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Iwa
Bakushô Kazuya
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Message(#) Sujet: The Talk. The Talk. EmptyLun 7 Aoû 2017 - 19:41

Y a parfois, je me demande comment je faisais pour me foutre dans des merdes pareilles. Je vous le dis, je suis certains que quelque part, quelqu’un est en train de me surveiller et est capable de décider des actions qui vont composer ma journée. Et un jour, de par son ennui à rester cloîtrer devant une sorte de machine à écrire haute-technologie, il lui vient l’idée de me mettre dans une situation qui serait soit très prometteuse, soit très chiante à gérer. Aujourd’hui était clairement un de ces jours. J’étais tranquillement en train de traîner chez moi, mon jour de repos étant enfin arrivé après des heures et des heures à courir dans tous les sens pour faire tout et n’importe quoi, lorsque je reçu un courrier au rebord de ma fenêtre. Jamais un bon signe, et ouvrir l’enveloppe ne faisait que me confirmer.

« - Tsk… Et merde. »

Une convocation pour rencontrer le Tsuchikage dans la journée. Voilà bien ma veine. J’étais déjà en train de réfléchir quels seraient les problèmes auxquels j’ai dû m’exposer ces derniers temps, mais je ne voyais pas grand-chose. Si, j’avais explosé le visage d’un type bourré qui me faisait chier, avant de me rendre compte que c’était un invité diplomatique. Tu me diras, on a appris grâce à ça qu’il avait un bon petit réseau de drogues sur le côté, mais c’était encore quand même mal vu. ‘Tain, j’avais vraiment pas envie d’y aller là… Mais je n’ai pas envie non plus d’avoir gérer les emmerdes que ça allait engendrer. Lâchant un dernier soupire, je m’habillai comme à mon habitude, terminant par les deux accessoires favoris, une paire de lunettes de soleil teintées mauves et un clope. On n’interdit pas de fumer sur le trajet, tant mieux, ça allait m’aider à oublier les emmerdes.

Marcher jusqu’au sommet de la citadelle n’a jamais été des plus simple, il fallait avouer. Heureusement cependant, j’étais parmi les rares privilégiés à traîner dans les hauts quartiers, de par mon grade. Le système avait pas mal d’inconvénient pour ceux qui arrivaient pas à monter dans la hiérarchie, notamment les autres Bakushô qui sont… « Freinés » de par leur comportement imprévisible. L’avantage d’être un génie comme moi, j’ai réussi à m’en sortir. Les autres avaient qu’à mieux se démerder. Je ne serais ni pour ou contre qu’on change de système, chacun a avantages et inconvénients. Du moment qu’on ne venait pas me faire chier au bout, ça m’était égale.

Le palais été en vue, me rappelant en même temps que je ne faisais pas une promenade de santé pour me vider la tête. Déjà que j’en faisais rarement, ça aurait été bien mon aubaine. Un léger coup d’œil sur le bâtiment me montrait bien qu’on faisait pas mal de rénovations, sans doute une mission pour faire bosser les baltringues à bas rang. Y a pas grand-chose à faire autour de la cité après tout, il serait peut être temps d’arranger ça… Bah, ce n’est pas comme si le pouvoir décisionnaire allait me tomber entre les mains non plus. Écrasant ma clope dans un cendrier à l’entrée, j’annonçai ma venue en montrant la fameuse enveloppe. Coup de bol, ils me mettent pas en attente, je peux monter direct. Au moins une bonne nouvelle, j’ai pas le temps de perdre ma patience encore présente.

Continuant de réfléchir pour trouver ce que le Samui me voulait, je fus surpris d’entendre des sons venir de ma destination. Curieux, il ne me semblait pas que les murs étaient aussi peu sonorisés. La réponse m’apparue lorsque le lieu arriva dans mon champ de vision… Parce que la porte était à moitié défoncer. Soit le dernier passé avant moi a passé un sale quart-d ’heure, soit y en a un parmi les morpions que je parlais plus tôt qui a pas compris le sens du mot « ménage ». Arrêtant de m’interroger sur cette entrée, j’annonçai ma présence (en tapant sur le mur à côté) et entrai après avoir vu que le Rouge m’avait remarqué. Comme à son habitude, le Tsuchikage était dans son fauteuil, l’air absent, sans doute à penser à la prochaine connerie à éviter. Mains dans les poches, lunettes toujours sur le front, j’annonçai ainsi ma venue de manière plus officielle de mon ton monotone.


