J’avais beau fouillé toute les archives de Konoha, rien n’indiquait nulle part la présence de d’autre Kinzoku au sein du pays du feu. Il y avait bien eu un maître du métal, Urufu Arashi, mais il avait déserté le village pour rejoindre une organisation qui agissait sous le nom de Shôraizen, celui-ci fut tué par un genin lorsqu’il avait pénétré dans les limites du pays. La seule chose qui restait de cette confrontation était son katana, cela m’allait être inutile pour les recherches sur mon clan et mon père. Je n’avais aucune idée par où commencer et les archives auquel j’avais accès ne m’apprenait rien d’intéressant.

Cela faisait un bon moment que j’étais dans la bibliothèque, la chandelle s’éteignait à petit feu et il m’en fallait un autre sinon j’allais être pris pour lire dans le noir. Marchant tranquillement et sans faire de bruit, je remarquais assez vite que j’étais le dernier à être encore dans le bâtiment, même la bibliothécaire avait quitté. Il était donc temps de partir manger chez Ibaki, comme à l’habitude, je laissais trainer mes recherches sur le bureau, de toute façon personne n’allaient prendre ma place cette nuit.

Je pouvais sentir l’odeur du restaurant qui emmenait plus on s’en approchait, à chaque pas que j’effectuais, faisait en sorte que mon cœur battait de plus en plus vite. C’était ça l’amour, sentir les papillons dans son ventre et la nervosité, depuis mon dernier rendez-vous avec la fille du restaurateur, qui était elle-même serveuse, je n’avais pas retourné dans mon restaurant favori, j’étais beaucoup trop nerveux et je ne savais pas quoi dire en la présence de Kimoko.

Attablé à ma place habituelle, Kimoko arriva avec son calepin pour prendre ma commande, grand sourire à mon effigie, elle me dit :

- Hé salut Yamiko ! Ça fait longtemps que tu n’es pas venu… Je t’ai fait peur la dernière fois ? Je savais que je n’aurais pas dû t’avouer mes sentiments…

- C’est juste… Que je n’ai jamais eu de relation amoureuse et je ne sais pas du tout comment ça fonctionne…

Je vis le visage de Kimoko changé de tout en tout, elle avait l’air si surpris, je suis certain qu’elle allait rire de moi.

- Tu sais Yami, il n’y a pas de mode d’emploi pour l’amour, ça va avec les sentiments pour l’autre et vice-versa, rejoins-moi après mon boulot et nous allons pouvoir en discuté plus sérieusement.