Cela faisait quelques jours désormais que l'opération "Purification" avait été un franc succès et que le Nanadaime Kazekage avait retrouvé sa réelle personnalité. Celle que le Rakuzan avait connue et celle pour laquelle il avait tant donné afin d'éviter une fin de vie brutale pour celui qui durant longtemps avait souhaité tuer le Seigneur du Feu.
Le Jônin avait couru de très gros risques, mais au final, ses conjectures s'étaient avérées exactes et à l'avenir, Konoha serait capable de faire face à ce genre de trouble inquiétant de la personnalité.
Il avait joué mis sa réputation, voir sa vie en jeu, mais au final, c'était les connaissances de la feuille qui avaient étaient décuplées.

L'épreuve avait été longue, très longue même pour les hommes du Rakuzan qui avait déployé un dispositif de grande ampleur. Rien n'aurait été possible sans leurs présences. Mais l'épreuve avait également été éprouvante pour Yamuro ainsi que ses proches Ema et Satomu. C'est pourquoi tout trois avaient gagné le droit de séjourner quelques jours de plus au village caché des Feuilles. Le premier à l'Hôpital, et les deux autres là où ils souhaitaient l'être. Les entraves de chakra avaient étaient retirées et chacun pouvait évoluer librement au sein du village.

Un dispositif de surveillance avait cependant était mis en place pour veiller à la sécurité de la famille Sunajin. Yamuro restait de point déclencheur de la Guerre opposant Konoha à Suna et beaucoup n'avaient pas accepté que le village décide de l'épargner pour la soigner plutôt que de tout simplement le tuer sans forme de procès.
Afin d'éviter un incident diplomatique qui viendrait détruire les efforts réalisés, le Nanadaime Kazekage était donc placé sous étroite protection.

Depuis la "Purification", Satochi n'avait pas eu le temps de rendre visite à celui qu'il avait connu sous le prénom Kibo. Aujourd'hui allait être le jour où il allait lui rendre visite. Il souhaitait naturellement prendre de ses nouvelles, mais également discuter ce dernier sur certains points qui méritaient d'être abordés entre les deux hommes.
Le Jônin de la feuille se déplaça donc à l'Hôpital laissant à Nodeshi le soin de gérer ce qui devait l'être du côté de l'ANBU.
Il déambula donc dans les couloirs se laissant guider pas ses sens qui lui indiquaient clairement le chemin à suivre pour rejoindre la source de chakra qui surpassait pratiquement toutes les autres à l'intérieur du bâtiment.
Il finit par arriver devant la porte, il toqua.

Ce fut son frère d'arme Yusei qui lui ouvrit la porte. Cela tombait bien, avec ce dernier, le Rakuzan n'avait pas vraiment besoin de justifier ça présence. Yusei était parfaitement au courant de tout ce qui avait tourné de près ou de loin à l'opération de guérison de Kibo.
Des brèves salutations suffirent donc avant que le Yôgan annonce au Matsuno qu'il avait de la visite.
Satochi entra ensuite dans la pièce tandis que Matsuno Yamuro s'adressa à lui en l'appelant "Son héros"... C'était trop. Mais cela ne manqua pas de faire rire le Rakuzan.
Le Yôgan prit ensuite congé, le temps que les deux amis puissent faire causette.
Le petit Satomu était présent également. Le brun ne manqua donc pas de lui faire un petit signe amical.
Il ne savait pas si ce dernier se souvenait du Rakuzan leur rencontre remontait il n'y a pas si longtemps lorsque Satochi avait croisé Ema et le petit dans les rues de Konoha. Mais pour l'heure, le plus important restait Kibo.

- Ce n'est pas à toi d'être désolé, tu n'étais plus maître de toi-même. Ceux qui devraient se sentir désolés sont ceux qui t'ont écarté et qui ont hélas, pas étaient capable de voir et croire en la personne que tu étais lorsqu'ils ont vu ce que tu devenais malgré toi... Cependant, je t'accorde que tu as eu beaucoup de chance... Notre profonde ressemblance à jouer beaucoup dans mes réflexions d'hypothèses.

C'était peut-être sec. Mais c'était vrai dans un sens. Pourquoi un homme déclaré "malade" devrait être la cible de toutes les accusations ? Tandis que de leurs côtés, ses proches n'avaient pratiquement rien fait pour le soigner.
Ou disons plutôt de manière bizarre car plutôt que de gérer le problème en interne. Suna avait décidé de botter Kibo en touche afin de l'exiler loin du pouvoir. Aux yeux du Rakuzan, c'était ces personnes qui étaient fautives, et le brun hésiterait nullement à aborder le sujet s'il venait à venir dans le flux de la conversation.

- Pour ma part, je ne souhaite pas de remerciement particulier, j'ai sauvé la vie d'un ami innocent, cela me suffit ajouta-t-il tout en présentant son poing fermé en direction de Nanadaime Kazekage.
Comment te sens-tu sinon ? demanda le Rakuzan.

Il attendit les confessions du Sunajin tout en s'installant à une chaise disposée en vrac dans la pièce.

- En réalité, si, je souhaite qu'une seule chose. Que tu reprennes ta place et que tu te serves de ce que tu as vécu dernièrement pour accomplir ce pourquoi tu vis réellement. Que comptes-tu faire à présent que Suna a été placé sous la régence d'une connaissance très proche de toi si je ne me trompe pas.

Satochi était curieux d'entendre ceux à quoi aspirer le Kazekage septième du nom. Irait-il se battre pour récupérer sa place ? Ou bien accepterait-il qu'un imposteur à qui sa disparition avait énormément profité dirige à sa place.
La réponse s'annonçait étonnamment palpitante !

Le Nanadaime Kazekage n'ajouta aucun commentaire au sujet des Sunajins lorsque Satochi évoqua ce sujet, tout ceci était peut-être encore trop flou pour que Kibo puisse se faire une idée claire de la situation.
Ce n'était pas grave, Sato' aurait probablement d'autre occasion de relancer le sujet au fur et à mesure que la discussion avancerait lors des minutes à venir.
Pour l'instant, il se contenta de son check amical avec le Sunajin qui avoua se sentir beaucoup mieux.

Il décrivit cela comme un étrange réssurection, bien qu'il soit en réalité incapable de trouver les mots justes pour exprimer le sentiment qui l'habitait depuis la "Purification". Satochi ne pouvait pas savoir ce que le Kazekage avait enduré. En réalité, il n'avait peut-être pas plus souffert que cela puisque son esprit avait complètement été placé sous le contrôle d'un inconnu redoutable en Genjutsu visiblement. Cependant, et après coup, le Rakuzan pouvait comprendre que la sensation de retrouver le contrôle de ses actes pouvait sembler étrange lorsque l'on vous apprenait que pendant des mois, vous n'aviez été qu'un pantin à la personnalité diamétralement opposé à la votre. La cicatrisation spirituelle serait sans doute longue, mais aujourd'hui, Kibo allait bien et c'était une très bonne chose pour le Yuukan.

Les deux hommes s'installèrent donc, du moins, Satochi s'installa plus confortablement tandis qu'il formula son souhait pour l'avenir.
Le Chef de l'ANBU espérait que Kibo reprendrait sa place. Lui et le village de Konoha avaient faient leur maximum pour que cela puisse arriver. Mais il était à présent maître de son destin. Satochi voulait savoir ce qu'il prévoyait de faire tout en souhaitant savoir comme il encaissait l'idée d'avoir été démit de ses fonctions au profit d'un de ses plus fidèles camarades.

À première vue, il ne semblait pas vraiment content de l'apprendre. Étant d'accord à l'époque pour qu'Ogami le remplace temporairement, il avait cependant jamais accordé le fait d'être destitué et barré de la liste tel un mal propre. Ces informations étaient extrêmement intéressantes et Satochi commençait à s'imaginer que la démence de Kibo avait profité à plus de personnes qu'on pouvait le croire.
Cela donnait envie de vomir au Rakuzan et la tâche s'annonçait donc particulièrement difficile pour le Matsuno.
La meilleure chose diplomatique à faire, serait de discuter avec les deux parties concernées et expliquer la situation après avoir pris le temps de rassembler tous les éléments du dossier. Mais il était peu probable que Kibo parvienne à retrouver son titre seulement par ce moyen. Il était particulièrement difficile pour un homme de renoncer à des pouvoirs après y avoir goûté. Rien garantissait qu'Ogami lâcherait le pouvoir sagement, surtout s'il avait des complices cachés dans l'ombre.
Lorsque Yamuro évoqua le fait que Konoha pourrait peut-être l'aider à redevenir le Kazekage qu'il fut par le passé, Satochine put s'empêcher de rire l'espace d'un instant tout en regardant amicalement le Nanadaime Kazekage.

