Chère Demoiselle,

Sais-tu combien de temps cela fait aujourd’hui ? Je ne saurais dire. J’ai l’impression que cela fait des lustres. Et si je te racontais ce qu’il c’est passé depuis ? J’ai changé de look, si tu me verrais, je suis sur que tu serais encore plus folle amoureuse de moi. Je n’ai pas pu te sauver ce jour et ce sera sans aucun doute mon plus grand regret.

J’aimerais juste que tu saches là où tu es que tu me manques. Ta présence, ton sourire bien que discret. Et ton visage, dont je fus partis des rares à l’apercevoir.

Je sais que lorsque l’on perd l’être que l’on aime, on doit chercher quelqu’un d’autre, tourner la page. Sauf que j’ai dû traverser tellement de difficultés, que je n’ai pu me convaincre de t’abandonner. Comment pourrais-je ?

Tu me manques, tu sais ? Je sais que t’écrire et envoyer la lettre jusqu’à ce que mon oiseau de chakra disparaisse n’est pas la meilleure des manières pour te faire revenir.

Il y a bien cette technique secrète, tu la connais ? Sauf que j’ai décidais pour le bien du clan et du village de me consacrer à une autre technique. Si tu savais. Elle est magnifique, tout comme toi. C’est ironique, mais c’est cette funeste île qui m’y a fait penser. Cet endroit maudit que je ne pourrais que haïr toute mon existence.

Le monde va mal, tu le vois d’où tu es ? Je ne sais pas si les villages vont tenir cette fois-ci. Tu me connais après tout, quitte à ce que Kumo tombe, je tomberais avec ou elle ne tombera jamais.

J’espère au fond de moi que tu me regardes là où tu es. Toi mon splendide papillon de nuit. La prochaine lettre sera après les festivités. Si je n’en envois pas, c’est que je serais à tes côtés, pour toujours. Et que Kumo est tombé. Donc j’espère, au fond, que je t’enverrais d’autres lettres.

A bientôt, mon amour, ma précieuse Seki,
Hasaki, ton chevalier.