Kan avait terminé ce qu'il s'était juré de faire. Ayant rapporter le corps à son clan, à qui de droit en somme, il ne s'était pas éternisé. Une tâche bien moins sportive mais toute aussi importante l'attendait. Annoncer ce qu'il en était à son Kazekage. Peu après son retour à Suna, il avait entendu les uns et les autres parler. Le frère aîné de Mikuo pressa alors le pas entre les rues de la ville et malgré lui assista à « l'intronisation » de leur nouvelle Kage. Ketsueki Yami. De nom et d'histoire il la connaissait, mais ce fut la première fois qu'il la vit en chaire et en os. Invectivant son cadet pour qu'il lui prête un escargot messager, Kan écrivit succinctement son rapport.
Kyudaime-Sama, Après l'attaque de Rokubi le jinchuriki Kawaguchi Kira a été retrouvé mort et déposséder d'Ichibi. Il va sans dire qu'un groupuscule est à l'origine de ce fait, au vue du corps retrouvé. Part sans tarder à la recherche d'informations. Pour me contacter Kawaguchi Mikuo est à votre disposition.
Kawaguchi Kan
Il replia la feuille alors que la coquille de l'escargot messager s'ouvrit pour la garder précieusement. Peu après, il n'était plus devant les deux hommes mais à l'endroit où se trouvait la destinataire du message, attendant sagement sur le bureau, sans bouger, prêt à lui délivrer le message en « main propre ».
De son côté, Kan fit ce qu'il avait écrit, alors que Mikuo lui donna un objet que savait reconnaître entre mille ses compagnons escargots. Il le retrouverait si besoin était, mais surtout, les deux frères avaient confiance l'un dans l'autre. Passant tout juste chez lui pour passer un vêtement passe-partout, il releva un cape à capuche couleur sable sur son visage, salua ses camarades pour la deuxième fois de la journée à la porte Illusionné puis se sauva dans le désert à la recherche de ceux qui auraient pu être les auteurs de l'assassina de Kawaguchi Kira. Ce n'était pas par respect pour l'homme qu'il avait été, mais pour protéger le village où réside sa famille et leur pays qu'il entreprenait ce long et dur labeur.