« - Bakushô Kazuya ici présent, Tsuchikage-sama. Vous vouliez me voir ? »

Laissant un léger blanc quelques secondes, je fis un bref regard en arrière, en direction de l’objet de mes interrogation, et repris mon attention sur le Samui tout en montrant du pouce, par-dessus mon épaule, la porte cassée.

« - Si vous m’avez appelé pour jouer les bricolos, je penses que vous vous êtes trompé de gars. En général, je casses, je répares pas. »

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Iwa
Samui Ryûga
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Message(#) Sujet: Re: The Talk. The Talk. EmptyMar 8 Aoû 2017 - 12:12

Ryûga expira longuement. Assis face à son bureau, où trônaient différentes piles de papiers tous plus importants les uns que les autres mais triés et ordonnés avec rigueur, son regard se perdait sur les lignes de texte et les idéogrammes qui ressortaient le plus. Plusieurs missives et ordonnances provenaient directement du cabinet du Damyô, Tadayoshi Yoritomo, et c'était celles-ci en particulier qui laissaient le Tsuchikage songeur. Ryûga n'était pas un politicien : il était un homme de terrain aux capacités largement au dessus de la moyenne et au recul presque légendaire, qui pouvait analyser et se confronter à des situations de combat et de tensions diverses et variées et toujours en sortir victorieux, d'une façon ou d'une autre. Et si la politique était évidemment le royaume de bien des tensions, celles-ci opéraient à des niveaux différents qui, si ils étaient évidemment tout à fait à la portée de la compréhension du Samui, ne lui inspiraient aucun confort. Son travail était d'établir et de préserver l'ordre et la paix au Pays de la Terre, pas de convoler avec des nobles qui ne connaissaient rien à la guerre et de gâcher des vies.

Des vies, il y en avait toujours qui étaient appelées à disparaître. C'était ainsi, on n'y pouvait rien, ou presque rien. En sauver une poignée pouvait parfois signer la perte d'un tas d'autres et inversement, et de l'expérience de Ryûga, tout était question de savoir quelles vies pouvaient avoir le plus d'incidences positives par la suite et lesquelles ne pouvaient pas disparaître sous peine de créer des troubles redoublés. Des calculs, pragmatiques, qui n'avaient rien à voir avec la moral ou les bons sentiments, et qui obéissaient à des principes érigés par la noblesse il y avait des siècles de cela. Un pan archaïque de l'Histoire qui révélait toutefois encore son intérêt aujourd'hui. Toujours était-il que Ryûga était réticent à donner des ordres qui découlaient de décisions qu'il n'avait pas prises lui-même, car ils comportaient de facto une part de risque non calculé et aux retours plus qu'incertains. Et c'était en parti pour aborder le sujet de ces ordres qu'il avait en ce jour fait convoquer Bakushô Kazuya.

A peine moins âgé que Ryûga, cet homme blond qui ne mâchait pas ses mots était l'un des rares de son clan à être parvenu à se hisser au rang de Juunin, et également l'un des nombreux vétérans de la Grande Guerre. Il ne s'écoutait souvent que lui-même et avait un goût prononcé pour son indépendance personnelle, mais respectait la hiérarchie et comprenait les nécessités de l'armée. En quelques mots : il se plaçait, en tout cas en apparences, dans la directe lignée prêchée par Masaru, le Chef de son clan. Pour autant que pouvait savoir Ryûga, ils pouvaient tout aussi bien se ressembler même physiquement, à l'origine, étant donné l'état dans lequel se trouvait aujourd'hui Masaru. Kazuya en tout cas, lorsqu'il se présenta enfin, afficha sa tignasse blonde d'origine, son front surplombé d'une paire de lunettes tape à l'oeil. Comme de coutume, il ne témoigna que le stricte minimum de respect envers le Tsuchikage, négligeant de le saluer correctement et arborant une dégaine détendue au possible.

« Et pourtant, Kazuya, et pourtant. »

Ryûga s'abstint de relever ces manquements. L'efficacité de Kazuya sur le terrain et le fait qu'il ne dépassait jamais « trop » les bornes lui donnait une forme d'immunité à ces rappels, qui lui avaient de toute façon déjà été faits maintes et maintes fois. Le fait que Ryûga disposait d'une cartouche à l'encontre du blondinet jouait de surcroît en sa faveur en cet instant précis. Le Samui ne se leva pas, posant simplement un coude sur son bureau et appuyant son menton dans sa paume.

« Mais nous y reviendrons. Pour l'instant j'aimerais que vous me parliez des vôtres. Vous n'êtes pas sans savoir que les Bakushô ne sont pas représentés au Conseil des armées. Cela, ajouté aux obstacles supplémentaires qu'ils rencontrent lors des examens physiques et psychologiques, leur vaut une place bien moindre à la Citadelle par rapport aux autres Clans. Vous n'êtes pas bête. J'irai même jusqu'à dire que vous êtes plutôt intelligent. Je veux donc que vous me synthétisiez précisément les sentiments des Bakushô à l'égard de la Citadelle, ainsi qu'à l'égard du Daimyô. J'ignore si vous avez récemment prix contact avec les vôtres, mais je veux également savoir ceci : y a-t-il dans l'entourage de Masaru quiconque ayant des vues sur son titre ? »
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Iwa
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Message(#) Sujet: Re: The Talk. The Talk. EmptySam 12 Aoû 2017 - 18:17

Qu’est-ce qu’il entendait par « Et pourtant » ? Me dis pas qu’il comptait réellement me faire passer pour un charpentier du dimanche et essayer de réparer sa putain de porte ? Je suis Kazuya Putain de Bakusho, pas Bob le Bricoleur ! Enfin bon, c’était ma réaction mentale du moment, qui grâce à des années d’entraînement à résister l’envie d’exploser la tronche d’un certain brun du désert, avait réussi à rester interne. A la place, un simple sourcil levé se montra, mais nuls doutes qu’il avait deviné ce que je pensais au fond.

Par la suite vint le « vrai » sujet de cette convocation, qui lui aussi avait le don de me faire me poser des questions. Que cherchait-il réellement à savoir ? D’où vient son intérêt pour le clan Bakushô ? Est-ce qu’il se foutrait pas de ma gueule. Bien que l’une des trois questions semblait avoir une réponse toute faites, les autres demandaient éclaircissement. Cependant, il fallait croire qu’il attendant malgré tout la réponse de « l’intelligent » comme il disait. Je ne sais pas pourquoi, mais ça sentait plus le graissage de patte qu’autre chose… M’enfin, après quelques secondes à regarder dans le vide pour réfléchir, l’analyse sorti.


« - Vous l’avez dit vous-même, je suis l’étrangeté du groupe qui a su monter au sommet alors que les autres sont bloqués au fond de la citadelle. Du coup, ça fait un bail que j’ai pas eu de contacts avec eux. »

Surtout que j’ai jamais cherché à en avoir non plus. Les gens ont tendance à dire « Les clans sont notre famille, ils se doivent d’être unis jusqu’au bout » et toutes ces conneries, mais c’est aussi les mêmes qui m’ont ostracisé parce que j’étais comme eux, mais plus fort, donc qu’ils aillent se faire mettre.

« - Mais je peux confirmer qu’effectivement, le clan l’a assez pris mauvaise quand ils ont capté qu’Iwa ne voulait pas d’eux au sommet. Comprennent-ils pourquoi ? Ceux avec le plus de sagesse, y compris Masaru, sont en effet d’accord sur les risques que peuvent causer certains des nôtres. Les autres y voient surtout une jalousie de la part d’un Samui au sommet. »

Il était vrai que le fait que le chef d’Iwa face partie du même clan que l’empereur avait le don d’en énerver certains. Si les gens en général pensent que tous les Bakushô sont des tarés de la détonation, certains pensent que les Samui ont la même mentalité que Kakeshuou. Moi ? Méh, je sais que Ryûga est pète-couilles, mais pas aussi mégalo que l’autre vioc, c’est la principale raison qui fait que je rejoins pas leur avis.

« - Pour ce qui est du Daimyô, ils s’en foutent un peu. On a tendance à traiter un problème à la fois, mais à s’en charger bien, donc la politique du Daimyo ne les intéresse guère, même s’il pouvait vous faire pression pour grimper en hiérarchie. Le grade, ils l’obtiendront eux-mêmes. »

La quête de reconnaissance, voilà ce que beaucoup voulaient au sein du clan, même si personne ne voudrait l’admettre. Que ce soit par les actes de destructions ou leurs sculptures en elles-même, on aime être flatté dans notre égo. Mais qu’il tente pas non plus trop car je sais repérer les mensonges…

« - Concernant les opposants à Masaru, y en a plein évidemment. Entre ceux qui veulent une politique plus agressive au sein du clan et ceux qui veulent juste être à la tête pour montrer sa supériorité, ça se compte assez facilement. Mais si j’avais un conseil à vous donner, ça serait de vous méfier des plus calmes parmi les agressifs en réalité. Car ce sont ceux qui deviendront également les plus imprévisibles. »

Zoru. Il avait beau se planquer derrière ses « bonnes intentions » et ses affaires, beaucoup savaient que c’était la pire des fouines sans jamais pouvoir le trouver. Après tout, dans sa jeunesse, il était pire que moi au niveau du caractère, c’est dire grand-chose. Non, je n’admettrais pas que j’étais un connard, j’étais juste très passionné, c’est tout. Parlant d’intérêt, à force d’exposer de plus en plus mon clan, cela me donnait envie d’éclaircir ce point.

