Rin soupira calmement à son réveil, contemplant le ciel azurée à travers la fenêtre. Un jour de plus. Un jour de plus où il irait à l’hôpital. Un jour de plus où, progressivement, il apprendrait à soigner. Cette information, aussi banale et affligeante puisse-t-elle paraître, était une source d’énergie interminable pour le jeune adolescent. Sans hésiter, il sauta de son lit et s’habilla, rejoignant ses parents dans la cuisine afin de manger le petit-déjeuner avec eux ! C’est un repas sacré, après tout, car le plus important de la journée – et il avait besoin de force ! D’un grand bonjour, il salua ses parents avant de s’installer et commencer à manger, sous leurs regards attendris. C’était une excellente chose pour eux que de voir leur enfant s’épanouir à apprendre une discipline qui lui plaît, et ils étaient un soutien inébranlable pour lui. Alors qu’il se préparait à sortir, pourtant, la mère de l’Akimichi l’arrêta un instant, serrant son fils contre elle.

« Maman… Tu vas m’étouffer ! Le cerveau a besoin d’oxygène pour fonctionner car il ne possède pas sa propre réserve, alors… »

Malgré ses maigres oppositions, Rin céda rapidement à l’étreinte de sa mère, l’agrippant de ses bras et se perdant, quelques instants, dans le calme idyllique et rassurant de sa chaleur corporelle. C’était son endroit à lui – les bras de sa mère. Cet endroit si unique et si magique où l’on pourra toujours revenir. Dans lequel on pourra toujours se sentir bien.

« Rin… Fais de ton mieux d’accord ? Papa et moi nous savons que tu seras un grand médecin un jour ! »

Se séparant des bras de sa génitrice, le brun la regarda droit dans les yeux, un sourire cristallin au visage et les yeux mouillés de larmes heureuses. D’un geste décidé, il hocha la tête, comme pour marquer la détermination qui était sienne – et sans tarder plus que nécessaire, il prit la route de l’hôpital. Bien évidemment, il y avait des raisons pour que sa mère lui dise ces quelques mots. Combien même il essayait de le cacher, chaque soir, Rin savait qu’elle était au courant. De toutes ces larmes versées. Des moqueries subies. Des critiques à son égard. Non, il n’était pas le premier de la classe. Oui, ça le blessait d’entendre ce genre de choses. Quel enfant y serait insensible ? Tout ce qu’il voulait, c’était pouvoir être utile à son prochain, et voilà que ceux qui étaient censés partager le même objectif le reniaient presque.

Il secoua vivement la tête, se libérant de ces pensées sordides. Il allait leur montrer. Leur prouver que peu importe les talents que l’on puisse avoir initialement, il était tout à fait possible de réussir avec les efforts nécessaires. Et quand tout sera fini… Ils s’entendront tous. Certainement. Ce n’était pas son genre de nourrir de la rancœur envers autrui tant que ce n’était que lui qui était blessé. Il n’était pas de ces folles vengeresses qui appelaient au sang devant le moindre regard de travers. Il ne voulait que la paix. Que les soins.

Saluant ses camarades d’un sourire vif – ils n’étaient que peu nombreux à suivre cette formation de Ninja Médecin – il ignora délibérément leurs regards et s’installa à sa place. En ces quelques mois, il avait fait des progrès importants – plus grands que ceux de n’importe qui ici présent – bien que son niveau ne commençait qu’à arriver à celui de ses futurs confrères. « Quand on part de loin, il est facile d’avancer » qu’on lui avait dit. Mais il n’y croyait pas. Un jour, il serait aussi bon qu’eux. L’anatomie, il l’avait apprise. Les bases physiologiques du corps humain également. Les bases des grandes pathologies aussi. Là où chacun essayait d’exceller le plus possible dans la Médecine de terrain pure et dure – soigner ou mourir ; lui se consacrait à la Médecine pure. A la compréhension de ce qui faisait quoi. Il ne voulait pas être un détaché de mission qui ne ferait qu’apporter le minimum pour que quelqu’un puisse survivre. Il voulait soulager la douleur, prolongé la vie et améliorer sa qualité – être là pour tous et non pas seulement les grands héros mourants qui feraient, sans conteste, la renommée de plus d’un médecin qui parviendrait à les maintenir en vie. Non, il ne cherchait pas la gloire.

