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 Noble fessier [Oniri]

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Suna
Ketsueki Yami
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Message(#) Sujet: Noble fessier [Oniri] Noble fessier [Oniri] EmptyMar 13 Déc 2016 - 11:17

Ce bain moussant était un régal après cette journée éreintante à composer avec des dossiers et des relevés d'informations en tout genre. Mon rapport était prêt et je n'avais plus qu'a faire part du résultat à Oniri mais cela attendrait.

Je profitais allégrement de cet instant de détente comme je ne m'en étais plus octroyé depuis longtemps. Verre de vin a la main ou peut-être était-ce un liquide épais et vermeille s'y apparentant, je soupirais de béatitude. La vie était belle et ce goût de liberté que j'avais découvert il y avait un peu plus de deux ans je n'étais pas prête d'y renoncer. Pourtant, je devais bien avouer que vouloir aider la Saibogu à ne pas sombrer dans la folie meurtrière marquerait potentiellement son désir de poursuivre avec le Kyomu... Cela dit, sa vie était bien plus importante que le reste et nous aviserons le moment venu si tel devait être le cas : il y aurait bien quelqu'un qui reprendrait l'entreprise même si assurément pas avec le même savoir faire.

Nous avions su nous entourer d'alliés mais et si cela se retournait un jour contre nous ? Peut-être que ce Nara ou même Ogami finirait par nous vendre... Foncièrement nous pouvions servir les intérêts de tout à chacun moyennant contribution : il n'y avait pour l'heure que l'Empire qui pouvait véritablement craindre une nouvelle attaque sur leurs terres. Cependant, puisque Suna avait fait la bêtise de s'y allier... Je soupirais une nouvelle fois. Je n'avais pas envie de nuire à ma terre natale. J'étais peut-être une déserteuse mais je n'avais absolument rien contre eux et au contraire j'étais prête à leur prêter main forte le moment venu puisque le peu d'être chers que j'avais sur cette terre s'y trouvait en dehors d'Oniri et de La.

Boarf... Cette réflexion avait achevé mon moment de détente si bien que je jugeais temps de sortir de mon bain. Attrapant une serviette j'entreprenais de sécher mes longs cheveux de jais descendant a plus de la moitié de mon dos le tout devant un grand miroir sans vraiment prêter attention a mon reflet jusqu'à ce qu'un détail m'interpelle. Outre les cicatrices sur ma hanche gauche, ma cuisse droite, celle entre ma poitrine et la plus récente sur mon ventre du côté droit, je distinguais une marque pour le moins étrange sur une fesse. Plissant les yeux d'intérêt en me demandant ce que c'était que ça encore je reconnaissais finalement un III auquel je n'avais jamais prêté attention... Cette idiot ne s'était donc pas inscrit ça lui même sur le front mais le gêne s'en prenait visiblement le droit de lui même... Heureusement qu'il n'avait pas décidé de s'inscrire sur ma joue ou tout autre partie bien visible à tous au premier coup d’œil... Malgré tout il me faudrait le cacher. Il ne serait pas impossible que je me retrouve cul nul dans une geôle après m'être fait capturée... ahem... Mieux valait parer à cette possibilité détestable en gardant la vie à défaut de ma dignité car pour ce que j'en savais les gênes extraits conduisaient à la mort de leur porteur.

Je me rhabillais à la hâte, finissant mon verre par la même occasion et me rendais dans le bureau de Red aka Oniri. Elle était plongée dans les documents pour ne pas changer mais la patience ne faisait pas vraiment partie de mes qualités.

« Regarde ça ! Ah oui c'est vrai tu ne vois pas... mmh... eh bien viens toucher ! »

Lui annonçais-je tout en baissant mon short et mon sous vêtement d'un seul mouvement pour mieux lui dévoiler le chiffre romain inscrit sur mon postérieur. Elle avait beau faire la mijaurée il n'y avait rien de moi qu'elle n'avait pas déjà vu ou toucher.

« Il va me falloir un nouveau tatouage ou un sceau par dessus pour le camoufler. »

Autrement dit l'experte en fuinjutsu qu'elle était allait s'y coller. 

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Suna
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Message(#) Sujet: Re: Noble fessier [Oniri] Noble fessier [Oniri] EmptyMar 20 Déc 2016 - 22:05

Red n'avait pas fermée l’œil de la nuit incapable qu'elle fut de parvenir à trouver le sommeil elle était restée dans son bureau afin de s'avancer sur la montagne de paperasse nécessaire à l'implantation du Kyomu dans la mégalopole. Les affaires administratifs allaient de bon train, pour ne pas dire que la locomotive était tout simplement lancée à pleine vitesse. C'était dans ces moments là quelle se rendaient compte à quel point elle n'était pas faite pour l'administration. Peut-être était-elle une leader née, une Kunoichi aussi redoutable qu’expérimentée et c'était pour toutes ces raisons qu'elle ne se serait jamais vue derrière un bureau. Le rôle de conseillère à la défense en avait été une belle expérience en lui faisant comprendre qu'elle n'était pas une gratte papier, mais une femme de terrain.

Parfois il lui arrivait de se demander à quoi ressemblerait la vie si elle n'avait pas quitté son village pour des projets plus grand. Aurait-elle finit par devenir Kazekage ? Hypothéquer sur un passé désormais révolu l'amusait. Un stylo coincé entre les dents, elle s'imagina un instant enveloppée dans l'habit Kagale, en se fendant d'un sourire. Elle aurait bien eu l'air ridicule et si c'était pour finir sa vie enfermée dans l'enceinte du grand mur, précisément derrière un bureau à brasser de la paperasse jusqu'à ce que les années aient raison d'elle, valait-il mieux se tirer directement une balle dans la tête.

Ainsi, alors qu'elle continuait de grandir, de s'élever dans les hautes sphères sociétales qui régissait le petit monde, il lui arrivait de regarder en bas pour voir ce qu'il advenait de cette nation qu'elle avait laissé derrière-elle. Elle en était aussi consternée qu'amusée en constatant l'état géopolitique de Kaze, Suna semblait toujours poursuivre son adage consistant à cumuler les plus grands ramassis d’incompétent afin de les placer au pouvoir. Et il lui aurait fallut diriger cela ? Oui, autant se loger une balle.

Plutôt que cela, elle se contenta d'attraper le stylo entre ses lèvres afin de compléter le document entre ses mains. Un dossier d'acte notariale. La Saibogu comptait acheter un terrain à la mégalopole. Seulement elle n'eut pas le temps de finir qu'elle sentit un chakra familier se diriger vers son bureau. L'aura que dégageait Yami était une des rares que la Chasseresse pouvait se targuer de ressentir en permanence. Elle la connaissait depuis si longtemps que toutes les autres sources de chakra des centaines de membres présents dans le repaire du Kyomu n'étaient que de petites bougies comparées au phare que représentait la Ketsueki. Posant la feuille sur son bureau elle s'apprêta à l'accueillir.

-Bon...

Elle fut rapidement interrompue par les propos de la buveuse de sang.

-Haha.... Très drôle... Fit-elle en se retenant de passer la main devant ses yeux afin de lui rappeler sa cécité. Que je touches quoi ?

Pour en revenir à Red, effectivement elle possédait énormément d'expérience sur de nombreuses choses de la vie. Elle avait fait face à des atrocités, combattu des créatures innommables surgies des temps anciens, vaincu des Kage et lancé une croisade contre un empire. Pour ainsi dire peu de chose pouvait la surprendre, mais pour le coup, elle le reconnaissait en son fort intérieur, rien, absolument rien n'aurait pu la préparer au fait que Yami retire son short et son sous-vêtement pour lui présenter ses fesses, là, ici, dans son bureau !!!

-Je peux savoir ce qui te prends?

Fit-elle en se redressant de son fauteuil. Son regard interpellé ainsi son sourcil arqué en disait long sur son agacement. De son côté Yami resta imperturbable en insistant sur le fait qu'elle devait toucher pour comprendre. Durant un instant la Saibogu se demanda si son amie n'essayait pas de l'amadouer avant de rouler des yeux en direction de la caméra, le tout en laissant échapper un profond soupir.

-Rp fan service...

__________________________

Une heure s'était écoulée depuis et Red rangea le pistolet à encre qu'elle utilisait pour se tatouer les sceaux de ses techniques fuinjutsu.

-Tu peux te rhabiller, mais n'espère pas pouvoir te rasseoir avant une semaine.
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Suna
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Message(#) Sujet: Re: Noble fessier [Oniri] Noble fessier [Oniri] EmptyJeu 22 Déc 2016 - 12:20

C'était ainsi que je me retrouvais avec une empreinte de rouge à lèvres noire tatouée sur la fesse gauche pour camoufler ce fichu III. Quant à savoir si Oniri s'était servie des siennes comme pochoir – puisque certains se poseront inéluctablement la question – eh bien c'était un secret que je me gardais bien de conserver pour attiser les spéculations les plus folles.

« Cela faisait une éternité que l'on ne m'avait pas dit cela. »

Plaisantais-je dans un sourire moqueur bien affiché.
Je me rhabillais donc, le frottement de mes vêtements sur la peau tout juste encrée n'était pas agréable et j'avais l'impression d'avoir une fesse plus enflée que l'autre mais ce ne serait bientôt plus qu'un mauvais souvenir : un maigre tribu pour garder la vie sauve sans attirer les convoitises du gêne pour peu que l'on me voyait dans une tenue absente.

Après quoi, j'avisais la Saibogu du coin de l’œil qui rangeait son matériel tout en lui proposant une session nocturne :

« Que dirais-tu de t'entraîner ? Je n'ai pas sommeil et puisque tu joues l'enfant ne voulant pas prendre son médicament, toi non plus sûrement. »

J'arquais un sourcil a cette réflexion comme pour souligner que j'avais bel et bien remarquer son petit manège.

« Tu ne pensais tout de même pas réussir à me tromper n'est-ce pas ? J'aurais préféré que tu me le dises plutôt que de gâcher des plantes et ingrédients pour des concoctions finissant dans les égouts. »

Je soupirais tout en croisant les bras.

« Ce n'est plus la peine que je t'en prépare donc ? Si c'est parce qu'il perd en efficacité il me suffit d'augmenter les doses ou de trouver un produit alternatif. Je n'ai pas cessé de le modifier depuis deux ans puisque ton organisme s'y adapte et passe outre. »

Mon regard était plus insistant même si elle ne pouvait pas vraiment le voir.

« Pourquoi as-tu cessé de le prendre ? Je doute que c'est parce que tu as retrouvé le sommeil sans son soutien comme par miracle. Tu as besoin de dormir. »

C'était vital et cela quand bien même son démon lui octroyait une plus grande résistance et une perception du monde bien plus affinée que la plupart du commun des mortels.

« Tu sais bien qu'il ne s'agit pas que d'un reproche moralisateur : c'est aussi une source d'inquiétude. »

S'il n'y avait que son sommeil peu présent ce ne serait pas dramatique mais nous étions bien incapable d'avoir une conversation sur tout le reste sans qu'elle ne sorte de ses gonds et je préférais éviter de manifester son fragment de pulsion destructrice pour ne pas qu'elle s'en imprègne davantage en plus de réduire à néant le mobilier.

Je ne pouvais pas non plus lui parler de cet ajout à son entité car dans le cas contraire elle comprendrait aisément que j'avais discuté avec Natsuki puisqu'elle ne m'en avait jamais parlé : une autre pente glissante de son existence. Discuter avec elle était devenu comme fouler un champ de mines sauf que les espacement entre celles-ci étaient quasiment inexistantes et qu'il était certain que l'une d'elle vous sauterait sous les pieds au moment où vous ne l'attendiez pas, parfois sans même faire un pas supplémentaire.

« Tu te souviens lorsque nous prenions de temps à autre un verre en terrasse à Suna ? »

Les souvenirs eux même ne semblaient plus avoir aucun impact sur elle comme ci c'était un affect dorénavant inexistant, si bien que je souhaitais le vérifier à travers cette phrase que je voulais empreinte de nostalgie simplement pour voir sa réaction.
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Suna
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Message(#) Sujet: Re: Noble fessier [Oniri] Noble fessier [Oniri] EmptyLun 26 Déc 2016 - 15:37

Yami y alla de sa petite remarque laissant clairement sous entendre qu'elle n'avait pas partagé son lit avec quelqu'un depuis longtemps. Là encore s'il s'agissait d'une invitation dissimulée, cela passa totalement au-dessus de la tête de la Saibogu qui se contenta d'allumer mécaniquement sa cigarette tout en nettoyant ses outils de tatouage.

-Il y a beaucoup de beau prétendant sur l'île. Tu ne devrais pas avoir du mal à trouver quelqu'un pour combler tes nuits et te susurrer à l'oreille cette petite phrase. Dit-elle les yeux rivés sur son matériel en arborant un léger sourire en coin.

Suite à cela la Ketsueki lui proposa une petite séance d'entraînement tardive, c'était en principe vers cette heure si que la Saibogu trouvait le temps d'exercer ses compétences, bien que leurs fréquences étaient largement en dessous de ce dont elle avait besoin pour se maintenir à niveau. Les reproches sur le ton hautain qui lui furent adressée lui passèrent également au-dessus de la tête à l'image de cette pseudo provocation. Elle estimait n'avoir de compte à rendre à personne et Yami ne faisait certainement pas exception.

-Ce ne sera pas nécessaire je te remercie. Je pense que je n'en aurais plus besoin à partir de maintenant. Je suis comme qui dirait parvenue à trouver mon équilibre... Lança-t-elle dans une dernière phrase soulignée par une fine pointe de sadisme dans la voix. Mais tu pourrais sans doute en préparer à Milly. Je t'avais dis pour son problème d'Akuma. A croire que cela se répand de plus en plus. Je sais qu'elle peut-être naïve, mais il s'agit d'un excellent élément pour le Kyomu, notamment vis-à-vis de son influence à Mizu. C'est pourquoi il nous faut prendre soin d'elle.

Elle termina de ranger ses affaires dans une étagère. Les deux Kunoichi se trouvait en quelque sorte dans la salle de recherche personnelle de la Saibogu, là où elle s'évertuait à fabriquer en toute tranquillité diverses armes et machines de morts. Avant de quitter la pièce la Nukenin s'arrêta un instant sur le seuil de la porte, comme frappée par une soudaine réalité. Ce faisant elle se retourna face à la salle en regardant la caméra.

-Ho... Vous êtes encore là ! Non parce qu'il ne va plus rien se passer d'intéressant vous savez... Ou certainement pas ce que vous espériez ce qui se passe en lisant le titre de ce rp. Vous pouvez donc arrêter de le suivre. Pour notre part nous nous en allons.

Suite à ces mots Oniri atteignit la lumière et referma la porte laissant ainsi une salle vide plongée dans le noir.

-Décidément il ne leur faut pas grand chose à ceux-là... Dit-elle en s'adressant à sa coéquipière tout en marchant le long du couloir.

Cette dernière tenta de lancer un nouvelle conversation en éveillant en elle de vieux souvenir ce qui fonctionna dans un sens. Si cette soif de domination relatif à ses instincts définissait sa nouvelle constance, elle n'en demeurait pas moins plus proche de l'humaine que de l'animal, tout du moins pour l'instant. Aussi demeurait-elle rattachée à ces quelques notions et besoins terrestres relatif à chacun. Et repenser à ces anciens moments passés à Kaze lui firent lâcher un soupir de lassitude.

-C'était une belle époque. Quand toutes ces affaires se seront calmées nous reprendrons un peu de temps pour nous, bien que je doute que nous puissions remettre les pieds à Suna un jour. Certainement Kaze, mais pas Suna...

Dans un sens cela lui convenait, la Kunoichi était davantage attachée à sa nation qu'à son village et puis dans le fond, c'était pour son désert qu'elle faisait tout cela.

-Honnêtement j'espère que Ogami se montrera à la hauteur contrairement à tous ses prédécesseurs. Avec du recule, je trouve que même Zanshi ne s'est pas montrée totalement digne de son devoir. Je l'ai suivis bêtement dans ses projets de révolutions, mais au final cela n'a fait qu'empirer la situation du village. Autant dire que nous n'avons pas eu de chance jusqu'à présent avec nos dirigeants.

Les propos de l'ex-sunajin prouvait qu'elle avait bien changé depuis l’époque. Non pas qu'elle ne nourrissait plus de respect à l'égard de sa défunte Sensei. Bien au contraire elle la tenait toujours en exemple, même si en l'état elle réalisait à présent que celle-ci lui avait précisément montré ce qu'il ne fallait pas faire. Car oui, son jugement n'était plus le même. Sa vision du monde avait beaucoup évoluée depuis. A présent elle se jugeait infiniment plus sage et puissante que celle que l'on surnommait l'écarlate. De son point de vu l'élève avait depuis longtemps surpassé le maître. Preuve étant quand elle voyait tout ce qui l'entourait. Cette base, ces ressources et centaines d'hommes. Elle était parti de rien et tenait désormais en respect un empire.

-Mais dans le fond cela à peu d'importance. Si Oga n'est pas capable de redresser notre nation. Nous le ferons à sa place. Qu'il fasse simplement en sorte de ne pas empirer la situation, ce serait déjà un bon début. Quand tu vois à quel point Kibô et Konoha on réussi à nous couvrir de honte je me dis qu'il y a encore beaucoup de travail.

Après une longue traversée les deux femmes arrivèrent dans les vestiaires. De-là Oniri alla jusqu'à son casier et se changea sans une once de pudeurs pour revêtir son ensemble brassières, short, et mitaines dédiés à ses entraînements.

-Tu sais, je continue de penser que tu ferais un bon Daimyo si tu mettais à l'écart ton côté religieuse de Ketsueki et que tu étais un peu moins égoïste. Pour ce qui est du reste tu as vraiment l'étoffe d'une figure capable de représenter une nation. Du temps où l'on vivait encore à Suna tu étais l'une des personnes les plus craintes du village sans jamais avoir eu à te battre. Ta prestance suffisait à enflammer l'imaginaire. C'est ce qu'il faut à un dirigeant, savoir inspirer la peur et le respect par sa seule présence. Je te dis cela peut-être parce qu'un jour, il nous sera sans doute demandé d'imposer certaine chose à Kaze par la force et c'est sans doute la place à laquelle je voudrais te voir.

Elle referma son casier et le verrouilla via fuinjutsu, plaça sa serviette par-dessus son épaule et attrapa un pack d'eau parmi la pile qui siégeait sur la table dans un angle de la pièce.

-Ne t'enflamme pas pour autant. Je ne voudrais pas que tes hanches enflent autant que ta fesse droite. Tu as beau être impressionnante je sais que dans le fond tu n'es pas si fortes que cela.

Pas autant qu'au niveau où la Chasseresse souhaitait la voir en tout cas. Ce faisant elle délogea une bouteille de son emballage plastique pour la lancer en direction de la Ketsueki.

-Mais ne t'en fait pas nous allons remédier à cela. Dit-elle tout en arborant un regard pervers à la limite du malsain. Sous entendu qu'elle comptait lui en faire baver de toutes les couleurs durant cette séance.
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Message(#) Sujet: Re: Noble fessier [Oniri] Noble fessier [Oniri] EmptyMer 28 Déc 2016 - 16:26

Lorsque Oniri évoqua les « beaux prétendants de l'île » je me mettais a rouler des yeux. Comme si cela m'intéressait. Elle devait pourtant savoir que je n'accordais pas ma confiance aisément à quiconque alors me laisser toucher... Très peu pour moi. Ma situation avec Kioshi était déjà suffisamment compliquée à elle seule pour ne pas vouloir en rajouter d'autres.

Heureusement, la conversation reprenait bientôt son fil sur sa propre condition bien que ses paroles n'étaient pas celles que j'espérais.

« A trouver ton équilibre hein... La véritable question est de savoir s'il s'agit véritablement de toi ou de ton Akuma qui l'a trouvé... »

Je ne m'attardais toutefois pas sur le sujet : le champ de mine qui explose, tout ça...

« Pour la Kaguya je verrais ce que je peux faire. Bien que, tu t'en doutes, je n'en ai véritablement rien à faire. Il est d'ailleurs difficile de croire qu'elle dispose d'une quelconque influence quelque part... C'est ce qu'elle t'a dit et ce dont elle se persuade c'est ça ? »

Je voyais mal cette bourrue écervelée tenir en respect certaines personnes sauf s'il s'agissait du comité des pécore, là cela se tenait. Je doutais que le Mizukage ait une once de crainte à son égard.

Nous quittons ensuite la salle après qu'Oniri se soit adonnée à un monologue qui me laissait penser qu'elle était schizophrène en plus d'être dirigée par son démon... De qui parlait-elle ? Un nouveau mystère non élucidé.
Au moins n'était elle pas – encore – dénuée de tout affect pour sa vie passée et ses souvenirs comme en témoignait sa réaction : quelque chose qui me rassurait un peu.

« Je ne sais pas si Ogami se montrera digne mais il s'il pouvait se contenter de faire mieux que les autres cela serait déjà ça de gagné. »

Autant dire qu'il avait du travail pour redresser le village dans une splendeur qu'il n'avait qu'a peine effleuré. On pouvait dire qu'Oniri et moi étions sur la même longueur d'onde puisqu'elle tenait à peu près le même discours.
J'étirais un sourire :

« J'ai beau le lui répéter, il n'est pas conscient que toi et moi œuvrons dans leur intérêt. On lui offrirait des nouveaux clans pour renforcer le village caché du sable qu'il serait bien capable de refuser. »

C'était tout bonnement ridicule.
La conversation se poursuivait alors que nous étions toutes deux en train de nous changer dans les vestiaires pour adopter une tenue plus propice à un entraînement. Depuis que j'avais appris a me battre au corps à corps j'y étais bien obligée, même si je trouvais que se battre en escarpins et corset rajoutait une difficulté non négligeable pour une session plus fructueuse.
Ce fut cet instant qu'elle choisissait pour évoquer de nouveau cette idée de Daimyo tout en me reprochant mon égoïsme qui me faisait arquer un sourcil :

« Tu voudrais donc que je passe les autres en priorités ? Mais bien sûr quelle idée ! »

Il s'agissait clairement de sarcasme. Je ne possédais pas grand monde en qui je pouvais compter si bien que je ne comptais que sur moi même : c'était la confiance fiable.

« Penses-tu que j'inspirerais toujours autant la peur et le respect si je me penchais sur chaque personne en pensant à leur bien être ? »

C'était rhétorique.

« Désolé ma chère mais les Ketsueki savent mieux que quiconque que la confiance est une piètre notion bancale. »

Mon père pourrait l'affirmer, lui qui avait été laissé pour mort par ma mère qui voulait s'octroyer sa position et qui s'était même servie du corps de sa fille comme réceptacle pour échapper à la mort avant que le paternel ne vienne rétablir l'équilibre. Mais bien sûr, penchons nous sur le cas des autres comme si cela m'intéressait.

« Si j'étais moins égoïste comme tu me le préconises, je serais probablement quelque part dans une tente dans le désert à couler des jours heureux avec Kioshi. »

Mon regard emplit de sérieux sous entendait la gravité de mes propos.

« Nous sommes donc d'accord. »

Lui annonçais-je après avoir constaté de son expression de dégoût.
Certaines choses ne devaient pas changer. Contrairement à mon expression qui passait du tout au tout lorsqu'elle évoqua l'utilité de notre entraînement.

« Pas si forte que cela hein... »

Une lueur de défi et d'amusement se lisait dans mon regard :

« Il me semble pourtant avoir triomphé de notre dernier affrontement. Bien qu'il s'agissait d'un match serré, je te l'accordes. »

Je m’emparais de la bouteille d'eau et la suivais dans les dédales de couloir jusqu'au terrain d'entraînement sous-terrain. Je savais par avance qu'elle m'en ferait baver une nouvelle fois mais je disposais désormais de base un peu plus solide que la dernière fois.

Me tenant face à elle, j'alimentais mon corps de mon sang de manière à pouvoir frapper plus vite et plus fort, portant un enchaînement de coups à la Saibogu dans cet échauffement improvisé alors qu'elle paraît mes coups.
Cette méthode était efficace mais toujours dommageable en interne si bien que j'usais de mes facultés médicinales pour y pallier tout en continuant de l'utiliser.
Mon corps était habitué à la douleur mais je devais faire en sorte de l'amoindrir et de finalement éradiquer cet effet secondaire.
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Message(#) Sujet: Re: Noble fessier [Oniri] Noble fessier [Oniri] EmptySam 31 Déc 2016 - 17:36

En attendant la réponse de Yami quant-à la réaction qu'aurait Ogami concernant leurs projets, Red ne put s'empêcher de rouler des yeux vers le plafond, soudainement empreinte d'une certaine consternation.

-Inutile d'en dire davantage. Il ne vaudra pas mieux que les autres... Ce constat paru, aux premiers abords, l'affecter beaucoup plus qu'on ne l'eut cru. Tu n'auras qu'à lui dire que s'il n'accepte pas tous ces clans, ces informations et cette technologies hors normes gratuitement, nous irons les vendre à Hi. Je suis certaine que nous pourrons en tirer un bon prix et que Aburame Miko ne se soucieras certainement pas avec ce genre de détail.

Telle était la différence entre une nation prête à tout pour devenir puissante et une qui s'attardait sur des préceptes totalement dépassés persévérant ainsi dans sa faiblesse et sa médiocrité. Elle passa une main lasse dans sa chevelure pour la rejeter en arrière et ainsi nouer l'ensemble en une longue queue de cheval. Sous le coup de la frustration et de l'impulsion elle s'imagina enfoncer sa lame dans la gorge du Toshiro dans le but de prendre sa place au saint de Suna afin de remettre un peu d'ordre à sa façon dans le pays, chose qui, en l'état, ne faisait pas parti de ses projets. Hors elle qui n'avait jamais entrevue une telle issue la considérait comme fortement possible au vu des circonstances. Elle qui avait et continuait de tant faire, elle qui avait sacrifié sa vie pour sa nation. Si tout devait être mit à plat par les simples caprices d'un énième Kazejin incapable... Non, elle ne pourrait le tolérer. Cela ne se produirait pas et elle s'en assurerait.

-Je ne t'ai jamais demandé de faire confiance aux autres, mais t'arranger pour que les autres aient une entière confiance en toi et cela passe un certaine façon de vivre et des idéaux bien précis. En tant que Daimyo si tu ne fais rien pour ton peuple, ton peuple ne fera rien pour toi, pis encore. Je ne te demande pas de devenir princesse nunuche, mais d'éviter d'abandonner tes responsabilités et toutes les personnes qui se trouvent en dessous pour rejoindre ta meilleure amie, ou encore ta pseudo-fiancée facticement kidnappée par un vieux pervers.

Sans dire qu'elle était gratuite, la petite pique envoyée était au moins à moitié prix. Même si elle reconnaissait que la venu de Yami au saint de son organisation était certainement l'une des meilleurs choses qui lui était arrivée depuis son départ de Suna laa Saibogu continuait encore de lui en vouloir d'avoir ainsi abandonner son devoir pour des raisons aussi égoïste. En cela, la Ketsueki ne valait certainement pas mieux que le Yamada.

-Evite simplement de retomber dans de tels extrêmes. Si nous blâmons autant les nombreux dirigeants incompétents de Kaze ce n'est pas pour que tu finisses intégrées à cette liste et que notre nation finisse pas reculer encore une fois.

Les deux Kunoichi arrivèrent finalement dans la salle d'entraînement souterraine. Red continua de parler tout en se positionnant en face d'elle.

-Mais je ne peux effectivement que te donner raison sur le dernier point. Quoique, cela aurait peut-être été mignon de te retrouver enceinte jusqu'aux lèvres dans une tente perdue aux milieux du désert à faire bouillir de l'eau dans un chaudron pour de la rendre potable...

Il était indéniablement l'homme de sa vie, celui dont elle avait besoin pour... pour... Fendue d'un sourire moqueur elle haussant un sourcil circonspect avant de se mettre en position de combat, prête à en découdre en faisant parler ses poings. En rabattant ses doigts vers sa paume, elle mima ce petit geste l'invitant à l'attaque. La réponse ne se fit pas prier et une décharge raiton irradiât les muscles de la chasseresse qui se contractèrent dans un geste fulgurant de contre. Elle n’essaya pas de bloquer directement le coup, mais de le dévier en effectuant un mouvement circulaire avec son bras. Une nouvelle décharge libéra une mini explosion électrique qui déséquilibra la Ketsueki, laissant à loisir à la démone de pivoter sur elle-même dans une balayette qui rasa le sol. Ce fut ainsi que la buveuse de sang se retrouva à mordre la poussière.

-Tu ne vas pas me faire croire que tu as cru que je me battais à fond ? Dit-elle dans un nouveau sourire noir avant de se pencher vers l'avant pour lui tendre la main.

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Message(#) Sujet: Re: Noble fessier [Oniri] Noble fessier [Oniri] EmptyMar 10 Jan 2017 - 15:16

Je comprenais où la Saibogu voulait en venir et même si j'avais appris partiellement à m'adapter à ce concept de : « agir pour les autres afin qu'ils agissent en retour pour toi » , cela restait une notion avec laquelle j'éprouvais quelques difficultés. Il n'y avait de ma part aucun élan de compassion d’œuvrer pour des êtres dont je n'avais que faire mais si c'était là le tribut a payer pour obtenir ce que je voulais en échange je pouvais bien m'y investir dans une pointe d'hypocrisie.

« Je n'ai pas quitté Suna uniquement pour toi si cela peut te rassurer. Le village était un frein à mes ambitions de part ses règles éthiques. Les Ketsueki ne sont pas fait pour être cloisonnés entre des murs. »

Du moins ceux qui n'étaient pas des ratés...
Les miens étaient en perdition à l'époque et ma mère avait sans doute voulu profiter du village et de ses ressources pour redresser la barre en acceptant l'invitation de Kyoshi Rei d'y intégrer ses rangs. Nous étions toujours aussi peu nombreux mais il y avait bien longtemps que notre tête s'était relevée fièrement.
Suna resterait le village qui m'avait accueilli et auquel je ne vouais aucune haine mais ma prise de distance était nécessaire pour assouvir mes ambitions. Je n'en oubliais cependant pas moins Kaze dans la répartition des ressources récoltées : cela uniquement parce qu'il y restait Ogami.

La réflexion d'Oniri sur l'image de cauchemar qu'elle qualifiait de « mignon » me tirait toutefois une mine de dégoût... Il était hors de question que les choses se passent un jour ainsi.
Bien heureusement je préférais faire parler mon chakra que de répondre à cela et attiser ses propos. La Saibogu n'y allait d'ailleurs pas de main morte et c'était tout à fait ce que je recherchais. Mon approche du combat au corps à corps était encore récente et qui de mieux comme professeur qu'une véritable pile électrique qui se rendait indétectable si l'envie lui en prenait ?!

Je me retrouvais donc bien vite à terre, fauchée par la jambe de la kunoichi, avant de repousser sa main d'un geste vif pour me relever par mes propres moyens.

« Je n'ai rien cru du tout. Quant à cette main faussement compatissante, ne t'avise plus de me la tendre où il se pourrait bien que tu doives t'en confectionner une nouvelle. »

La personne de laquelle j'accepterais l'aide pour me relever n'était pas encore née : elle le savait pertinemment et signifiait qu'elle n'avait pour but que de m'exaspérer. Je passais toutefois rapidement au dessus de sa bassesse en radoucissant peu à peu mon regard.

Concentrée sur cet entraînement, je recommençais a charger la Saibogu en accroissant ma vitesse tout en feignant de l'attaquer de front avant de bifurquer rapidement pour me retrouver dans son dos et la frapper de mon poing. Mes veines contenaient une hémoglobine pour le moins agitée que je manipulais à ma guise pour améliorer mes capacités offensives et véloces : une stratégie qui fonctionnait plutôt bien.

J'enchaînais en parant son assaut et en reculant d'un bond pour marquer la distance entre nous afin de lui envoyer une lame fuuton que je voulais suffisamment puissante pour voir l'armure, dont elle se revêtirait sûrement, mis à mal.
Mon attaque soulevait bien un nuage de poussière mais qui ne m'était que peut utile d'utilisation, Oniri étant capable de me détecter de mille et unes façon quoi qu'il advienne. Je préférais donc retourner en combat rapproché pour parfaire mes enchaînements de coups et mes esquives.

Après un bon moment d'entraînement et passablement éreintées au cours de cette nuit qui touchait presque à sa fin sans nous avoir accordé le moindre sommeil, nous décidions de nous octroyer une pause.

Assise à même le sol, j'avalais a grande goulée l'eau de ma bouteille sans pour autant laisser une seule goutte s'écouler de mes lèvres : la noblesse en toute circonstance.
Une fois passé cet instant souligné purement dans un but condescendant, j'avisais la Saibogu du coin de l’œil, l'esprit taraudé depuis que j'avais revu le Toshiro.

« Dis moi Oniri, ne serait-ce pas toi qui a kidnappé Kibo ?
Un être qui sait se faire discret, rapide et vif usant du raiton tout en portant un masque, mmh … ? »


A vrai dire je ne doutais pas vraiment qu'il s'agissait d'elle au vue des éléments dont je disposais, la véritable question était :

« Pourquoi ? Que change l'enlèvement de l'actuel Kazekage ayant visiblement perdu toutes ses convictions passées ? Suna n'a déjà pas assez de problèmes comme cela d'après toi ? »

Mon ton n'avait rien d'un reproche, au contraire, il était même un brin moqueur. Il fallait dire que le village caché du sable avait de la peine à se reconstruire et cumulait les Kages à problèmes depuis, pour ainsi dire, presque toujours – quand ce n'était pas des fantômes du passé qui refaisaient surfaces ou des groupuscules agissant de manière exactement contraire à la cause qu'ils proclamaient défendre.

« Non pas que j'en possède le moindre intérêt mais Ogami semble décidé à faire la lumière sur cette affaire. En échange de quoi concèdes-tu donc à te retrouver sous son projecteur ? »

Il était indéniable qu'elle avait une idée derrière la tête et j'avouais être curieuse de connaître laquelle...
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Message(#) Sujet: Re: Noble fessier [Oniri] Noble fessier [Oniri] EmptyMar 10 Jan 2017 - 22:01

Voir ainsi Yami réagir à cette main tendue l'amusa beaucoup. Décidément, elles avaient beau dire, mais malgré les années passants, la Ketsueki restait fidèle à elle-même. Et ce fut dans cet état d'esprit, empreint d'orgueil et de fierté mal placé que l’entraînant reprit. Durant les minutes qui suivirent on n'entendit dans cette salle souterraine que les échos des coups et des respirations haletantes. L’atmosphère inhospitalier de Haï parvenait même jusqu'ici tant et si bien que les conditions pour s'exercer restait ardues et ce en dépit du système de climatisation que l'on pouvait entendre vrombir en fond. La buveuse de sang avait beaucoup progressé au taijutsu depuis que la son alter égo Saibogu avait commencé à l'entraîner. Elle usait habilement de sa maîtrise héréditaire en manipulant son corps afin d'effectuer des attaques de plus en plus difficile à prédire. En l’occurrence Oniri ne dut le succès de ses parades successives non pas à son habileté dans l'art des arts martiaux, mais bel et bien à ses capacités sensorielles hors normes.

Aussi parvenait-elle sans mal à bloquer les assauts directement venus dans son dos. Et quand Yami composa alors une rapide série de mudra elle pu d'avance savoir ce qu'il en retournait. La lame d'air fila dans sa direction à vivre allure alors que la chasseresse s'était déjà préparée à cette attaque. Le chakra raiton galvanisa ses muscles tant et si bien que ce fut dans un déplacement fulgurant sur le côté qu'elle évita l'attaque, le tout en se penchant légèrement pour laisser le croissant d'air frôler son visage. Pour les yeux les moins avertis d'un point de vu externe elle avait donné l'illusion de s'être décalée de trois mètres sur le côté en effectuant un seul pas et ce avant d'être noyée dans un nuage de poussière.

-Je croyais qu'il s'agissait uniquement d'un entraînement au corps à corps... Dit-elle d'un ton plein de provocation, amusée en constatant que Yami préférai garder ces distances en de telles circonstances.

Les exercices répétés s'étalèrent sur plusieurs heures jusqu'à que la nuit soit grandement avancée et que lune ait déjà effectué une partie de sa course céleste à travers les étoiles, mais les deux Kunoichi ne purent assister à ce spectacle, enterrées qu'elles fussent sous la montagne à respirer le même air chaud et acre en boucle dans ce milieu humide imprégné par l'odeur de la poussière qui collaient à leur peau humide de sueur. Glamour n'est-ce pas ? A plusieurs moment la chasseresse avait du se faire violence pour ne pas se laisser porter par la frénésie de l'affrontement, par chance, la fatigue avait joué en sa faveur la prévenant ainsi jusqu'à présent de tout débordement. Toujours fut-il que chacun de ses muscles étaient tendus par l'exercice ainsi que par la tension palpitante de la bête hurlante enchaînée entre ses entrailles.

Elle se laissa finalement retomber sur un banc à l'autre bout de la sale, prenant un début de douche (chose dont elle aspirait fortement après le fait de vouloir éviscérer tout ce qui se trouvait sur son passage) en s'aspergeant le visage avec le contenue de sa bouteille. Le « dis-moi » de Yami attira soudainement son attention. C'était le genre de mots que l'on employait pour démarrer une discussion sérieuse. La démone l'écouta attentivement, seulement en relevant son attention vers la Ketsueki, elle s'imagina, malgré-elle, lui bondir à la gorge, commencer à l'étrangler avant de finir par lui briser la nuque d'un mouvement sec. Prise par cette soudaine impulsion, elle fit machinalement craquer ses phalanges à défauts de ces vertèbres tant désirées.

Il s'écoula une interminable seconde durant laquelle son corps mince, mais musclé, était aussi comparablement tendu que les barres en acier qui soutenait les lattes de son assise. Le monde et tous ses enjeux s'étaient effacés au profit de cet instinct. L'ensemble de ses facultés sensorielles étaient entièrement rivés sur Yami. Puis finalement... Un simple soupir. Son corps se relâcha. Pour cette fois encore la démone était parvenue à se contenir. Ce faisant elle reporta son attention sur sa bouteille d'eau comme si elle était en mesure de la voir avec ses propres yeux et bu son contenu par longues rasades.

-Es-tu vas croire que je suis la seule Kunoichi spécialisée dans l'assassinat et possédant l'affinité raiton sur le continent ? Elle parlait d'un tel naturel. C'était comme si tout ceci n'avait jamais eu lieu. Konoha ne doit pas en manquer. Il ne faudrait pas vouloir m'inculquer de tous les mots du monde. Elle déglutie, marqua une pause puis se resservi un peu d'eau. Mais pour cette fois, tu aurais raison. En effet tout ceci est bien de mon fait. Finit-elle par ajouter avec un sourire en coin, comme si cet aveux lui octroyait une certaine forme de fierté. Pour tout t'avouer je ne pouvais pas en rester là. Il fallait que je prenne ma revanche sur cette histoire de chantilly.

Une histoire qui resterait à jamais marqué dans l'histoire comme dans le cœur de nombreuses personnes et ce au détriment de ce que souhaitait la Saibogu. Au moins cela lui apprendrait à mieux se tenir. Ce n'était pas parce que l'on couchait avec n'importe quoi que l'on devenait forcément n'importe qui.

-Kibô n'était rien de plus qu'une plaie pour notre nation. Pour en revenir à un sujet plus sérieux. Un fou furieux de plus parmi les hauts dignitaires de Kaze. Il était à l'origine de cette guerre contre Konoha. Inutile d'être économiste ou chef militaire pour savoir que nous courrions directement à notre perte. J'ai donc fait le nécessaire pour assurer la paix entre la nation du Vent et du Feu. Au final il n'aura pas été une grande perte et si Ogami n'a rien de mieux à faire que de courir après ce misérable c'est qu'il ne vaut certainement pas mieux que lui. Et honnêtement s'il mène son enquête avec autant de justesse qu'il a mené ses attaques sur Nami, je pense ne rien avoir à craindre de lui. Il était là à Suna, au côté de Kibo durant son quotidien. Moi j'étais à l'autre bout du monde et pourtant c'est moi qui ai mis un terme cette guerre.

Son sourire se fit plus noire, plus mauvais. Elle repensa à toute cette histoire en réalisant à quel point elle avait prit énormément de plaisir à malmener l'ensemble de la famille Yamuro.

-Et si tu savais la belle somme que Konoha m'a donné en échange de sa capture.

Parce qu'en parfaite futur femme d'affaire Red savait lier l'utile au rentable. Elle lui parla alors de ces quelques millions placés au chaud sur son compte en banque à la mégalopole.

-Mais si l'histoire ce limitait à cela... Kibô ce pacifiste bisounours qui devient un fou sociopathe juste comme cela sans raison apparente. Cela ne te choque pas ? Seulement deux neurones et une semaine de cours à l’académie sont nécessaires pour comprendre que ce dernier était certainement manipulé par une tiers personne.

Ce n'était pas comme si les deux Kunoichi ici présente n'avaient jamais été confronté à ce genre de technique. Consciente d'avoir toute l'attention de sa coéquipière elle se mit un peu plus à son aise en croisant les jambes.

-A partir de là il y avait seulement deux issues possibles. Soit Kibô est réellement devenu fou et Konoha s'est sans doute déjà chargé d'expédier le problème à notre place. Soit Kibô est réellement manipulé par autrui et alors les Yamanaka de Konoha se sont déjà appliqués à lui remettre le cerveau en place, accordant ainsi une promesse de paix durable entre nos deux nations.

Il y avait aussi le cas de figure où Kibô était depuis le départ manipulé par des Yamanaka de Konoha, mais dans ce cas là cela ramenait la situation vers la possibilité numéro une.

-Et tout le monde ressort gagnant de cette histoire.

Enfin... Presque tout le monde...


Dernière édition par Aozora S. Oniri le Sam 14 Jan 2017 - 6:31, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Noble fessier [Oniri] Noble fessier [Oniri] EmptyVen 13 Jan 2017 - 23:23

Le ravisseur de Kibo aurait en effet pu être quelqu'un d'autre : comme elle le soulignait, elle n'était pas la seule Kunoichi spécialisée dans l’assassinat avec l'affinité au raiton mais... il s'agissait de l'enlèvement d'un Sunajin qui n'avait vraisemblablement plus toute sa tête et qui nuisait à son village, notre village : celui sur lequel Oniri aussi continuait toujours de veiller.
Posséder l'information relativement secrète, je l'imaginais, de la mise en exil du Kazekage signifiait disposer d'un réseau d'information conséquent : ce qui en revenait fortement à la Saibogu pour ceux qui avait connaissance des cartes qu'elle possédait en main.

C'est pourquoi je ne fus pas surprise de l'entendre de sa bouche. Bien que, je devais l'avouer, je ne m'attendais pas au rappel de cette histoire saugrenue et cela même s'il s'agissait d'ironie : il n'y avait pas de quoi s'en vanter et remettre cette histoire au goût du jour... Peut-être avait-elle hâte d'entendre les autres palabrer de nouveau sur le sujet ?

Quant à la vraie raison, elle non plus ne m'étonnait guère. La préservation de Kaze était visiblement l'une de nos tâches même en dehors de ses murs tout comme le fait de les aider à ne pas s'ensevelir par eux mêmes... Je soupirais en y songeant. Heureusement que nous faisions en sorte de continuer de leur porter assistance. Il n'en avait certes pas encore vu la réelle couleur mais viendrait prochainement le jour où notre contribution saurait restaurer la lueur d'espoir au sein de leurs yeux cernés par la fatigue de leurs erreurs.

La Saibogu avait, ainsi donc, vendu Kibo à Hi. C'était plutôt bien pensé. Dans le pire des cas, les Konohajins mettraient un terme à la vie de l'ancien dirigeant de Suna et en porterait la responsabilité alors que dans le meilleur, cette guerre idiote prendrait fin après des pourparlers. Restait à voir ce que choisirait le village caché de la feuille.

« Bien sûr que le soudain changement de comportement de Kibo m'a interpellé. J'en ai d'ailleurs discuté avec Ogami la dernière fois que nous nous sommes vus. Ce qu'il me décrivait ressemblait à une manipulation mentale et je lui ai même soumis la piste du clan Yamanaka, capable de faire ce genre de chose. Mais ce serait stupide de penser que Konoha aurait volontairement usé de cette capacité pour changer Kibo de la sorte et créer cette guerre. Qu'auraient-ils eu à y gagner ? Les guerres sont bien plus sources de coûts que de recettes. Peut-être un Yamanaka renégat ou un autre procédé dont je n'ai pas connaissance... Ogami m'a dit que ce changement avait commencé a opérer après l'attaque du Kaiho-sha sur le village : cela est sans doute lié d'une manière ou d'une autre. »

Je lui étalais mes hypothèses, cherchant a en comprendre la raison non pas par soutien de Kibo mais bel et bien parce que je voulais être au fait d'une telle manipulation pour m'en préserver, ainsi qu'Oniri.

« Quoi qu'il en soit, il serait bon d'en apprendre plus sur le fondement de cette affaire. Si un pouvoir de ce genre peut avoir un tel impact sur un shinobi somme tout puissant comme Kibo, nous ne sommes pas forcément à l'abri de subir le même joug. Je n'ose en imaginer les conséquences si tel devait être le cas. »

Le chaos.

« La cible choisie était Aburame Miko. Était-ce vraiment pour la voir tomber que le manipulateur utilisait sa marionnette ou bien pour engendrer la guerre en elle même ? Rien ne peut nous le dire. Miko est une Kunoichi d'exception et c'est bien normal qu'elle possède ses ennemis mais pourquoi précisément elle et non l'Empereur par exemple ? Je crains que nous n'en apprenions jamais la réponse... »

Parce qu'elle n'existait pas.
Mon regard venait chercher celui de la Saibogu alors que je reprenais d'un ton sérieux :

« Puisque les villages payent bien, penses-tu récidiver ? Mmh... oublie cette question : j'en connais déjà la réponse. Je sais que tu ne laisses rien au hasard mais tout de même : prends garde à toi. »

Elle avait beau être maître dans l'art du camouflage et de l’assassinat, ses instincts démoniaque de plus en plus présents aurait un jour tôt fait de lui faire perdre le contrôle et laisser la bête agir à sa place...

Natsuki ne pourrait se libérer pour retrouver Heyle que lorsque les négociations entre les deux pays en conflits seront terminées : pourquoi cela prenait-il autant de temps ? L'irréparable n'était peut-être plus très loin...
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Message(#) Sujet: Re: Noble fessier [Oniri] Noble fessier [Oniri] EmptyDim 15 Jan 2017 - 17:25

-Détrompe-toi, la guerre peut-être une formidable source de revenue pour qui sait se placer du bon côté. Il y a toujours un intérêt à faire éclater des conflits, même si l'on doit être directement impliqué dedans. Néanmoins je suis de ton avis et peine à croire que Konoha soit réellement à l'origine de tout ceci, ce n'est pas dans leur politique. Hors ce genre d'histoire ne nous concerne pas. Nous avons déjà fort a faire et j'estime les villages suffisamment compétents pour mener l'enquête et résoudre cette affaire.

Même si personne ne s'impliquerait dedans, en effet tout le monde préférait oublier cette sombre histoire. Il fallait parfois savoir faire table rase du passé au risque de finir par s'embourber dans ce dernier comme certain continuaient encore de le faire.

-Mais j'approuve ton opinion, nous ferions bien de trouver une solution pour nous préserver de ce genre de techniques. Ma nature de démone m'aide beaucoup sur ce plan là, mais je crains qu'elle ne suffise à elle seule.

En dépit des tueries nocturnes sa condition de non-humain lui offrait de nombreux avantages dont celui d'avoir un esprit hors de porté du commun des mortels. Yami n'était pas au courant, pour la simple est bonne raison que la Saibogu n'avait remarqué ce caractéristique que récemment. Au-delà de son passé houleux et de son expérience de Kunoichi elle réalisait que ses capacités mentales se plaçaient bien au-delà de la norme.

-Les sceaux ne sont pas vraiment viable. Il nous faudrait apprendre à nos esprits à résister à toute intrusion ou influence venant d'un tiers. Peut-être en apprenant à résister aux genjutsu. Nous avons quelque bon utilisateur au sein de l'organisation. L'un d'eux pourrait nous venir en aide. Qu'en penses-tu ?

Happée dans la conversation Red s'était finalement apaisée. Elle se sentait plus détendue quand bien même ses muscles demeuraient toujours aussi contracté, sans doute étais-ce devenu chronique chez elle en raison de son manque de sommeil, de ses entraînements répétés, de la montagnes de travailles et de la dose de stresse qu'engendraient sa situation de cheffe d'organisation criminelle.

-Ne t'inquiète pas pour les contrats. Je ne prends jamais de risque inconsidérée. Si je me suis permis d'agir, c'était uniquement parce que nous avions tous énormément à gagner.

Et paradoxalement agir de la sorte, en solitaire sans avertir qui que ce soit avait une des initiatives les plus impudentes qui soit. L'ancienne Oniri ne se serait certainement jamais permis de prendre autant de risques. Elle aurait tout planifié d'une autre façon. En l'état, même si elle s'était assurée de capturer Kibo et le livrer à Konoha avec le plus grand taux de réussite, il y avait toujours ce petit quelque chose qui avait changé dans sa façon de procéder. Elle était désormais plus direct, agressif et implacable ; comportement qui, certes, pourrait un jour lui jouer un mauvais tour mais qui, jusqu'à présent, avait fortement payé.

-A présent il ne nous reste plus qu'à espérer que Suna ne s'attire pas de nouveaux problèmes, ou a défaut d'être au moins capable de les gérer.

Elle dit cela en prenant une gorgée d'eau à sa bouteille, haussant légèrement les sourcils en direction de Yami comme pour lui intimer qu'elle peinait à se convaincre de ses propres dires. Finalement elle termina se s'éponger avec une serviette avant de reprendre le pas vers le centre de la salle d'entraînement.

-Faisons un dernier combat. Je veux vois si tu es correctement parvenue à assimiler que ce que je t'ai enseigné aujourd'hui... chère élève... Finit-elle par dire dans un léger sourire, le ton de sa voix noyé dans l'orgueil et la moquerie.

La Saibogu adopta alors une posture défensive typiquement représentative de son style de combat. L'air tout autour d'elle commença à se saturer en chakra raiton laissant par moment quelques étincelles fendre l'air. Son regard d'émeraude se voilà progressivement jusqu'à ce que ses yeux ne soient plus que deux orbites pales et luminescent. Il n'en fallait pas davantage pour comprendre qu'elle comptait se battre beaucoup plus sérieusement qu'à l'accoutumé.
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