« - Sauf votre respect, je doutes que vous vous intéressiez autant à la vision des choses des Bakushô et que vous m’ayez fait venir pour juste avoir mon avis sans avoir une idée derrière la tête. Pouvons-nous donc éviter de tourner autour du pot que je puisse savoir ce que vous voulez que je fasse ? »
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Iwa
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Message(#) Sujet: Re: The Talk. The Talk. EmptyMar 15 Aoû 2017 - 15:19

Les questions posées par le Tsuchikage à Kazyua étaient d'une précision limpide et pouvaient sembler tout ce qu'il y avait de plus explicites. Toutefois, Ryûga savait le Bakushô suffisamment malin pour au moins essayer de devenir ce qui pouvait se cacher derrière ces interrogations. Le Juunin blond n'était en effet pas du genre à laisser filer les informations importantes lors d'une discussion de cette ampleur, en dépit de son attitude désinvolte en tout instant. Kazuya n'était pas arrivé là où il était par hasard, et si le Samui se doutait que c'était en partie dû à son détachement des mouvements majoritaires qui avaient cours au sein de son clan, c'était également dû à une capacité d'analyse plus élevée que la moyenne. Ryûga comptait en particulier sur cette dernière faculté pour éventuellement obtenir plus de donnée sur le « problème » Bakushô, mais les réponses de Kazuya, heureusement ou malheureusement, ne le surprirent guère. Ses propres réflexions et analyses des différents rapports qu'il avait reçu au fil des semaines et des mois allaient également dans ce sens, celui dépeint par son interlocuteur.

Cela pouvait cependant indiquer deux choses à la fois : ou bien Ryûga et ses espions raisonnaient correctement et sur la base des bonnes informations, ou bien, au moins en partie, un ver dans le fruit tronquait les résultats. Ces Bakushô, plus calmes que la moyenne, pouvaient en effet ourdir un complot quelconque pour prendre Iwa, voire même Tsuchi tout entier, en otage afin d'obtenir ce qu'ils voulaient. Cette option restait ouverte dans l'esprit de Ryûga, qui devait à la fois trouver un moyen d'éviter un incident d'ampleur mais aussi, en parallèle, veiller à pouvoir davantage utiliser et bonifier les talents particuliers des Bakushô plutôt que de les craindre. Menant cette réflexion dans un coin de son esprit, Ryûga fut à nouveau témoin de la désinvolture de Kazuya lorsque celui-ci voulut de lui-même recentrer la discussion. Il n'avait pas tord, bien sûr, mais la façon dont il traitait le protocole et le respect usuellement accordé au Tsuchikage avait de quoi laisser quelques mâchoires décrochées. Ryûga ne cilla pas, trop habitué et trop concentré pour être atteint personnellement par le caractère singulier du Bakushô.

« D'abord, merci pour votre point de vue concernant les vôtres. Ne vous en déplaise, connaître votre alignement sur cet échiquier particulier et ce que vous tenez pour vrai concernant certains sujets est important, en tout cas à mes yeux, dit-il en accordant un bref regard sur le côté, en hauteur, au dessus d'une grande étagère. Bien sûr, rien n'était visible à cet endroit, mais le Samui savait à quoi s'en tenir : son regard retourna vers Kazuya.

Concernant le sujet suivant que nous devons aborder. Vous parliez plus tôt de « bricolage ». La chose n'est pas tant éloignée de la mission qui vous attend. Yoritomo-dono a convenu d'un accord au bénéfice de Taki no Kuni. Afin de reformer des liens sains et durables entre nos deux nations, un « dédommagement » rétro-actif a été décidé. Tsuchi va co-financer la construction d'un large pont au sud-est d'Itabei, l'ancienne capitale impériale, et l'accord inclut une expertise et un soutient militaire. Vous êtes doué pour faire sauter toutes sortes de choses, Kazuya. Cette fois, votre travail sera d'anticiper les points sensibles de la structure du pont et de rendre compte dans le détail de vos observations aux contre-maîtres. Avec votre équipe, vous assurerez également la sécurité du chantier.

Des questions ?
 »
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Message(#) Sujet: Re: The Talk. The Talk. EmptySam 19 Aoû 2017 - 9:11

La réflexion que j’exposai précédemment au Tsuchikage semblait le satisfaire, mais nous savions tous les deux que s’il ne montrait rien d’autre que du contentement, c’est parce qu’il était lui-même arrivé aux mêmes conclusions. Autrement dit, Ryûga avait déjà fait ses propres hypothèses et observations sur le comportement du clan Bakushô, et n’attendait que la confirmation de l’un d’entre eux afin de s’assurer d’avoir la bonne conclusion ou des compléments d’information. C’était à la fois énervant de savoir que je servais de second avis, mais si j’étais honnête, j’aurais sans doute fait la même chose si je soupçonnais quelque chose de dangereux venir des Samui. Après tout, s’il y avait un point commun entre nous deux, c’était que nous aimions avoir deux coups d’avance sur l’adversaire, et que parfois, un observateur été la bienvenue.

Pourtant, ce fut sa demande qui suivi qui su éveiller mon intérêt. Enfin, « intérêt », parlons plutôt de curiosité. Alors qu’il parlait de ma remarque sur le bricolage, j’eu presque une sueur froide en pensant qu’il comptait réellement me demander de réparer sa porte. Mais finalement, il s’agissait plutôt de jouer les surveillants de chantier pour respecter un quelconque accord entre nous et le Daimyô du Fer. Ou connerie du genre, qu’est-ce que j’en avais à foutre. Cela voulait dire aussi que j’allais devoir encore une fois laisser l’équipe gérer la boutique. Non pas qu’ils soient incompétents, mais bon… C’est le genre à pas savoir gérer quand y a un connard qui rentre.

Je compris également que j’allais devoir me trimballer les deux bras-cassés que l’on m’avait confié en stage. D’autres diraient qu’ils n’étaient pas prêts en tant qu’Aspirant à participer à ce genre de mission, mais de un, ça forge le caractère, de deux, ça les mets face à la réalité de la vie, et enfin, j’étais suffisamment balèze pour gérer la situation. Cependant, sa remarque concernant mon expertise pour prévenir des explosions, j’avais envie de dire « Bullshit ». Certes, il avait raison sur ce point, mais je voyais clairement un sous-entendu derrière. Et puisqu’il me laissait poser des questions, je posais ainsi celle-ci avec le tact qui me caractérisait.


« - Vous vous attendez à ce que des Bakushô rebelles viennent tout faire sauter, n’est-ce pas ? Ce qui m’amène également à demander : vous pensez qu’il y a la préparation d’une révolte à Iwa orchestrée par le clan ? »

C’était à la fois une question sincère, mais également une question rhétorique. Je doutais qu’il ne me fasse faire cette réflexion sur la dangerosité du clan sans un réel but derrière. On aurait pu croire que j’étais agressif avec mes questions, après tout, c’était mon clan qui se faisait accuser de trahison. Mais encore une fois, je ne suis pas intéressé parce que mes cousins et autres relations éloignées font de leur vie. Ils ont des choix et assument. Aussi, je levai une main et dissipait un quelconque malentendu. Pour marquer l’occasion, je pris la peine de retirer mes lunettes de soleil pour avoir un véritable « échange » avec le Tsuchikage. Ridicule geste pour beaucoup, mais je trouvais assez symbolique quand on me connaissait.

« - Ce n’est pas que je me sens offusqué par ces accusations, je m’en fous à vrai dire. Mais si je veux réussir cette mission, je tiens à rassembler l’ensemble des données et hypothèses qui sont à ma portée. Aussi, je ne vois que deux idées derrière cette mission. Ou bien vous voyez une force extérieure qui ait une dent envers Tsuchi ou Taki qui veuille faire sauter ce « symbole d’alliance »… Ou bien vous envisagez que la menace soit en interne. »

Ce n’était que du bon sens de penser ce genre de chose. La première hypothèse est celle que n’importe quel gugusse aurait imaginé, notamment quand on sait le passif des deux pays. Taki est l’ancien berceau de l’empire, alors que Tsuchi est la représentation des forces qui ont fait sauter la capitale. On peut facilement deviner qu’il s’agissait de forces restantes qui aimeraient prendre vengeance. Quant à la « menace interne »… C’est tout simplement lié à ses questions. Pour le reste des informations, je pense pouvoir me démerder sur place. Mais c’était à mon tour de lui retourner la question.

« - Au-delà de ça, aucun soucis. J’informerais les deux aspirants et leur prof de notre départ. C’est à mon tour de vous demander s’il y a autre chose que vous souhaiteriez discuter, Tsuchikage-sama. »
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