Une meute de chiens... Je devais déloger une meute de chien, pour aider un paysan... A vrai dire, j'aurais préféré devoir aider les chiens et dégommer le paysan. Oui, je déteste le genre humain... Me regarder dans une glace peut me donner des nausées. Alors, devoir aider quelqu'un, c'était comme me demander de me trancher un bras. Ou de me crever les yeux, ou tant d'autres choses totalement inutiles... Toujours est-il, que même si on m'avait demandé, j'hésitais à mener à bien cette mission... Si il n'était pas foutu de faire dégager quelques chiens, il devait être bien faible. Tellement faible que c'en était pathétique... Quoi ? Ce n'était pas sa faute ? Il a essayé ? C'est bien gentil de se cacher derrière ce genre d'excuses, mais ça ne prend pas avec moi. Il est faible, point. Et c'est à cause de cette faiblesse que des déchets comme lui faisaient se déplacer chaque jour de nombreux Shinobis, pour leur faire accomplir des missions que leur faiblesse ne leur permettait pas d'accomplir... Je soupirais alors, arrivant chez l'homme qui avait envoyé cette demande d'aide... Je frappais quelques coup à sa porte, attendant qu'il vienne m'ouvrir. Aucune surprise en voyant sortir un homme d'un certain âge, probablement une cinquantaine d'années, assez gras et laid. Je voyais bien quelqu'un dans son genre, un peu empoté et bon à rien... Surtout qu'il n'avait pas été capable de faire fuir quelques canidés, ce qui pour moi, présageait de ses capacités sous développées...

C'est vous qui m'avez fait venir pour une histoire de chiens ?

En effet, venez, suivez moi, je vais vous montrer mon champ.

Avais-je vraiment le choix. Il fallait bien que je fasse mon job, je lui emboitais donc le pas, le suivant jusqu'à un champ de taille modeste, à quelques dizaines de mètres de chez lui. Là se trouvaient une dizaine de canidés, allongés ou tournant en rond, ils s'étaient installés quoi. Et j'allais devoir les déloger ? Rien de plus simple... J'enjambais la barrière installée par le pauvre type, lui faisant signe de ne rien ajouter, et me dirigeais vers les quelques chiens. Certains se mirent à grogner en me voyant arriver, et quelques un s'approchèrent même de moi, formant un cercle autour de ma personne... Pathétique. Je soupirais avant de lâcher quelques mots.

Dégagez. Maintenant. Je vous laisse trois secondes, pas plus.

Un... Deux... Trois... Ils étaient finis. Je sortais alors mes lames, et fis face à ces quelques bêtes sauvages. L'une d'elle tenta de se jeter sur moi pour me mordre. Elle fut tranchée en deux : de la mâchoire jusqu'au postérieur, d'une coupe franche et nette.

Je vous avais laissé le choix, maintenant, vous n'avez plus qu'à crever.

A ces mots, j'avançais vers les canidés, levant ma lame, tranchant méthodiquement chacun de ceux qui passaient à ma portée, dans la plus grande indifférence de leurs cris et autres lamentations au vu de leur congénères découpés en morceaux... Quelques instants plus tard, c'était terminé. Je tournais alors les talons et retournais voir le propriétaire du terrain.

Mon travail ici est terminé. A vous de dégager les cadavres. Non. N'ajoutez rien. Mon contrat stipulait que je devais vous aider à retrouver vos champs. Les chiens étant morts, vous avez retrouvé la possession de vos champs.

En effet, mon travail était terminé. Je n'avais donc plus rien à faire ici. Je m'écartais alors de mon employeur et partais, sans savoir où j'allais aller...