Le ninja se trouvait devant la bâtisse principale de l’académie. Il venait de terminer une nouvelle rencontre avec l’actuel Directeur en poste après une série de longues et intéressantes discussions qui avaient été suscités par l’actuel Raikage en poste. Une discussion pour le moins importante, portant sur un point crucial concernant l’avenir de ce village quasi perpétuellement dans une situation de conflit avec les grandes puissances de ce monde. Kaminari no Kuni et plus largement Kumogakure no Sato a la sale habitude d’avoir opté principalement pour une politique à bien des égards offensive ou plutôt une politique énergique à l’endroit des puissances qui menacent un tant soit peu son droit à l’existence – quelle que soit la forme sous laquelle s’exprime ce droit par ailleurs-. A ce type de politique seul un Kage au fond avait réussi la prouesse de s’en éloigner. Il s’agit bien entendu du sixième…

L’échange avait été fructueux et le Directeur actuel de l’académie ninja de Kumo avait bien compris les missions et motivations qui avaient poussé l’actuel Raikage à envoyer une mission censé réorganiser l’académie tant au niveau de sa structure physique qu’à celle de sa structure pédagogique. Et c’est bien à cette tâche pour le moins passionnante qu’allait s’atteler le vieux Shadis ainsi qu’une poignée de ninja particulièrement bien ciblés et représentatifs de l’ensemble des parties prenantes de Kumo et de Kaminari no Kuni et des territoires alliés ou annexés.

C’est donc en commission que les ninjas ici présents allaient commencer les travaux qui allaient les mener à réformer l’académie. La partie agrandissement de l’académie étant d’ores et déjà laissée à l’entière discrétion du Directeur de l’Académie qui déjà, au sortir de la réunion initiale avait démarré le processus de construction. Assis au bout de la table, le Jonin au regard perçant scrutait l’ensemble des membres de la commission en attendant que les retardataires arrivent. Ils allaient séjourner ici tout le temps que dureraient les travaux devant mener à terme à la bonification du système d’enseignement du village. Un travail colossal les attendait, travail qui se manifestait déjà sous la forme d’une pile de documents à exploiter. Une fois que tous furent présents, le Jonin débuta les travaux après avoir rappelé les objectifs assignés par le Raikage. Un tour de table s’en suivi pour que chacun se présente avant que les documents soient partagés en vue du démarrage du processus. Le Jonin avait préparé le boulot comme on dit histoire que tous puissent commencer sur des bases solides.

Document 1:

Document 2:

Document 3:

Document 4:

Après avoir laissé le temps à tout un chacun de prendre rapidement connaissance des documents distribués, le Jonin lança à l’intention de tous :

_ Nous pouvons démarrer. J’ai tenu à mâcher le travail de sorte que nous puissions au sortir de cette première séance stabiliser des éléments qui permettront une meilleure prise en charge de nos futurs académiciens de sorte que cette structure phare puisse produire les ninjas dont Kumo et Kaminari a besoin. Il nous faut plus de ninjas mais des ninjas bien formés.

Une pause puis il enchaîna :

_ Quelles suggestions pensez-vous utile pour les aspects pédagogiques. Qu’est-ce qui devrait être revu, bonifié amélioré ? Sur quels aspects devrions-nous insister pour parvenir au résultat qui nous est si cher ? Si quelqu’un à une innovation à apporter nous sommes preneurs.

Lui avait peut-être déjà une idée, mais il préférait d’abord écouter tout un chacun aider à ce que des consensus soient trouvés afin qu’un produit de bonne qualité soit déposé à la table du Kage pour approbation. D’ici là probablement un bon paquet d’heure de travail seront nécessaires.

Spoiler:

HRP:

Ce matin, ma mission n'était pas une mission habituelle, on m'avait assigné à un court de stratégie pour des chûnins destinés à devenir des officiers d’états majors. Des hommes qui regardent des cartes et planifient sans jamais bouger leur cul de leur bureau en somme. Comment mes connaissances martiale étaient venus aux oreilles des gros bonnets de Kumo ? La question à 1 million qui n'aurait jamais de réponse. Il était vrai que les stratégies Shinobis n'avaient pas évolués d'un poil depuis près de quinze ans, j'en savais quelque chose. De plus, leur pouvoir et leur gout de l'unicité les rendaient récalcitrant à toutes formes de stratégie de groupe, à l'inverse des samouraïs qui faisaient corps dans une seule armée dans un même mouvement coordonné. L'art opératif ne devait pas leur dire grand chose à tous ces bougres.