Rin avala bruyamment sa salive devant l’enseignant étant entré dans la salle de cours. Ce n’était pas ce qui était prévu normalement, mais il n’allait pas laisser le monde le déstabiliser. Il avait cette résistance presque surnaturelle à l’imprévu, comblée par son approche candide de la vie. Tout ce qui venait à lui, il le prenait avec le sourire – tout en sachant se montrer sérieux. Se faire du souci et s’inquiéter ne faisait guère avancer les choses, il se le répétait en permanence. Et comme s’il s’y attendait, Shirui commença par les démotiver. Les uns après les autres. C’était certainement une approche pédagogique quelque peu spécifique, pour habituer à l’imprévu et au difficile de la vie dans le terrain. Une approche qui fut rapidement confirmée aux yeux du jeune garçon par les phrases suivantes du mentor du jour. Rin n’adressa même pas un maigre sourire lorsqu’il fut appelé « joufflu », se consacrant immédiatement à la compréhension de la tâche et au calcul de la meilleure prise en charge possible, et ce malgré la tension que faisait monter l’enseignant.

« Je… Euh… »

Tout s’enchaina à une vitesse folle dans l’esprit de l’Akimichi, et il chercha à porter ses conclusions le plus vite possible afin de ne pas être jugé trop lent. Toujours cet aspect réducteur et alarmiste de la médecine de terrain. Toujours ce… Il inspira calmement, croisant mutuellement dans son esprit la topographie de la lésion, les signes cliniques décrits par l’instructeur et le contenu du gilet de combat afin d’en trouver le matériel le plus utile.

« Mise en place d’une titration analgésique d’emblée avec le peu d’antalgiques dont nous disposons dans le gilet et assistance de technique au Chakra. Examen neurologique de débrouillage rapide afin de rechercher une lésion médullaire compte tenu la blessure puis anesthésie locale au Chakra, technique de diagnostic à la recherche d’une atteinte pleurale ou pulmonaire et étayage d’hypothèse entre l’infectieux et le toxique pour la lésion cutanée du dos. En fonction des résultats, inaction pour ne pas aggraver la situation ou ablation du Senbon, désinfection puis parage de la plaie et enfin pansement simple non compressif. Si poison administration rapide d’antidote, si infection prise en charge différée. »

Il soupira presque lourdement à la fin de sa réponse, espérant n’avoir rien oublié et ne pas s’être trompé – le reste de la classe se permettant un petit rire commun devant la vitesse à laquelle il avait parlé dont il ne tint pas compte. Il avait été systématique et ordonné dans sa prise en charge, prenant en compte la totalité des complications possibles et en épargnant son Chakra au maximum – il y avait répit dans l’affrontement, donc utiliser d’importantes techniques de soin pouvait signer un potentiel manque de Chakra ultérieur. Clignant des yeux à plusieurs reprises, ces derniers figés dans ceux de l’instructeur, Rin attendait la sentence – sa main déjà présente sur sa feuille afin de pouvoir prendre en note tout ce qui lui serait dit et en tirer les apprentissages nécessaires. Le temps lui avait montré que les plus sévères étaient les plus expérimentés, même s’il ne voulait pas gagner cette sévérité avec le temps – sa candeur réagissait de façon excessive.

