Le trajet était le même, le bateau aussi, le temps était identique et je tenais toujours dans mes mains le papier de ma mission officielle. Il y avait tout de même une sacrée différence depuis la dernière fois. Je n'étais pas accompagné de la Kunoichi Shizao, chef des Kaguya et de mon amis Froturak, qui avait été autrefois mon meilleur compagnon de voyage. Mais il y avait un truc qui n'avait pas changé : je n'étais pas venus faire du tourisme. C'était fort dommage, ça allait être la deuxième fois que je m'étais rendus au pays de l'Eau, mais j'étais destiné à ne pas l'explorer comme je le souhaitais. J'étais venus dans le but de finir cette mission officielle, puisqu'une partie n'avait pas été accomplit. Le transfert du Nukenin avait bien eu lieu mais les félicitations de la promotion au post de kage de Shinichi et les condoléances pour son prédécesseur, n'avaient toujours pas été adressées. Mais ça bien entendus, ce n'était que les raisons officielles de ma venue.
Entre temps, j'avais appris que Froturak avait été tué par Kiri ; Kumo s'était aussi fait attaqué.. Et j'avais exposé à mon Raikage, mes intentions, ma quête secrète. J'avais aussi désigner un chef du clan Seki, car la Kaguya m'avait fortement fait réfléchir à ce sujet. Bientôt j'allais devenir déserteur, traqué par les miens, peut-être même par tous. Jouer à l'agent double, ou je n'aurais aucune gratitude des deux camps. C'était le choix que j'avais fais, afin de protéger en ce que je croyais et ceux que j'aimais, aime et aimerais encore. Le décès du Spectre m'avais dégoutté du Mizukage. Dire que j'étais content pour lui de le voir à ce poste lorsque Uriô m'avait annoncé la nouvelle. Irrémédiablement, ce n'était pas que les félicitations et les condoléances qui allait être exprimé dans le bureau du chef du village de la brume. Mais entre ce que je savais et la réalité, il y avait toutes fois une différence. Froturak n'existait plus, mais il n'était pas mort.
Quelles seront les répercutions de ce qui allait se passer, de ce que j'allais faire ? Encore fallait-il savoir les événements futurs. Le bateau arrivait et s’arrêtait devant le tunnel. Des contrôleurs montèrent et me demandèrent la raison de ma présence. Je sortais le papier officiel. Que pouvaient-ils faire a part me laisser passer ? Il restèrent toutes fois à mes cotés pendant la traversé du tunnel où plusieurs autres contrôles étaient effectués. Les Kirijins avaient une très bonne surveillance. Y entrer sans avoir mon ordre de mission était impensable, je veux dire, en toute légalité. Kss.. Fais chier ! Le remord me gagnait.. Pourquoi avais-je accomplis à bien cette foutus mission. J'avais essayer de faire remonter mes demandes au Mizukage par l'intermédiaire de ses sous-fifres, mais il n'avait apparemment pas été mit au courant. Sinon, jamais il n'aurait tué l'Otaka. Je me remémorais la phrase de ce dernier : "Mer... Merci mon fr....ère. Tu m'envoies à la mort!" Et c'était effectivement ce que j'avais fais.. Enfin je veux dire, je croyais..