Un nouveau jour se lève après une nouvelle nuit qui fut encore bien agité. Bien trop douloureuse à mon gout mais c’était dans la force des choses et je devais m’y faire. Je devais avant tout contrôler les crises que je pouvais avoir. Les montées d’anxiété et éviter les montées d’adrénaline car même si celle-ci me permette d’oublier elles ne le font que pour un cours instant et après patatras. Bref je devais essayer d’arrêter de pleurer tout le temps sur mon sort comme ça et faire en sorte de passer Jônin au plus vite. Ainsi je serais débarrassé des élèves que je dois avoir en tant que Chunin. Sérieux quel plaie ça je vous jure. Même si ils sont gentil tout ça ou qu’il sorte du lot, je n’ai que des mauvais souvenirs de chef d’équipe donc bon… Bref je devais me rendre du côté du quartier des Ketsueki pour voir les nouvelles têtes qu’il y avait là-bas. Ce clan m’a toujours intriguait et comme ils me font tous un peu flipper là-bas, j’essaye d’être en bon terme avec eux. Enfin j’essayais, à l’époque… Encore une chose pas facile. Enfin il devrait surement surement se souvenir de moi, j’étais quand même bien vu là-bas en plus du faite que je sois une Akuzu. Depuis que les Ketsueki sont au village notre clan les a plutôt bien accepté et sont plutôt en bon termes avec eux. Un peu grâce à moi.

Bref, te tarifie pas d’éloge Mia c’était il y a de ça deux ans. Maintenant c’est peut-être tout autrement ou peut-être que c’est mieux qui sais ? Enfin le mieux est que je me rende sur place pour en prendre conscience directement. Ce clan comme je le disais me fais un flipper, enfin j’ai peur de leur pouvoir, la manipulation du sang c’est assez glauque vous ne trouvez pas ? Je n’aimerais pas voir les effets que ça a s’ils utilisaient leur pouvoir envers moi. Baaah… Vraiment pas. Par contre qu’on se méprenne pas nous autre, je n’ai pas la phobie du sang, qu’on soit claire je ne suis pas hématophobe. Mais voir des gens jouer avec ça c’est assez spécial quoi avouons-le ! Bref, je me souviens d’une élève que j’avais pu avoir, quand j’avais pris la relève de Zenpetsu. Une certain Ketsueki Nami, elle était mignonne avec son copain. On avait l’impression que rien ne pourrait les arrêter. Malheureusement on eut plus de signe de vie après une mission qu’ils effectuaient en duo. Un peu comme moi finalement. Bref juste pour dire que j’avais déjà eu à entraîner une Ketsueki.

J’arrivais aux abords du quartier de ce qui maîtrise le Chi’ton comme on dit. Il y avait une autre raison pour laquelle je venais chercher une recrue ici. Je ne voulais pas qu’on voit se clan comme celui qui était à la botte de l’homme Masqué. C’est vrai, c’est lui qui les amené à Suna. Je voulais à la fois faire en sorte qu’il soit bien vu mais aussi m’assurer que Rei n’avait plus une influence quelconque sur eux. Il en allait de la prospérité de leur clan et du village entier. Si jamais ils étaient sous sa tutelle, une guerre civil pourrait éclater et les anéantirez. Enfin bref. J’arrivais chez un ami Ketsueki. Un ami de longue date. Il n’avait pas un rôle défini au sein du clan, il ne manier pas le kunaï ou quelque arme qui soit. Il ne voulait pas être shinobi mais il suivait néanmoins de près les jeunes pousses. C’est là qu’il me parla d’Anko. Il me raconta néanmoins son histoire pour que je comprenne la personne qu’elle était. Que je puisse mieux l’aider. C’est alors qu’il m’indiqua ou je pourrais la trouver. Il m’indiqua ça maison que je me pressai de rejoindre, des filles comme elles étaient très intéressantes de par leur vécue, leur histoire et je pourrais en faire quelque chose car elle sait ce qu’est la souffrance.

¤ Tu dois être Anko je présume. Mon nom est Mia, je suis là pour parler un peu avec toi. Sortons tu veux bien. ¤

J’avais toqué, elle avait ouvert, ça ne pouvait qu’être elle au vue de la description que m’en avait fait mon ami. Maintenant je devais lui expliquer la raison de ma venue et m’assurer qu’elle était prête à faire partie d’une équipe.

¤ Tu dois savoir qu’il est de rigueur lorsqu’on est Genin de faire partie d’une équipe non. Je serais ta Sensei si tu le désires. Seul le choix te revient. On peut discuter si tu le souhaites. Si tu souhaites en savoir plus sur moi, je peux répondre à tes questions dans la limite du possible. ¤

On marchait tranquillement toute les deux dans les quartiers résidentiels, sortant de celui des Ketsueki pour rejoindre via une rue adjacente celui des Kawaguchi avant de passer par le quartier de mon clan. Bref on déambulait dans les rues de Suna tout en discutant sur la formation d’une équipe. Moi qui n’aimais pas ça, je voulais me le rendre attrayant avec des spécimens bien étranges avec leur caractéristique et Anko y répondait parfaitement. Pas de pars son histoire qui était malheureusement très dommageable et triste mais de par ces capacités bien entendu. Au combat une manipulatrice du Chi’ton pouvait se révéler très très intéressante. Ce pouvoir avait l’habitude d’apeurer l’ennemi et c’était bel et bien le cas puisqu’il apeurer aussi l’ami si je puis dire ainsi. D’ailleurs c’est que releva la jeune femme de dix-sept ans. Oui, je savais son âge de pars mon ami, comme je vous l’ai dit, il m’a pas mal renseigné sur sa vie pour que de une je puisse la comprendre enfin dans la limite du possible et de deux que je puisse l’aider. Bref, c’est ce qu’elle releva en premier, elle avait peur que les gens de l’équipe la craignent.

Comment répondre à cela… C’était malheureusement la fatalité. Personnellement je me disais que tant que les Ketsueki était de notre côté, il n’y avait pas de quoi avoir trop peur. Méfiant, il fallait l’être mais une relation d’amitié pouvait s’installer et devait s’installer même. Elle s’interrogea aussi sur la façon dont j’allais pouvoir l’aider. En la rendant plus forte pouvait une réponse et s’en était une ! Oui certes en la rendant plus fortes mais aussi lui faisant exprimer ces sentiments car j’ai appris, même si je ne me l’applique pas, que c’est en exprimant ses émotions et ses sentiments que l’on arrive à surmonter un obstacle tel que celui qu’elle avait pu subir ce soir-là. Les répéter encore et encore jusqu’à ce qu’il devienne banale même si dans le fond c’est loin de l’être. Cela pouvait s’accaparait à de la torture psychologique mais il en était rien, c’était un remède. Un remède qu’il fallait appliquer au moment convenu. L’important dans des situations comme celle qu’elle est moi avions subi c’est qu’il ne fallait pas oublier. Pour ma part, une partie avait disparue à cause du traumatisme, ce n’était pas de mon plein gré mais pour elle, il y avait quelque chose à faire.

¤ Votre don fait peur, tu as raison mais ce n’est pas pour autant qu’on ne vous apprécie pas. Personnellement, je m’entends plutôt bien avec ton clan, et j’ai déjà eu à faire équipe avec une Ketsueki autrefois, je sais à quoi m’en tenir avec vous ! Ahah. Tu sais, je pense qu’il vaut mieux être crains que l’inverse, surtout par les temps qui cours tu ne crois pas ? Et puis si personne ne nous rejoins, on fera équipe à deux et puis voilà ! ¤

Je souris sur ces derniers mots. J’avais du mal à imaginer le fait de faire juste équipe avec elle mais si vraiment tout le monde avait peur alors oui je le ferais. C’est juste que j’aimerais développer un esprit d’équipe comme on dit pour plusieurs genin quoi plutôt qu’un seul. Il devait bien y avoir d’autre spécimen dans le village. Bref de toute façon c’était sûr que quelqu’un d’autre aller nous rejoindre, je vois même pas pourquoi je pense au fait que non. Puis je rebondis sur ce que venait de dire Anko. Comment moi qui suis extérieur au Ketsueki je pouvais l’aider ? S’arrêtant à un coin de rue, là ou un bar était tenue pas un homme d’une soixantaine d’année, je l’invitai à boire un coup et manger un morceau tout en continuant la discussion.

¤ En quoi un membre de ton clan peut-il t’aider plus que moi je ne peux le faire ? Je ne dis pas que je suis meilleur dans ce domaine, je n’ai pas cette prétention. Etant plus expérimenté est chunin mon devoir m’oblige à t’aider à devenir plus forte. ¤

Je fis une pause commandant deux boissons fraîches au vieillard. Un léger soupir et je repris.

¤ Seulement je ne pense que te rendre plus forte t’aidera réellement. J’aimerais essayer quelque chose avec toi. Une pratique qu’on m’a appliquée autrefois. Je connais ton histoire et si tu désires rejoindre mon équipe je pourrais essayer cette pratique sur toi pour que tu sortes grandis de celle-ci. ¤

La balle était dans son cas. Ce n’était qu’une offre bénigne à première vue mais pour elle, elle pourrait s’avérer très prolifique. Malheureusement, il n’y avait pas de garantit pour que ça marche sur elle comme ça avait marché sur moi, et puis ce n’est pas en l’appliquant une fois qu’elle est efficace, c’est la répétition de cette pratique qu’il l’est. Elle n’avait qu’à prendre une décision , qu’allait-elle décider ?

La jeune femme s’intriguait sur la méthode. Une attitude tout à logique et ses réactions étaient similaires aux miennes lorsque mon hôte m’avait parlé de cette méthode. Vous savez, l’hôte qui m’a hébergé pendant ma reconstruction, ma remise sur pied. Je n’espère pas devoir le répéter à chaque fois. Bref, moi aussi ça m’intriguait à l’époque. Bien sûr on a envie de savoir ce que c’est et une fois qu’on le sait on se dit non pas possible, ça ne peut pas marcher comme ça. Et pourtant, c’était incroyable la façon dont on se sentait libérer après. Pour moi ça n’empêchait pas les crises. Non malheureusement pour que cette pratique atteigne son paroxysme il fallait se souvenir d’un maximum de chose, même le plus petit détail pouvait servir. Pour ma part, il y avait des trous dans ma mémoire. Le choc avait provoqué une amnésie partielle de l’évènement. La pratique faisait donc ces effets mais j’avais toujours des crises et des cauchemars et quand ces derniers devenaient de plus en plus récurent il fallait que je recommence la pratique. Jusqu’alors je pouvais compter sur mon hôte mais dorénavant il me faudrait trouver quelqu’un qui comprenne cette méthode et qui puisse me l’appliquer.

Cependant, je n’étais pas là pour régler mon problème mais le sien. Elle se posait plusieurs questions sur moi. Pourquoi je connaissais son clan. Pourquoi elle. Qui j’étais. Tout ça… Elle s’étonnait de ma proximité avec le clan car pour elle seul un homme avait été proche de ce clan dernièrement. Je ne fus pas surpris d’entendre son nom. L’homme au masque… Kyoshi Rei. Evidemment, c’est lui qui avait réunis tous le clan à Suna. C’est d’ailleurs pour ça qu’ils étaient regardés différemment de la part des plus jeunes. Il avait lancé une guerre presque inutile qui avait fait de nombreuse victimes dans nos rangs et beaucoup de jeune avait perdu leur parents. Les anciens semblait l’apprécier me dit-elle. Oui, peut-être, sa politique était surement plus à leur gout. Personnellement je n’avais pas fait attention à ça. Il divisait tellement au moment de son avènement de Kazekage que je ne me suis pas fait d’opinion propre à l’époque, j’avais juste décidé de le suivre. Mauvaise idée.

¤Tu veux savoir ce que je pense de Kyoshi Rei. Ce que je pense de lui est bien disons que… C’est un bel enfoiré qui a dupé tout son monde ou presque... La seule chose qu’il est bien fait, c’est de vous avoir réunis. Tous les Ketsueki ensemble. Vous étiez divisé d’après les dire et il a réussi à vous unir et vous a amené ici à Suna. Grâce à cela, certains au conseil ont dû le voir comme un unificateur de troupes et l’ont nommé Kazekage. Le village était dans le flou à l’époque et on avait besoin d’un leader qui sache nous unir. C’est d’ailleurs son image qui ressort quand on parle de vous. Malheureusement. J’aimerais qu’il en soit tout autrement sache-le… ¤

Je pensais ne pas mentir en disant tout ça. Ce devait être la vérité. Mais bon je n’étais revenu que depuis une semaine à peine et n’avait pas pu encore récolter toutes les informations sur lui. Je devais répondre aussi à ces interrogations sur qui j’étais, d’où je venais and so on ... Ce moment allait être délicat, j’allais devoir de nouveau faire face à mon passé et à cette accident ; Elle devait savoir, pas tout mais une partie, le faite que j’avais disparue. Le reste, elle l’apprendrait au fur et à mesure des missions qu’on ferait et des liens qu’on partagerait. Je pris une grande bouffée d’oxygène avant de me lancer.

¤ Pourquoi toi ? Je suis en quête de jeune recrue pour former une équipe comme je te l’ai dit. Seulement je ne cherche pas de simple shinobi, j’en veux qui sorte du lot et ils s’avèrent que vous sortez du lot vous les Ketsueki. Après pourquoi Ketsueki Anko ? J’ai des amis dans ton clan et disons qu’en discutant, j’ai appris des choses sur toi qui ont fait que je t’ai choisi. ¤

Je fis une légère pause. Le moment difficile allait arriver, mes mains serrant le verre frais qu’avait apporté le vieillard je repris :

¤ Quant à savoir qui je suis… Akuzu Mia. Tu ne me connais probablement pas ou alors tu me connais comme la fille qui a disparu au cours d’une mission, il y a deux ans. Ça c’est moi. Avant ma disparition j’entretenais de bon relation avec ton clan et je suis contente de voir que certain ne m’ont pas oublié. ¤

Mes mains serraient plus fort le verre encore. Contrôle Mia, contrôle.

¤ C’est difficile pour moi d’évoquer ces moments et je ne suis pas là pour ça. Tu voulais savoir quel était la méthode non ? Si tu décides de te joindre à moi, à mon équipe, je pourrais te l’expliquer. Elle ne porte pas de nom et n’est surement pas reconnue par les médecins. Tout ce que je peux te dire, c’est que pour moi, ce fut le meilleur remède pour me remettre de mon passé. Et je crois que savoir qu’il y a quelque chose dont tu dois te remettre Anko. Je ne me trompe pas, n’est-ce-pas ?¤

La Ketsueki semblait également sentir ma souffrance lorsque j’évoquais mon passé. A croire que quand deux personnes ont des soucis, elles sont capables de sentir les problèmes de l’autre. C’est peut être un truc qui se démontre ou alors un sixième sens de la gente féminine qui sait ? Peu importe, sa réaction me surpris, elle engloba mes mains. Cette sensation ? Etrange, délicate, douce… Il y a longtemps que je n’avais pas ressentis cela. Un sentiment de légèreté d’un coup, ça procurait beaucoup de bien. Je sentais au travers du contact des nos mains qu’elle essayait de me rassurer. Douce et tendre qu’elle était et dire que c’est moi qui suit censé l’aider, là c’est plutôt elle qui me rassure. Cette sensation n’étant pas déplaisante, je laisser mes mains englobées dans les siennes. Ces paroles étaient hésitantes comme- ci elle cherchait les mots qui me réconforteraient d’avantage. Je souris bêtement car j’étais en face d’un gros problème. Je ne savais plus comment réagir dans ce genre de situation. Les émotions, j’en avais encore, enfoui au fond de moi mais il n’y a qu’un endroit où je les laisser transparaître, au sein du clan Akuzu. Il n’y avait qu’avec ces personnes que je laisser mes émotions apparaître.

Le fait est que durant ces deux dernières années j’ai appris à les cacher enfin il m’a appris. Pour le moment elles transparaissent encore un peu à cause des crises et des cauchemars mais lorsque j’aurai trouvé la personne qui m’appliquera la Méthode, car on peut mettre un grand M, je serais capable de les cacher à quiconque. Et cette personne se trouvait peut-être bien devant moi en ce moment même, en train de me tenir les mains, Anko. D’autant plus qu’elle accepta mon deal et lâcha un sourire. Quel beau visage avait-elle lorsqu’elle était ainsi. C’en était un léger mais c’était suffisant. Je savais qu’étant donné son passé elle n’allait pas aspirer la joie de vivre d’un coup donc voir un jolie sourire se greffer sur son visage pâle me fit le plus plaisir. Finalement ça n’allait peut-être pas s’avérer si chiant d’être chef d’équipe… Cette Anko, je comptais bien l’aider et je comptais bien former une équipe de choc avec elle. D’ailleurs en parlant d’équipe…

Anko se posa différente question sur l’équipe. Des questions auxquelles en réalité je n’avais pas encore réfléchi. Du coup j’étais un peu dans le caca. Je n’avais pas trop réfléchi à tout ça en venant la chercher. Que voulait-elle savoir au juste ? Alors si j’avais réfléchi à un nom d’équipe, pas du tout, ce n’était pas ma priorité mais il est vrai qu’il allait en falloir un. S’il y avait d’autres personnes ? Pour le moment non, nous n’étions que toutes les deux. Je n’avais pas encore réfléchi au reste de la composition de mon équipe. J’en voulais une particulière et pour ce faire il me fallait une fille comme Anko mais pour les autres membres je n’avais pas encore réfléchi je l’avoue. Enfin les projets pour l’équipe ? Et bien très bonne question une nouvelle fois. A la base c’était pour me permettre de monter vite dans la hiérarchie shinobi mais vu la rencontre que je venais de faire, on pouvait espérer quelque chose de bien. Maintenant quoi exactement, je devais encore y réfléchir… Regardant nos mains, je dis :

¤ Contente de ta décision Anko. Maintenant je n’ai pas vraiment réfléchi à un nom donc si tu le souhaites on peut y réfléchir ensemble puisque pour le moment nous ne sommes que toi et moi. ¤

Je fis une pose, levant les yeux pour contemplais les siens :

¤ Je n’ai pas de projet particulier pour le moment. Ce sera en fonction du reste de l’équipe, je ne peux pas me projeter sans connaître les prochains éléments. Tout ce que je sais c’est que je veux d’une équipe soudé où chacun peux compter sur les autres. Cela risque d’être compliqué à mettre en œuvre mais ça va être mon objectif. La puissance est inutile s’il n’y a pas une bonne coopération et entente dans une équipe. Du moins c’est ce que je pense. ¤

Je réfléchis alors au mot qui m’échappait. Hmmm a le voilà Cohésion.

¤ Que dirais-tu de l’Equipe Gyoshu ? Cohésion ? Si tu as des idées proposes t’inquiète pas, j’ai parfois des idées nuls... Finissais-je en rigolant.

Oui on ne peut pas toujours avoir de bonne idée.

Spoiler:

Shinaji ? Original, je n’y avais pas pensé. Après un nom était un nom mais s’il pouvait représenter l’équipe. L’importance que j’y attachais était futile. C’est vrai, c’était juste pour la paperasse et les démarches administratives, une équipe à toujours un nom ou un numéro pour que ça facilite les choses mais réellement que ce soit Gyoshu, Shinaji, équipe neuf ou dix peut m’en importer. L’essentiel était ce qu’on allait faire de cette équipe et pas son nom. Le dessus j’avais quelques idées qui commençait à venir, des petits projets qui pourrait se montrer intéressant pour pas que ce rôle de chef d’équipe m’ennui, il fallait que je les peaufine un peu pour qu’il puisse être réalisable mais ça allait venir. Enfin avant d’évoquer un quelconque projet il fallait déjà essayer de finir de remplir cette équipe. Et c’est d’ailleurs ce que me fit remarquer Anko après avoir proposé un autre nom pour l’équipe. Celui-ci me plaisait moins, trop long…

¤ Shinaji me plaît. Nous porterons ce nom. ¤

Je fis une légère pose, observant les différentes personnes qui allaient et venaient dans le bar.

¤ Euhm… et bien tu as raison. Je vais essayer de faire ça. Si toi de ton côté tu as des suggestions particulière. Si tu aimerais que quelqu’un rejoigne l’équipe n’hésite pas à proposer, je pourrais toujours voir ce qui en découle. ¤

Je savais que les Ketsueki n’avaient pas vraiment d’ami mais la proposition était légitime et nécessaire même si je me doutais un peu de la réponse. Sa réponse m’intéresserait dans la manière dont elle la formulerait. Néanmoins j’avais à faire et dans l’urgence donc la discussion devait s’arrêter là.

¤ Si des noms te reviennent, je te laisse de quoi me retrouver. A plus tard Anko. ¤

Je déposai un papier ou j’écris mon adresse avant de disparaître lâchant un dernier sourire à la jeune femme. Me retrouvant quelque seconde plus tard sur les remparts du village je sentis alors la présence de Shura à mes côtés. Mon chef d’équipe au sein du Kakumeigun, un monsieur. Observant l’horizon je l’écoutai m’adresser quelques mots.

¤ Tu crois réellement pouvoir l’aider avec ta méthode ? Tu ne l’a jamais essayé avant sur quelqu’un d’autre que toi je me trompe ? ¤

Il ne savait pas tout sur mes deux ans de disparition, même si il était mon chef j’avais du omettre des informations pour le bien des personnes qui étaient avec moi pendant ces deux ans.

¤ Je l’ai déjà appliqué… Cette fille a besoin d’être aidé et vous le savez très bien senpaï. Maintenant j’aimerais être un peu seule. Merci. ¤

Il comprit qu’il ne fallait plus poser de question. Il m’avait déjà fliqué toute l’après-midi. Un peu à la manière de Fu, la nuit ou j’ai été désagréable avec Kibo… Mon équipe au sein du Kakumeigunn s’inquiétait pour moi. Ca faisait plaisir mais en même temps je me sentais observé en permanence et c’est une sensation assez désagréable… Enfin oublions tout ça et observons ce beau couché de soleil.

Spoiler: