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![Un larcin au petit matin. [Bao Sharrkan] Empty](https://2img.net/i/fa/empty.gif) | | (#) Sujet: Un larcin au petit matin. [Bao Sharrkan] Jeu 4 Aoû 2016 - 16:39 | |
| Le sable, ce minéral à la couleur si désagréable pour les yeux du jeune Yamashita était absolument partout. Il ne pouvait poser les yeux quelques parts sans que ce dernier ne soit absent de son champ de vision. Le jeune Sunajin le trouvait grossier, désagréable au toucher, il s'insinuait partout jusque dans les plis de ses vêtements et de sa peau... Les forêts et le temple de Ki no kuni lui manquait, là-bas, pas de sable à la couleur terne, pas de chaleur étouffante. Assis à l'ombre d'une petite ruelle il observait les bazars et les boutiques en tout genres qui commençaient à ouvrir. Les étales commençaient à se garnir doucement mais sûrement et c'est avec un œil avisé que le shinobi observait les denrées qui trônaient à la vu des passants. Mais ce qui l'intéressait aujourd'hui était un livre à la reluire de cuir qui était disposé à quelques mètres de lui de l'autre côté de la rue.
Le jeune homme ferma les yeux quelques secondes avant de les lever vers le ciel bleu parsemé de quelques nuages ici et là. Il était temps pour lui de faire ce qu'il avait appris à faire le mieux depuis qu'il était dans le village du sable. Prenant une grande respiration il s'élança à vive allure sans quitter des yeux le livre qu'il était venu chercher. Sa course était fluide, mais loin d'être parfaite, évitant parfois péniblement les gens qui étaient sur son passage ce qui eut pour effet de déclencher quelques cris de surprise ou de colère pour les personnes que le jeune homme bousculait. Il commença à se mettre en position pour passer au plus prêt de l'échoppe visée afin de l'aborder en parallèle pour ne pas stopper sa course et attraper son futur butin. Hélas pour le voleur, les cris des passants alertèrent le marchand qui reconnut au premier coup d'œil Yamashita. Sa réputation de teigne et de voleur à la tire n'était plus à faire. Attrapant son bâton de bois placé juste à côté de lui ce dernier était loin d'être sans défense, et le jeune Sunajin allait l'apprendre à ses dépends.
Tout se joua en quelques secondes. Le marchand ne perdit pas de temps pour abattre son arme improvisée sur le voleur qui n'eut pas d'autre choix que d'abandonner ses appuis et de se laisser glisser sur le sable chaud et rugueux, agrippant au passage les pieds d'une table en bois de l'échoppe. Un fracas, des cris et un nuage de poussière s'éleva dans la rue marchande. C'est alors que le Yôgan s'extirpa de ce nuage avec deux livres dans les bras. Il ne perdit pas de temps à regarder s'il avait prit le bon, et s'engouffra rapidement dans une ruelle adjacente, ne se stoppant que quelques minutes plus tard le souffle court et les vêtements poussiéreux. |
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