La nuit tombait ..
Je profitais - depuis le sommet d’un bâtiment abandonné - de l’agréable fraîcheur qu’elle nous apportait. Elle était, si je puis me permettre, source de bonheur et d’espoir. Bonheur, parce qu’elle avait cette capacité à nous faire oublier nos problèmes, de quelque nature que ce soit, et de nous aider à vivre seulement et pleinement le moment présent. Quant à l’espoir, c’était l’intensité de cette fraîcheur qui me faisait songer à cela… Elle était beaucoup plus dense, beaucoup plus agréable que d’habitude, mais surtout elle survenait à un moment qui me semblait ô combien importante.

En effet, c’était au soir même de l’introduction du nouvel Kazekage. Peut-être que ce n’était que le fruit de mon imagination, mais personnellement, j’avais vraiment la sensation que cette fraîcheur présageait de grands changements, que le nouvel homme fort du village allait apporter. Le possible espoir auquel je pensais s'agissait aussi bien de calmer les tensions avec Konoha, que de contribuer au bien-être et au bonheur des habitants du village. Et peut-être bien plus, mais cela serait déjà énorme.

Quoi qu’il en soit, je profitais pleinement du moment présent, respirant agréablement l’air frais et contemplant - avec beaucoup d’attention et d'admiration - le ciel étoilé. Soudain, ma concentration fut perturbée par ce qui semblerait être le bruit de l’ouverture de la grande porte. Étant de nature curieux, je ne pus m’empêcher de me déplacer pour voir de quoi il s’agissait...

Depuis le sommet du bâtiment, je basculais légèrement ma tête et j’aperçus, curieusement, deux personnes pénétrés au sein du bâtiment. La porte était ouverte et le reflet de la lumière du couloir se propageait jusqu’à l’entrée. Des voleurs ? C’était peu probable car ils auraient, à moins d’être vraiment stupides, pris la peine de se montrer plus discrets. Et si ce n’était pas des voleurs, il me semblait logique qu’il ne pourrait s’agir d’espions. Néanmoins, je décidai de les suivre pour avoir le coeur nette. Une fois que je pénétrai au sein du bâtiment, je progressais lentement et discrètement pour ne pas être démasqué. Les deux personnes semblaient échanger, cependant, il m’était très délicat de distinguer clairement leurs propos… Soudain - alors que je me trouvais au croisement de deux couloirs - un livre encadré et accroché au mur attira toute mon attention. Son titre était « l’art de la guerre », il captiva tellement mon attention que j’oubliais la raison de ma présence. Alors que je m’apprêtais à poser ma main sur le cadre, une voix surgit derrière mon dos.

« Enlève tes sales pattes de là ! » Lança -t-il, s’apprêtant à me maîtriser.

Je fus quelque peu surpris, mais je peux éviter son kunaï de justesse, le contrant avec mon sabre de cristal. Puis, je contre-attaquai en le plaquant contre le sol, à l’aide de mon bras. Lorsque je me rendis compte qu’il portait un bandeau frontal du village et que - à quelques mètres de lui - se trouvait le nouvel Kazekage, Ogami, je m’empressai de m’excuser.

« Je suis désolé, c’était plus un réflexe de défense qu’une réelle volonté de m’en prendre à vous. » Fis-je, lui tendant la main. « Ogami-san » poursuivis-je, d’un air légèrement surpris. « Pardon, maintenant c’est Ogami-sama .. » me corrigeai-je, d’un très léger sourire. « C’était donc vous. Le bruit de la porte a attiré mon attention, et lorsque j’ai vu deux personnes entrer dans la salle, j’ai cru qu’il s’agissait de voleurs ou d’ espions, du coup je me suis dit qu’il fallait que je vérifie par moi-même .. » Fis-je, tentant maladroitement de justifier ma présence.

J'étais assis derrière ce bureau pour la dernière fois ; Je n'étais pas au Palais du Conseil Souverain mais plutôt au quartier général du Kakumeigun. J'avais passé de long mois ici à tenter de réparer les maux, d'accomplir des missions et de faire régner l'ordre. Aujourd'hui, j'étais régent et je ne pouvais plus m'occuper d'administrer l'unité spéciale de Suna. Mon flambeau, je savais à qui le transmettre puisque j'y avais longuement réfléchi. Si j'étais sûr de mon choix ? Pas exactement puisque je voyais ça plutôt comme du quitte ou double, j'avais encore des doutes mais faire confiance à un de mes hommes pouvait sûrement le rendre meilleur. Mes affaires personnelles se trouvaient dans un carton, j'avais tout rangé minutieusement. Un carton suffisait amplement car en effet, je n'étais pas du genre à exposer ma vie personnelle aux yeux de tous. Ce bureau était strictement à usage professionnel, je ne voyais aucune raison pour amener des effets personnels dans ce local. Tandis que je refermai ce même carton, j'entendis la porte s'ouvrir et pus voir Saibogu Lenka qui affichait un de ses grands sourires comme il en avait l'habitude.

« Hey Oga mon pote, ça roule ? Alors tu te casses enfin... C'est une bonne nouvelle pour l'unité ça, on va fêter l’événement ! »

Après un bref regard, j'esquissai un sourire avant de porter le conteneur de mes deux mains. Je me dirigeai enfin vers la sortie de mon bureau.

« Allez allez, je déconne bien sûr. Je t'accompagne jusqu'à chez toi pour ta sécurité, tu risques de te faire agresser. »
« Parle pour toi, je crois que tu as tellement d'ennemis à Suna qu'il te faudrait une escorte rien que pour aller aux toilettes, je me trompe ? »

Dis-je d'un air amusé, marchant cette fois-ci dans la rue à ses côtés en direction de mon domicile. Il souhaitait m'accompagner et j'en connaissais la vraie raison, nous avions beaucoup travaillé ensemble et mon départ chamboulait un peu notre collaboration. À mes yeux, il n'avait plus à être à mes côtés au vu de ses capacités. Il était utile au Kakumeigun et continuerait à l'être à coup sûr. Sa place se trouvait être dans l'unité spéciale et nulle part ailleurs. J'étais légèrement touché tout de même puisque nous avions noués des liens, certains membres du Kakumeigun étaient devenus des amis, des proches. Mais si je les quittais, c'était pour m'élever plus haut afin d'apporter davantage à Suna. Je ne me voyais pas comme une solution, bien loin de là mais je pensais pouvoir apporter légèrement plus que mes prédécesseurs. En apprenant de leurs erreurs, je pensais faire mieux... Bien entendu je ne pouvais être parfait et j'allai être confronté à coup sûr à des problèmes, des dilemmes que j'aurais moi-même provoqué-.. Mais j'étais prêt à affronter tous les conflits afin de tenir ma promesse envers l'organisation militaire et le pays.

Tandis que nous étions toujours sur la route et que Lenka me contait ses dernières péripéties, je m'arrêterai devant un bâtiment. Ce bâtiment n'était autre que le quartier général du Midorhato, il avait été construit il y a longtemps par mon maître. J'y venais de temps en temps, afin de m'entraîner en toute tranquillité. J'étais tellement concentré par l'édifice et les souvenirs qui me revenaient, que j'en avais oublié complètement mon compagnon.

« Héoooo Oga, tu m'entends ? Allo, redescends sur terre ! Et mais... tu m'écoutes. »

Toujours dans mes pensées, je pris l'initiative d'entrer et quelques secondes plus tard je me trouvais déjà à arpenter les couloirs. C'était un peu de nostalgie que je m'infligeais mais ce n'était pas mauvais en soit. Lenka m'avait suivi et était toujours à mes côtés. Le bâtiment n'était plus vraiment entretenu, quelques toiles d'araignées étaient visibles, la poussière avait recouverte de nombreux objets et la tapisserie commençait à se décoller. Ce n'était plus aussi joyeux qu’auparavant, c'était le moins qu'on puisse dire. Lenka plissa les yeux et me tapota l'épaule en me disant qu'il ressentait une présence à l'intérieur du bâtiment. Je pensais à un voleur ou à un ancien membre du Midorhato mais dans tous les cas nous devions vérifier. Je mis mes sens en état d'alerte et me préparai rétorquer en cas d'offensive. Après avoir déposé le carton pour qu'il ne soit plus une gène, je rejoignis discrètement l'endroit où se trouvait l'intrus.

