Kumo le soir... un spectacle à ne pas manquer. Une ville dans les hauteurs illuminée de centaines de lampions, des ponts suspendus de plusieurs centaines de mètres qui relient les sections du village entre elles. L'air est doux même si c'est l'hiver, le ciel dégagé et la lune brille à vous en crever les yeux. Dans le centre ville les rues grouilles d'animation et de jeunes filles en yukatas. Mais au milieu des festivités un jeune homme dissimuler par sa capuche observe la masse informe des passants. Que fait-il? Il prospecte! Et oui , quand d'autres s'abandonnent à l'ivresse et à la gourmandise,lui, il compte les futurs morts...

Cela fait déjà quelques jours que Shirogane avait été intégré dans le village comme genin. Malheureusement, la plupart des morgues sont à accès résolu. Autrement dit, pour avoir accès au corps il faut être le premier à le réclamer et que celui-ci n'ai pas de parents proches (eux sont prioritaires). De plus les corps de shinobi sont pour la plupart immédiatement réclamés par les ninjas médecins. Et c'est comme cela que Shirogane se retrouve sur les toits à chercher des célibataires végétatifs et complétement torchés susceptibles d'engendrer des macchabées de qualité. Beaucoup de rime en "é" effectivement. Soudain un jeune homme éveille sa curiosité. Les yeux émeraude, une démarche soutenue et complétement rectiligne! O_o

Partout autour de lui des shinobis de tout grades se vautraient dans la débauche (enfin modérée hein, on sait tous que les kumojins sont très sérieux et intègres et tout ça tout ça...). Lui, pourtant traçait une route sans obstacles à travers les passants. Si son regard était par moment empreint d'une légère complaisance il n'en était pas moins totalement sobre...
Shirogane se déplaça le long d'un fil électrique et le suivit discrètement par curiosité. Peut être une personne qui faisait autant tache dans le paysage allait alerter quelques nez-rouges et provoquer quelques rixes auquel cas la confrontation serait très fructueuse (pour shirogane)...

C’est la fête, ce soir ! Et Dieu sait comment je hais ce genre de jour ! Hormis les filles en yukata, les ninjas qui sortent d’un bar saouls et font les clowns me dépayse complètement. Je dois avouer par contre avoir pris un verre dans un restaurant ce soir mais ce n’est pas un petit verre qui me rendra saoul au point de ne plus pouvoir marcher comme certains. Les musiciens dans les rues chantaient et performaient pour les admirateurs qui passaient par là. En résumé, c’est la cata. Quand tu veux voir une fête, il n’en a pas. Et quand tu ne veux pas fêter, il y en a une ! Bien entendu, les jours que cela arrive sont rares. Bon, passons. Il n’y a rien d’extraordinaire en cette belle soirée, le monde fait comme à son habitude, à savoir : les cons et les saouls. Les rues étaient bondées et étrangement, je pouvais me frayer un chemin sans trop de mal. Le monde me laissait passé, dirais-je. M’enfin, plutôt que c’est le monde qui prend appui sur les murs pour ne pas tomber. Je ne savais pas trop ce qui se passait et je m’en moquais à vrai dire. Je continuais ma marche en poussant un soupir de désespoir. Si une attaque retenti à ce moment même, que ferions-nous avec des incompétents sobres ? On se fera tué et tout est bien qui finit bien, quoi. Vive notre monde et sa logique à deux balles.

Le rire d’une petite fille attira mon attention. Je tournais légèrement la tête pour voir la gamine pointer du doigt vers les toits. Soudainement, la mère qui se baladait avec la petite lui demanda de la suivre rapidement. Puis, elles sortirent de mes champs de vision. M’arrêtant et jetant un coup d’œil, je vis un type, dont le visage est caché par sa capuche, se balader sur un fil électrique. Sur le coup, j’essayais de comprendre quel genre d’abruti trop saoul essayait de faire comme un ninja et qui faisait tache dans le paysage des montagnes qui s’élèvent tout au haut de Kumo. Puis, je repris une expression neutre et impassible. Ce type est louche, c’est ce que je pensais. Il était loin, mais je sentais son regard s’abattre sur moi. Me suivait-il ? Je me retournai et m’approcha d’une maison. En un mouvement, je sautai sur le toit et atterri avec élégance. Le type, toujours sur le fil électrique, me regardai faire sans broncher. Je ne voyais pas son visage, mais ses yeux, oui. Je le regardai avec mes prunelles émeraude. Ce type ne pouvait être un ennemi. Avec une coiffe sur la tête, impossible de passer inaperçu dans ce village. M’enfin, en cette journée, il est vrai que tout était possible. Est-ce que la barrière en plastique des Seki a encore éclaté et des ennemis infiltrent notre territoire ? Je doute très fort. Cependant, ça reviens au même peu importe le scénario : le mec fait le clown sur un câble. Mettant mes mains dans mes poches, je commençai à m’approcher vers l’inconnu. À une dizaine de mètres de cet homme, je lui lançai dans un ton neutre un conseil.

- Tu sais, à te balader avec un capuchon sur la tête sur les toits, et surtout de cette façon, tu vas t’attirer des ennuis. Shinobi de Kumo ou pas, je trouve ta méthode de déplacement suspecte. Je peux savoir ce que tu fais à me traquer de la sorte ?

J’ai lancé ça sans attendre vraiment une réponse. Il est vrai que cet homme a peut-être choisi de me suivre comme ça, sans réelle raison. Comme toute personne normale et saine d’esprit, j’aimerais savoir pourquoi ce type me suivait. Je voulais en savoir plus sur ce mec. De plus, il dégage une aura particulière… Une aura que j’ai déjà affrontée en compagnie de deux autres personnes.

Spoiler:

Étonnamment, au milieu de la foule persistaient quelques poches de sobriété. Une jeune femme et sa fille ne manquèrent pas de constater ma présence et d'alerter inutilement ma filature. Au lieu de passer son chemin, le jeune homme s'élança sur les toits. Sans animosité aucune, l'inconnu se mit à me questionner. Les questions habituelles: que fais-tu là? pourquoi le fais-tu? qui es-tu? La réponse était simple: je prospecte! Mais après comment le convaincre que la pratique n'est pas malsaine alors qu'elle l'est évidement un peu. Après tout qui passe ses soirées à espérer la mort d'un concitoyen et de réfléchir à un moyen d'en subtiliser le corps? Personne ... excepté moi. Les gens on un rapport à la mort largement conditionné, après tout quand on voit certaines techniques de résurrection il devient évident que l'âme existe. Et donc il n'y a pas de raison de la redouter autant.

Plutôt que de m'embêter à chercher une réponse je décidais de passer mon chemin et de chercher une autre cible. Sans me presser outre mesure je sautais sur un autre fil peu éloigné. Ensuite j'ai tout simplement lâché discrètement une bombe fumigène de ma fabrication et me laissa tombé dans la rue couvert par l'écran de fumé. J'enlevais ma capuche pour me fondre dans la masse et continuais sereinement ma route vers d'autre macchabés potentiels.

L’homme était toujours perché sur son fil électrique. J’attendis patiemment une réponse de sa part ou que dalle. J’étais parfaitement droit, mains dans les poches et je profitais de l’instant de silence pour examiner l’individu devant moi. L’accoutrement qu’il portait était assez normal hormis les nombreuses poches à l’extérieur du manteau blanc. Il me faisait drôlement pensé à un médecin ou un truc du genre. L’homme à qui j’avais interpellé sans animosité sauta sur un autre fil et laissa tomber une petite boule dans le milieu de la rue. Encore une fois, sans grand intérêt, je regardais la petite boule que j’identifiai comme étant un fumigène. L’objet éclata sur l’impact sur le sol et laissa échapper un écran de fumé. Qu’est-ce qu’il cherche à faire ? Les villageois dans la rue commencèrent à paniquer un tantinet. L’autre con qui commence un cirque avec sa fumée se jeta dedans pour s’échapper. Sur le coup, j’essayais de comprendre pourquoi une telle manière de s’enfuir et je tentais de repérer l’inconnu aux extrémités de l’écran. Étrangement, je remarquais qu’un homme au même manteau blanc sortait de la fumée sans se pressé. Cheveux couleur ténèbres et visage aux trains fins, cet étrange individu se frayait un chemin parmi la masse de civils qui s’approchaient de l’endroit où il y a eu un accident. Franchement, s’il voulait à ce point ne pas vouloir que je le vois, il aurait pu user d’une métamorphose. Ma main avait légèrement atterri sur mon visage. Dissimulation zéro, je dois dire. Ah, voilà qu’il tourne un coin. Je regardais la fumée inoffensive se dissiper et laisser place à une grosse espace vide dans la rue. Les villageois essayèrent de comprendre qu’est-ce qui se passait et un Shinobi apparu pour gérer la situation, me laissant une nouvelle fois sans travail à faire.

À ma grande habitude, je laisserais passer ce bâtard et fait comme si je n’avais rien vu, mais cette soirée était d’un ennui mortel. Alors, comme tout bon imbécile qui veut emmerder indirectement (oui, oui) quelqu’un, je décidai de traquer à mon tour l’homme aux cheveux noirs. Enfin, traquer est un mot bien encombrant, plutôt allé lui parler. Je sautai de toits en toits et prit une bonne minute pour retrouver le mec qui ressemble à un scientifique et qui dégage une aura qui ressemble drôlement à la mort. Je ne vais pas à dire que ce mec est un tueur, seulement un ami des cadavres ! Enfin, quelque chose de ressemblant. Prenant place sur le bord d’un toit assis, j’attendais gentiment que le mec passa devant moi. Il me remarqua, j’identifiais dans son regard de l’interrogation. Comme prévu, il s’arrêta proche de mon perchoir. Dans un ton plus animé que la dernière fois, je commençai la discussion.

- Tu sais, la fumigène ne t’as servi complètement à rien et en plus, tu as créé une scène. Eh, ne me regarde pas comme ça, je ne suis pas ici pour te faire la morale. Je trouve seulement dommage que tu partes sans qu’on puisse au moins parler un peu.

Je descendis du toit en un élan et atterri sans difficulté. Je fis quelques pas en sa direction avant de m’arrêter à trois mètres de sa position. Dans une analyse très vite, je vis qu'il était plus grand que moi et qu'il a des yeux bleu-gris. Pour ce qui est de son âge, je lui en donne au moins dix-huit. Sur le même ton, je repris la parole.

- Excuse mon impolitesse, j’avais dû me présenter bien avant. Je me nomme Aisaka Kira, Shinobi de Kumo. Tout comme toi d'ailleurs, si j'en crois mon intuition.

Spoiler:

Après quelques pas dans la mêlée je décidais de m'éclipser au plus vite de l'axe principal qu'un shinobi essayait vainement de restaurer. Quelques petits passages sombres et quelques sourires d'auto-satisfaction plus tard, je sentis peser sur moi un regard mitigé. Ce n'était au départ qu'une légère impression qui allait en s'intensifiant au fur et à mesure que je me déplaçait. Au détour d'une ruelle une figure sombre surplombait le passage. D'abord intrigué par la forme inhabituelle de ce qui me semblait au premier abord un oiseau, j'ai ensuite assez vite compris que l'individu n'était autre que le shinobi que j'avais vainement tenté de semer. Le fumigène n'étant pas une technique de fuite très efficiente cela se comprenait, par contre ce qu'il y avait de surprenant était la persistance du shinobi. Habituellement lâcher un fumigène est un message relativement clair: lâche moi la grappe!

Probablement poussé par un quelconque ennui ou pulsion ambigüe, le shinobi décida malgré tout de prolonger sa filature. Après quelques répliques aussi spontanées qu'inutiles (même si pertinentes) l'inconnu descendit du toit. Son regard était intrusif, du moins pendant quelques brèves secondes. Avec la lumière d'un lampion adjacent, son regard révélait des nuances de vert aussi nombreuses que rares. Des cheveux bruns/châtain clair et une peau , certes moins mais presque, aussi pâle que la mienne. Des habits simples mais qui le mettaient relativement bien en valeur. Sans me laisser plus de temps pour l'observer, l'inconnu reprit d'un ton relativement posé. Il se présenta sans trop de manière mais avec une certaine délicatesse. Pas d'approche frontale. Un caractère( du moins il semble) relativement accommodable. Alors pour répondre dans les mêmes tons et envisager une interaction plus fructueuse je pris également une posture plus docile:

-Rien ne t'obliges à te présenter, mais, si tu fais preuve de bonne volonté alors je ne vois pas pourquoi je te priverais de la réciproque. Je m'appelle Kazuhide Shirogane et comme tu t'en doutes je suis également un shinobi de Kumo. Enfin depuis peu. Je m'excuse également pour la scène. Un shinobi moins avisé que toi aurais tenté de me suivre dans la foule, qui, devenue très dense, l'en aurait empêchée. Ce qui m'aurait permis avec peu d’effort de le semer. Mais bon, ce ne fut pas le cas. Puisque nous en sommes à ce point pourquoi ne pas trouver une taverne, de préférence peu fréquentée pour faire plus ample connaissance? Après tout si tu as suffisamment de temps à perdre pour me prendre en filature tu en as probablement pour boire quelques verres.

La soirée n'est pas terminée.. Maintenant que nous avons un contact et que je n'ai aucune idée de comment trouver un cadavre autant trouver au moins un patient pour une expérience d'une soirée. Si j'attire ce shinobi dans un bar et que celui-ci se confronte à une poche pour ne pas en dire davantage, et qu'il le sonne; je pourrais peut être récupérer quelques cellules. Des cheveux par exemple? En plus Je ne suis arrivé que depuis peu à Kumo et je n'y ai aucun contact. Alors autant développer des relations. Si elle n'est pas satisfaisante je la maintiendrait à un niveau superficiellement élevé et si elle s'avère plus enrichissante que prévu, qui sait.... Je me ferais peut être un compagnon d'arme relativement fidèle. Jusque là ce Aisaka Kira n'a pas eu une attitude trop hostile ou peu être est-ce qu'il n'en a plus la volonté?...

Spoiler:

Optant pour une approche délicate et docile, j’avais donné toute les chances au mec devant moi de m’asséner un coup si jamais il aurait été en colère que je lui barre la route. L’homme à l’accoutrement blanc m’observait. M’analysant et me jugeant, je voyais dans son regard qu’il pensait à plusieurs choses. Malheureusement, je ne sais pas lire dans les pensées des gens alors il m’est impossible de savoir à quoi ce mec réfléchi. Peut-être fait-il seulement m’observer, qui sait ? Le taciturne commença à parler. Franchement, il utilise le même ton que j’utilise la majorité du temps. J’ai l’impression de me voir parler et je dois avouer que ça fait drôle. Bon, trêve de pensés inutiles, reconcentrons-nous sur notre homme. Il utilisa lui aussi une approche non docile, voir réceptive. C’est un bon début. J’appris son nom et le fait qu’il soit un nouveau Genin du village. Le dénommé Kazuhide Shirogane (nom compliqué au passage) s’excusa de la scène et commença à me complimenter indirectement, racontant qu’un ninja moins avisé que moi s’aurait jeté dans la foule comme un retardé. En fait, je ne vois pas quel genre de Shinobi ferait ce genre d’acte. Non… Finalement, je retire ce commentaire, il en a bien deux ou trois qui le ferait. Toujours dans sa posture plus ouverte, il proposa de continuer la conversation dans un bar peu fréquenté de préférence sans oublier d’ajouter que si j’ai du temps à perdre pour le prendre en filature, alors j’en ai probablement pour discuter amplement plus. Plus il continuait de parler, plus je réussissais à cerner le personnage qui se tient devant moi. Il ne parle que lorsque c’est nécessaire et la situation le prouve bien d’ailleurs. Je ne croyais pas qu’il pouvait sortir autant de mots en un enchaînement et je dois avouer que je suis surpris. Il aime donc les endroits lugubres et peu fréquentés par les gens, hein ? J’esquissais un sourire en fermant les yeux et pris la parole sur un ton légèrement amusé.

- Un endroit peu fréquenté, tu dis ? Si tu insistes…

D’un signe de tête, je lui fis comprendre qu’il doit me suivre s’il veut trouver l’endroit charmant où il veut pieuter un moment. Nous commencions à nous fondre dans la foule et à passer dedans sans grande difficulté, entouré des nombreux stands de jeux et de bouffe. Avec une soirée comme celle-ci, il n’y aura pas de difficulté. Généralement, les citoyens préfèrent profiter d’un évènement comme celui-ci plutôt que de se saouler la gueule. Enfin, peut-être pas, cela dépend des gens. C’est pour ça que j’allais emmener notre cher Shirogane dans un endroit que j’ai déjà visité et qui est assez tranquille. Du moins, tant que des gens bizarres ne font pas leur apparition. Cependant, le bar est encore loin, une dizaine de minute de marche et il n’est pas question de garder ce silence religieux entre nous deux. La principale raison est que j’aimerais en apprendre plus sur ce ninja qui est diplômé depuis peu. Tout en gardant la tête haute, je pris la parole de nouveau sur un ton neutre en jetant un coup d’œil vers l’arrière pour m’assurer que le Kazuhide me suivait toujours.

- Alors, puis-je savoir tes impressions sur notre village ? Tu t'y es installé pour une raison spécifique ou seulement parce que tu aimes les montagnes ?

En réalité, je ne souhaitais pas avoir de réponses précises, quelque chose de vague suffit. En contrepartie, cela pourrait éveiller ma grande curiosité. Mais bon, il n’y a pas de grands risques que je creuse le trou pour en découvrir plus étant donné que les secrets personnelles est quelque chose que je respecte plus que n’importe quoi. Certes, verra-t-il cette approche un peu trop insistante ? Je reconnais que j’ai peut-être posé la question trop tôt. J’y aie été de manière délicate et posé. M’enfin, voyons sa réaction. Je ne crois pouvoir sourciller s’il y a de la colère, crise passagère ou même pulsion.

Que dire ? Pour une grande gueule, il a beaucoup parlé. Il n’a pourtant pas l’aspect d’un type bavard. Il vient tout de me déballer ses opinions sans reprendre son souffle, c’est un brin flippant. Ces opinions sur le village sont bien fondées, rien de négatifs à première vue. Après tout, je ne vois pas ce qu’il y a de mal dans ce village. Enfin, si, il y en a un point négatif : les journées comme celle-ci. Oh, comme je hais la fête. Bien sûr, il y a les femmes en yukata et tout autre bienfait qui vient avec, mais quoi d’autre ? Il n’y pourrait qu’y avoir une personne ayant le même caractère que le mien qui pourrait me comprendre. Bref, après son long et pénible discours, j’apprends que cet homme est bel et bien un nécromancien. Mon hypothèse était donc bien fondé et mes doutes éclaircis. Un homme qui se plonge dans le monde des macchabés, intéressant. Peut-être qu’un jour j’irai lui demander conseil si je souhaite vaincre la fameuse nécromancienne qui a attaqué le village il n’y a pas si longtemps que ça. En autre, il a seulement rejoins le village pour accéder à des cadavres de Shinobi où la circulation du chakra est fluide et pour avoir une simple protection de la part du village. Sur ça, je ne ferais aucun commentaire. Après tout, ces recherches pourront bien être utile au village (malgré que je m’en fou royalement). Chacun ses rêves. Ce n’est qu’après un moment de silence passager que nous arrivons dans un coin le plus reculer du village militarisé du pays de la foudre. Un bar. Eh ouais, c’est là que j’ai rencontré le connard des connards qui est mon Sensei, Yugure.


Peu m’importait si le lieu ne lui correspondait pas en tant que tel. Je poussai la porte en bois qui émit un léger grincement puis pénétra à l’intérieur suivit de mon camarade de profession. L’intérieur est bien illuminé, mais pas trop non plus. Moins d'une dizaine de passants restent cloués sur place pour boire un coup et repartire par la suite. Quelques tables par ici et par là et le barman à sa position habituel, à savoir derrière son comptoir prêt à servir de la bière à n’importe quel type qui lui en demanderait. Sur ce point, personne ne peut me contredire. J’ai quinze ans et il s’en fou totalement et me sert de l’alcool en échange, bien sûr, de mon argent. Les lois ne sont pas respectés à Kumo et nous, les ninjas, ne faisons rien pour les dénoncés. Un brin inutile et une perte de temps totale. Prenant place à une table propre et fraîchement lavé, j’invitais à mon compagnon à faire de même. Le barman arriva à notre table, prêt à commander.


J’avais dit ça sur un léger sourire. Quand je disais « cadeau de la maison », c’est-à-dire que c’est son cadeau de la part de Kumo pour sa promotion de Genin. Je pris un verre de bière de petite taille, je n’avais pas envie de me saouler la gueule ce soir. Et puis, ce n’est jamais vraiment arrivé alors bon. Je laissais le temps au Kazuhide de prendre à boire et voir s’il n’y avait pas autre chose qui lui trotte la tête. Là est le temps idéal.