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 Un flair d'enfer [Solo]

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Konoha
Inuzuka Takeo
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Un flair d'enfer [Solo] Empty
Message(#) Sujet: Un flair d'enfer [Solo] Un flair d'enfer [Solo] EmptyVen 11 Aoû 2017 - 17:18

La séance que je présidais s’éternisait depuis maintenant quelques heures et, en regardant les visages autour de moi, je vis que nous avions tous autant que les autres hâtes d’en avoir terminé avec ce sujet, mais force était de constater que l’enjeu était plus important que ce que je l’aurais cru puisque nous n’avions toujours pas abouti à quelque chose de concret malgré le temps que nous avions passé là-dessus. En plus d’avoir un conseil divisé, quelque chose au fond de moi me disait que la solution n’était dans ni l’une ni l’autre des propositions. Non seulement voyais-je leur épuisement à leur expression éreintée, presque endormie, mais je pouvais également le savoir à cause de l’odeur douceâtre de l’ennui qui planait dans l’air que j’étais le seul à sentir et qui, pour être franc avec vous, ne m’aidait vraiment pas à me garder concentré. Non, vous n’avez pas mal lu, je sentais bel et bien l’ennui qui planait autour de nous comme un nuage soporifique et ce n’était pas une figure de style!

Non pas que mes confrères n’aient pas l’odorat développé, mais il s’agissait là d’une sorte de don – étrange à dire dans le monde dans lequel nous vivons où tout le monde semblait avoir un don – mais même parmi les autres membres de la Meute j’étais, semblait-il, le seul à posséder l’étrange pouvoir d’être capable de sentir ce que les gens ressentent. Si j’avais à l’expliquer, je dirais que mon nez est devenu sensible aux odeurs corporelles de l’homme au point où je suis capable de déceler lorsque le corps est influencé par diverses hormones ou lorsqu’il subit certains changements. Que l’on s’en rende compte ou non, la moindre de nos pensées traverse notre cerveau et en conséquence ce dernier envoie diverses messages à travers notre corps en fonction de ses pensées. L’adrénaline sera plus présente lorsque nous avons peur ou lorsque nous subissons un stress intense, la phéromone quand nous serons excités ou lorsque nous désirons, la dopamine lors du plaisir et j’en passe. Bien sûr, je ne peux pas dire que je suis capable de détecter toutes les hormones sécrétées par l’Homme, mais assez pour pouvoir utiliser cela à mon avantage. Je me rappelais encore le jour et ce don a fait surface pour la première fois…

* * Hi no Kuni, An -5 * *

Le Soleil commençait à percer la voûte des arbres et, malgré la tente que j’avais érigé la veille, je fus aveuglé – et par le fait même réveillé – par l’aube. Maugréant contre le lever si tôt du soleil alors que ma vision se rétablissait, je fus toutefois rapidement sur pied et réveillai Akamori en le secouant légèrement. Autant profiter de ce réveil forcé pour en faire une journée constructive puisque je ne pouvais pas dire que j’avais le loisir de me la couler douce ces temps-ci. Avec l’Empire qui prenait de plus en plus de terrain, la Meute devait constamment rester sur le qui-vive afin de ne pas croiser leur chemin. J’étais peut-être encore qu’un enfant pour la plupart du clan, mais je n’étais pas incapable. Pour cette raison, je me dirigeai vers la section du campement qui faisait office de centre de commande. C’était là que les opérations pour le bien du clan étaient supervisées et c’était là que je risquais de trouver quelque chose à faire.

Une fois sur place, je vis l’endroit bourdonnait d’activité alors que les gens se promenaient de gauche à droite sans arrêt et qu’un va-et-vient continu entre l’abri et l’extérieur m’indiquait que quelque chose se passait. Je fus également accueilli par un léger picotement dans mon nez, une drôle de sensation qui semblait bien vouloir rester peu importe le nombre de fois que je me frottais le nez. J’aurais bien aimé leur demandé ce que c’était, mais quelque chose me disait qu’ils avaient autre chose de plus important à faire pour l’instant. Au lieu, j’essayai de me renseigner sur la crise qui était tombé sur la Meute, mais bien sûr on ne voulait rien me dire puisque je ne pouvais pas encore combattre pour le clan – qu’est-ce que deux ans pouvaient bien faire comme différence? Toutefois, en glanant de morceaux de conversations çà et là, j’arrivai à la conclusion que nous nous trouvions près d’une escouade d’éclaireurs impériaux. Je remarquai également que l’odeur que j’avais captée lors de mon entrée changeait en intensité d’un groupe à l’autre. Alors que certains groupes me provoquaient une petite démangeaison, avec d’autres je me sentais sur le point d’éternuer tellement cela piquait dans mon nez. Intrigué par cette conclusion, je me mis en quête de résoudre ce mystère puisque, bien sûr, on m’empêchait de faire quoi que ce soit d’autre.

Armé de ma volonté et de mon intuition, je recommençai mon manège à valser d’un groupuscule à l’autre avec l’intention de trouver ce qui me chatouillait autant le nez. Quand bien même quelqu’un aurait remarqué, ils étaient beaucoup trop préoccupés pour prendre le temps de me réprimander. À quelques reprises des groupes se déformèrent pour qu’un autre prenne leur place, mais cela ne m’empêcha pas, au bout de plusieurs minutes d’écoute et d’observation, de découvrir que l’odeur émanait des gens eux-mêmes et que chaque personne avait cette odeur à une intensité différente. J’avais aussi réussi à comprendre que l’odeur ne se retrouvait qu’à cet endroit précis du campement; il se passait donc quelque chose de spécial uniquement à cet endroit précis qui causait cette odeur. C’est alors que la réalisation me frappa subitement : c’était la crise qui causait cette odeur étrange! Je ne pouvais pas expliquer ni pourquoi ni comment, mais quelque chose au fond de moi me disait que j’avais raison.

Avec cette information en poche, je fis un dernier tour de table pour m’assurer de ma conclusion. Comme de raison, les groupes où l’odeur était la plus forte furent ceux qui avaient les aspects les plus délicats de la crise. J’étais maintenant donc tiraillé entre deux options : soit j’essayais de trouver une façon de me rendre utile ici – ce qui, jusqu’à date, n’avait pas été un franc succès – ou je quittais le centre de commande et essayais de trouver une explication à ce que j’étais en train de subir. Si j’étais initialement venu avec la première en tête, je ne pouvais que me rendre compte que ma présence n’avait pas même été relevée une seule fois; je doutais fortement que mon absence serait remarquée. Je pris donc la décision d’emprunter la deuxième voie, celle qui m’expliquerait peut-être pourquoi mon nez me piquait autant.

** Hi no Kuni, An 4 **


- …sama? Takeo-sama?

Je fus soudainement ramené à la réalité en entendant mon nom et je vis que tous les regards étaient rivés sur moi. L’espace d’une brève seconde, je me demandai ce que je faisais ici avant que tout ne me revienne d’un coup. La séance abominablement longue pendant laquelle je venais évidemment de rêvasser. Essayant du mieux que je pouvais pour éviter de devenir rouge comme une tomate, je me raclai la gorge et demandai à ce qu’on me réexplique la proposition tant attendu qui requérait mon approbation. Ce que j’entendis alors fit étonnement beaucoup de sens et après avoir modifié quelques détails afin de complètement satisfaire tout le monde, nous pûmes finalement mettre un terme à cette réunion. Je lus le soulagement dans leur visage alors qu’un par un ils quittaient la salle pour me laisser seul avec le résultat de ces heures de consultation. Je remplis la paperasse nécessaire pour enfin mettre ce dossier de côté et pus me reculer dans mon siège pour m’étaler dans celui-ci. J’étais satisfait de ce que nous avions accompli, mais cela avait pris beaucoup de temps pour en arriver là; espérons que ça en vaille le coup.

Maintenant libéré par mes obligations et le cerveau en compote, je pus de nouveau laisser mon esprit s’emporter – sans risque de m’égarer en pleine réunion cette fois-ci. Lorsque j’avais quitté le centre de commande l’odeur avait bien sûr disparu, comme je m’y étais attendu, mais cela ne m’avait pas empêché d’en parler plus tard avec mes parents et ceux-ci m’apprirent qu’il y avait bien eu quelques histoires à propos d’Inuzukas qui avaient développé ce genre d’hypersensibilité, mais que la Meute n’en avait pas vu depuis longtemps. Je sus à cet instant que j’avais une capacité spéciale, un petit quelque chose qui me distinguait des autres, et je passai plusieurs heures à raffiner ce don à travers les années. Pas plus tard que l’année passée, j’avais utilisé cette capacité pour sentir les intentions de Kanjiro-san et c’était ce qui, au final, m’avait mis à la tête du clan et, par le fait même, sur la chaise sur laquelle j’étais assis. Cette pensée me mit un sourire sur les lèvres et je décidai finalement de me lever pour quitter à mon tour cette salle. Après tout, mon lit était beaucoup plus confortable.
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