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 Sonner le glas tempête [Attaque Kumo]

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Iwa
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Message(#) Sujet: Re: Sonner le glas tempête [Attaque Kumo] Sonner le glas tempête [Attaque Kumo] - Page 2 EmptyJeu 22 Sep 2016 - 18:46

Sonner le glas tempête [Attaque Kumo] - Page 2 Ms2ana10

Anauma, anciennement Monjara Shinji

Le vent soufflait ardemment sur le village de Kumo. La moindre branche d'arbre luttait avec ardeur pour ne pas se décrocher. Les cheveux dans le vent, c'est sur le toit du palais que se tenait Manzo. Une cigarette dans la main droite et sa fameuse carte dans la main gauche. Le regard perdu dans l'horizon, il n'émet pas un son. Seul le crépitement des cendres se fait entendre sur les hauteurs du village caché des nuages. L'heure n'est pas à la parole, mais à l'action. Un bref calcul lui permettait de prédire qu'actuellement, ses hommes étaient sur les terres de l'Empire, sûrement en plein affrontement. Les techniques et les coups de poing devaient s'enchaîner aussi rapidement que les cigarettes du Raïkage. Il restait pourtant parfaitement stoïque face aux enjeux d'un tel mouvement. C'était la première vraie action de Kumo dans cette guerre contre l'Empire et le Nanadaime comptait sur elle pour envoyer un message clair et limpide, un seigneur de l'Empire ne peut défier des alliés sans en subir les conséquences. L'Ombre aurait aimé lui apprendre la leçon lui-même, mais sa sortie ne devait pas se faire maintenant. Peu de personnes connaissent réellement cet homme. Un agent dormant du Daimyô propulsé Kage. Cela attire les projecteurs, car les gens ont peur de ce qu'ils ignorent. Un mystère de plus dans le Yuukan… Même si cela l'avantageait. Après tout, il connaît les grands de ce monde et leur capacité. Mais eux, que connaissent-ils de Manzo ? Rien, hormis le fait d'apartenir au clan Kadoria.

L’arrivée d’Anauma interrompit le fil des pensées du dirigeant de Kumo. Celui-ci se retourna en écrasant sa cigarette et en avançant vers l’ancien Monjara, d’un pas déterminé.

« Une équipe médicale est prête à partir et attend vos ordres. J'ai choisi une poignée de personnes compétentes ayant une de très bonnes capacités physiques pour vous accompagner lors de votre déplacement à Kusa via votre Hiraishin. »

« Tu es bien formel aujourd'hui, Anauma. Enfin, merci de ton aide. »

« Nanadaime-sama, je dois, cependant, vous avertir d'une vérité que vous savez pertinemment. Si vous êtes amenés à vous rendre sur les terres de l'Empire, un choix devra être fait. La vie de vos hommes ou la mort des impériaux. Choisissez avec parcimonie. »

Allumant une nouvelle cigarette, le Raïkage fit un simple hochement de tête pour prendre note de ce que lui disait son Edo Tensei. Il reprit sa place au bord du palais pendant que l'ancien ministre retourna dans ses quartiers. Les yeux rivés, de nouveau, sur l'horizon, il espérait que sa carte ne brille pas et que bientôt, ses hommes rentreraient victorieux. Hélas pour lui, le sort en a décidé autrement. La carte se mit à spontanément briller alertant le maître de la gravité. Celui-ci ne perdit pas une seconde et la déplia en un instant. Un point était en train de scintiller vers Kusa. Rapidement, l'homme fort de Kumo sauta du palais pour rejoindre les quelques médecins qui attendaient en bas. Cependant, le temps de la chute, deux autres points s'illuminèrent, indiquant que tous ses hommes étaient dans une situation critique. Attrapant par le bras celui qui semblait être le meilleur du groupe, il se concentra sur son sceau afin de se déplacer instantanément auprès de Kamikaze, à Kusa no Kuni.

Le déplacement était déroutant pour le médecin qui avait un genou à terre et pour Manzo. Il n'avait jamais eu l'occasion de parcourir autant de distance grâce à l'Hiraishin. Le temps de reprendre ses esprits, il vit une terre typique du pays de l'herbe, transformé en un sinistre champ de bataille, mais surtout, une femme aux cheveux roses. Cette dernière semblait épuisée et à bout de forces, mais elle tenait debout, regardant l'Ombre de la foudre droit dans les yeux. Rapidement, le Kadoria regarda autour de lui pour trouver Kamikaze, mais il ne trouva qu'un parchemin et ses vêtements de combats. Le manipulateur de la gravité se concentra quelques secondes pour tenter de repérer le chakra du Kumojin, mais rien. L'âpre constat était indéniable. Il était arrivé trop tard, bien trop tard. Son cadavre ne l'avait pas prévenu à temps. Serrant son poing, il regarda avec haine la jeune femme qui, peu à peu, était rejoint pas des hommes, dont surtout un qui possédait une grande épée dans son dos. Il aurait pu la tuer… Mais le temps n'était pas une denrée à gaspiller. Laissant la haine s'enfouir au plus profond de lui, le Raïkage soupira lourdement avant d'attraper le parchemin et le médecin et de se téléporter, de nouveau, cette fois-ci vers Dôbutsu Otoke.

Là encore, un léger vertige gagna le brun, mais rien de très préoccupant. Le médecin se rua sur Otoke qui était au bord de la mort. Un homme se dressait un peu plus loin, debout. La couleur de ses cheveux ne pouvait le tromper. Oterashi Yanosa. L'un des Seigneurs de Guerre de l'Empereur. Le Kadoria resta stoïque, ne bougeant pas d'un pouce. Le Seigneur de Kusa était amoché, mais il semblait préparé à finir ce qu'il avait commencé. L'arrivée soudaine du Nanadaime l'avait stoppé dans ses plans sanglants. Il n'avait pas pu sauver Kamikaze à cause de son retard, mais là, il était pile à la bonne heure pour intervenir. Le médecin, derrière lui, faisait tout son possible pour administrer les premiers soins, mais ce n'était suffisant.

« Il faut le conduire rapidement à Kumo, sinon nous allons le perdre ! »

L'agent du Daimyô recula lentement tout en maintenant m'imposant Yanosa dans son champ de vision. Une fois arrivé au niveau du médecin, celui-ci prit agrippa la jambe de son Kage et en tenant Otoke et le trio disparut d'un seul coup, laissant le combattant de Kusa seul. Le trio arriva aux portes du palais du Raïkage, où toute l'équipe médicale les attendait.

« Je veux que tout le monde s'occupe immédiatement d'Otoke. Faites le nécessaire ! Je compte sur vous tous. Toi, tu restes avec moi, notre mission n'est pas finie. »

L'équipe se scinda en deux afin de transporter et maintenir en vie le Dôbutsu. Le Nanadaime prit le bras du médecin un peu apeuré.

« Accroche-toi bien, il nous reste une personne à sauver. »

Les deux se volatilisèrent en direction de Kusa pour sauver le dernier homme de cet escadron de la mort, Bakushô Dai.

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Message(#) Sujet: Re: Sonner le glas tempête [Attaque Kumo] Sonner le glas tempête [Attaque Kumo] - Page 2 EmptyMer 28 Sep 2016 - 23:38

Sonate n°3 : La Fragilité d'un Seigneur



Comme l’avait pressenti le chef du Sengoku, l’aide d’un subalterne risquait de ne pas être de trop lors de cet affrontement. Fuka avait été laissé en retrait pour pallier toute faiblesse lors de la confrontation avec les Nuages. Il aurait aimé participer plus activement mais son supérieur lui avait expressément ordonné d’attendre au forum en attendant leur retour. Il s’y était rendu avec sa seconde Asuka et les deux Shukajins n’étaient toujours pas revenus. Ils avaient chacun un bon niveau mais difficile de savoir quelles forces en présence se trouvaient en face.