Nous l'avions enfin dans notre champ de vision et Lenka jeta rapidement un projectile sur l'individu. Je fléchis les jambes et en quelques secondes mon partenaire était cloué au sol. Je ne mis pas longtemps à reconnaître Omura Kuzushi, Je soupirai et me relâchai alors. Je saluai avec respect Kuzushi. Il avait réagi rapidement en voyant deux personnes entrer dans le quartier général, il voulait seulement s'assurer que nous n'étions pas des voleurs. La situation était finalement amusante.

« Comme tu le souhaites Kuzushi ne t'embête pas avec ce genre de choses. Je comprends ta démarche et ne t'en fais pas, il n'y a aucun problème. Bien au contraire je te suis reconnaissant d'avoir tenté de tirer au clair cette histoire et d'avoir plaqué au sol Lenka. C'est plutôt amusant. »

Je riais alors en regardant le Saibogu s'épousseter. Lui bien sûr ne tarda pas à parler dans sa barbe et à tenter de se justifier. Je lui demandai alors de ramener le carton à mon domicile et le saluai en tapotant son épaule, il accepta de le faire et quitta la pièce dans laquelle nous nous trouvions.

« Tu sais où tu te trouves Kuzushi ? C'est l'ancien quartier général du Midorhato, érigé par Kibô lui même. Un beau bâtiment qui a permis d’accueillir de nombreux Shinobis, dont moi. J'y reviens de temps en temps pour m'entraîner au sous-sol, c'est plaisant et paisible. En quelque sorte tu as voulu préserver ce lieu donc je te remercie. »

Une expression toujours sérieuse sur mon visage, je demandai à mon interlocuteur de me suivre s'il le souhaitait. En quelques pas, nous nous trouvions à l'accueil et descendions au sous-sol par un escalier en colimaçon. Cet escalier nous mena droit au terrain d'entraînement précédemment cité, ce terrain était assez banal mais au sol se trouvait quelques résidus de Shôton.

« Voici le dit terrain d'entraînement, il est pas mal n'est-ce pas ? Il a en quelque sorte marqué mon entrée dans le monde Shinobi après avoir combattu mon maître, l'ancien Kazekage. J'ai ensuite travaillé aux côtés des miens et notamment de Zenzaburô Ema, peut-être que tu la connais. »

Je me souvenais de nos discussions qui étaient centrées sur la paix elle même et l'idée que nous nous faisions d'elle. Le descendant des Omura était de bonne compagnie et m'avait déjà aidé dans le passé.

« Je ne t'avais pas menti Kuzushi, j'ai continué ma route sans jamais me retourner. Cette route mènera je l’espère à la paix. Je n'utilise pas ce mot comme certains pourraient le faire. Aujourd'hui on l'utilise à tout bout de champ, il est devenu aussi banal qu'un bonjour et est pourtant souvent considéré comme un rêve inaccessible, une illusion. La prise de pouvoir, l'exil de mon maître, mes récentes actions, je fais tout ça pour atteindre un rêve qui me semble à moi accessible. Je veux que le peuple soit protégé, comme dit dans mon discours. »

Je marquai une pause de quelques secondes et me tournai vers mon interlocuteur.

«  Quant à toi, que penses-tu de tout ça? »

Mon vieil ami me salua respectueusement et me demanda de ne pas me prendre la tête avec les formalités. Puis, il me fit savoir qu’il comprenait ma démarche et qu’il m’était reconnaissant d’avoir voulu tirer les choses aux clairs. Et contrairement à son camarade, la situation semblait plutôt l’amusée… en effet, il en riait.

Quelques instants après, son compagnon se releva et Ogami lui demanda de transporter le carton qu’il tenait jusqu’à son domicile. Son partenaire s’exécuta alors, nous laissant tous les deux dans cet étrange bâtiment.

C’est alors que le régent m’interpella en me demandant si je savais où je me trouvais. Malheureusement, je n’avais pas la moindre idée .. Tout ce que je savais ce que ce bâtiment était abandonné, et ce sûrement depuis plusieurs mois, voire années. Mais cela, n’importe qu’elle autre personne s’en rendrait compte en voyant l’état de cet immeuble. Il m’était donc impossible de lui répondre positivement …

« Hélas, non. »
Fis-je, agitant légèrement la tête.



« Il semble avoir été un bâtiment important, où sommes-nous donc ? »
Poursuivis-je, d’un air curieux.

Ogami répliqua alors, m’expliquant qu’il s’agissait d’un ancien quartier général du Midorhato, bâti par l’ex-Kazekage, Kibo. Il poursuivit ses explications, soulignant que ce bâtiment avait permis d’accueillir de nombreux shinobis, dont lui. Il s’agissait - visiblement - d’une sorte de centre de formation, permettant de former des shinobis d’élites, comme l’était le régent et certainement tous ceux qui ont connu ce lieu. Du moins, c’était ce que j’en déduisais. Quoi qu’il en soit, Ogami continua en m’indiquant la présence d’un terrain d’entraînement au sous-sol de ce bâtiment et il me remercia d’avoir - en quelque sorte - voulu préserver ce lieu.

« Je t’en prie, il est normal et de mon devoir de vérifier si quelque chose me semble anormale. » Répliquai-je, humblement. « Il est cependant regrettable de voir l’état dans lequel se trouve ce bâtiment quand on connaît la raison de sa création. » Poursuivis-je, suivant curieusement le régent.

Il semblait vouloir me montrer quelque chose. Je ne savais pas encore ce que c’était, mais j’osais espérer qu’il s’agissait du terrain d’entraînement.
Quelques instants plus tard, nous arrivâmes au sous-sol, dans le terrain d’entraînement en question. La première chose qui attira particulièrement mon attention c’était les quelques particulières de cristal qui traînaient au sol. Chose qui éveilla en moi un souvenir datant de plus de deux ans : « Je m'appelle Ema. Je suis une Chuunin du village. Je pensais être l'une des deux seuls détenteurs de cet art avec Ogami, le Bras Droit du Kazekage. Mais il semblerait que j'avais tort. ». Quelques interrogations me traversèrent alors l’esprit, mais je décidais de les poser un peu plus tard.

« Franchement, si j’avais eu connaissance de cet endroit, je viendrai certainement m’entraîner tous les jours. » Fis-je, d’un léger sourire. « Je sens quelque chose d’agréable, que je n’arrive pas vraiment à expliquer. » Poursuivis-je, avançant lentement vers les particules de cristal.

Cette sensation était en faite dû à l’humidité de l’air et le faible luminosité du lieu. Deux choses que j’appréciais grandement, permettant une plus grande concentration et favorisant la méditation. En revanche, mon vieil ami semblait apprécier cet endroit pour les souvenirs qu’il en gardait. Ce qui était tout à fait compréhensible, après tout, comme il le disait si bien, ce lieu avait marqué son entrée dans le monde de shinobi. C’était ici qu’il avait combattu l’un des plus grands shinobis que Suna n’ait jamais connu, et c’était aussi dans ce bâtiment qu’il avait travaillé aux côtés de nombreuses personnes qu’il respectait, dont notamment Ema.

« Un lieu marqué par de nombreux souvenirs à ce que je vois. »
Fis-je d’un léger sourire, ramassant le senbon de cristal sous mes pieds.