Rin soupira de soulagement devant la satisfaction de l’enseignant, mais il ne cessa guère sa réflexion pour autant. D’un doigt agile, il inscrivit quelques notes sur sa feuille – optimisation des soins, prise en charge de la douleur, importance de l’environnement et exploitation de celui-ci. Il s’interrompit hélas rapidement, relevant son visage pour tomber littéralement nez à nez avec l’Iryonin expérimenté. A cette distance, il était possible au jeune Chûnin de voir la cicatrice, résidu de processus physiologiques n’ayant pu aboutir devant la probable importance de la blessure. Ou bien est-ce un soin de terrain insuffisant qui ai conduit à une telle manifestation cutanée ? S’il en avait le courage et la détermination, l’Akimichi aurait posé sa question – seulement c’était se mêler à la vie des autres et à des vestiges qui n’étaient plus modifiables, et le jeune garçon ne voulait guère paraître trop curieux. La nouvelle question, pourtant, figea le jeune garçon, tout comme le reste de la classe. Ce n’était même pas de la médecine !

Se concentrant brièvement, l’apprenti commença à élaborer des stratégies, le sourire éternel de son visage s’effaçant devant l’intensité de la réaction. Hypothèse de départ : nombre de victimes minimal. En partant de là, impossibilité totale d’accepter à la requête de fin de vie, mais difficulté des soins présents dans le contexte. Il manquait des données fondamentales, telles les distances relatives ou les vitesses de déplacement des divers groupes afin d’estimer les scénarios de façon logique, mais de toutes les possibilités, peu paraissaient acceptable au jeune garçon. Prenant son courage à deux mains, il décida de tenter le tout pour le tout.

« Analyse des blessures puis début des soins de façon immédiate avec détachement du coéquipier valide pour retrouver les renforts en route. En cas d’échec, manœuvre d’attention de sa part afin de se faire remarquer, soit par les renforts pour venir en aide, soit par les ennemis pour servir de diversion et éloigner le combat du blessé. Tentative de stabilisation à minima pour le déplacement et retrait stratégique pour poursuite des soins jusqu’à survie assurée. A défaut… Principe du sacrifice d’organe. »

Il soupira une fois de plus devant sa réponse, la sachant probablement moins pertinente et plus sacrilègineuse que la précédente. Le principe du sacrifice d’organe… C’était une demie-finalité à laquelle tous les médecins peinaient à se résigner, pourtant la situation semblait on ne peut plus indiquer. Cautériser les blessures de façon vulgaire, quitte à être délabrant pour des organes non vitaux au niveau de l’abdomen pour assurer une mobilisation rapide en lieu sûr d’un blessé grave. Une vie en échange de complications ultérieures dans la vie de tous les jours. En dehors du Foie qui demeurait le plus grand problème… Il était possible de vivre sans rate, avec un rein en moins, privé d’une partie des intestins ou de l’estomac même. Quant au pancréas… Jamais une plaie de ce dernier ne justifierai de saignement suffisamment abondant, et compte tenue de la structure endo- et exocrine de l’organe extrêmement difficile à restaurer même en hôpital… Une plaie conséquente de ce dernier valait la mort.

Alors qu’il repensait à sa réponse en cherchant à fuir, misérablement le regard de l’instituteur, une voix résonna dans la classe – aigre et prétentieuse à son habitude, Rin n’avait même pas à se tourner pour deviner qui parlait. Yui.

« Excusez-moi ! Si ça m’amuse tout autant que vous de voir lardonnet galérer, on était censé avoir un cours sur l’application du Chakra en situation de soin sur humain. Vous pensez être capable de le faire où nous pouvons rentrer chez nous et vous laissez tous les deux ? »

Si Rin avait été choqué de l’aigreur de la jeune fille, se perdant quelque peu dans la réflexion de sa réponse, il manqua de s’étouffer en avalant sa salive de travers lorsqu’il vit la scène se dérouler devant ses yeux. Son corps entier lui hurlait d’agir. De faire quelque chose. D’arrêter cette folie. Agrandir une main serait suffisant pour… Il resta immobile, tétanisé et apeuré comme les autres valides – choqué par la cruauté et le détachement émotionnel de l’instructeur. N’était-il pas un médecin ? Alors pourquoi acceptait-il de profaner tant de souffrance inutile dans le cœur de tous ces pauvres étudiants… Ce n’était pas logique. Pas cohérent. Non. C’était absolument contraire à l’éthique de l’Akimichi qui refusait tous dégâts inutiles, et voir le peu de réflexion profonde apportée avant de tenir hécatombe dans la salle de classe… Non. Il devait récupérer ses moyens et faire quelque chose. Ils devaient tous… Tous faire quelque chose. S’assénant une claque monumentale afin de revenir sur terre et perdre son anxiété, Rin observa rapidement la salle. Yui était déjà en train de soigner son voisin, son air de première de la classe présent plus que jamais. De tous, c’était certainement sur elle qu’on pouvait le plus compter dans cette situation.

Laissant loin derrière lui ses questions, interrogations et outrances, Rin se jeta sur le second blessé et, fort de sa carrure, le transporta jusqu’à arriver à côté de Yui qui le dévisagea rapidement. Soupirant délicatement, il allongea son malade et augmenta modérément la taille de sa main gauche, commençant un massage carotidien express.

« Je peux savoir ce que tu fais là, Rin ? »

Non. Il n’allait pas se laisser marcher dessus. S’il ne comptait pas réagit de façon particulièrement violente envers la jeune fille, il ne voulait pas qu’à cause de l’orgueil, de conflits qui selon lui n’avaient même pas lieu d’exister, quelqu’un perde un membre. Car concrètement, il était certain que si mort devait suivre, Shirui interviendrait. Du moins, il l’espérait de toute ses forces… Relevant sa tête vers la jeune fille sans arrêter son massage, Rin la fixa droit dans les yeux, sourire de détresse aux lèvres.

« On n’est pas sur les meilleurs termes, mais concrètement… Je pense qu’on est les deux seuls à être en état de faire quoi que ce soit pour réussir. Allonge-le à côté de celui-là, je peux masser les deux d’un coup. »

Si elle soupira et marmonna quelque chose d’inaudible dans sa barde – ou son menton plutôt, compte-tenu de l’absence de pilosité à ce niveau-là chez elle – Yui céda à la détermination frêle de la voix de l’Akimichi et força, tant bien que mal, son voisin à s’allonger sur la table. Immédiatement, Rin commença son travail.

« Pourquoi tu t’entêtes à faire ça ? C’est pas comme si ça changeait quelque chose. Laisse moi juste faire avec mon Chakra. »

« Et tu comptes faire quoi exactement ? Soigner un poison que tu ne connais pas, à l’aveuglette, uniquement au Chakra ? Si ce n’est pas un poison militaire tu vas d’office dans la mauvaise direction Yui ! Mon massage, s’il ne les soigne pas, sert à les maintenir en vie un peu plus longtemps… Qu’importe la toxine mise en place, il s’agit certainement d’un poison à dissémination sanguine pour suivre l’évolution décrite. Ralentir le rythme cardiaque avec un massage standard des récepteurs carotidiens peut nous faire gagner quelques minutes précieuses… Ecoute. Anesthésie-les avec ton Chakra. »

« Pfff. Tu me donnes des ordres maintenant ? »

La jeune femme blonde roula des yeux vers le ciel en soupirant une fois de plus, mais obligea à la requête de l’Akimichi – fichtre, elle continua même le massage à sa place quand il le lui demanda. Peut-être allaient ils arriver à aboutir à quelque chose de correct… Rin inspira, tentant de calmer les décharges d’adrénaline incontrôlables qui traversaient son corps. D’un mouvement simple, il annula l’augmentation de taille de ses mains et d’un mudra supplémentaire, il étala un sceau sur les deux corps. Il ne maîtrisait pas le Ninjutsu – naturellement, cela rendait la tâche de soin en plein milieu d’un combat extrêmement compliquée, mais dans une situation hospitalière il pouvait absolument biller. Là, ils étaient à cheval tous les deux, alors la tentative devait être faite, malgré les risques. Au final, cette technique, il ne l’avait jamais réussie en situation réelle sur des poissons ou autres animaux. Les techniques de soin Fuinjutsu étaient plus longues, plus complexes, mais également plus complètes. Commençant par le premier, Rin se concentra de tout son possible, le sceau s’étendant sur le corps de son camarade de classe à la recherche des anomalies contrastant avec la physiologie… Rien. Aucune anomalie en dehors d’une blessure et de l’initiation des processus d’hémostase du corps. Non. Il s’était trompé. Il avait échoué une fois de plus. Secouant vivement la tête, il recommença sa tentative minable, n’obtenant guère plus.


« Tu avais quelque chose sur tes diagnostics toi ? »

Yui sembla le regarder, intriguée – comme si dans son esprit à elle aussi, quelque chose commençait à s’allumer. Sans la moindre hésitation, elle lâcha l’un des massages carotidiens pour utiliser son Ninjutsu sur le blessé à la cuisse, tandis que Rin initiait son sceau sur ce dernier également. Leurs deux Chakra se chevauchaient et se croisaient, se détectant mutuellement comme anomalies dans le corps de l’autre, mais en dehors d’une activation de l’hémostase, rien également. Et cette fois-ci, il avait un comparatif évaluable.

« Il n’y a pas de poison. Il n’y en a jamais eu. C’est tellement évident. »
« Il n’y a pas de poison. Du moins, nous ne détectons rien… »

Ils se regardèrent rapidement, attendant la réponse du fou furieux qui avait initié cette sombre farce.

Incrédules, Rin et Yui restaient là à se regarder, blanc de l’œil dans le blanc de l’œil. Etait-ce une vulgaire farce ou bien… D’un commun geste, ils inspirèrent et soupirèrent de soulagement, se regardant une fois de plus et s’adressant un sourire mutuel – bien l’un des premiers de leur relation. Toute cette pression, toute cette obligation d’intervenir dans l’urgence, de prendre en charge les choses. C’était différent des savoirs livresques, et rien que la pratique ne pouvait préparer à des événements du genre. C’en était une douche froide plus qu’affligeante pour les jeunes qu’ils étaient, que de se rendre compte de la difficulté de la vie en terrain.

Pourtant, ils avaient réussi. Ils le savaient tous les deux, et alors que le brouhaha s’installait déjà dans la salle en attendant l’arrivée du réel enseignant, ce fut Yui qui s’approcha de Rin avant de lui adresser un sourire de plus.

« Je ne pensais pas que tu serais capable de le faire. »

Levant légèrement les yeux pour regarder la jeune fille, l’Akimichi lui adressa un grand sourire – il ne savait que trop bien pour elle, c’était plus qu’un compliment mais un réel effort qu’elle était en train de faire, et il n’avait ni le cœur ni la personnalité suffisante pour l’envoyer paître. Plus que tout, il enleva son sac de la chaise à côté de lui et lui lança un regard interrogateur.

« Merci, tu as été impressionnante aussi Yui ! Tu restes au fond de la classe ou ? »

Un peu de gaucherie – rapidement, cela lui valut le rouge montant aux joues de façon modérée, devant le regard quelque peu amusé de sa camarade de classe. De tous, elle a toujours été la plus moqueuse, la plus cruelle et la plus vivace quand il s’agissait de le critiquer, et pourtant il n’avait aucune rancœur envers elle. Ce n’était pas l’adage de son clan d’en avoir, et encore moins pour des broutilles de la sorte.

« Aller… Mais seulement cette fois hein ! Et appelle moi Yuina, Yui est un raccourci pour les gens lambdas seulement. »
« Pas de problème écoute. »

Le soir même, en rentrant chez lui, l’apprenti médecin était plus que satisfait. Le fruit de son travail avait enfin germé, ses connaissances récompensées d’égal à égal… Et de surcroît, il s’était fait une amie en la fille la plus acerbe de la classe, découvrant plus de la sensibilité et des doutes profonds qu’elle exprimait devant ce masque digne des plus grandes tsundere. Oui, c’était une belle amitié qui commençait. Une belle amitié et bientôt un beau métier.

HRP: