je voyais déjà venir à des kilomètres qu’il allait me demander une faveur… En une dizaine de minute, il finit son texte et scella le rouleau avant de me le donner. Il me demanda de donner ce « trésor » comme il l’appelait à la même personne qui a demandé la mission. Soit, je pris le nouveau manuscrit, le mit dans mes poches et partit sans un mot, las de cette situation.

Le reste était sans réel importance. J’ai visité le grand et aimable village de Konoha qui est, je trouve, réputé pour ses restaurants. Surtout les gros, les Akimichi. Leur bouffe est excellente. Je n’ai pas osé en prendre plus car je ne veux pas finir comme eux… Enfin, vous voyez le genre ? La nuit arriva vite et je n’avais qu’une chose en tête : voir le village des hauteurs sous la lumière de la lune. Il était environ minuit. Il n’y avait plus un chat dans les rues du village. Le silence régnait (hormis les bruits des différents bars). Si je voulais avoir une vue panoramique du village, je vais devoir grimper sur la falaise des visages des Hokages ! Enfin, du Hokage, on s’entend bien qu’il y en eu qu’une seule, non?

Après une petite escalade bien facile, je remarquai que le haut de cette falaise était une étendu d’herbe et il y avait quelques arbres. Certes, je n’étais pas ici pour admirer ça, j’étais là pour admirer le village en hauteur. Je commençai ma marche vers le bord du relief et commença à écarquillé légèrement les yeux. Ceci n’avait rien à voir avec Kumo. En beauté, Konoha gagne à tous les coups ! Par contre, au niveau des villageois, je doute fort. Prenons ce petit adolescent à la crinière argentée brillant sous la lumière de la lune comme exemple. Il rigole tout seul et ça dépayse un tantinet je dois admettre. Je me situais sous un arbre, à l’abri de la lumière. Donc, dans un coin plus sombre que la normal. Bien sûr, je ne le savais pas vraiment, c’était involontaire. La seule chose qui paraissait vraiment, ce sont mes prunelles de couleur émeraude somptueuse qui éclatait dans la nuit et aussi, grâce à la lumière de l’astre au-dessus de nos têtes. Après un moment, le jeune fit un bond et dégaina un kunai. Pris de panique, il exigea à celui qui se trouve ici même de se dévoiler.

Un micro sourire apparu sur mes lèvres. Il en a mis du temps pour me repérer. Il se trouve vraiment dans une position désavantagé, il serait si facile de le tuer. Derrière lui se trouvait le vide, une grande hauteur avant de finir écrabouiller sur le sol. En un mouvement rapide, je pris un kunai de mon étui et le lança devant lui, à ses pieds. Le projectile se planta dans la roche, ou dois-je dire, dans la « tête » de l’Hokage. De ce simple geste un peu poussé à l'extrême, je voulais qu’il comprenne que si j’aurais réellement voulu le tuer, il le serait déjà depuis un moment. Eh oui, un projectile attaché d’un explosif fait boum. Il vole dans le vide et bim quelque part en bas… Cependant, quelque chose n’aida pas à mes réelles intentions. En effet, je restais dans l’ombre de manière de ne pas être vu par mon opposant et j’employais mon ton de voix sans grande animosité, fidèle à moi-même. Eh oui, sans émotion comme je suis, j’espère seulement que le Konohajin ne passera pas à l’attaque.

- Tu peux rengainer ton arme, ce n’est pas comme si je voudrais te tuer ou te blesser.

Spoiler:

Colère, crise passagère, peut-être même une attaque, qui sait ? Je n’ai aucune idée comment va réagir le jeune adolescent non loin de moi. C’est sûr que recevoir un kunai à ses pieds peut signifier plusieurs choses. Un signe d’avertissement, la guerre, le combat et j’en passe. Dans ce cas-ci, mon geste signifiait seulement la chance que ce mec vienne d’avoir si jamais j’aurais été un ennemi. Ce qui est drôle dans tout ça, c’est que ce type est tout seul ici, rigolant tout en regardant le village de Konoha dans toute sa splendeur. Lorsque mes paroles sortirent de ma bouche, il s’exécuta automatique à ranger son kunai dans son étui, chose qui me surpris. Ce mec est naïf, trop naïf. Est-il con à ce point, à moins qu’il ait simplement compris le message que je lui ai lancé. Pour comprendre l’intention de cette action, il faut au moins faire preuve d’intelligence et présence d’un cerveau. Soit. S’il a compris parfaitement le message, alors cette rencontre fortuite sera très intéressante. Peut-être que je pourrais amasser des informations utiles sur n’importe quel sujet, quelque chose d’intéressant du moins. Me coupant net dans ma réflexion, l’adolescent à la crinière blanche comme la neige prit la parole tout en posant son regard dans ma direction. Il expliqua au début des choses impertinentes, soit le pourquoi d’une telle réaction. Pour tout Shinobi, cela est naturel de se mettre en garde à la moindre présence suspecte.

Continuant son discours, rien d’intéressant sortit de son clapet. J’avais devant moi un dénommé Miku d’un certain clan Natoshi, nom qui ne me dit rien. Il profita même pour dire qu’il deviendra le futur Hokage. C’est bien d’avoir des rêves, encore faut-il les réalisés. Les motivations d’un tel objectif me sont d’aucune utilité pour l’instant à moins que ma curiosité prenne le dessus. Toujours caché involontairement sous l’arbre, je résumais dans ma tête ce que je venais d’apprendre. Miku du clan Natoshi, environ quatorze ans selon les traits de son visage et shinobi de Konoha, le premier que je rencontre en fait. Si jamais il s’avère une menace, il aura droit à l’inscription de son nom dans notre beau Bingo Book. Miku enchaîna la conversation en me demandant si je suis de ce village en partant du principe que pour posséder des armes comme celle-ci, je dois être un ninja. Personnellement, dans ma vie de tous les jours, je vois souvent des brigands armés de kunais ou de katanas. Mais bon, il est vrai que ce sont des armes créées exprès pour les Shinobis. Avant de lui répondre, je passai un commentaire à moi-même sur ce qu’il a mentionné plus tôt.

- Hokage, hein…

Lentement, je sortis de la pénombre pour laisser la lumière de l’astre lunaire s’abattre sur moi. C’est en ce genre de nuit que mes somptueux yeux émeraude étaient à leur pleine véritable couleur. Sortit de l’ombre que me donnait le végétal, je laissais voir au Natoshi toute mes caractéristiques physiques. On va se le dire tout de suite, il n’y a rien d’intéressant à voir hormis la couleur de mes iris. Une brise souffla sur le haut de notre falaise faisant virevolter mes cheveux brun dans un seul sens. Ce que j’aimerais savoir, c’est si j’ai affaire à un simple Genin ou un Chûnin. Cependant, ce serais complètement impolie de ma part de lui demander cela alors qu’il m’a posé une question bien avant moi. M’arrêtant à trois mètres du jeune Natoshi, je remarquai quelque chose d’étrange, mon regard intrusif se posa pendant un moment sur la veste que portais le jeune Shinobi de Konha. Le symbole du clan Uchiha y était imprimé. Bizarre, alors que ce Konohajin n’était aucunement un Uchiha, il portait un vêtement et portait le portais fièrement (ou pas?). Enfin, retournons à la réalité. J’apposai mon regard dans les yeux de mon interlocuteur et lui répondit sur le même ton utilisé que précédemment.

- Aisaka Kira, Shinobi de Kumogakure. Je suis ici spécialement envoyé en mission.

Présentation faite et le motif de ma venue dans ce village en une seule tirade. Comme ça, une question inutile est évitée. Je reportais mon regard éclatant sur le magnifique village de la Feuille. Ce n’est aucunement la même chose de mon village. Tout en profitant de la vue colossale, je posai une question plus ou moins directe au jeune ninja de Konoha. Cela avait pour seul but de satisfaire ma curiosité. Pourtant, ma dernière phrase fut ajouté d'une légère pointe de sarcasme.

- Alors, Natoshi Miku, que fera tu une fois Hokage de ce sublime village ? J' espère que tu sais que la principale fonction d'un Kage est la paperasse..

Dans notre monde, les Kage représentent non seulement leur village, mais aussi leur pays. Le Raïkage représente Kumogakure et le pays de la foudre, le Mizukage représente Kirigakure et le pays de l’eau et ainsi de suite. Ils sont les Shinobi les plus puissants de leur territoire et sont chargé de le protéger. Une bien lourde tâche pour un simple humain, non? Ce qui encore drôle, c’est que ce genre de personne reste assis dans leur bureau a signé la paperasse toute la journée. Ajoutez moi les rencontres avec les conseils ou autre personne et vous voilà servi. Pour ma part, il est dur de croire que le plus fort ninja de mon village passe la plupart de son temps pieuté dans son bureau. Avoir le titre est un ultime privilège, mais les responsabilités qui viennent avec sont plus ou moins intéressantes. Enfin, il y a toujours un bon côté à être Raïkage (je ne parle pas du salaire).

Demander au jeune Miku ce qu’il fera de ce village lors de son avènement au trône de Hi no Kuni n’était peut-être pas une si bonne idée finalement. Il commença à me parler de l’histoire de sa famille, la perte de sa famille et de son meilleur ami et tout le tralala qui vient avec. Certes, malgré que je n’affiche aucune émotion, je ressentais de la compassion à son égard. Ce jeune adolescent a perdu sa famille très jeune tout comme moi. Je connais trop bien la douleur que cela engendre et c’est pour cette raison que je ne dirai rien. Il ajouta que rester coincer dans un bureau à longueur de journée ne lui dérangeait pas plus que ça. Il souhaite seulement protéger les villageois, voilà quelque chose que nous avons en commun. Les civils, les innocents pour être plus précis, ne devraient pas être mêlé aux guerres des imbéciles qui les déclenchent. Plus précisément Makka ou la fameuse nécromancienne qui a pris d’assaut le village des nuages il y a quelques mois. De telles personnes causent un déséquilibre dans notre monde qui maintient une sérénité plus ou moins fragile. Un seul grand impact et la guerre éclatera de nouveau, ce serais si facile de faire ainsi. Mon regard s’éteint perdu sur le village de la feuille, vide et sans vie. Je me suis enfoui une nouvelle fois dans mes réflexions sans m’en rendre compte. Le Natoshi me tira hors de mes pensées lorsqu’il commença à me questionné. Il me demanda si le poste de Raïkage m’intéressait et qu’est-ce que je souhaitais faire de ma vie de ninja.

Son regard se plongea dans mes perles émeraude éclatantes en cette soirée d’automne où la lune gibbeuse éclaire la totalité du village de Konoha. Le reste du ciel aux couleurs ténèbres restent opaque malgré la grande luminosité de l’astre. Le Konohajin attendait patiemment ma réponse, réponse que je cherchais toujours dans ma tête. Oui, je suis un peu hésitant. Braquant mon regard vers l’immense lune qui est positionné haut dans le ciel, je cherchais les mots justes à dire. Il y tellement de chose que je souhaite dire, mais je ne veux pas déballer ma vie. Cependant, il m’a raconté qu’il a tout perdu lui aussi. Est-ce preuve de confiance à mon égard ou il est plus du genre à déballer son passé à tout le monde ? S’il est extrêmement ouvert sur le sujet, je ne vois pas pourquoi je ne lui raconterais pas à mon tour mon passé. Enfin, seulement le stricte nécessaire et minimum et ce, en résumé. Je dois bien lui rendre la pareille d’une manière ou d’une autre. Sur le point d’avoir le titre de l’ombre de la foudre, c’est discutable. Disons que faire la paperasse n’est pas mon truc. C’est sur un ton ne dégageant aucune émotion particulière que je commençais à répondre à l’interrogation de Miku.

- Pour te répondre à ta première question : non, être Raïkage ne m’intéresse pas. Comme tu dois t’en douter, être dans la paperasse n’est pas mon truc. Je suis plus du genre action et vouloir être libre de mes mouvements lors de mes journées. Et puis, je n’ai pas besoin d’être Raïkage pour être fort.

Voilà, j’ai légèrement donné un avant-goût au jeune Natoshi de ma prochaine tirade. J’ai été clair et honnête sur ce coup et je n’ai rien caché. Me retournant d’un angle de trente degré vers Miku, je repris la parole d’une voix plus vive qu’avant et déterminé.

- Pour ce qui est de mes objectifs, je souhaite maintenir la paix en ce monde si bas. Ma motivation qui pousse mes agissements sont reliés à mon passé. Disons que j’ai à peu près vécu la même chose que toi…

Ais-je précisé le sang, les villages en feu et le nombre incalculable de cadavres que j’ai croisé lors de mon périple dans le continent, lors de la guerre ? Non, et c’est pour le mieux. Je jetai un coup d’œil au Natoshi et lâcha un micro sourire pour répondre au sien de plus tôt. J’attendais tranquillement l’évolution de la conversation.

Nombreux sont ceux qui ont tout perdu. Famille, ami, proche, village et j’en passe. Dans mon cas, j’ai tout perdu. Village détruit, famille et proche tué et ma tendre sœur a disparu (n’oublions pas que j’avais seulement cinq ans lorsque ces événements se sont produit). Et je ne peux blâmer une seule personne, ce serais trop pour elle. Par contre, je mets la faute sur le dos de la guerre. En d’autre mots, je dis que c’est la faute des humains en général. Leurs insolences ont prouvé au cours des derniers siècles que nous ne pouvons plus nous confier à n’importe qui. C’est la triste réalité du monde Shinobi dans lequel nous vivons présentement. Qui sait, peut-être que dans futur proche, les mortels commenceront à se comprendre les uns et les autres et les bains de sang en quantité industrielle ne seront plus que légende et fable. Cela reste un rêve, un conte de fée. Avec ce genre de pensé, beaucoup diront que je suis pessimiste. Pourtant, je garde espoir qu’un jour, quelqu’un viendra éclairer la vision du monde (ou une connerie du genre). Je sais que les humains seront capables de s’entraider sans avoir recours à des artifices de tout genre. La reformation de notre monde, quoi. Cette fois-ci, ce sera fait par les mortels et non avec l’aide de Dieu.

Avoir mentionné que j’ai vécu un dur passé comme le Natoshi semble avoir éveillé la curiosité du gamin à la crinière argentée. En effet, je sentais venir un discours de sa part comme le précédent. Encore une fois, je me demandais si j’avais bien fait d’avoir dit ne serais-ce qu’une petite phrase sur mon passé. Je suis un tantinet contrarié. Et comme je l’ai prédit, il commença une longue et pénible tirade. En résumé, il me dit qu’il est bien content de voir que d’autres personnes ont vécu la même chose que lui, il croyait être le seul. Sur ce point, je me permets de dire qu’il est idiot. Avoir vu les ravages des batailles lors de la grande guerre, il faut être con pour croire que nous sommes seuls dans ce genre de situation. Enfin, continuons. Rien d’autre d’utiles ne sortit de sa bouche, mais il commença à me parler des ténèbres et de la lumière. Le bon et le mauvais chemin, le Yin et le Yang, d’autres conneries peuvent interpréter ses deux mots. Dans ce cas-ci, je dirais plus que le Konohajin veut parler du chemin de la vengeance, le désespoir et autre conséquence que peut apporter un malheur comme le nôtre. Il me demanda même comment j’ai fait pour me tourner vers la « lumière ». Alors ça, c’est vraiment une question posé par un imbécile et intéressante à la fois ! Au fait, il me fait penser à un Dentô, là. À parler de lumière comme il le fait, je me demande s’il n’a pas un ancêtre de la famille des illuminés de Kumogakure. Au moins, il n’agis pas comme un arrogant, rageur et imbécile que j’ai nommé le clan Bakushô !

Avant que je puisse réfléchir à une quelconque réponse, le jeune adolescent me fit signe de le suivre. L’envie de quitter cet endroit ne m’enchantait pas vraiment, mais bon. Soit. Je lui emboîtais le pas tout en réfléchissant à sa question de plus tôt. En réalité, je n’ai aucune idée de ce qui m’a remis dans le droit chemin. Un type comme moi qui a tout perdu a toutes les plus grosses chances du monde pour devenir un véritable connard qui ne pense qu’à se venger. Non, je ne vois pas ce qui a pu me sauver. Suivant mon nouveau compagnon, je lâchai une réponse simple et claire sur un ton neutre.


Cela laisse entendre pas mal de choses. Je ne sous-entends pas que je suis plus sain d’esprit que les autres créatures de la Terre, loin de là. Certes, tout le monde à cette chance. C’est un choix que nous avons tous, ce n’est pas une obligation de sombrer dans le désespoir et la vengeance. Peu importe le problème que je rencontrerais, je garderais toujours la tête haute comme je l’ai toujours fait. Le malheur, le désespoir, la vengeance et la mort sont des choses à laquelle je lève mon majeur et qui ne m’empêcheront aucunement de faire ma vie comme je l’entends. Bref, trêve de pensées plus ou moins impertinentes. Il avait mentionné quelque chose d’intéressant, je l’avais presque loupé. Il a bien dit que son meilleur ami était du côté de l’ennemi, non ? Sa famille, alliée avec les Senju, ennemi des Uchiwa. Une veste de l’illustre clan qui utilise le terrible Sharingan sur son dos. Si mon hypothèse est bonne, son meilleur ami d’autrefois était bel et bien un Uchiwa. Le plus surprenant, c’est qu’il a signalé qu’il aurait plongé dans le mauvais chemin si son ami n’était pas du côté des ennemis des Senju. Une remarque comme celle-ci, complètement dénué de sens, m’irrite au plus gros point. Toujours sur les talons du Natoshi, je commençai un nouveau sujet de conversation sur un ton de voix légèrement contrarié.

Spoiler:

Ne comprenant pas ce qu’a dit mon camarade de Konoha, je lui demandai de répéter et d’expliquer. Ce qui m’a avoué était dur à comprendre. De ce que je comprenais, il avait perdu son meilleur ami pendant la guerre des Uchiha opposant les Senju. J’ai aussi réussi à comprendre avec une certaine incertitude que je tentais de cacher que le décédé était un Uchiha. Le reste, j’aime mieux ne pas en parler pour la simple et bonne raison que j’ai rien compris ! Tout en suivant le Natoshi, j’attendis sa réponse patiemment, lui laissant le temps de se reformuler ou de chercher les mots exacts pour s’expliquer. Au pied de la falaise, il ouvrit la bouche. Sa réponse répondit à mon incertitude, il vient tout juste de renforcer mon hypothèse sur le défunt qui fut un membre du clan autrefois réputé pour son Dôjutsu. Enfin, peu importe, ce n’est pas si important de le savoir. Je compris mieux ce que voulait dire le jeune adolescent après son explication. Il est vrai que si le cas contraire du scénario était arrivé pour Miku, cela aurait pu être dur pour lui. Je ne fis plus un son, me contenta de le suivre tout en gardant le silence. Peut-être que cette conversation a refait surface à de douloureux souvenirs et mon silence est une forme de politesse tout en ayant un peu de compassion.

J’ignorais où le prétendant au titre du plus puissant ninja du pays m’amenait. Nous ne faisons que glander dans les rues plus ou moins désertes du village de la feuille. La nuit, les rues sont plutôt calme. Les enfants dorment et la plupart des restaurants et des magasins ont atteint leur couvre-feu. Après un moment de marche, le Konohajin entra dans un café. Je vis sur la porte une insigne « Ouvert 24h/24 ». Ça explique pourquoi un simple restaurant comme celui-ci est encore ouvert à cette heure si tardive. En pénétrant à l’intérieur, je vis que les regards se posèrent sur nous, plus précisément l’adolescent qui ouvrait la marche. Prenant un air blasé, je cherchais ce qu’il pouvait bien avoir d’anormal sur ce mec pour que tout le monde le regarde ainsi. Ah, tiens. Sa veste. Il est un peu normal que le siège de toute les batailles qui a eu dans ce pays voit mal quelqu’un porté sans se cacher l’emblème des Uchiha ou encore, celle des Senju. Personnellement, je m’en balance. Ce n’est qu’un vêtement, après tout. Il faut croire que la majorité des humains sont trop idiot pour le comprendre. Prenant place sur une banquette bien confortable, une personne qui semblait bien connaître l’adolescent commença à faire la conversation. De ce que je voyais, nous pouvons dire que ce type s’est fait une sacrée réputation parmi les habitants. Il prit la peine de commander pour moi. Je n’avais aucune idée de ce que c’était puisqu’il n’avait prononcé aucun indice. Soit, j’espère que ce sera bon.

Le propriétaire du café s’envola et je sentis que l’atmosphère devenait plus lourde. Je fixais de mes yeux émeraude pure l’adolescent qui me tenait compagnie. Je décelai facilement qu’il allait me dire quelque chose et Dieu sait que ce je vais devoir me justifier point par point. Il prit alors la parole et comme je le croyais, la conversation sera sérieuse. Les questions telles comme « Qu’est-ce la véritable paix, elle ressemble à quoi, pourrait-elle devenir une réalité » sont d’un ennui à répondre. Tout d’abord que ces questions nécessitent une justification et un long discours pour répondre convenablement et à ma grande habitude, je n’ouvre la bouche seulement lorsque c’est nécessaire. Le bougre pourrait me faire battre un record dans la section « temps que Kira a utilisé pour parler ». Je vais essayer d’être le plus bref, simple et clair possible. Dans ce sujet, je crois que cela n’est malheureusement pas possible. Je pris quelques secondes de silence pour penser à mes paroles que j’emploierais, accotant mon bras sur la table et ma tête dans la paume de ma main. Après un moment de réflexion, j’ouvris enfin mon clapet pour lui donner ma réponse.


Je laissais un court silence s’interposé avant de reprendre sur un léger sourire.


Je marquais une pause pour reprendre mon souffle avant de poursuivre ma tirade, soit répondre à sa troisième et dernière question.


Je m’installai confortablement dans le fond de ma banquette, les bras croisés. Je laissai un temps d’arrêt pour laisser le cerveau du gamin à la crinière argentée d’assimiler tout ce que j’ai dit.

Mes paroles représentent un court résumé du fond de ma pensée. J’y ai réfléchie sérieusement ses derniers temps. Le chemin sera long et rempli d’embauche, la réussite est questionnable. Bien sûr, je ne crois pas que ce se fera en un clin d’œil et que beaucoup s’opposeront à ce genre de mouvement dans notre société. Je pense notamment à Yugure-Sensei, les Bakushô et certaines connaissances que j’ai rencontré dans ma vie. Il y aura toujours cette haine parmi nous tous et notre entré dans ce café la prouvé lorsque les civils ont tous dévisagé le Natoshi. L’attention a été tiré vers pour la simple raison qu’il portait une veste où l’emblème d’un clan qui fut autrefois célèbre dans ce pays y était imprimé. Ridicule. Certes, les citoyens ont tous été des victimes de guerres, ne l’oublions pas. Moi-même, j’en étais et j’en suis toujours une. Je peux comprendre ce sentiment de haine sur les Shinobi, mais je ne le comprends pas puisque j’en suis un. Non, je ne l’ai jamais compris, même avant de maîtriser mon propre chakra. Le monde cherchera toujours quelqu’un sur qui mettre la faute et cela retombera toujours sur un groupe en particulier… Enfin, je m’égare dans mes pensées. Ce n’est pas le plus important. Mes paroles semblent avoir eu un certain effet chez le Natoshi, qui souriait dans ma direction. J’y pense, il m’a bien fait parler, le bougre. Comme je le croyais, il m’a fait battre un record !

Un serveur arriva avec un plateau et déposa deux grands verres sur notre table. À la vue, de la coupe majestueuse, je laissai échapper un sifflement. Un lait frappé rose crème et de petites fraises découpés sur le dessus. Je dois bien l’admettre, j’ai l’eau à la bouche. Alors que je m’apprêtais à goûter au fameux frappé, le jeune adolescent à la crinière argentée prit la parole. C’est avec une légère déception que je devais attendre la fin du discours de mon nouveau compagnon. Après ses paroles, je lui adressais un sourire franc et répondit à son toast de la même manière et enfin, je pouvais maintenant déguster ce délice. Rien que d’admirer le verre rempli du liquide et de la nourriture faisait gargouiller mon ventre. C’est une des rares fois que je suis gourmand, autant en profiter. Le silence dura un long moment, histoire que je déguste et que je donne mon avis sur ce lait frappé. La crème fouetté et les fraises sont excellentes, les fruits ont bien été entretenus. Pour ce qui est du lait, je doute qu’à Kumo on puisse faire mieux ! Un véritable délice. Je crois que je devrais voler la recette pour l’apporter avec moi. Nan, pas volé. Mais, que ferais-je si le propriétaire ne veut pas me le donner gentiment sans faire d’histoire ? Je pourrai en mourir (oui, je crois maintenant avoir un faible pour cette boisson) ! Mon dilemme de gamin prit fin instantanément alors que Miku reprit la parole une nouvelle fois.

Comme toute bonne personne polie et aimable, je me devais de l’écouter sagement et attentivement et ce, malgré que ce soit à contrecœur… Quoi ? Le frappé est délicieux ! Enfin, revenons en mode sérieux. Reprenant mon sérieux, mon attention était tout canalisée sur le prétendant du titre d’Hokage. Je pris une position plus décontracté pour me mettre à l’aise et écouta ce qu’avait à me dire l’adolescent. En résumé, il me demandait si j’avais déjà pensé à faire quelque chose. Il enchaîna en disant qu’il serait prêt de venir avec moi pour instaurer la paix dans le monde, chose qui me va à ravi. Pourtant, je ne le désirais pas. Et j’allais le faire comprendre à mon compagnon et engager une tirade sur un ton tout à fait normal.


Je viens de lui dire un autre de mes plus grands objectifs. Celui de protéger les plus faibles, les innocents, les non-concernés. Il faut bien que quelqu’un pense à ce genre de truc. Sinon, qui le fera ? Kumo a beau prôner la paix, ces Shinobi ne sont pas tous comme ça. C’est vrai, quoi. Le seul ninja de confiance que j’ai rencontré et ce, durant un court moment, c’est l’énigmatique Kaze. Il est certain que d’autres ninjas pensent comme nous, mais nous sommes en minorité. Conclusion, je ne serais pas surpris de voir Kumo déclaré la guerre puisque le Kage pourrait se sentir poussé et avoir de la pression sur le dos par ses propres hommes. Autrefois, ce n’était pourtant pas le cas… Je me devais de répondre de manière claire et précise sur ce qu’a dit le Genin de Konoha plus tôt. Je commençai à lui expliquer ce que je pensais de sa décision.


Créer une organisation… Il faut dire que j’avais prévu de tout faire seul. De plus, il y a de fortes chances que ma voie soit jonché de macchabés et je ne veux pas qu’un jeune gamin qui vient tout juste de devenir ninja assiste à ce genre de chose. Si j’avais répondu autre chose, je ne doute pas que cet adolescent beaucoup trop naïf m’aurait suivi. En d’autre mot, je serais responsable de sa désertion et je ne veux pas que ce soit le cas. S’il est exécuté par ma faute, je ne sais pas ce que je ferai. Cependant, s’il devient réellement Hokage dans quelques années, une lueur d’espoir règnera sur Konoha. Bien sûr, il faut qu’il gagne en maturité, mais ça ce gagne avec le temps généralement. Je pris subitement un air blasé. J’avais comme un mauvais pressentiment pour la suite des évènements à Kumo, c’est en reprenant une grosse gorgée de mon lait frappée, m’essuya les lèvres à l’aide d’une serviette et partagea ce que mes papilles ressentaient.

Mon grand et long discours semble avoir eu son effet chez le Natoshi. De la manière que je le vois, je dirais qu’il apprécie mes belles paroles. Peut-être que ce n’est que moi. Après tout, ce n’est pas tous les jours que nous voyons un jeune adolescent de quinze ans dire de tel propos. Je pourrais même me montrer convainquant face à certaine personne. Toutefois, ce rôle n’est pas fait pour moi. Je deviendrais le pilier principal pour celui qui transmettra la voix aux habitants de cette Terre. Bien sûr, si personne ne se montre digne d’être ce personnage, je crois que je vais de voir me bouger le cul. Bref. Après avoir partagé mon contentement du frappé, je devinais dans le regard de Miku qu’il ne s’attendait pas à ça. Sur ce coup, je suis légèrement dépaysé. C’est qui l’idiot qui n’aime pas ce lait ? Il ne doit pas supporter le lait tout court ou il n’a simplement pas de goût pour choisir qu’est-ce qui est bon. Enfin, chacun sa vie. Pour ma part, j’ai découvert ma boisson préféré.

Mon camarade de Konoha me coupa dans ma réflexion, répondant à ma question sur ses autres objectifs. Une réponse auquel je n’aurais jamais cru entendre puisque c’est quelque chose que je ne mets pas vraiment en valeur. Se faire des amis, beaucoup d’ami. Décidément, malgré que ce soit quelqu’un assez haut dans mon estime, il reste un gamin. Pourtant, je ne peux le blâmer, c’est quelqu’un de sociable, il aime parler et rencontrer de nouvelles personnes. Pour ma part, c’est quelque chose que j’aime mieux éviter. De la confiance nait la trahison et nous avons plein d’exemple dans notre monde auquel je peux faire référence. Les Senju et les Uchiha ont été trahis par leurs alliés, c’est l’un des exemples que tout le monde connait dans notre monde qui est à mon avis le plus frappant. J’ai appris récemment qu’un membre du Satoru a déserté le village des nuages. Donc, peu importe la confiance que les hauts placés donnent à leur Shinobi, les ninjas trahiront cette loyauté. Dans mon cas, en ce moment, je crois que le Raikage nous cache des choses sur le futur du pays de la foudre. Notamment car il est vraiment indécis et semble vouloir choisir le mauvais choix. C’est une intuition, il se peut que je me trompe. Malheureusement, je me trompe rarement et c’est l’une des rares fois que je prie pour que l’effet contraire se produise.

L’adolescent enchaîna ses dires, me demandant si j’ai d’autre rêve mis à part la paix dans notre monde. Je gardais le silence soutenant mon regard sur le verre vide. La réponse est, bien sûr, déjà présente sur le bout de ma langue. Mais, pour une raison ou une autre, je n’avais pas envie d’en parler, encore moins d’y penser. Malheureusement, le seul fait de m’avoir demandé mon autre rêve a fait survenu mes souvenirs. La puanteur de la mort, la vue dégueulasse du sang abondant sur la matière blanche que l’on appelle communément neige et ma chère et tendre sœur… Des iris vert émeraude, tout aussi brillants que les miens lors de la pleine lune fluorescente. Des cheveux soyeux d’une couleur rose anormale, mais qui rajoute bien du charme. Un teint pâle de porcelaine qui la rend aussi fragile que son caractère. Où pouvait-elle bien être ? Apprendre qu’elle serait morte aujourd’hui ne m’étonnerait même pas. Pourtant, je refuse de croire qu’elle a décédé sans avoir une explication du pourquoi elle m’a laissée seul alors que notre village venait tout juste d’être détruit. Elle m’a bel et bien sauvé, et après elle se barre. C’est quelque chose qui sera dur à pardonner même si c’est Moka. C’est sur un ton neutre, tentant de cacher ma tristesse qui était omniprésente dans mon regard, que je répondis enfin à Miku.


Maintenant, la même et unique question fait écho dans ma tête, dans mon esprit. Soudainement, un bruit lourd et sourd retentit dans la pièce. Semblable à un coup de tambour. Curieux, je jetai un coup d’œil vers la vitrine du restaurant. En effet, comme je le doutais, un orage passe sur Konoha. La pluie frappe maintenant de plein fouet la fenêtre. Je regardais ensuite l’horloge accroché sur le mur opposé à mon angle. Bientôt trois heures du matin, il se fait tard. Ou tôt, dépendant du point de vue. Je lassai échapper un bâillement caché par ma main droite. La fatigue commence à embarquer et je désire aussi partir pour atteindre le lit douillet de l’auberge qui m’attend sagement sans bouger d’un poil. D’une simple phrase, je fis comprendre à mon compagnon que je commence à avoir sommeil. Bien sûr, j’ai ajouté un ton lourd et fatigué.

Je dors à moitié, la tête n’est plus vraiment là. Après le petit discours d’encouragement de Miku, je ne tenais plus vraiment la tête sur place. Bien sûr, c’était impolie, mais je n’ai pas bien dormi ces dernières nuits, notamment car je souhaitais tout simplement atteindre le village caché de la feuille le plus vite possible. La caboche penchée et les yeux à moitiés ouvert, j’espérais simplement que mon compagnon comprenne, sans y voir quelque chose de mal, que je veuille partir. Soudainement, il plaqua ses mains sur la table. Un bruit retentit dans toute la pièce et puisque par le plus grand des hasards, c’était juste devant moi, j’ai sursauté. Réveillé et en état d’alerte, je fixais de mes prunelles émeraude pure le jeune Natoshi debout et affichant une mine rassurée, voir enjouée. Sur le coup, je me suis demandé s’il le faisait exprès. Si c’est le cas, je vais tomber en mode gros connard. Il prit la parole et me révéla quelques petits trucs. Tout d’abord, il vient tout juste de m’affirmer que son meilleur ami était un Uchiha, chose qui était presque certain mais auquel je n’avais aucune preuve. Même si son nouveau rêve semble absurde, qui suis-je pour lui dire ? Les Uchiha sont bel et bien tous morts. En contrepartie, il est vrai que quelques survivants ont simplement échappé à la mort de justesse et ont quitté le pays. Cela lui fera bien quelque chose d’utile autre que de se faire des amis.


J’étais toujours sur le choc d’une telle réaction, je n’y suis pas encore habitué. Il faut dire que peu de monde possède une telle attitude comme la sienne. En parlant de ça, je ne connais personne de Kumo comme lui. Si vous voyez le genre de gens que possède Kumo, vous êtes servi. Bref, le ninja de Konoha voulait maintenant partir à la recherche de son ami qui est supposément décédé depuis bien longtemps. Soit. Au moins, son rêve n’est pas de draguer les filles, faire chier tout le monde ou simplement entraîner le village caché des nuages en guerre… Quoi ? Non, je ne vise personne haha. Nous nous levons de notre place, salua le propriétaire des lieux et sortis dehors. La tempête sembla se calmer, les tonnerres s’était éteints et de la simple pluie nous bombardait du ciel. Le Konohajin me présenta sa main tout en me disant qu’il espérait qu’on se revoit. Je lui remis la pareille.


Simple conseil qui sorti de ma bouche comme ça. C’est sur cette phrase que nos chemins se séparèrent. Marchant dans le déluge et la pénombre, je me dirigeais vers l’auberge où j’ai loué une chambre pour deux jours. Ce soir était une soirée plutôt originale, Rencontré un type aussi imprévisible que Miku n’est pas quelque chose que je fais tous les jours. Le bougre a réussi à me faire dire des affaires personnelles. Certes, ce n’est pas si grave. Mon regard se posa vers la lune haute dans le ciel, fluorescente plus que jamais. Inconsciemment, j’arrêtai ma marche. La lumière de l’astre lunaire, encore visible dans les cieux, causait un brillement aussi magnifique que rarissime de mes iris. Je laissais échapper un sourire qui ne s’adressait particulièrement à personne. Non, elle est en vie. Je le sais tout simplement. Un nuage commença à cacher la lune tranquillement, faisant tomber l’obscurité totale sur la rue et probablement les endroits non éclairés du village de Konoha.

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