« Je la connais bien en effet, c’est ma senseï, bien que cela n’ait pas encore été officialisé. J’ignorais par contre que vous étiez aussi proches. »
Poursuivis-je, réduisant de moitié la distance qui nous séparait.

La vie ne devait pas être très facile pour mon camarade. Certes, il était un redoutable shinobi, mais il n’en demeurait pas moins un humain. Ces derniers temps, il avait dû prendre beaucoup de décisions, dont certains étaient beaucoup plus difficiles à prendre que d’autres. La plus délicate c’était certainement celle d’avoir destitué Kibo, son ancien maître, auquel il semblait vouer beaucoup de respect. Chose qui ne devait certainement pas faciliter sa relation avec Ema, et toutes les autres personnes attaché à l’ex-Kazekage.

Cependant, j’étais persuadé que mon ami savait ce qu’il faisait. Il était l’une des personnes le plus raisonnable que je connaisse, d’ailleurs sa plus grande force c’était certainement le fait qu’il ne se laisse pas influencer par ses sentiments… contrairement à beaucoup d’autres. D’ailleurs en parlant de cela, il m’interpella en me faisant savoir qu’il avait continué son chemin sans jamais se retourner. Route qu’il espère qu’il le mènera vers la paix. Voilà notre deuxième point en commun, un désir profond de stabilité, de sécurité et de paix. Il précisa que la paix qu’il entend n’était pas celle que tout le monde prononçait à tout bout de champ, mais cela je le savais déjà. Je l’avais d’ailleurs su dès nos premiers échanges, dans cette vieille taverne..

Il m’expliqua aussi que toutes ses dernières décisions, il les avait prises pour atteindre son rêve, notre rêve .. le rêve de tous les habitants du village, du moins une grande majorité. Il me rappela notamment qu’il souhaitait que le peuple soit protégé, comme il l’avait prononcé durant son discours d’introduction. Puis, il me demanda ce que j’en pensais de tout cela ..


« Ce que j’en pense .. » Débutai-je, faisant tourner le senbon de cristal entre mes doigts. « Personnellement, je pense que tes décisions sont justes et prises après mûre réflexion. Tu agis pour le bien du village, dans l’intérêt de tout le monde, et pour cela tu n’hésites pas à prendre des décisions qui peuvent t’être désagréables, comme notamment la destitution de Kibo. Je suis persuadé que cela n’a pas dû être facile pour toi, mais ceux qui te blâment ne réfléchissent, selon moi, pas assez, voire pas du tout. Ils ne regardent que l’apparence de tes choix, malheureusement. » Fis-je, d’un air sincère.

« Mais pour répondre véritablement à ta question, je pense que tu as raison de continuer ton chemin et de ne t’arrêter en route pour personne. La paix n’est pas impossible, j’en suis persuadé comme toi. Mais si les gens lui courent après depuis la nuit des temps sans jamais l’atteindre, c’est justement parce qu’ils se sont arrêtés en chemin, certains ont même changé de route ou même chercher vainement des raccourcis, chose qui tu en conviendras est totalement absurde. Il n’y a pas de raccourcis pour la paix .. Nous avons qu’une seule route, toute tracée, dans laquelle on doit avancer sans jamais nous retourner, malgré les sacrifices et les pertes. » Poursuivis-je, d’un air sérieux.


Qu’il attendait un avis plus synthétique ou argumentatif n’avait que peu d’importance. Je tenais à ce qu’il sache que si personne ou peu de personnes croyaient en lui et en ses projets, il y avait toujours une personne qui croyait et luttait pour la même cause que lui. Aux yeux de certains, je n’étais peut-être qu’un petit genin dont l’avis n’avait que peu d’importance, mais dans le mode de pensée d’Ogami, je savais que c’était différent. D’ailleurs, si ce n’était pas le cas, il n’aurait certainement pas pris la peine de me demander mon avis.