- Je ne suis pas certain qu'ils prendraient les paroles de vos ennemis très au sérieux. J'irai même jusqu'à penser qu'ils songeraient simplement au fait que l'on t'a retourné le cerveau dans l'autre sens, puisque nous avons été les seuls à pouvoir te soigner. Et puisqu'on ne peut pas dire que tu as tenu un discours très cohérent ces derniers mois, je suis pas certain également qu'ils accorderaient tous leurs crédits à tes justifications... conclu-t-il d'un air songeur avant de reprendre, si tu veux redevenir le Nanadaime Kazekage, tu devrais plutôt songer à ce que tu vas faire plutôt qu'à ce que tu vas dire. Car entre nous, tu t'écraseras gentiment si on refuse ton retour au pouvoir ?

Satochi était curieux d'attendre la réponse de Kibo, mais ce dernier ajouta une dernière chose avant de laisser Yamuro s'exprimer.

- Se battre pour la paix ce n'est pas forcément refuser tous les affrontements... Certains sont nécessaires, il faut juste savoir les choisir. Exactement comme nous le faisons ici à Konoha. Aburame Miko a longtemps promis un châtiment presque divin à celui qui oserait s'en prendre à Konoha, mais parallèlement lorsque tu observes la manière dont tu es traité, je suis persuadé que tu as du mal à comprendre l'image diamétralement opposée que nous renvoyons. Nous savons simplement quand nous montrer impitoyables et lorsqu'on veut vivre en paix, il faut souvent passer par ce chemin.

Il conclut ensuite son long monologue par une phrase bien étrange.

- Car parfois, c'est au plus prêt de nous que se cachent les barrières empêchant l'épanouissement du plus grand nombre. Je serais capable de tuer tous les Konohajins succeptibles de perturber la paix qui règne ici. Serais-tu capable d'en faire autant ?

Bien, Kibo avait compris ce que Satochi souhaitait lui faire comprendre lorsque ce dernier avait évoqué le peu de chance pour que les haut-dirigeants Kazejins et Sunajins accordent une importance capitale aux informations que pourrait leur donner Konoha ou le Seigneur du Feu.
Le Matsuno était donc prêt à démontrer à travers ses actes qu'il était toujours l'homme de la situation que le peuple avait élu lors du départ du Rokudaime Kazekage.
Le Sunajin s'engageait d'ailleurs à tenir Satochi informé de la suite des événements. Une information que le Chef de l'ANBU apprécierait en effet savoir afin de suivre le chemin que le Pays du Vent souhaitait prendre.

Par la suite, Satochi fut capable de constater que le vrai Kibo était finalement de retour. Il tenait désormais pratiquement le même discours qu'un peu plus d'un an auparavant lors de leur rencontre lors de l'examen de sélection des Chûnin à Suna. Il n'y avait qu'un mec comme lui pour dire qu'il était capable de mettre sur ses épaules les déviances des siens et de s'accuser pour leurs écarts. C'était sans doute sa vision des choses. Mais elle était aux yeux du konohajin loin d'être la même. Cependant, raviver la lumière des gens n'était pas quelques choses de simple. Son propre cas devait lui suffire pour le comprendre et étrangement, aucun des siens avaient été capable de la ramener à la raison. Qu'est-ce qui pouvait lui faire croire qu'il serait capable de raviver la flamme d'un sunajin déviant du droit chemin ? La mort restait la chose la plus dure à faire, mais elle avait au moins le mérite d'être claire et nette.

- Il n'y a pas à dire... Tu es exactement comme moi par le passé ? dit le Rakuzan en souriant. Et crois moi, j'ai mis du temps à comprendre que je n'avais pas forcément tout juste dans ma façon de voir les choses. C'est triste, mais parfois certaine personne ne mérite pas ou ne désire pas être sauvée. Je te dis cela en parfaite connaissance de cause... Les ténèbres m'ont pris mon plus cher ami d'avance il y a plusieurs années de ça, j'avais fait la promesse de le ramener, mais j'ai vite capté qu'il désirait plus m'entraîner avec lui plutôt que d'être sauvé. Il est finalement mort seul.

Le Jônin de la feuille n'avait clairement pas la moindre retenue en s'exprimant à Kibo. Il n'hésita absolument à faire des allusions afin de mettre en garde le Nanadaime Kazekage qui ne comprit pas vraiment où Satochi souhaitait en venir. Il ne faisait pas explicitement allusion à Ogami, ce dernier avait sans tarder entamer des discussions avec l'Hachidaime afin de mettre un terme à cette stupide guerre.
Il ne faisait pas non plus allusion à la femme du Matsuno qui avait tout de la femme loyale et fidèle à son époux.
Non, ce n'était pas ce que Satochi essayait de dire à Kibo.

- Je ne parlais pas forcément de ton épanouissement personnel, mais plutôt de celui de ton village, et je ne visais pas ton élève en particulier. Je te mettais juste en garde, car parfois, c'est dans notre cercle d'ami que l'on trouve parfois des gens prêts à nous nuire. Je ne visais pas Ogami en particulier, mais méfie toi quand même, les surprises sont jamais bonnes lorsqu'on en est le sujet principal. Ema et Satomu sont les seuls en qui tu peux avoir une confiance aveugle, et à contrario, tu serais parfois étonné de voir que l'on peut trouver des alliés chez les personnes que l'on ne soupçonnait pas.

Ce n'était qu'un point de vue après tout, Kibo était assez grand pour penser par ses propres moyens, mais Satochi comptait appuyer ses paroles avec un nouvel exemple personnel.

- Je te parlais de mon ami précédemment, j'ai essayé en vain de le sauver et pour ce faire, j'ai suis allé cherché de l'aide chez nos amis de Kumo à l'époque. le Godaime Raikage était réputé pour être talentueux en Fuinjutsu, j'avais pensé qu'il serait en mesure de déchiffrer la clef d'un sceau permettant une téléportation vers mon ami.
Il m'avait promis de m'aider... J'étais venu en ami, nous aurions pu nous entraider comme des alliés, mais il préféra garder pour lui et Kumo sa découverte lancer un assaut contre la base de l'organisation autrefois appelée Shoraizen. Une action de grande ampleur, il ne souhaitait que la destruction pure et simple. Le problème, c'est qu'à l'intérieur, il y avait des personnes innocentes qui n'avaient fait que suite un homme rapidement tombé dans les ténèbres les plus sombres. C'est à ce moment-là, que Konoha est rentré en conflit avec les Nuages. Nous nous sommes opposés à cette destruction massive, et grâce à Miko, les réelles menaces et la bases furent détruits tandis que les innocents purent retrouver la paix à Konoha.

Une indication première mettant en avant le village des Nuages autrefois allié à Konoha. Mais Satochi ne comptait pas en finir là.

- Ce n'est qu'un exemple, mais je pourrais également citer comme exemple le Yondaime Raikage qui a volontairement provoqué l'Intendant en ordonnant à ses fidèles sujets de se rendre dans un lieu sacré de Hi no Kuni afin de "tester" la réaction de Konoha. S'en suivit la création du Shoraizen que tout le monde attribut à Konoha pour la simple raison que Sabakyô Seitô était Konohajin. Enfin, plus récemment, le Rokudaime se fait assassiner dans des conditions étranges à Suna et le Régent accuse deux pauvres Genin Konohajin d'en être les auteurs. Quel genre de dirigeant avec un peu de jugeote irait balancer cela à travers le monde entier ? finit par conclure Satochi.

En réalité, la disparition mystérieuse d'Horitsu le Sixième Raikage était tout aussi étrange que le changement brutal de comportement de Kibo. Toujours étant que Satochi avait globalement terminé d'exprimer son point de vue.