Je n'étais pas vraiment un théoricien militaire, loin de là, ce que je savais, je l'avais simplement appris. Lorsqu'on me confiait la classe, on me demandait d'apprendre à ses futurs officiers ce qu'était la planification d'un plan de bataille. Ils en avaient de bonnes, comme si les chûnins pouvaient apprendre ça aussi facilement. Cependant il fallait s'y mettre c'était indispensable alors, lorsque j'entrais dans la salle, en armure et arme à la ceinture, trouvant des adolescents à peine promu, je commençais à craindre pour l'avenir de ce village. Ils se levaient à mon entrée, ce à quoi je répondais.
-Restez assis, c'est pas moi le patron, je veux que vous écoutiez déjà ce sera pas si mal. Je suis Snow, Jonin de Kumo et Samouraï de Tetsu et c'est moi qui va faire court aujourd'hui, vous aurez le droit à un autre prof probablement quand il s'agira de sujet plus poussé, aujourd'hui c'est les bases.

Ils furent tous quelque peu surpris, oui, j'avais le ton extrêmement doux, et pourtant, le sujet dont nous allions parler, je le connaissais par cœur.
-Aujourd'hui, je dois vous apprendre à planifier un plan de bataille. En quoi c'est utile ? Plus on est préparé plus on s'assure la victoire, ça, ça coule de sens, mais surtout, plus on économise le sang de ses hommes. VOS hommes.

Je m'emparais d'une craie et je commençais à écrire sur le tableau.

Tableau:

-Ordre opérationnel donc. Qu'est ce que c'est ? Vulgairement, c'est un plan d'action, un plan de bataille qui laisse le moins d'élément possible au hasard. Ce sera votre rôle, sous les directives de vos officiers, de combler les trous des ordres opérationnels. Il suit un certain schéma assez stricte que nous utilisons chez nous les samouraïs.

J'écrivais de nouveau au tableau

Tableau:

Je voyais déjà leur tête les pauvres, en train de se dire, "mais qu'est ce qu'il baragouine ce mec". Pas de panique, je n'allais pas les laisser comme ça tout de même.

-Etape par étape, paniquez pas. Surtout que pour le moment c'est assez simple. Faire l'état de la situation c'est la première étape du plan opérationnel. Vous avez pour cela besoin d'une étroite collaboration avec les services de renseignements. Parce que si vous foncez sur vos ennemis tête baissée sans même savoir combien ils sont, quelles sont leur capacités, vous allez droit à la catastrophe. On ne peut jamais tout savoir de l'ennemi, c'est le principe de l'ennemi. Mais il faut tout de même en savoir le plus possible. Quel sont ses intentions ? Ses objectifs ? Au delà de ses effectifs, connaître ces points cruciaux vous donnera un avantage certains. Quelle route empruntera-t-il par exemple ? Que veut-il faire sauter ? Pourquoi ?
Ensuite, si vous suivez, les forces amies. Nos forces en sommes. Une fois que vous aurez établis et passez en revue vos moyens, c'est à dire fait l'état du nombre d'homme, de munitions de bouches (la bouffe) et de combat, ainsi que soigneusement répertoriés les capacités de vos hommes, il faudra assigner les missions spécifiques à chaque groupe. Sur le tableau, vous voyez gauche, droite, centre, mais c'est générique et dépendant du terrain de l'opération.
Enfin les forces rattachés et détachés, se sont vos forces de renforts et disponible et les forces alliés, d'un village par exemple, qui ne vous sont pas rattachés, mais qui peuvent être mise à votre disposition selon les cas. C'est bon ça va pour le moment ?

Pas de réponse... Bon ils n'avaient pas de l'air dormir et ils semblaient attentif, leur silence était plus une preuve d'approbation qu'autre chose, il faut dire que pour le moment, c'était relativement simple, mais je craignais le pire pour la suite. Je me retournais pour écrire de nouveau au tableau.

Tableau:

-Bon, la mission c'est simple, pas la peine de passer des heures là-dessus, je vous donne un exemple de réponse : Le groupe de l'équipe sanshu est chargé de faire sauter le pont du Lac Sennyo à Ame No Kuni grâce aux capacités explosives du clan Hakushi ce soir à minuit pour empêcher le ravitaillement des troupes Konohajin sur le front principal.
Voilà, c'est simple vous voyez, mission somme toute classique, mais selon les cas cela peut se complexifier. On va garder cette mission type pour les exemples si vous voulez bien. C'est maintenant que ça va se corser alors soyez attentif, j'aimerais ne pas avoir à me répéter trop souvent, mais si vous avez des questions, n'hésitez pas.

L'intention du chef d'équipe, c'est simple, c'est l'intitulé de la mission que je viens de vous donner, avec ses propres méthodes et références. La manœuvre, c'est le plan de déplacement prévu, ici par exemple, quelle route prendre pour se rendre au pont, quelle manœuvre d'approche sera effectuée, et ainsi de suite. La priorité des cibles dans le cas présent n'est pas seulement le pont, mais où poser les charges par exemple, quels adversaires éliminer pour réussir la mission discrètement, ou non d'ailleurs. Les mesures Anti aérienne sont là pour protéger vos hommes des attaques venues du ciel très à la mode depuis quelques années, Kumo en est lui-même adepte pour la surveillance, et si vous croyez que des bombes d'argile lâchées du haut du ciel sous des deltaplane ce n'est rien c'est que vous êtes idiots, mais nous verrons ce genre de chose plus tard. Le fait est qu'il faut toujours prévoir des solutions anti-aériennes.
La guerre sensorielle, j'espère quand même que vous voyez par vous-même de quoi il s'agit, parce que sinon on va pas s'en sortir. C'est bien évidemment l'assignation des tâches de reconnaissances diverses de la mission, cela comprend également la désinformation par exemple, l'espionnage, le repérage de terrain.
Le génie enfin, c'est primordial, une armée sans géni efficace est une armée lente. Vous devez vous préparez à devoir traverser des obstacles difficiles, le géni est là pour vous y aider et dans notre exemple, c'est encore pire, car c'est le génie qui devra calculer les doses de charges explosive à poser sur le pont par exemple. Pourquoi ? Pour pas que vos hommes sautent avec...

Ça va vous suivez ?

Tableau:

Après avoir continué d'écrire la suite au tableau je me retournais pour trouver des regards dépité, je comprenais que les perdais, il fallait les comprendre les pauvres, fallait avouer que c'était pas des plus passionnant, pourtant je devais leur faire rentrer tout ça dans le caboche, pas d'autres moyens que d'insister pour le moment. Rien que cette seconde partie aurait mérité un traitement pour elle seule, malheureusement, on ne m'avait accordé que les bases, je ne pouvais pas faire des miracles. J'espère néanmoins que ce plan serait un jour suivit par l'un d'entre eux et servent à quelque chose un jour.
-Allons allons, si vous dormez déjà, la suite va vous achever vous pouvez me croire. Vous croyez que ça sert à rien tout ça pas vrai ?

L'un d'eux levait la main, il souhaitait intervenir, souriant de voir enfin quelqu'un intéressé je lui faisais un signe de tête pour qu'il prenne la parole.
-Franchement qu'est ce qu'on s'en fou ? On est des Shinobis, c'est nos pouvoirs et nos capacités de combat qui font tout. Prévoir un plan de bataille hein.
-Une fois je suis resté bloqué à Haï no Kuni, je me suis aperçu que si je voulais des renforts, il me faudrait patienter douze jours, ce genre de plan permet d'éviter ça. Quand tu es sur le front mon garçon, et que tes officiers n'ont pas la moindre idée de ce qu'il se passe ou de où vous êtes tu sais ce qu'il se passe ?
-Non ?
-Tout le monde meurt. Vos hommes comptent sur vous, ils s'attendent à ce que vous sachiez exactement ce que vous faites. Vous croyez que c'est en y allant à l'instinct sans pouvoir répondre à la moindre de leur question que vous allez les mettre en confiance ?

Un silence suivit, silence que je prenais pour un signe d'approbation, alors je concluais que je pouvais continuer.
-Bon, on va rentrer un peu plus dans le vif du sujet, préparez-vous parce que cette fois nous allons approfondir les choses et ça va être un tout petit peu plus compliqué. Sortez vos feuilles et notez pendant que je parle et que j'écris au tableau.

Tableau:

Une fois que tout cela était noté, je me retournais pour m’asseoir, non pas sur la chaise, mais sur le bureau afin d'apprécier le calme plat qui régnait devant moi. Les pauvres, je voyais que le cerveau fumait au point de risquer d'imploser. Je comptais leur imposer un exercice pratique, mais je voulais d'abord prendre la température.
-Avant que l'on passe à la suite, si vous avez des questions c'est maintenant les jeunes.
-Comment on adapte le plan s'il est fixé au millimètre comme sur votre tableau ?
-Haaa voilà une bonne question. Voyez vous, l'art militaire comprends trois degré, la tactique, l'opératif, la stratégie. Pour faire simple, car de cela d'autres profs vous en parleront, la tactique, c'est la bataille, sur le terrain, la stratégie, c'est géopolitique, cela entends un plan plus vaste qui peut comprendre plusieurs bataille, et l'opératif, c'est qui permet aux deux de se rejoindre. Ce niveau opératif est ce qui permet l'adaptation. Cela dépend de la formation choisit par vos supérieurs et du degré de latitudes laissés à vos entreprises personnelles, c'est vous sur le terrain, qui devez vous adaptez, à quoi croyez vous que les réserves servent ?
-Qui a le droit de connaître ce plan ?
-Uniquement les concernés, moins y'a de monde mieux c'est, protection de l'information oblige. D'autres questions ? Bon, reprenons. Je vais vous faire une autre mise en situation. Vous m'en direz des nouvelles. Ensuite, j'attends de vous que vous me rendiez un plan terminé et je le validerais,... ou pas.

Tableau:

-À vous maintenant, vous devez me concevoir un plan de mission viable. Vous avez deux heures, j'attends vos copies.
-Mais et vous pendant ce temps vous allez faire quoi ?
-Lire un livre.

Dossier Type:

J'étais en train de lire leurs copies, et j'étais plus que surpris, mes élèves avaient très bien assimilés l'OPORD et je trouvais même certains des plans tellement bons qu'à part la bonne note que j'allais mettre j'allais surtout les confier à qui de droit, sait-on jamais hein. Sur mon bureau, pendant que je lisais et apportais quelques annotations à leurs copies, je leur laissais quartier libre, du moment qu'ils n'étaient bruyant pour m'empêcher de me concentrer. C'était de bon gars, (et des bonnes filles car il y'en avait). L'un d'eux m'interpellait tout de même, cela venait de l'une des discussions qu'ils avaient entre eux sur la façon de mener à bien des opérations, ils ne s'accordaient pas sur la méthode et me réclamait mon avis. Face à la question je restais à la fois fier de les voir si "intéressés" par leur travail et leur soif du savoir de la science militaire et dubitatif. J'acceptais donc de répondre.

-L'enferment doctrinale n'est jamais bon. Vous battre pour connaître la meilleure méthode ne sert à rien, le meilleur chef de guerre, c'est celui qui sait s’adapter en fonction de l’adversaire. Pour ça il n'y a pas 36 solutions, vous devez en savoir le plus possible et vous préparer non seulement à la bataille, mais surtout à l'imprévu.
-Mais vous senseï, si vous deviez affronter une armée de Shinobis basée sur la distance, vous feriez quoi ?
-Je commencerai par me demander pourquoi ils se spécialisent tant. J'aime les fronts linéaires pour ma part, les Shinobis font beaucoup d'opérations en profondeur pour pouvoir soutenir une ligne compacte à l'heure actuelle.
-Un front linéaire ? Mais c'est quoi ça ?

Je souriais, mais j'étais aussi quelque gêné... Cela ne faisait pas vraiment partis du cour d'aujourd'hui. M'enfin, nous avions encore du temps alors peut-être était-il préférable de ne pas les laisser dans le vague et d'en profiter pour leur apporter encore quelques connaissances le temps de ma présence. Je me levais de ma chaise pour de nouveau écrire au tableau tout en leur parlant.

-La linéarité est surement aussi vielle que l’utilisation des jutsu à distance sur le champ de bataille. C’est simplement le fait de disposer ses troupes en ligne, d’où l’expression linéarité. Par exemple en alignant des utilisateurs Katon et les faisant tous tirer en même temps, vous maximiser l'impact de leur attaque.

Tableau:

En offensive, quand une unité perce un front linéaire, elle tombe sur le vide (il n’y a rien derrière une armée), donc l’unité part flanquer l’ennemi sur sa gauche ou sa droite.
En défensive, le but de la ligne est de concentrer un maximum de puissance de feu sur l’ennemi en approche.

Le problème avec cette vision du combat, c'est qu'elle conduit la plupart du temps à une guerre de position. Deux grandes lignes se font face, s'enterrent, se tire dessus, se chargent, reculent, et recommencent. Le front est alors fixé et enlisé dans la guerre de position, car aucune des lignes ne parvient à forcer le passage. C'est ainsi qu'on emploie les unités plus agressives de mêlée, a plus haute résistance physique pour parvenir à percer le front. Pour pallier ce problème il est possible d'employer cette doctrine particulière, très proche de l’art opératif, elle consiste à attaquer un secteur ennemi avec l’aide de ces unités plus "blindées". Une foi la 1ère ligne ennemie conquise, les unités sont déplacés plus loin sur le front et peuvent recommencer.

Tableau:

On voit bien ici la vision offensive linéaire, je m'empare de la 1ère ligne puis je recommence plus loin et ce sur toute la longueur du front. L’accumulation des offensives fait écrouler le front. Cela fait suite à une très ancienne doctrine qu'on appelle l'offensive à outrance, on attaque sans cesse jusqu'à épuisement de l'ennemi.

-Mais Sensei, c'est imparable comme technique ? Alors Si l'adversaire l'emploie qu'est-ce qu'on est fait ? On se retrouve comme des cons.
-He he. Partez du principe qu'aucune technique, aucune stratégie, aucune technique, aucune doctrine, est infaillible. D'autant que vous êtes des Shinobis, c'est l'emploie des troupes de chocs ici, qui serait la meilleure réponse à mon sens.
-Comment ça ?

-Ces troupes spécialement entraînées sont les fers de lances des offensives Shinobis classiques. Leur rôle est de s’infiltrer dans la profondeur du dispositif ennemi pour atteindre son artillerie, ses quartiers généraux, ses lignes de ravitaillements… Les shinobis cherchent à progresser dans la profondeur du dispositif adverse pour le paralyser, contrairement à nous les samouraïs qui cherchons à élargir la percée (flanquer l’ennemi de gauche ou de droite) comme dans l'exemple que je viens de présenter.

Tableau:

Sur ce schéma vous voyez ce que je viens d'illustrer.

-Et comment on contre ça ? Les troupes de choc.... C'est quand même important parce que c'est probablement la tactique la plus employée chez les Shinobis...
-On conserve un front linéaire, mais en organisant une défense en profondeur.
-Pardon ?
-Cela n'a jamais été encore employé. C'est moi qui le suggère et je ne peux affirmer que ça marcherait puisque a n'a jamais été testé.
-Montrez-nous quand même !
-Si vous me dénoncez pas à mes supérieurs, disais-je amusé. En organisant une défense en profondeur. Le but n’étant plus de maximiser la puissance de feu comme dans le système linéaire mais de canaliser l’attaque ennemie grâce à une multitude de points d’appuis, l’ennemi est ainsi ralentit, il subit un phénomène d’attrition, une foi son offensive épuisé il est vulnérable à la contre-attaque.

Tableau:

Les multiples points d'appuis, échelonnés en profondeur, canalisent l'offensive, leur destruction inflige des pertes à l'attaquant qui subit un phénomène d'attrition. Une fois que l'offensive sera suffisamment affaiblis, elle serra vulnérable à une contre-attaque.
-Mais ça veut dire quoi attrition ?.... Me demandait un élève dubitatif.
-Oui c'est vrai que j'aurais dû le dire. L' attrition c'est une notion très importante à connaitre par cœur. Faire subir une attrition à l’armée ennemi, c’est l’user, le détruire petit à petit jusqu’à le rendre vulnérable. C’est le principal but de la guérilla par exemple. Cette notion s’oppose à celle de "l’annihilation", qui consiste à détruire son ennemi en une seule foi.
-C'est foutrement compliqué quand même tout ça monsieur.
-La guerre est une science. Gardez-vous de penser qu'il vous suffit d'être fort individuel pour gagner une guerre, parce que vous n'êtes pas tout seul sur le front et ceux d'en face non plus. Des vies sont en jeu, ça vaut le coup d'être un peu "tatillon".