Resté à l’arrière, le Taisa avait ruminé ses pensées un bon bout de temps. Sa compagne n’arrangeait en rien certain de ses doutes. Elle les amplifiait même :

- Ils ne t’ont pas emmené car ils pensent toujours que tu es un traître. En même temps il y a de quoi se poser des questions.

- T’es tout le temps dans ma tête tu devrais savoir ce qui s’est passé à Kumo. Je n’ai rien dit. L’humiliation m’a cloué le bec à vrai dire…

- Tu aurais été à ma place… Tu m’as fait honte petit. Je t’ai choisi comme porteur quand même ne l’oublie pas.

Il ne servait à rien de répondre à ces jérémiades ou provocations. L’épée se nourrissait allègrement de ses pensées négatives. Elle tentait de le pousser à bout pour étancher sa soif de chakra. Heureusement, il avait de plus en plus le contrôle de son arme, au lieu de l’inverse. Sentant ce lien se renforcer, Peau-de-Requin devait craindre d’être relégué au rang d’outil. Pourtant Fuka ne désirait pas non plus annihiler ce lien spirituel les unissant. C’était grâce à celui-ci qu’ils tiraient tous deux leur force. Il fallait juste s’habituer à des râleries quotidiennes pour un oui pour un non.

Elle n’aurait cependant pas le temps de lui donner la migraine puisque le temps imparti allégué par l’Oterashi venait de s’écouler. Le sablier qu’il lui avait laissé avait à peine lâché son ultime dernier grain de temps que le bretteur s’était déjà envolé pour sa course. Les jambes habituées à un entraînement régulier et intransigeant, il traversa une certaine distance en un minimum de temps. Si Yanosa et Asuka n’étaient pas revenus, c’était qu’ils avaient besoin d’aide. L’épée s’était tu, sentant que sa soif chakratique ne manquerait pas d’être étanchée avec cet évènement. Lorsque le Taisa arriva sur place, il ne vit que la Jisetsu auprès de laquelle il accouru. Cette dernière était dans un bien piteux état. Elle était encore consciente lorsqu’elle réalisa sa présence. Un très rapide et discret sourire se discerna. Elle avait besoin de soins et aucune trace de son acolyte avec elle. Alors qu’il se relevait pour mieux chercher son supérieur, il vit au loin deux silhouettes.

L’un semblait fort. Excessivement fort. Des membres de Kumo à n’en point douter. Les phalanges blanchies sous la pression de son poing, Fuka dut taire cette rage guerrière qui sommeillait. Il ne faisait clairement pas le poids et les instructions de Yanosa au cas où il devait se pointer étaient claires. L’évacuation était une priorité. Mais sans trace de l’Oterashi, pouvait-il se permettre de laisser ici la jeune femme. Le duo plus loin devant eux ne semblait pas prêt à accorder d’importance à lui. Sans les quitter des yeux, il tâcha donc de relever la détentrice de Kinnegans pour l’amener à se relever. La soutenant, ils commencèrent donc à prendre la route du retour mais le Taisa lui accorda une question, espérant qu’elle aurait la force de répondre :

- Où est-il ?

- Par-là, répondit mentalement Samehada. Il n’a plus l’air aussi appétissant que d’habitude mais il se trouve là-bas bien vivant. Pas assez de chakra pour me satisfaire. En revanche lui là-bas derrière…

- On a autre chose à faire, répliqua mentalement le bretteur.

Trop affaiblie, son interlocutrice n’arriva pas à répondre et ce n’était pas grave. Il savait où chercher son supérieur. Mais il ne pouvait escorter deux personnes affaiblies. Il fallait donc qu’il raccompagne Asuka au plus vite pour qu’elle soit prise en charge le plus rapidement. Heureusement qu’un village allié se trouvait à quelques mètres de là. Il y conduisit la dame, délicatement pour lui éviter de plus grandes blessures. Lorsque les autorités impériales la récupérèrent, ils pressèrent le Taisa de répondre à la fameuse question : où se trouvait le Seigneur de Guerre ? Il éluda d’un geste de la main et repartit aussi vite que lorsqu’il s’était rendu sur le lieu de l’affrontement. Poussé par sa force personnelle, il fut en un rien de temps au même endroit où il semblait ne plus avoir âme qui vive.

- Une en tout cas, susurra Peau-de-Requin.

S’engouffrant alors dans les bois, Fuka suivait les indications approximatives de son épée qui semblait humer l’air de sa langue, tel un serpent se servant de cet appendice pour repérer ses proies par leur chaleur corporelle. Un moyen qui permit au moins au jeune homme de finalement retrouver le faciès familier du jashiniste qui n’avait pas l’air très en forme non plus. Lorsqu’il le vit, il ne put s’empêcher une petite remarque ironique.

- Eh bien on dirait que cette fois c’est moi qui vient ramasser. Kumo vous a épargné parce que vous êtes alliés secrètement ?

C’était parfaitement gratuit et enfantin mais d’un côté c’était bien du genre de l’Oterashi de balancer de telles répliques. Un peu de répartie ne lui ferait sûrement pas de mal. S’il suivait, au moins cela signifiait qu’il était en bonne santé.


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Message(#) Sujet: Re: Sonner le glas tempête [Attaque Kumo] Sonner le glas tempête [Attaque Kumo] - Page 2 EmptyJeu 29 Sep 2016 - 10:11

Devant les yeux embrumés d'Asuka, une série d'événements se déroula sans qu'elle puisse y influer d'une quelconque façon. Sa volonté était toujours là, intacte et ferme, mais son corps lui refusait d'entreprendre la moindre action. Le fait même de garder un tant soit peu de contenance et d'équilibre était en train, à la vérité, de lui pomper les maigres ressources qui lui restait, et le sang continuait lentement mais sûrement à couler de sa blessure au flanc. D'abord, un duo apparut devant elle, à côté de ce qui restait du soldat de Kumo littéralement envolé. Son corps avait disparu, mué en air, et ne restait plus à présent que ses vêtements. Les deux hommes -étaient-ils bien des hommes?- inspectèrent un instant la zone, l'un d'eux braquant son regard vers la valkyrie sans toutefois s'en rapprocher. S'il s'agissait bel et bien d'ennemis comme son instinct lui hurlait, il aurait pourtant été facile de l'achever sur place. Mais au lieu de ça, après avoir ramassé quelques objets autours du « corps », le duo disparut aussi subitement qu'il était apparu. La même technique que Yanosa... ? La Jisetsu ne savait trop à quel point elle pouvait faire confiance à ses sens en ce moment précis, mais cela y ressemblait drôlement.

Tombant mollement vers l'arrière, Asuka réalisa ensuite la raison probable du départ précipité des deux hommes : des bras l'enserrèrent pour l'empêcher de chuter, et un visage aquilin orné de cheveux longs et blancs qu'elle connaissait bien s'imposa à sa vue déclinante. Une vue rassurante, qui termina de la faire basculer dans l'inconscience, son corps se relâchant entre les mains de Fuka Taisa, le troisième membre de l'unité Sengoku. A peine sentit-elle son corps être ensuite bringuebalé entre les feuillages de la forêt et ensuite déposé sur le sol, sans doute non loin des autres blessés dus à l'explosion qui avaient été rassemblés. Son combat, aujourd'hui, s'arrêtait là...

Plus loin dans la forêt, Yanosa s'apprêtait à terminer sa besogne. La puissance de son aura, qui pulsait alentours comme un véritable micro-climat, ne trahissait pas encore la fébrilité qui gagnait l'intérieur de son corps : ses muscles étaient à bout, ses os ployaient presque sous les contraintes appliquées précédemment et la peau elle-même du guerrier rouge semblait en feu. Pas à pas, il se rapprochait de son adversaire, résistant et persistant, pour lui asséner le coup de grâce. Mais il stoppa net lorsque, devant lui à quelques centimètres du soldat apparurent subitement deux hommes. Un brun, très propre sur lui et à peine moins âgé que Yanosa, et un autre équipé de l'uniforme standard des shinobis de Kumo. Ces deux-là, il le sentait, étaient frais et dispos... Ou presque. L'un d'eux venait en effet d'utiliser l'Hiraishin, la même technique que lui-même avait appris à maîtriser dans la douleur, pour se téléporter jusqu'au soldat, qui devait sans aucun doute être marqué. Les deux hommes, s'ils restaient droits dans leur bottes, ne pouvaient cacher aux yeux du guerrier rouge la tension dans leurs muscles, inhérente à l'utilisation de cette technique de pointe très coûteuse. Et ils étaient là, venus secourir leur compatriote, au milieu du territoire ennemi. Un souvenir apparut alors brutalement dans l'esprit de Yanosa, celui de son corps, brutalisé et agonisant, laissé à pourrir sur les plages de Hai. A l'époque, bénéficier de ce genre de secours sur un champ d'opération aurait été un espoir bien illusoire...

Toujours était-il qu'il lui était impossible d'agir : ses forces allaient le quitter, il le savait, il le sentait dans sa chair, et le trio formé devant lui n'allait de toute façon pas s'éterniser il en était sûr. Les engager maintenant aurait été à la fois stupide et improductif. Aussi le guerrier rougeoyant se contenta-t-il de quelques mots avant que le trop ne disparaisse.

« A une prochaine fois, « soldats »... »

Plus personne dans les environs. Uniquement lui et sa volonté de détruire, une volonté qui semblait s'échapper de lui comme le carburant en fuite d'un réservoir. Son aura disparut malgré tout, son circuit de chakra complètement vidé et asséché par les efforts continus qu'il avait produit ces dernières minutes. Un genou toucha terre, puis un autre, et ce furent enfin les bras qui s'étendirent vers le sol pour empêcher le buste lourd et ensanglanté d'y chuter mollement. La tête rentrée entre les épaules, le guerrier expirait et inspirait ce qui semblait être des ares d'oxygène à chaque contraction de ses poumons, mettant à vif des nerfs absolument partout dans son corps. Sa tête se mit à bourdonner, comme subitement abandonnée par le trop plein d'énergie qui l'avait noyé un peu plus tôt. La sueur, qui s'évaporait auparavant, perla et coula abondamment. Difficile de voir quoi que ce soit dans cet océan de faiblesse. Qu'il haïssait ce moment... celui qui, en plus de signifier la fin d'un plaisir incommensurable mais éphémère, le ramenait à une réalité bien trop terrestre. Il aimait la douleur, la souffrance physique, l'accueillait à bras ouverts pour se sentir plus vivant encore qu'il ne l'était, mais ne pouvait pas supporter l'état qui en découlait. Tétanisé, presque paralysé, Yanosa perçut malgré tout une aura familière qui approchait. Fuka...

Ce dernier arriva rapidement, en se relâchant à la vue du seul Seigneur de Guerre au sol. Il y alla de sa petite plaisanterie, directement empruntée du répertoire peu fourni du guerrier rouge et faisant allusion à la duplicité dont il avait longtemps fait l'objet avant le combat contre le Patriarche. Le second qu'il avait eu à mener, pour sa part. Presque malgré lui, Yanosa afficha un sourire de dix pieds de long, riant à gorge déployée sans se soucier de la douleur et en s'en nourrissant. Il se projeta en arrière d'une impulsion de ses mains, présentant son torse au ciel feuillu.

« Ha..Hahaha ! Hahahahaaha ! s'esclaffa-t-il en tombant vers l'arrière, son dos épousant le sol fourni en végétaux. Elle est bien bonne... Fuka... elle est bien bonne... Maintenant... si tu veux bien... On va rentrer et... se reposer. »

La main droite du guerrier incapacité parvint à se lever vers le ciel, attendant d'être saisie pour que son corps puisse être ramené au Forum. Du repos, des soins, oui, il allait en avoir besoin... Mais plus que tout ça, il allait avoir besoin de retrouver ces sensations, s'il ne voulait pas perdre la raison.



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