- Je ne cherche pas à te dire quoi faire, je te conseille simplement de faire très attention, car certains n'hésiteront pas à te duper. Et avec ce que je t'ai raconté, fais particulièrement attention à Kumo, mais à preuve du contraire, dans tous les éléments dont tu accusais Miko, Kumo y était mêlé de prêt ou de loin. Alors prend garde, c'est mon seul conseil.

Les deux hommes décidèrent ensuite de changer de sujet et de parler du Rakuzan. Kibo désirait savoir ce qu'il devenait.

- Ces derniers temps, je fais rien de particuliers, j'essaye de faire progresser mes élèves et de protéger mon village.
Sinon en remontant à plusieurs mois en arrière, j'ai principalement infiltré le Chûmon afin d'obtenir des informations sur le Kaiho-sha. Une très longue mission, mais qui m'a fait grandir et fait mûrir me idéaux et qui a été profitable au village. Ah et j'ai aussi sauvé un timbré qui voulait s'en prendre à la mauvaise personne conclu-t-il en pouffant de rire.

Il pouvait bien entendu pas évoquer le gêne récupéré par Konoha ni même raconter qu'il avait été promu Chef de l'ANBU. Ce genre de dossier devait rester confidentiel et ce n'était pas Satochi qui vendrait ouvertement la mèche.

Que Kibo ait écouté les conseils de Satochi était une chose, qu'il décide de les étudier cela en était une autre. Cependant, la promesse faite par le Kazekage rassura le brun.
Une promesse indiquant qu'il en ferait bon usage. Cela ne pouvait signifier qu'une chose, que Kibo étudierait avec une réelle attention chaque dossier. Cela ne se limitait pas uniquement au Kaiho-sha où à ses potentiels traîtres.
Non, cela englobait absolument tout. Il devait devenir un homme meilleur et plus aguerrit, moins naïf et plus réfléchit.
Il devait également rattraper le temps perdu auprès de sa famille qui n'était passé pas loin de l'implosion.

Une chose était certaine. Les prochains mois de la vie de Kibo seraient sans doute plus que délicat, une période charnière pour celui du célèbre shinobi de Suna, mais également pour sa femme et son enfant. Il allait devoir jouer une partie d'échec où de nombreuses choses seraient mises en jeu.

Les deux amis rigolèrent ensuite l'espace de quelques instants suite à la fin de déclaration de Satochi. Le rire était un soin inestimable qui permettait souvent d'apporter un peu de lumière dans un tableau teinté de noir.
La vie du Nanadaime Kazekage en était à ce stade. Mais un jour, peut-être, retrouverait-il toute sa grasse et sa lumière.
Pour l'heure, le Matsuno évoqua son désir, de pouvoir maintenir l’entraide naissante entre les deux hommes.

- Je l'espère également Yamuro, et dans la mesure du possible, je ferais tout ce que je peux accorda le Rakuzan. Sache également que si la vie de ton fils et de ta femme se retrouvent menacées pour des raisons X ou Y, ma porte leur sera toujours ouverte. Leur sécurité doit être ton souhait premier. Pour avoir déjà parlé avec Ema, j'ai très bien compris quel genre de personne elle était. J'ai tâché du mieux que j'ai pu à la dissuader de mener une enquête sur ton ravisseur afin de se lancer à sa recherche. Elle ne le fera pas pour l'instant, mais dans quelques années, rien est moins sûr.

Encore un sujet sur lequel Kibo devrait se montrer attentif. Pour l'heure, Satochi avait fait le tour de ce qu'il désirait dire au Matsuno. Il se releva donc et salua son ami en lui souhaitant un bon rétablissement.

- Je vais te laisser profiter de ton fils à présent, content d'avoir pu discuter à nouveau avec toi conclu-t-il avant de se diriger vers la sortie.
Ah ! Une dernière chose. Yamuro, c'est un chouette prénom. Un ami Hayashi le portait il y a quelques années. Tâches donc de le redorer plutôt que de le laisser à l'abandon. C'est en acceptant tes erreurs que les gens te respecteront à nouveau. À la prochaine dit-il en tournant son buste vers le Kazekage tout en levant la main.

Il disparut ensuite en refermant derrière lui la porte de la chambre d’hôpital.

This is the End: