Momoyashi Takahata

Takahata vivait au sein du village caché de la feuille depuis sa création et la prise du pouvoir par Hayashi Miyu.

À cette époque le vieil homme était déjà assez vieux pour avoir pris sa retraite depuis quelques années, et pourtant, il avait encore amplement les moyens de se permettre une magnifique propriété au plein cœur du village. Pourquoi ? Tous simplement parce qu'à la création du village les terres ne valaient pas un rond et encore plu quand on était comme Momoyashi Takahata une personne influente, et qui donc attirerait un certain nombre de personnes dans le village par sa simple présence.

La raison de cette influence était toute simple, elle était due à la réputation qu'il avait acquis au cours de ses longues années en tant que sculpteur de bois. Dans sa jeunesse, chaque membre de la noblesse connaissait le bon Takahata, chacun voulait une de ces sculptures, renommées notamment pour leurs finesses.

C'est d'ailleurs grâce a sa profession qu'il avait rencontré son épouse, dernière fille d'un riche marchand de Hi no Kuni avec qui il vivait encore dans le plus parfait des bonheurs au moment de l'installation dans Konoha.

Cependant, les choses ne durèrent pas ainsi. En effet jusqu'a présent et malgré les nombreuses guerres inter clanique le sculpteur était resté relativement éloigné de l'impact des ninjas. Cependant en vivant parmi eux il commença à découvrir énormément de chose sur leur style de vie, des choses qui ne lui plaisaient guerre.

Il put ainsi voir des personnes employant des outils relativement semblable a ceux que lui utilisait pour embellir le bois, seulement les ninjas eux l'utilisait pour causer de la douleur et uniquement ca.

Ce fut la première chose qui dérangea le vieil homme, et le fit se questionner sur son lieu de vie.

Malheureusement pour lui avant qu'ils ne prennent la décision de quitter le village pour retourner dans une ville civile le pire se produisit lui enlevant presque le choix de son lieu de vie.

En effet, deux ans après s'être installé, il subit l'incendie causé par Gogyou Makka de plein fouet. Ce soir-là, il se promenait avec sa femme dans la forêt aux abords des limites du village proprement dit à la recherche de quelques morceaux de bois sur lesquels travaillé pour offrir à sa fille ou à ses petits-enfants.

Malheureusement, le feu se déclara non loin de là où ils faisaient leur promenade et ils furent pris dans les flammes qui progressaient trop vite pour le couple de personnes âgées.

Et avant que les secours puissent les secourir, malgré les nombreux ninjas résidant dans le village, le pire se produisit et un arbre s'écroula sur le couple, trop affaibli par les flammes.

Lorsque l'ancien sculpteur se réveilla 2 jours plus tard au sein de l’hôpital du village ninja la douleur que serait le reste de sa vie commença.

L'arbre avait en effet sectionné sa colonne vertébrale le rendant paraplégique a vie, et pour empirer le toute sa femme avait,elle , succombé.

Il allait donc vivre le reste de sa vie en se sentant coupable d'avoir survécu a ce l'évenement qui avait tué sa femme, tout en souffrant énormément du manque de mobilité qu'il avait depuis ce jour fatidique qui avait fait gonfler son dégoût des ninjas.

Il ne comprenait pas en effet comment des personnes ayant tant de technique flashy pour causer la douleur n'avait rien put faire pour contrer l'incendie ou sauver sa femme et le soigner.

Cela faisait maintenant 12 ans que cela avait eut lieu et son dégoût pour les ninjas n'avait fait que gonfler suite a de nombreuses scènes du quotidien et d’événement tragique.

Le fait qu'il devait compter sur une aide à domicile pour vivre, n'arrangeait pas les choses. C'est pourquoi il refusait absolument tout contact avec les ninjas l'entourant acceptant uniquement les soins de la fille d'un de ces anciens amis pour l'aider au quotidien.

Son attitude était d'ailleurs si extrême vis a vis de la partie guerrière de la population que son cas était très bien connu et qu'il servait par moment de test de promotion ou de mission de rang D pour les éléments récalcitrants de l'armée de Konoha.

Ceci au plus grand déplaisir du vieil homme, celui-ci demandant juste à être laissé tranquille par toutes ces machines à tuer. Il aurait depuis longtemps quitté le village s'il pouvait se passer d'une aide simplement pour se laver. Aide qu'il n'était pas sûr de trouver dans une autre ville étant donné qu'il avait plus de famille et plus d'amies, puisqu'ils avaient tous trépassés avec le temps. Tandis que lui survivait malgré toutes ces douleurs.

Douleurs qui venaient d'avoir une nouvelle source, la dite source étant une petite fille qui l'épiait de la bordure de son jardin.

Cela faisait maintenant une semaine que chaque jour, il voyait cette jeune fille qui lui disait vaguement quelque chose venir l'épier.

Ceci quelle que soit l'activité qu'il faisait, celle-ci le regardait plus ou moins longtemps, mais tous les jours de cette semaine, elle était là à épier le vieil homme passé le temps. Parfois travaillant son esprit avec quelques jeux, parfois se rappeler des temps meilleurs au travers de ces sculptures. Mais toujours, il sentait le regard de la jeune fille sur lui.

Malgré les nombreux regards irrités qu'il lui lança au cours de cette semaine, elle n'abandonna jamais. Elle était plus têtue que tous les ânes qu'il avait pu rencontrer au cours de sa longue vie. C'était irritant, et son caractère de cochon aigri allait ressortir si ça continuait.

Il commençait d'ailleurs à repérer ce qu'il pourrait jeter sur cette imprudente en plus de la liste d'insultes qui allait accompagner les projectiles. Le simple fait de penser à cela le contentait grandement et le fit regarder la jeune fille avec un regard relativement psychotique.

Momoyashi Takahata

Décidément, le karma avait bien tournée dans sa vieillesse, alors que comme tout artiste a succès le bon Takahata savait qu'il devait une partie de son succès a de la chance, en l’occurrence cette chance avait un visage, celui de la femme d'un noble qui avait pris en amour ses œuvres, et lui par la même occasion pour quelque temps. Cependant depuis qu'il avait emménagé dans ce village maudit tout allait contre lui.

La mort de sa femme, la perte de sa mobilité et donc d'une partie de son indépendance ainsi que mils autres maux qui actuellement comptait un invité supplémentaire un peu trop persistant. Cette satané shinobi l'épiait toujours, L'ancien sculpteur ne savait pas comment ni même pourquoi, mais il était sûr que l'obstination de la jeune fille avec lui était lié au fait de vivre dans un village avec tant de meurtrier comme population légitime.

Après tout c'était bien connu que la vie de shinobi changeait radicalement une personne, et peut être que la jeune fille aimait épier les faits et geste du vieil homme juste pour voir à quoi ressemblait une vie normale afin de ne pas trop se perdre dans la folie de son métier.

Mais cela n'était pas le problème de l'ancien. Tout ce qu'il savait lui était qu'une des représentants de l'ordre égoïste de shinobis l'épiaient tous les jours et ceci depuis une semaine. La cruche avait tellement insisté qu'elle commençait a laisser sa trace dans le sol à la limite de son jardin, et ceci littéralement. Avoir une telle ingérence sur sa vie privée et ceci par un shinobi ne prenant même pas la peine de se dissimuler était proche d'une méthode de torture très efficace pour le vieil homme.

Il se sentait en effet sur le point de craquer et de dire à la jeune fille de deguerpir et ceci de la façon la plus imagée possible tout en restant dans le vrai. Malheureusement jusqu'à présent les seules fois où il allait craquer verbalement, ou même essayer de voir s'il avait encore des restes de son enfance lorsqu'il jouait avec des frondes, son assistante de vie intervenait et le faisait rentrer contre sa volonté. Augmentant encore le ressentiment qu'avait le retraité pour son handicap,ainsi que celui envers la jeune fille qui lui causait d'avoir tant de rappel de son état physique diminué.

La seule bonne chose, et presque seul espoir, était que la saison des pluies s'approchait grandement et que la jeune fille ne pourrait donc plus par conséquent rester des heures durant à l'épier a l'air libre. Tout du moins c'est ce que le sculpteur osait penser, car ce matin-là malgré la légère pluie l'enfer actuel de sa vie était présent.

Cependant contrairement a d'habitude l'arrivée de la jeune fille fut fait d'une manière très divertissante, tout du moins pour le vieil homme. Lorsqu'il vit la jeune fille s'étaler dans la boue et même cracher de la dite boue quelque instants plus tard il ne put se retenir et laissa échappé un éclat de rire très bruyant.

Enfin la chance tournait un peu, il ne restait plus qu'à espérer que la jeune fille comprendrait. mais comme ca ne coutait rien d'en rajouter Takahata s'exclama à haute voix

"Tu ferais mieux de vite rentrer chez toi te changer vermine, se serait dommage que tu finisses malade et ne puisse plus venir labourer la terre à la seule force de tes pas ou satisfaire tes désirs tordue de voyeurisme"

Cela ne servait a rien d'y aller par quatre-chemins, son but était de la dissuader complètement de se présenter devant lui. Il espérait donc qu'un tel rejet et manque d'altruisme ferait passer le message comme il le fallait.

Malheureusement, il en doutait au plus profond de lui-même.

Décidément, la gamine était têtue dans son désir égoïste. Un vrai caractère de shinobi ça, ne jamais penser à comment les gens vivent les répercussions de leurs actes.

Cette jeune fille s'immisçait dans sa vie privée, et son voyeurisme empêchait Takahata de faire bien des choses, mais la plus grande douleur que lui causait la jeune fille était de l'empêcher de se repentir en paix avec lui-même pour préparer ces hommages à sa chère femme disparue lors de l'anniversaire de sa mort qui approchait a grand pas.

Tout le rituel qu'il avait conçu autour de cette fate était une des seules choses gardant le retraité de perdre complètement son esprit, et même cela ce village de malheur avait trouvé un moyen de le déranger.

C'est pourquoi lorsque la mioche osa répondre de façon irrespectueuse à sa propre déclaration moqueuse le vieil homme avait eu beaucoup de mal de ne pas perdre le contrôle de ces actes et essayé de blesser physiquement cette jeune imprudente.

Celle-ci semblait considérée la torture psychologique qu'elle faisait subir au vieil homme ne se sentant jamais à l'abri de ces regards comme un jeu !

Le sculpteur ne savait pas quand les choses avaient tourné ainsi, mais une chose était sur, il vivait actuellement dans un monde fou ou les gens avaient perdu de vue de nombreuses valeurs importante. Notamment la vie privée. Tous ces besoins de surveillance pour la sécurité étaient un peu trop montés à la tête des ninjas responsable de celle-ci.

C'était la seule chose qui pouvait expliquer l’obsession de la jeune fille pour le vieil homme.

Celle si se sentait tellement dans son droit d'agir ainsi qu'elle osa même se moquer de la santé fragile de l'handicapé. Cette jeune fille ne pouvait qu'être qu'une psychopathe, même les brigands qui courraient dans les coins reculés du pays avaient plus de morale dans leurs façons d'agir que cette fille. Celle-ci ne semblait avoir aucune limite

Cette importune alla jusqu'à se saisir d'un des outils et travaillé la terre ! Cette fille osait souiller la terre que sa femme avait elle-même travaillé. La rage que ressentit Takahata était tellement grande qu'il ne pouvait pas s'empêcher de rester la a fixer la jeune fille ruinée le terrain. Chaque coup de bêche était une abomination en soit, mais il ne fit rien.

Il ne réagit d'ailleurs pas plus lorsque la jeune fille prétendit penser à sa santé tout en rappelant qu'elle serait de nouveau la demain pour la harceler.

Si le vieil homme n'avait pas tant haï les ninjas, il en aurait déjà contacté plusieurs pour dissuader la jeune fille de continuer à agir comme cela.

Il aurait égalememt put aller porter plainte au près des services responsable mais alors ça réputation aurait joué contre lui et en aurait surement rien retiré. Il était bloqué, il devait supporter cette torture sans pouvoir rien y faire.

Le destin semblait vouloir faire la fin de sa vie un enfer dans ces dernières années.

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Comme prévu le lendemain la jeune fille fut de retour et repris son saccage des jardins crée par sa femme. Même le chef du service de torture du village n'aurait pas mieux réussi à le briser que cette jeune fille.

Il n'osait même plus sortir dans son jardin, ayant peut de ce que cette diablesse lui réservait pour aller encore plus loin dans ces actes.

Son assistante le trouva ainsi dans son atelier à nettoyer ces outils pour la première fois depuis de nombreuses années. Insistant particulièrement sur ces ciseaux a bois, les rendant aussi tranchant que jamais. Assez pour que si la situation continue, il puisse la terminer de lui-même très facilement.

Après tout, il avait fait son temps, et une entité supérieure semblait être d'accord avec sa vision des choses au vu de ce qu'il subissait dans ce village

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Takahata sortit par conséquent très peu de chez lui au cours des prochains jours, et seulement lorsque la mioche était parti depuis une vingtaine de minutes, ainsi, il était sûr qu'il ne la croiserait pas, vivre dans un tel sentiment d'oppression commençait à atteindre le vieil homme au niveau de sa santé. Il commençait en effet à perdre du poids, ce qui pourrait vite devenir inquiétant.

Heureusement pour la santé de Takahata la jeune fille sembla changé de tactique et arrêta de l'harceler autant, le laissant décompresse un petit peu.

Il se sentait plus libre de vivre sa vie, plus observée sans arrêt par cette petite fille.

Après tout puisque le changement avait eu lieu après sa moquerie acerbe, peut être que malgré toute sa répartie la petite fille avait eu du mal a encaisser l'attaque et s'espaçait un petit peu pour e pas trop souffrir.

Dans tous les cas, le plus important, c'était que le vieil homme pouvait commencer à son recueillement annuel sur la tombe de sa femme sans que cette réflexion se sente impure à cause de l'observation d'une étrangère ne comprenant rien et portant atteinte à la mémoire de sa chère et tendre à chaque fois qu'elle s'en prenait aux arbres de son grand jardin.

L'ancien sculpteur avait même commencé à travailler sur une nouvelle œuvre en profitant de la paix retrouvée la plupart de la semaine chez lui, il réalisait donc une sculpture qu'il espérait serait au niveau du chagrin qu'il ressentait à chaque fois qu'il pensait à sa femme.

La sculpture qu'il envisageait devait être le visage de sa femme tel qu'il s'en rappelait au moment de leur union. Il faisait tout ce qu'il pouvait pour que la sculpture rende le mieux possible afin d'orner fièrement la dernière demeure de son aimée.

Le vieil homme était si investi dans sa sculpture et profitait tellement de son impression de liberté retrouvée, et ceci malgré son handicap, qu'il ne s'attarda que très peu a la fenêtre à chaque visite de la jeune fille. De ce fait, il manqua le rapprochement de la traitresse l'aidant au quotidien.

En tout cas jusqu'à ce matin-là quelques semaines plus tard.

Sans raison particulière, si ce n'est pour profiter du soleil levant sur son jardin, Takahata était à sa fenêtre et assista à l'arrivée de son ancienne tortionnaire, celle-ci étant maintenant revenue à l'état de gêne.

La voyante fouler, son jardin les bras encombrés d'un panier dissimulant presque tout son torse, le vieil homme ressenti pour la première fois dans le mois l'envie de prendre un ciseau à bois pour le lancer très fortement sur la jeune konohajin.

En effet, les paniers démontraient bel et bien qu'elle apportait quelque chose sur son propre terrain et que ce quelque chose allait surement rester sur ce terrain.

C'était du vandalisme pur et simple! Malheureusement, l'handicapé ne pouvait rien faire contre.

Il assista donc pendant de longues minutes au travail de la jeune femme. La mâchoire crispée alors que la jeune fille semblait plantée de plus en plus de graines. Quel était le but final Takahata n'en savait rien, mais il sentait qu'il n'allait pas apprécier.

Et cela sans même compter le fait que de nouveau les dernières traces du passage de son épouse sur terre étaient réduite à presque rien.

Les choses ne s'arrangeaient pas pour l'humeur du vieil homme lorsqu'il vit son assistante de vie sortir et salué très gentiment l’envahisseur.

Elle était même allé plus loi et utilisé les ressources du retraité pour préparer un en cas tout à fait appétissant à la jardinière.

En prêtant attention, on entendait surement le grincement des dents du civil jusqu'aux portes de Konoha.

Et en entendant la discutions qui suivit, ce fut le tour de son cœur de se faire entendre de loin, celui-ci sous l'effet de la rage s'emballait.

La jeune fille osait considérer qu'elle pouvait embellir le jardin créé par sa femme, allant jusqu'à prévoir l'infamie de lui montrer les résultats de son travail, si on pouvait appeler comme cela son invasion des terres du sculpteur, le jour anniversaire de la mort de sa femme

Tout du moins c'était la seule raison logique pour laquelle la jeune fille pouvait se renseigner sur ce jour particulier du point de vue de l'homme aigri par les années.

Il avait du mal à croire a l’audace de la paire. Car en effet par sa sympathie et ses fausses infos dut à sa naïveté son assistante de vie encourageait la jeune jardinière dans son délire.

Non, elle ne faisait pas de bien à sa santé avec ces actions, le seul bien qu'elle lui avait fait, c'était quand elle avait arrêté de le harceler. Et certes, il s'était retrouvé embourbé dans le jardin un soir, et près de la zone travaillé par l'enfant, mais ce n'était absolument pas pour admirer le travail effectué.

Non, c'était simplement pour récupérer une essence d'arbre bien particulière qui se trouvait sur les bordures de son terrain.

Tout cela pour son projet de sculpture qu'il voulait en effet cacher de l'attention de tous ! Voilà la seule et unique raison pour laquelle il n'avait pas répondu aux nombreuses questions indiscrètes de la personne l' accompagnant au quotidien.

Takahata serait bien rester en position pour transmettre autant que possible sa rage par son simple regard mais ceci ne fut pas possible. Du moins pas sans renforcer les illusions de la jeune fille.

Celle-ci venait en effet de le repérer et l'avait salué avec un sourire resplendissant, un sourire faisant un instant surgir l'image de sa femme dans l'esprit du sculpteur.

Cela le prit complètement par surprise et cela se vit sur son visage, cependant, il se reprit rapidement et remit son expression de pur rage sur le visage et prit juste le temps de cracher par la fenêtre pour exprimer son mépris de façon animale avant de s'en aller rouler vers son atelier travailler sur son projet.

Pour le plus grand bonheur et soulagement du sculpteur, il n'avait plus revu la jeune fille lui ayant causé d’apercevoir sa défunte femme dans ses traits depuis le dis événement.

Et ceci était pour le mieux pour la santé mentale du sculpteur, il ne savait pas comment il pourrait supporter la présence de la jeune fille si elle arrivait à nouveau à ressembler autant à sa bien-aimée. La haine qu'il avait pour l'intruse serait en totale opposition avec les sentiments beaucoup plus doux qu'il avait encore pour la femme de sa vie.

Les trois mois qui suivirent aidèrent énormément le vieil homme a regagné le poids perdu lors de la période de harcèlement, et lui permirent également d'avancer énormément sur son projet pas si secret puisqu'il était recouvert presque tous les jours de sciure.

Cependant, et malgré l'insistance de son aide de vie, personne n'avait encore vu l'avancé de son oeuvre. Œuvre qui allait rappeler à tous les magnifiques traits de sa femme.

Au cours de cette période, le vieil homme remarqua également que son jardin commençait de nouveau à attirer le regard du voisinage. Après des années d'abandon, le fait que cette terre autrefois réputée dans tout le village pour sa beauté, en retrouvait une partie était, en effet, remarquable.

Certes, le travail de la jeune imprudente était loin d'égaler celui de la défunte, mais rien que le fait d'avoir de l'herbe jeune et verdoyante avec les premières pousses des plantes plantées suffisait à fournir un spectacle agréable.

Même s'il avait beaucoup de mal à accepter qu'une jeune inconnue touche à ces terres, et qu'il avait à plusieurs reprises été tenté de détruire le travail de la jeune fille, il était obligé de reconnaître que voir son jardin dans cet état lui plaisait énormément. Ça faisait surgir de nombreux bon souvenir du fin fond de sa mémoire.

C'est donc en partie à cause de esc sentiments confus vis-à-vis de la situation que Takahata changea complètement son attitude envers la jeune fille lorsque celle-ci revint surveiller son œuvre.

Le vieil homme roula donc doucement jusqu'à être juste derrière la jeune fille à qui il fallut quelques instants pour remarquer sa présence tellement elle était prise dans sa tache.

Étrangement en étant aussi proche de l'homme qu'elle avait harcelé quelques mois auparavant, elle fut très timide, allant jusqu'à se mettre à rougir sous le regard indifférent de l'octogénaire.

La jeune fille alla même jusqu'à s'incliner devant lui pour présenter des excuses devant son attitude.

Le plus marquant étant qu'elle semblait sincère dans sa déclaration.

Takahata fut presque touché par le motif caché de l'attitude de la jeune natal de Konoha. Malgré ses choix désastreux vis-à-vis des moyens pour arriver à son but son attention était louable, et le sculpteur sentit ses sentiments pour la jeune maladroite changée.

Certes, il était loin d'être une fan de la blonde, mais sa haine était énormément amoindrie. Il trouvait toujours le manque d'empathie de la jeune femme horripilant, ainsi que son manque de manière.

Et il allait lui faire savoir.
Il prit donc une voix relativement neutre, ne sachant pas trop quoi ressentir exactement vis a vis de la jeune femme.

"Tu apprendras un jour que la fin ne justifie pas les moyens jeunes insouciants. Certes, ton but est louable et j’apprécierais fortement de voir ce jardin de nouveau resplendissant. Mais cela ne te donne en aucun cas le droit de t'insérer sur ma propriété, de la vandaliser et encore moins de me harceler causant a mon vieux corps de dépérir"

L'intention de Takahata était clairement de culpabiliser la jeune femme, après tout la culpabilité était une très bonne source d'évolutions personnelles.

"Sache que même si le résultat est à la hauteur de ce que faisait ma femme cela ne pardonnera rien ce que tu as fait. Si ce village était plus humain et non gouverné par des machines à tuer cela ferait longtemps que tu serais interdite de t'approcher de ce lieu, et si savoir que tu peux te comporter de manière si inappropriée uniquement parce que tu vis dans un village au système pourri te contentes alors je crains pour ce que notre monde va devenir sous l'influence de ces shibobis"

Voilà, c'était dit, le sculpteur attendait impatiemment la réaction de l'enfant, en espérant que celle-ci soit explosive.

Les paroles de Takahata semblaient atteindre la blonde ayant perdue tout repère morale dans ce village maudit.

Celle-ci alla jusqu'à avoir la décence d'être gênée de son attitude précédente au vu de la teinte que prenaient ces joues. Elle était presque en repentance pendant quelques secondes, la tête baissée sous l'effet de la honte causé par ces actions envahissante ! Tout du moins c'est ce que le vieil homme espérait que cette attitude voulait dire, et qu'elle n'était pas dans cette positon pour retenir une colère injustifiée.

Mais au vu de la réponse de la jeune fille qui arriva finalement, c'était plus un sentiment de honte que de colère qui avait été ressentie.

Les propos de la jeune femme par contre prirent de cours le vieil homme.

Ainsi, le village aimait tellement peu la mauvaise publicité qu'il leur faisait qu'ils essayaient d'envoyer des enfants relativement innocents pour le faire changer ? Allant même ceux-ci à se plier à leur façon de voir le monde pour accomplir cela.

les dirigeants de ce village étaient vraiment des être humains répugnants, devant ce rappel le sculpteur ne put dissimuler une expression de dégoût profond.

Dégoût qui ne fut que renforcé quand la jeune femme ayant grandi dans ce village prétendit pourvoir comprendre sa haine du mode de vie shinobi. Celle-ci était surement juste dans sa phase adolescente rebelle et osait comparer ça a la douleurs causé par de nombreuse perte due à ce système pourries.

Bien qu'il pouvait comprendre le choix d'agir selon une droiture morale comme la jeune femme justifiait son refus de faire sa mission, il avait beaucoup de mal à accepter que la cause du choix de la jeune fille était plus sa droiture morale que la peur de ne pas supporter les remarques acerbes du vieil homme.

Bien que les derniers mois semblaient donné raison à la vision des choses de la jeune femme Takahata n'avait aucun problème à être de mauvaise foi par moment.

Cependant, ces préoccupations furent vite poussées loin de son esprit par l’audace de la jeune fille qui osa mettre sa façon de voir le monde en cause dans sa non-acceptation de le harcèlement de la jeune femme ! Celle-ci semblait penser que ces actions étaient complètement justifié et qu'il les auraient forcément accepté en se renseignant.

Le poing du sculpteur se crispa sous cette attaque, et cela s'empira presque lorsque la jeune femme osa passer dans son dos et profiter de son handicap pour le mener là ou elle le voulait.

La dernière déclaration prit encore plus de court Takahata, celle-ci essayait de le culpabiliser. Parce qu'elle risquait d'avoir quelques heures de colle et d'être enfermé chez elle quelque temps, il fallait qu'il considère les actions de la blonde d'un bon œil ? trop c'est trop et Takahata ne put retenir plus longtemps ces réponses.

"Je suis loin d'être un adolescent en effet jeune insolente ! Mais toi, tu es encore dans ces années maudites en pensant les avoir dépassées dans ta vision du monde !

Ainsi parce que tu as empêche un défilement constant de mômes différents encore plus fidèles au système pourri que toi, je devrais accepter toutes tes actions ; et parce que tu risques d'avoir un peu de mal à voir ton petit copain, je devrais même être reconnaissante de ta présence forcée au cours de ces derniers mois ?

Réveille-toi jeune fille ! Tu es surement plus en amour du fait de contrarier ta famille que de la personne pour qui tu prétends avoir un amour interdit ! Je suis prêt à parier mon fauteuil roulant qu'à l'instant ou ta relation sera accepté par ta famille, tu passeras à une autre proie encore plus scandaleuse ! Ça c'est si tu n'as pas encore mûri suffisamment pour comprendre que l'attrait de l'interdit n'est pas de l'amour !"

Prenant le temps de respirer quelque peu Takahata fixa la jeune fille avec intensité essayant de transmettre sa colère a travers cette simple action

"Si tu comprenais vraiment ce que je ressens vis-à-vis du système shinobi tu n'aurais jamais eu cette mission ! Tu vivrais paisiblement en profitant peut être de ton talent pour faire grandir des plantes et les arranger ! Ne viens donc pas essayer de me culpabiliser. Tu dis agir comme bon te semble, mais tu sers un système que tu dis opposer à leur façon de faire, et pourtant rien ne t'oblige à te joindre à ce système plus que nécessaire.

Après tout si je me trompe et que tu es vraiment en amour, tu n'aurais qu'à quitter ce village avec lui pour être libre de tout cà! Contrairement a moi, tu as le choix de faire ce que tu veux de ta vie, donc ne vient pas prétendre que tu comprends ma situation quand tu ne vois pas plus loin que le bout de ton nez!

Voilà, tu voulais que je m'exprime ? Voilà, c'est fait, maintenant, tu sais que je trouve ton attitude hypocrite rebutante ! Tu prétends ne pas aimer les méthodes de ce village, mais cela ne t'a pas empêché de m'harceler pendant des mois, et cela en ayant le culot de penser que si j'avais su le but de tes visites, je les aurais acceptés de bons cœurs! Et bah non morveuse ! Certes, tu sembles avoir fait un bon travail, mais cela ne fera pas profiter de cette vision enchanteresse au côté de ma femme !

Tu oses prétendre que ma haiendes shinobis m'aveugle, et surement tu as en partie raiso.Mais, je ne suis pas le seul à être aveuglé, tu l'es de la même façon pas ta naïveté ! Le monde n'est pas tout rose, et ce n'est pas parce que tu penses avoir de bonnes intentions qu'elles seront perçues ainsi par les autres ou qu'elles soient acceptées !"

Sur cette longue prise de parole et se sentant sur le point de craquer émotionnellement Takahata essaya de se retourner et s'éloigner de cette enfant du malheur

Takahata avait à peine commencé à s'éloigner que la première déclaration de la jeune fille l'atteint

Déclaration qui le fit bien rire, encore une jeune fille qui pensait sa vie spéciale, alors qu'elle devait sans doute être aussi sans saveur que les trois-quarts des autres filles de son âge. Et de toute façon, ce n'était pas comme si la blonde l’intéressait, c'était elle qui voulait intervenir dans sa vie à lui ! Pas le contraire.

La déclaration suivante fut celle de trop pour le vieil homme malheureusement, celle qui le poussa trop loin dans ces émotions pour se retenir !

L'accusation était, en effet, trop proche d'être vraie pour être ignorée. Certes, il fuyait autant que possible les problèmes, mais qu'est-ce qu'un homme dans son état pouvait faire d'autres ?

Les affronter ? Autant abandonné tout de suite, il arrivait à peine à se débrouiller quelques heures d'affiler dans sa maison quand il était tous seul après quoi il se trouvait devant une tache impossible pour lui pour sa plus grande colère.

À une époque, il aurait pu utiliser son influence et ses relations pour régler ces problèmes, mais cela datait d'une époque maintenant révolue. En 12 ans depuis sa venue au village, ce réputation, s'était ternie, en plus du fait que de nombreux ancien client ou amies était mort à cause des guerres ou de l'âge, son attitude avait repoussé bien d'autres personnes.

Au final, il ne lui restait qu'une seule personne qui arrivait encore à le supporter au quotidien, et celle-ci montrait souvent des signes de saturation.

Takahata avait vécu longtemps déjà, et souffert plus qu'assez ! Il avait le droit d'être lâche maintenant ! Tout ce qu'il attendait maintenant était la fin de cette longue période de souffrance. Ses actions lâche contribuant a limiter quelque peu ces souffrances, il ne voyait absolument pas pourquoi les arrêter.

Mais cela c'était ce que son cerveau lui disait, son coeur lui avait un tout autre avis, et ce bilan sur sa vie actuel commença à faire couler des larmes sur ses joues marqué par le temps.

La fille voulait en apprendre encore plus sur lui, et bah, elle allait être servie.

Takahata fixa donc de ses yeux larmoyants la jeune fille et lâcha ce qu'il avait sur le cœur à ce moment-là

"OUI JE SUIS LACHE ! Et alors ? Tu ne crois pas qu'un homme ayant vécu autant que moi, ayant perdu autant que moi ait le droit de l'être ? Chaque être humain à une limite et la mienne a été dépasse depuis de longues années. Maintenant, une seule chose m'attire encore, rejoindre ma femme-là où elle est ! Donc oui jusqu'à ce que Kami accepte de m'envoyer à ces côtés, je resterais là a vivre ma vie comme bon me semble. Sans me préoccuper de ce que peuvent penser de petite minette envahissante et irrespectueuse qui pense connaitre plus à la vie que ces ainés!

Tu me parles d'influence ? Crois-tu vraiment qu'un homme ayant déjà un pied dans la tombe peut encore avoir de l'influence quand il est le dernier de sa génération à respirer encore ? Penses-tu vraiment que des membres de ce village rendu déficient par sa soif de sang écouterait les remarques d'un vieux sculpteur ? Je te le dis tout de suite non !

La seule raison pour laquelle Konoha s’intéresse encore à moi, c'est pour essayer de me faire rentrer dans les rangs et participer à la bonne réputation de ce village de meurtrier. C'est d'ailleurs cette volonté de me faire plier qui les a empêcher de me tuer jusqu'à présent, j'en suis presque sûr !

Donc non, je ne rejette pas la faute sur les autres ! Je suis réaliste, ma période d'influence est finie, grignoté par le passage du temps. Je suis seul dans un monde qui a perdu toutes les valeurs qui me sont chères. La seule chose semblant gouverner ce village étant l'appel du pouvoir et du sang ! "

Fatigué par une telle prise de parole le vieil homme prit quelque profonde respiration tout en essuyant les larmes perlant sur ces joues d'un geste rapide de son bras droit

"Donc voilà, j'espère que tu es contente maintenant, tu sais que je suis un homme aigri par le temps et dégoutté par l'évolution de ce monde ! J'espère que cela t'aidera à dormir le soir de savoir que ton harcèlement aura fini par me faire craquer pour la première fois en prêt d'une décennie.

Maintenant si tu as une once d'humanité en toi, je voudrais te demander de me laisser tranquille au moins jusqu'à l'anniversaire de la mort de ma femme, je voudrais pouvoir me recueillir dans les meilleures conditions possibles."

Voilà, c'était tout ce que Takahata avait encore la force de dire dans son état actuel, il n'aspirait plus qu'à une chose, se coucher et oublier les événements de cette journée pour porter les hommages que méritait sa femme.

Takahata roula doucement jusqu'à sa chambre une fois la confrontation avec la jeune fille finit.

De ce qu'il avait cru entendre en s'éloignant la jeune fille regrettait sincèrement ses actes et le laisserait tranquille au moins jusqu'à l'anniversaire de mort de sa chère et tendre.

Certes, il aurait préféré qu'elle ne réapparaisse jamais dans sa vie, mais pouvoir témoigner de son estime pour sa femme librement une fois de plus lui était suffisant

En atteignant la porte de son couloir, il aperçus son aide de vie le regardé, un profond sentiment de pitié mal dissimulé dans son regard. Cela faisait mal à voir, mais il passa outre.

Il rentrait dans la dernière ligne droite et il avait encore du travail à faire avant son recueillement sur la tombe de sa femme.

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Le mois précédent avait été très calme pour Takahata , il avait passé chaque instant dans son atelier à peaufiner son œuvre ou a prié le reste du temps. Une vie si paisible et sans remous fit le plus grand bien au sculpteur, certes, il était empli de tristesse comme tous les ans à cette période de l'année, et la faiblesse de son corps l’empêchant de travailler le bois comme il le faisait auparavant le mettait sur les nerfs. Mais au final ne plus voir de diable blond dans son jardin et se consacrer à ses propres affaires lui avaient fait le plus grand bien.

C'est donc en très bonne santé et fringant que Takahata arriva dès minuit sur la tombe de sa femme le jour fatidique.

Attaché a son siège était une boite, une boite contenant son projet plus ou moins secret. Et dont il retirait une certaine ferté, certes ce n'était pas sa plus belle œuvre, mais avoir une sculpture du visage de sa femme aussi réaliste surtout sur son sourire était déjà plus que satisfaisant pour le vieil homme, celui-ci avait en effet senti pendant qu'il travaillait qu'il ne pourrait plus le faire bien longtemps. Déjà, ses mains commençaient a devenir incontrôlable après une heure de travail, et ses yeux essayaient de sortir de leurs orbites de leur propre volonté a force de se concentrer sur les détails.

Et cela sans compter sur la sciure qui le faisait tousser sans arrêt avec ses poumons affaiblis. Pour faire simple, ce buste serait surement la dernière œuvre relativement complexe du sculpteur autrefois renommé.

Que cet oeuvre soit pour et de sa femme le satisfaisait donc pleinement.

Cependant, cette sculpture ne fut pas mise à l'air libre avant la mi-journée. À ce moment la Takahata quitta sa pose méditative, en tout cas ce qu'il considérait comme bien qu'il soit toujours dans son fauteuil.

Il se permettait cette seule pause dans toute sa journée de prière afin de placer le buste directement sur la terre sous laquelle les restes de sa femme reposaient.

Une fois le visage de bois dépose, la méditation et les prières reprirent jusqu'à la fin de la journée.

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Il était minuit de nouveau, et le vieil homme se sentait épuisé mentalement, comme à chaque fois, mais en même temps savoir qu'il avait témoigné le respect qu'il devait à sa femme le remplissait de joie. Pendant cette période, il n'avait été concentré que sur une seule chose, sa femme !

Il serait tous simplement incapable de dire si d'autres personnes étaient venu se recueillir, et il s'en fichait un peu. Il avait fait ce qu'il avait à faire cette année également et il pourrait donc continuer sa vie normale.

Malheureusement, pour les habitants de Konoha, la vie n'était pas si simple, et lorsque le sculpteur arriva chez lui pour voir les fleurs plantées par la jeune blonde en train de fleurir, il fut stoppé net dans son élan.

Il était dépassé par la beauté du spectacle qui se déroulait devant lui, et malgré son épuisement aussi bien physique que mentale resta la à regarder fixement les pétales s'ouvrir les uns après les autres. Ne se souciant pas de la présence silencieuse qu'il ressentait non loin de lui. Il était transporté.

Takahata fut sorti au bout de quelques minutes de son intense observation par la voix douce, et presque mélodieuse de la responsable du spectacle qu'il avait devant les yeux.

C'était surement dû à sa fatigue mentale actuel, mais le sculpteur ressentait presque une forme de honte en se remémorant son traitement de la jeune femme. Certes, il était perdu dans sa douleur depuis des années, mais de son vivant sa femme l'avait toujours poussé à s'ouvrir d'avantage. Et elle aurait surement adoré la petite fille, ce serait ce que pour sa détermination et son talent dans l'arrangement florale, ainsi que dans l'entretien des plants.

Suffisait de voir ce qu'elle avait réussi à faire sur le terrain très fertile de Takahata. Sous le clair de lune, les pétales juste ouverts resplendissaient d'une aura argenté presque mythique. Cela faisait de nombreuse année que le vkieil home 'avait pas put observer un tel spectacle inexpliquée, et encore moins dans son jardin.

Cela le renvoyait à une autre époque, une époque bénie et heureuse ou les ninjas se massacraient dans leurs coins, laissant les hommes importants de la région dans leur coin. Depuis tout, c'était gâte avec la création de ces satanées village de Shinobi.
Donc à cet instant quand la jeune blonde s'enquit de sa santé, il ne savait pas quoi répondre.

Devait-il laisser sortir qu'il avait sur le cœur de nouveau ? Non surement pas, une fois suffisait bien, et dans son état mentale actuel cela serait très embarasant et le ferait très probablement regretter amèrement le lendemain.

Rassemblant toute la lucidité qu'il pouvait avoir ce soir-là le vieil homme se contenta de déclamer une phrase lourde de sens et de conséquence d'une voix rauque, due à son manque d'hydratation de la journée.

"Je suis désolé pour la façon dont je t'ai traité."

Ne laissant pas la jeune femme réagir, il se força à se mettre en mouvement vers chez lui, cependant, il voulait au moins rajouter un petit quelque chose, donc lorsqu'il arriva sur le seuil de sa porte, il se retourna légèrement afin que Leika puisse l'entendre, mais ne la regarda pas pour autant, ne sachant pas s'il le pouvait sans craquer ce soir-là

"Et tu avais raison, ce jardin est beaucoup plus beau plein de vie comme actuellement, ma défunte femme apprécierait surement ce travail, et je te remercie donc pour cela"

Voilà cela faisait déjà beaucoup pour ce soir, surtout qu'il n'était pas encore sûr de ne pas regretter dès le lendemain une voix reposée.

Le sculpteur reprit donc sa marche en avant vers chez lui, ne se souciant pas des réactions de la jeune konohajin pour le moment. ET pour le plus grand choc de tous ceux qui auraient pu le voir à ce moment là, bien qu'il ait passé la journée sur la tombe de sa femme, ce soir-là le sculpteur rentra chez lui avec un sourire sur le visage, et une expression détendue, comme s'il avait laissé derrière lui bien des fardeaux.

Le lendemain matin au réveil, le vieil homme se sentait en paix, dans un état de béatitude qu'il n'avait pas ressentie depuis des années. Il se sentait presque plus léger, ces douleurs dues à l'âge semblaient avoir diminué, lui rappelant sa soixantaine bénie. Dans ses dernières années auprès de sa femme, à une époque ou son corps bien que vieillissant était encore pleinement fonctionnel.

De ce fait, il ne ressentit même pas d’énervement lorsqu'il mit les roues en dehors de chez lui, plus spécifiquement dans son jardin.

En effet alors qu'en temps normal voir tant de gens amassé autour de sa propriété, épiant ses terres, l'auraient horripiler. Surtout que certains des enfants les plus jeunes avaient même l'audace d'escalader ses grilles pour se percher dessus et avoir un meilleur angle de vue.

Cependant dans sa détente absolue actuelle le vieil homme ignora complètement le public et observa plutôt le magnifique point de vue qu'il avait sur le jardin que sa jeune harceleuse avait conçu. Comme il l'avait reconnue hier soir après sa veillée, le jardin avait vraiment beaucoup plus d'attrait dans cet état, il pouvait presque imaginer sa femme se promener à genoux à côté des plants, les soignant un par un délicatement, ses cheveux flottant au vent.

C'est perdu dans de telles pensées et alors que son corps lui faisait savoir de bien des façons qu'il lui fallait se repositionner dans son fauteuil qu'une voix douce sonna a son oreille.

La jeune blonde était là à ses côtés et lui demandait la permission d'entretenir son travail spectaculaire.

Lui interdire aurait été cruel, surtout quand lui-même appréciait tant la vue. Son assistante de vie qui épiait la scène par la fenêtre ne pouvait retenir le sourire niais à la vue, la jeune fille et la vieille homme côte a cote, regardant le travail de la plus jeune, les deux avec émerveillement.

Ne se sentant pas d'humeur à être aussi cruel Takahata se tourna vers la jeune fille et lui répondis d'une voix joyeuse, surement pour la première fois.

" Se serait un crime de laisser un aussi bel arrangement dépérir. Vas-y occupe en toi jusqu'à ce que la nature reprenne ses droits"

Aussi surprenant que cela semblait cet accord total était sincère, certes cela lui ferait côtoyer beaucoup plus la jeune femme, et de plus près, mais cela valait le coup pour les doux souvenirs que ça lui remémorait.

Et puis il savait que son assistante de vie allait apprécier cela, peut être que ça lui apporterait deux trois avantages supplémentaires, comme plus d'épices dans ses plats malgré ce que disais les escrocs qui remplissait les hôpitaux de Konoha auquel il était obligé d'aller.

Cependant, il se doutait bien que la jeune femme ne serait pas comment réagir a cet accord sans condition, il rajouta donc toujours sur le mêlme ton joyeux

"La fin ne justifie toujours pas les moyens, mais un vieil homme comme moi doit parfois céder aux pulsions des jeunes. Et une de ces fois vient d'arriver, je suppose, mais si tu veux avancer dans la vie de façon saine pense toujours à la portée de tes actions. Et surtout a comment ton entourage les ressens."

Bah oui, il voulait bien être gentil, mais il était toujours un vieil homme ayant une vision bien définie de la vie. Et comme tout homme de son âge, il lui fallait la propager dès que possible.