La mer. L'océan. Puis la terre, les plaines et les montagnes. Par le confins du monde je te retrouverais. Toi peu importe ton nom un jour il me parviendra au oreilles, et ce jour la, le prince aurai ta peau. Je prendrais ton visage pour donner en offrande au dieu Dojin. L'entité dont mon frère avait voué un culte vraiment fou. Il était devenu quelqu'un d'autre, une face que je n'avais eu l'occasion de voir de mes propres yeux. Mon frère ... je te vengerais. Ta mort est bien trop étrange en vue des circonstances. Toi, un samourai, aillant juré sur le Bushido d'utiliser ton katana pour la justice et non pour la mort. Ton chemin avait donc été dérivé par une chose ... Cette subite envie de croire en une religion, de croire en quelque chose de non matériel ne te ressemblait pas. Comment as tu pu atteindre une t-elle folie ?

Pourquoi le maître ne t'a il pas aidé ? te remettre du bon coté de la barrière histoire de me voir devenir le Prince que le pays attends. Je connaissais t'es envie, devenir le chef des samourais, gouverner le pays du fer. Mais dans ta quête de pouvoir tu en a oublié l'essentiel. Les autres. Tu n'avais voulu t'allier avec personne, te croyant trop fière pour cela, pourtant avec ceci ta vie aurait pu être plus longue.

Avant d'entreprendre ma route vers les assassins de mon frère, je comptais bien profiter du peu de calme que j'avais encore en moi. Le bateau à destination de Ta no Kuni. Un petit pays agricole ou j'allais pouvoir me saouler la gueule avant mon plus grand périple. L'embarcation arrivant au port, le capitaine ordonnant à ses matelots de préparer le pont pour faire descendre les gens, j'avançais doucement avec ma tenu marron foncé, mes longs cheveux blanc et mes yeux jaunes. Route vers la ville portuaire de Ta, Tahori.

Entrant par les quais, je continuais vers les échoppes et autres magasins longeant la bordure est du village. Un lieu me tapais dans l'oeil. Un bar assez particulier, spécialisé dans la bière corsé. Quoi de mieux qu'une ou deux chopine pour me mettre en jambe. Je passais la porte à double battant, pour voir un comptoir sur la gauche ainsi que plusieurs tables. Des joueurs de carte, des parieurs, fin tout le gratin bien scrupuleux. M'asseyant sur la chaise en face du comptoir, je tapais d'une main ferme sur le bar en laissant échapper d'une voix déterminé.

"Donnez moi une bière. Tu viens en suite toute les cinq minutes avec la même chose jusqu'a que je tombe au sol raid mort compris ! pauvre merde ... "

Tahori la ville portuaire venait de faire connaissance avec le Prince Noir du pays du fer. J'ingurgitais plusieurs litres de bière avant de ressentir les effets néfaste de ce genre de breuvage. La tête qui tourne, du mal à parler, l'impression d'avoir chaud, puis froid, et surtout j'avais encore soif !

"Hmmm ... alors tu n'as pas mieux comme boisson dans ton petit bouiboui ? Le prince noir à soif, très soif ..."

Disais-je en aillant le hoquet et les yeux de plus en plus jaune ...

RP:

J’étais assis dans cette taverne quelque part dans le pays de Ta no Kuni. Une halte dans mes réguliers voyages au sein de ce pays. J’avais quitté Jaga et ses hommes –pour ne pas dire les miens-. Aux aurores j’avais quitté Chin'sei no in'ja. Un passage à travers le village de Sonumi et bien avant que le soleil ne rayonne pleinement dans le ciel, mes pas m’avaient mené plus loin en dehors de ces terres. Remontant le fleuve Tiochi, j’étais parvenu au bout de plusieurs jours de marche à allure plus que modérée, près du lac Tochiro. Peu après, c’était les rizières au centre du pays que j'atteignais. J’y avais passé plusieurs jours, étudiant minutieusement tout ce qui se tramait en ces lieux. Ces énormes rizières, étaient en réalité le lieu où l’activité principale des habitants du pays se réalisait. Ici se jouait l’économie même de Ta no Kuni. Et c’est bien pour cette raison que moines et civils, tous ensemble, cultivaient sans distinctions ces lopins de terre. J’avais pris le temps d’observer tous leurs faits et gestes. Et en quelque temps j’étais parvenu à comprendre des choses que je n’aurais probablement pas su en demeurant au loin entre quatre murs de mon nouveau domaine. J’ai pu comprendre que c’est à travers une organisation minutieuse que les moines de Maskine parviennent à assurer une production largement excédentaire à travers l’appui et le soutien inconditionnel des paysans. Cependant, au lieu de mettre sur le marché ces surplus de récoltes, c’est dans des granges dans les villes environnantes du centre du pays que sont stockés ces vivres. Après ces observations, c'est vers le nord du pays que je me dirigeais. Il me fallait étudier cette zone, histoire de savoir quels en étaient les moteurs économiques.

Je sirotais, une fois n’est pas coutume, un verre de jus. Regard perdu dans le vide, je me remémorais les immenses potentialités que j’avais décelé dans les terres du centre du pays de Ta no Kuni. Je demeurais insensible au bruit tout autour de moi. Et pourtant il y en avait. Ces gens, deux tables à côté de moi sur ma gauche, qui tantôt chantaient à tue-tête ; les effets d’une trop grande quantité de bière ingurgitée. Non loin d’eux, un homme que je regardais de temps à autres distraitement. Il s’abreuvait comme un malade, n’hésitant pas à en rajouter encore et encore. C’est ce dernier d’ailleurs qui, après que le groupe se soit calmé, retint mon attention. Il commençait légèrement à me les mettre dans la mesure où sans retenue, comme s’il se croyait chez lui, l’effet de l’alcool aidant, il devenait lui aussi bruyant. Comble de malchance pour lui, je commençais à être légèrement saoulé. Le fait qu’il hausse la voix avait pour effet d’être pour moi la goutte d’eau qui fait déborder le vase.

Je me lève, prenant au passage le verre de jus que je sirotais tranquillement. Pas à pas, j’étais parvenu devant lui. Et lorsque je me trouvais devant lui, je constatais qu’il disposait de pupilles dorées ; quelque chose qui était loin de m’être inconnu. Je m’imaginais avoir affaire à un Jisetsu naturellement. N’empêche, je décidais d’allais jusqu’au bout de mes idées. Sans ménagement, je lui jetais sur le visage le contenu de mon verre, laissant dégouliner la substance sucrée sur cet homme ivre mort.

_ J’espère que ça te réveilleras et que tu cesseras de gueuler tel un porc !

Et comme pour courroner le tout, sans même réfléchir à mon geste, je brise le verre sur son crâne avant d’aller m’asseaoir et commander un nouveau verre de jus. Cet homme n’osera pas venir s’en prendre à moi. J’en étais certain. S’il parvenait à ne pas être sonné ce serait déjà un grand exploit. Alors pour le reste…

Il y avait de la vie malgré tout ici. Dans ce petit village portuaire beaucoup de pochtron et à ma plus grande surprise des pochtronnes. L'endroit contenait plusieurs types d'individus, tous les plus farfelus les uns des autres. Buvant des litres de bière, boisson que maintenant je tenais très bien du a mon penchant pour celle ci. Voulant alors quelque chose de plus fort, mon intonation devenait plus ferme et direct. Elle frôlait même le manque de respect. A vrai dire, j'avais pas le temps de niaiser ici. J'étais la pour commencer un bail pour venger mon frère.

C'est alors que je commandais mon je ne serais vous dire au chiffre exacte de verre, mais j'en voulais un autre. Le serveur s'approchait vers moi, puis ce reculait rapidement. De la, un vieil homme vêtu avec une tunique rouge, une longue barbe et une couette sur le crane. Cet homme venait de faire la plus grosse erreur de sa vie. Je pouvais sentir couler sur la peau de mon visage le breuvage indélicat du pauvre fou. Coulant le long de mes yeux pour finir de goûter sur ma tenu de Samourai. Mais pour ne rien arranger, l'homme me donnait un coup sur le crâne. Me brisant le verre dessus, m'ouvrant alors le front. Je ne comprenais pas trop le pourquoi du comment, mais putain lui j'allais le défoncer. La personne après m'avoir frapper de son accessoire à boisson, retournait s'asseoir comme ci de rien était.

Reprenant mes esprit après quelque minutes, je me levais lentement le visage dégoulinant de jus et de sang. Un mélange pas très fameux surtout pour un Prince de mon envergure. Me déplaçant alors d'un pas décidais, j'arrivais à hauteur du crétin. Celui ci assit, allait connaitre mon nom. Le regardant avec un sourire quand en disait long, me léchant alors les lèvres avec ma langue, avalant mon propres sang, je dégainais mon épée. D'un geste rapide, ma main gauche attrapait le manche de mon katana, la swinguant alors vers le menton de l'homme. D'un mouvement sec, mon arme ainsi que mon bras faisait un allé retour de gauche à droite. Cette symbiose parfaite entre mon corps et mon arme venait de l'utilisation du Iaido. L'art le plus ancien chez nous les samourais.

Quelque seconde après, un bout de sa barbe tombait sur la table juste devant ses yeux. Mes yeux toujours jaune d'alcool mais maintenant de haine. Mes pupilles ce rétracté montrant alors un air beaucoup plus sérieux et hostile. Je restais alors à fixais l'homme, le pointant toujours de mon katana.

"Nous sommes à une touche chacun. A toi de voir si on entame un sept complet ou si tu t'excuse t'avoir toucher la tête du prince noir. Tout dépend de ta réponse, cela pourrait être autre chose que ta barbe que tu perdras."

Mon katana toujours pointé vers l'homme qui maintenant n'avait plus de barbiche ...

RP:

Je m’étais posé tranquille. Peinard après avoir rappelé à cet énergumène qu’il n’était pas seul dans cet endroit et que ses simagrées avaient assez duré. Il valait mieux pour lui qu’il se calme s’il ne voulait pas que je le démonte séance tenante. Après une rapide mise en bouche de ce qui aurait pu suivre, je n’étais guère étonné que l’énergumène ose se pointer devant moi. D’habitude, ceux qui se faisaient agresser de la sorte en public, dans 50% des cas, essayaient de soigner leur image en rattrapant le coup. C’est ce que le bonhomme allait tenter de faire j’imagine. Il chercherait probablement la bagarre histoire de se racheter à ses propres yeux et aux yeux du monde. Je levais les yeux laconiquement vers lui tandis que, yeux comme exorbités, lueur sadique néanmoins dans le regard, l’individu se lécha les lèvres sur laquelle perlait quelques gouttes de sang provenant du sommet de son crâne. Les conséquences du verre que je venais d’écraser sur sa tête.

_ Un problème ?

A peine avais-je fini de l’interpeller que d’un sans commune mesure avec ce dont étaient capable les ninjas lambda, le bonhomme retira un katana et fit siffloter sa lame à hauteur de mon cou sans protection. Le temps sembla comme suspendu ou du moins ralenti tandis que je constatais que j’étais toujours en vie et que visiblement aucune immense douleur n’était venue me faire constater une blessure mortelle. Dans un geste proche du réflexe, ma main droite était parvenue à mon cou tandis que je m’étais relevé en poussant la chaise sur laquelle j’étais assis vers l’arrière. A présent, c’est bien moi qui avait les yeux exorbités d’autant plus que ma barbichette que j’avais pris si longtemps à laisser pousser vint se détacher de la naissance de ma barbe avant de tomber au sol.

*Comment ?*

Je fixais du regard comme interdit, l’individu qui se tenait devant moi. Désormais nul doute que j’avais affaire à un samouraï. Au vu de son attitude et de sa propension à l’alcool et d’une certaine manière à la non-maîtrise de ses pulsions, j’aurais même dit qu’il s’agissait d’un rônin. Il maintenait son arme pointée vers moi tout en me défiant. Je souriais après avoir éprouvé quelques sueurs froides. J’avais affaire à un élément plus qu’intéressant. Un homme dangereux probablement sans but ; un homme qui errait et usait de sa force sans raisons, du moins hors de tout accomplissement d’une œuvre qui en vaille la peine. Un homme qui donc pourrait potentiellement faire mes affaires. Seulement, quelque chose était à rectifier au préalable, sans quoi, ni lui, ni moi ne pourrions plus échanger un mot sans que les coups ne pleuvent.

_ Le prince noir dis-tu ? Il me semble que tu t’es trouvé un roi.

Mes pupilles virèrent au doré. Tout autour de nous, l’espace-temps se trouvait dompté par mon pouvoir me permettant d’être le seul à être pleinement maître de mes capacités. D’un mouvement rapide, je me décalais sur son côté et je frappais violemment de mon pied gauche son poignet à un endroit précis. Mon but, au-delà de lui occasionner des douleurs, était plutôt de le désarmer. Il me semble d’ailleurs que c’est son arme qui voltige du côté opposé, sur ma droite. Je n’y prête guère attention. Je me trouve à présent à ses côtés, un kunai du côté de ses hanches, menaçant la zone de son foie.

_ Je te passe la forfaiture d’avoir coupé ma barbichette en échange d’un petit accord jeune bretteur. Repartons de zéros et échangeons en hommes civilisés. Je suis le roi Ozaï. Quel nom se cache derrière se titre de Prince noir ?

Mes pupilles tournèrent à nouveau au noir. Accepterait-il que nous échangions à présent que les rôles étaient inversés.

Spoiler:

"Hmmm ... Un Sorceleur ???

Surpris de par la tournure que prenait ma pause dans le village portuaire de Tahori. L'homme face à moi ce prétendait être un Roi, ce qui semblait lui donner une sorte de supériorité face à moi. Le temps venait d'être tout chamboulé, mon corps, mon esprit devenait plus lent. L'impression de devoir exagérer mon geste pour me mettre en posture défensive face à l'homme du nom de Ozai. Les yeux de mon interlocuteur ressemblait étrangement au mienne, mais lui, à l'intérieur de ses pupilles rugissait un grand pouvoir.

Son pouvoir provenait alors de l'immatériel voir même de pouvoir controler comme il le fait si bien l'espace temps faisait de lui une sorte de Dieu. Ce personnage se serait très bien entendu avec mon frère Yukita eiko, qui avait un penchant très bizarre au sujet des prophètes et des dieux en tout genre. Mes émotions étaient différente de par la beauté d'une t-elle technique, et de ne pouvoir rien faire pour la contrer. Mon épée voulait en l'air de par la suite de son enchainement, je me retrouvais désarmé et maintenant menacé par un kunai.

"Me tuer ici ? sans un vrai combat d'homme à homme ? J'en doute. Alors discutons.

La sorte de blocage qui me ralentissait c'était apaisé, me laissant à nouveau maître de mes mouvements. Ozai, le roi comme il ce nommé ci bien, me tenait sur mon flan menaçant mon foie d'un kunai. Piètre attaque, ce qui ne s'apparentait donc pas à une offensive mais à une mise en arrêt. Donc sachant que je n'avais pas grand chose à perdre, mise à part mon foie ou plus dans le futur la vie, j'accédais à sa requête. Discutons.

"Appel moi comme tu veux, mon nom n'est qu'une illusion pour le monde actuel. Je réponds pour mes semblables, en tant que Ronin. Pour le prénom on pourrait dire Kai. Je suis le Prince du pays du fer. Frère de Yukita Eiko, un semi dieu lâchement tué par des Kumojins.

Laissant une courte pose avant de reprendre.

"Tu l'auras donc bien compris, mon seul et unique but dans ma vie, c'est d'aller venger mon frère en leurs tranchant à chacun leurs paire de couille !

Sur ses dernières paroles, mon bras venait attraper sa main tenant le kunai. Prenant appuis avec ma jambe opposé, j'effectuais une rotation aérienne sur moi même pour créer une distance entre nous. Durant ma rotation, ma jambe opposé au préalablement contracté, envoyait mon talon vers la droite de ses anches. En utilisant son corps plus la vitesse de rotation de ma pirouette, je me propulsais vers l'arrière pour me défaire de sa menace et parler plus calmement.

"Bon, vous buvez quelque chose monsieur le Roi ? Que l'on puisse continuer cette discussion comme deux personnes civilisé comme vous dites si bien.

RP:

Ma parade et ma posture actuelle n’avaient rien de menaçant en réalité. Rien qui n’exprime du moins une réelle envie d’en découdre ou d’une réelle envie de meurtre. Alors oui, ce kunai près de zones dangereuses n’était pas là non plus pour faire joujou. Un ninja qui vous menace d’un arme aiguisé près de vos hanches, fou est celui qui dans ces conditions estimera qu’il n’y aucun danger. Celui-là est au mieux fou à lier, au pire possédé par une entité démoniaque capable de lui conférer d’importants pouvoirs. Comme si nos esprits étaient connectés, le Prince autoproclamé s’avançait sur un domaine similaire à mes pensées. Il comprenait que mes intentions n’étaient guère belliqueuses au fond, même si, quoi qu’on en dise, il se trouvait désormais dans une posture pour le moins délicate.

_ Je pourrais te tuer rien que pour ma barbichette que tu as osé raccourcir, mais passons, tu as de la chance d’avoir démontré à mes yeux un peu plus de valeur de que ma barbe. Il va falloir que tu me convainques de ne pas te donner la mort suite à cette forfaiture.

Je relâchais quelque peu mon étreinte, demeurant néanmoins prêt à tout venant de la part de cet énergumène. Il disait prêt à discuter. Très bien ! Désarmé, à en croire ses habilités, il n’avait presque aucune chance de pouvoir me résister désormais. Si ce combat c’était prolongé, il me semble que le samouraï qu’il est, aurait terminé décapité ou pire encore éventré à moins que je ne lui fasse subir le courroux de la puissance du temps en des délais très infimes.

Le bonhomme se présentait. D’après ses dires, son prénom se trouvait être Kai. Il se disait Prince de Tetsu no Kuni et frère d’un demi-dieu inconnu au bataillon. Un certain Yukita Eiko, semi-dieu vaincu par les kumojins. Je relâchais un peu plus mon étreinte. A ce stade, la coopération entre nous débutait, la piste de la discussion était ouverte. Chacun de nous pourrais en savoir un peu plus sur l’autre et ainsi sonder les éventualités d’une collaboration. Les collaborateurs d’un certain acabit, sont la seule chose que je recherche à l’heure qu’il est.

_ Je ne connais pas ce Yukita Eiko, ce qui en dit long sur son statut de divinité. Néanmoins cette histoire avec les kumojins m'intéresse. Je les connais assez bien.

Je ne parlerai même pas du fait qu’il a été tué. Le parallèle que Kai essayait visiblement d’établir entre lui et son supposé divin de frère ne m’effleurait même l’esprit. Et alors que je m’apprêtais à bouger en direction de la table, Kai me tint le bras. D’un mouvement rapide, il exécuta une pirouette afin de se libérer de mon joug avant de tenter de s’appuyer sur moi pour mettre une bonne distance entre nous. J’avais suivi son mouvement. Je mettais le dos de mes mains en opposition à son pied et il y prenait appui avant de s’élancer. Une fois sa manœuvre effectué, après une rapide observation qui me permit de constater qu’il n’avait pas d’ambition belliqueuse dans l’immédiat, je lui montrais le dos et allait tranquillement ramasser son arme. Un regard vers lui tandis que posais la main sur son arme, une pause qui sembla durer un bon moment lorsque nos regards se croisèrent, je lui lançais l’arme en comptant bien qu’il l’a récupère au vol. J’ai ouïe dire des histoires concernant les samouraïs, c’est l’occasion de les vérifier.

_ Ce sera un jus de fruit pour moi. Il me faut garder les idées claires.

Je balaçais le kunai que je tenais au milieu de la table sur laquelle je me trouvais assis au départ. Et sans aucune pression je m’y asseyais. Jambes croisées, barbichette rasée brutalement et dont la base épousait désormais une forme ovale sur le bout, je toisais fièrement mon interlocuteur.

_ Ainsi donc tu serais un samouraï de Tetsu no Kuni ? Un prince qui plus est ! Un des fils du Régent Musashi ? Un membre de la famille du Seigneur Tochiro ? Ou un Yukita clan qui, je dois l’avouer, m’est inconnu.

Je le regardais de mes pupilles sombres attendant d’entendre quelques informations supplémentaires bonnes à prendre pour mon information personnelle.

Un mississippi ... deux mississippi ... et me voila en l'air de part l'ouverture de son étreinte j'avais eu alors l'opportunité de m'en défaire. Sans avoir l'intention de l'attaquer suite à cela, et durant ma pirouette, Ozai c'était retourné. Son but n'était pas non plus hostile, dans mon mouvement je pouvais le voir rapidement s'approcher de mon arme pour me la lancer directement en vol. Récupérant alors ma Ciri ( nom de mon arme ) en plein air, je retombais pied sur le sol en le regardant. Ma main droite attrapait le manche de mon arme, qui n'était plus mienne à présent. Il faut savoir pour la petite histoire, qu'un samourai ce faisant désarmer par un adversaire perd alors la symbiose qu'il avait avec son arme. Celle ci n'est plus le prolongement de son bras, n'y même de son coeur.

Elle devient comme une vulgaire épée basique acheté dans un magasin sans avoir la solidité des armes samourais. L'ors d'un combat, quand ceci arrive, le samourai vaincus ou non ce doit d'offrir l'arme en cadeau. Il va de soit que je me conformais au coutume de ma religion si on pouvait appeler le bushido une religion. Plutot le terme exacte serait une éthique, un mode de vie et non un art de combat. Nous autres avions fait des promesses à nos maître respectif et sa depuis notre enfance. Nous ne devions pas cohabiter avec les shinobis sauf en cas de guerre de grande ampleur et encore. Il fallait trouver les bons arguments pour cela.

"Cette épée ne m'appartiens plus. Un samourai qui ce fait désarmer ce doit d'offrir l'arme à la personne qui lui à enlevé. Prends en soin, le métal de cette arme est rare et fort. Elle pourra t'être utile.

Regardant une dernière fois ma Ciri, je lui relançais alors l'épée vers la droite de la table. Pour qu'il comprenne qu'il en était maintenant le protecteur. M'avançant en m'essuyant le sang qui continuait de couler sur mon front, je tirais la chaise et prenait place face à lui.

"Aubergiste, un jus de fruit, et une bière pour moi. Si possible n'arrive pas dans trois heures ...

Il prenait alors la parole, me demandant diverse information sur mon sujet et sur ma famille. Régent Musashi, celui qui n'avait même pas combattu pour garder notre pays libre. Le seigneur Tochiro qui avait conclu une entente avec le pays de la foudre pour envoyer nos frères et soeurs dans le village en temps qu'armes. Moi j'en avais décidais autrement. J'avais tué mon maître pour devenir un Ronin et ainsi m'entraîner seul pour qu'un jour le peuple du fer ce rebelle contre les envahisseurs de la foudre. J'irais en premier lieu tuer le faible régent Musashi, puis je brandirais la tête du seigneur Tochiro pour montrer au monde que les samourais ne sont pas à la solde de vulgaire shinobi.

"Samourai ? Non il y a m'éprise. Je suis un Ronin, je n'ais pas de maître. Je suis en aucun cas le fils d'un faible régent et encore moins d'un pseudo seigneur aillant laissé entrer des shinobis dans notre pays. Sache une chose, le Bushido n'est pas un art de combat, mais un mode de vie. Je ne suis pas un membre Yukita. Je suis personne. Juste un homme qui sera celui qui libérera le pays du fer de l'emprise néfaste du pays de la foudre.

Il en s'avait maintenant un peu plus, j'attendais d'avoir son ressenti de mes paroles à présent.

RP:

Je m’attendais une réaction suite au fait que ma main prenait possession de la garde de cette lame. J’avais ouïe bien des théories concernant les traditions samouraïs. Certaines d’entre elles voulaient que lorsqu’un quidam s’empare de l’arme d’un samouraï, ce dernier se voit obligé pour une raison qui m’est obscure, de renier l’épée. Probablement à cause d’un lien quasi mystique entre le possesseur et la lame. Il faut dire que ces combattants vouent quasiment un culte à leurs lames. L’autre hypothèse, quasi similaire, veut que lorsqu’un samouraï se fait désarmer, également, il ne peut plus être le fier porteur de son arme. Quoi qu’il en soit, ce rônin ne m’avait guère déçu. Il reniait sa lame comme je l’escomptais. Posée sur la table en ma direction, je comprenais par son geste que j’étais le nouveau possesseur avant même qu’il ne me le signifie. A vrai dire, dans d’autres circonstances je n’en aurais absolument rien à faire. Sauf que là les choses se passaient autrement.

_ Ton petit cadeau vaut presque que je passe l’éponge sur le fait que tu ais rasé ma barbe.

Et dans un sourire sadique, je posais la main sur cette lame avant de la ramener à moi et de la poser au sol contre la chaise sur laquelle je m’étais assis. Mon interlocuteur finalement en avait fait de même. Face à face, nous commencions à échanger. Après mes premières questions Kai me répondit, éclairant un peu plus ma lanterne. Fort heureusement, il abordait sans complexe des pans de sa vie pour ne pas dire de sa pensée levant un doute concernant le fait qu’il se trouvait à cent lieues d’être réellement un Prince.

_ Tu n’es donc pas un Prince… Voilà qui m’enlève quelques belles possibilités concernant Tetsu no Kuni.

Je me redressais sur ma chaise histoire d’occuper un peu plus l’espace autour du siège sur lequel je m’étais assis. Le serveur était arrivé avec mon jus de fruit et la bière du rônin. Tenant de la main gauche mon nouveau gobelet, je portais à mes lèvres l’objet afin de goûter à son contenu savoureux. Une fois ceci-fait, je reposais l’objet sur la table avant de considérer mon interlocuteur.

_ Si je saisis bien, tu vis pour venger la mort de ton frère et tu en veux doublement au pays de la Foudre… Très bien. Il se trouve que je connais assez bien le village des nuages pour y avoir séjourné une fois. Oh cela date d’il y a longtemps, mais j’y ai vécu une expérience assez importante pour me faire une idée du tempérament des kumojins. Ils sont bagarreurs et quelque peu tenaces.

Le regardant du coin de l’œil, je portais à nouveau le gobelet à ma bouche avant d’en goûter à nouveau le contenu. Je comptais marquer par ce laps de temps, l’esprit du rônin afin de lui faire évaluer la hauteur de la tâche qu’il compte surmonter.

_ Il me semble aussi que les samouraïs ne sont pas sous domination kumojine. Du moins pas officiellement. C’est une alliance qui régit leur commerce. Du coup, tu pars perdant sur deux fronts sachant que…

Je me tournais à droite puis à gauche histoire de constater que ce rônin était bien seul en réalité avant de poursuivre :

_ … tu es seul. Il me semble…

A nouveau je l’observais du coin de l’œil. Mes pupilles virèrent au doré tandis que dans l’immédiat, me concentrant sur sa personne, je fouillais le passé récent de ce quidam. Oui, il était seul. Bien trop seul pour ses trop grandes ambitions.

_ As-tu un plan en tête ou es-tu du genre à compter sur la chance et sur ta bonne étoile…

A nouveau, le verre de jus à ma bouche. Regard cherchant celui du rônin, mes pupilles étaient redevenues sombres. J’attendais de voir quelles seraient ses réactions.

Spoiler:

Notre échange débutait autour d'un verre. Le calme était revenu dans le bar qui avait eu droit à un début de spectacle pour finalement retomber dans une monotonie presque lassante. Cela me manquais de distribuer des tartes à droite à gauche, mais nous étions en pleine discussion entre gentleman si je puis dire. J'annonçais alors à Ozai le pourquoi du comment ma vie m'avait amené à haïr le pays de la foudre. Je buvais alors ma bière en écoute les paroles de mon interlocuteur. Certaines de ses phrases me faisait tilter intérieurement, d'autre me faisait sourire.

Je n'étais certes pas un prince du coté sang du terme, mais je serais le prince sans nom qui redonnera vie au pays du fer et sa gloire d'antan. Ozai parlait d'un point très intéressant concernant le fait de l'entente entre le pays de la foudre et celui de tetsu. Il y avait du bon dans ces phrase, mais aussi du mauvais. Je le laissais terminer tout en sirotant ma douce et délicieuse binouze fraîchement servi.

Il enchaînait ensuite vers le fait que dans ma folie de vouloir libérer Tetsu des jupes de Kumo, j'étais tout seul. Il avait une fois de plus raison, mais dans ma solitude j'avais le plus grand des pouvoirs. L'envie !. Avec ce pouvoir la on pouvait accomplir des choses vraiment exceptionnel voir hors norme. Il était donc temps pour moi de lui éclairer quelque petite zone d'ombre sur le sujet de L'alliance foudre fer.

"Une alliance diplomatique dis tu entre le pays de tetsu et celui de kumo ? Non ceci ne s'appel pas de la diplomatie ou alliance, ceci à un nom, et c'est Soumission. Voila qui est Musashi, un être faible qui à soumis son peuple pour travailler pour des shinobis. Avant cette pseudo alliance nous vivions de nos propres ressource et de nos culture. Penses tu qu'une alliance régit par un commerce donné le droit a l'ancien Raikage de demander au pays du fer d'envoyer des forces militaire dans leur village ? Il nous on bafoué, humilié ...

Ne terminant pas ce que j'étais en train de dire, j'engorgeais une grosse gorgé de ma bière pour la reposer sur la table tout en m'essuyant la bouche. Mes yeux devenaient jaune, et mes pupilles devenaient de plus en plus fine. Me donnant l'apparence d'un félin. L'effet de l'alcool sur mon organisme ce faisait ressentir. Levant mon bras, faisant signe avec mes doigts pour annoncer au serveur de venir me remplir mon verre. Je continuais ma prise de parole.

"Pour rebondir au fait que je sois seul. Je trouverais des frères samourais, je trouverais des personnes qui veulent détruire kumo. Je trouverais le diable en personne sache le pour détruire un à un ... c'est Kumojins...

Mon corps à peine eu terminé qu'il ce déployait rapidement en position débout. Dégainant alors Tol Habar, mon épée fétiche, je regardais la lame de plus près. Mon doigt glissait dessus sans qu'il ne ce coupe, aucune goute de sang, la symbiose parfaite entre l'épée et son porteur. L'aura dans le nominatif de notre pouvoir. Je me devais du coup de lui faire une petite démonstration.

Je rentrais alors dans une sorte de méditation éveillé pour concentrer mon aura à l'intérieur de mon épée et ainsi la rendre encore plus tranchante cas la normal. Grâce à notre pouvoir, nous étions presque des magiciens. L'aura était même capable dans sa forme défensive de couper au sens littéral du terme, le ninjutsu en deux. La puissance de ma concentration en faisant trembler les murs du bar, jusqu'a atteindre alors la puissance escompté je relachais ma technique.

Un coup horizontalement donné avec mon épée, prenant bien garde à ne toucher personne, je pivotais sur moi même. Mon bras suivant alors la danse qu'exécutait mon corps pour venir créer une faille dans les quatre murs qu'entourés l'édifice. Le bar était maintenant scindé en deux.

"Maintenant que tu as vu, tu comprends maintenant qu'être seul ne m'arrêtera pas. Si je ne les tue pas tous, je détruirais le village quoi qu'il arrive.

RP:

Au fur et à mesure que mon interlocuteur se prononçait suite aux questions que je lui avais posées, je lu entre les lignes. Il était du genre à avoir de grandes ambitions, de très grandes ambitions. Un homme avec une grande vision mais à l’instant T de petits moyens. D’aucuns auraient parlé de mégalomane. Ce genre d’individu à la vue plus grande que les capacités dont il pouvait être doté. J’étais moi-même fait de ce bois, à la différence qu’au moins, je savais commencer pas à pas pour finir petit à petit à réaliser mes ambitions. N’étais-je pas actuellement en train de prendre secrètement et dans le silence possession du pays de Ta no Kuni autre fois domaine du Patriarche ? Mes ambitions cependant dépassaient cette seule terre. Je visais bien plus grand ; bien plus que ne pouvaient l’imaginer le commun des mortels. Mais entre mes ambitions et leur réalisation, je savais qu’un océan temporel plus qu’aléatoire coulait entre les deux. Combien d’éléments devais-je maîtriser avant de parvenir à mes fins ? Ne serait-ce que pour Ta no Kuni ? Il faudrait de la patience, de l’abnégation, du savoir-faire, de la chance et du nez. Pour les trois premiers critères, il me semble que j’avais mes chances comme on dit. Le reste ne serait lié qu’au hasard. Et qu’en est-il de l’homme que j’avais en face de moi ?

_ Tu ne manques pas de volonté d’après ce que je vois. C’est déjà bien, mais il faudra que tu aies bien plus d’atouts par devers toi.

Il dispose d’un atout considérable car la volonté ferme et sans faille et la prédisposition n°1 pour toute personne qui compte mener à bien des projets. Rien qu’avec cette seule caractéristique un homme peut déplacer des montagnes. Cependant, par moments il arrive que cela ne suffise pas.

_ Je vois aussi que ta haine envers la Foudre est grande. Mais tu n’y arriveras pas seul, même en t’adjoignant de forces rebelles fussent-ils samouraïs… ou rônins.

Je le regardais avec un œil brillant, redevenu à nouveau doré. Je voyais en lui finalement un potentiel intéressant. Moindre certes que s’il avait été le prince dont il empruntait le titre impunément. Cependant, on peut faire d’un homme de rien un grand homme. J’allais l’aider dans sa croissance, dans son ascension vers le sommet. Il lui faudrait du temps… Peut-être beaucoup.

_ Voici ! Je dispose d’une milice, d’une base et d’un important réseau au sein du pays de Ta no Kuni et même en dehors. Je te propose de rejoindre mon groupe, de devenir un de mes hommes. Tu seras logé à volonté, et tu ne manqueras de rien. Avec le temps je saurai mettre à ta disposition des hommes qui pourront t’épauler le moment venu dans ta quête. Une fois que je prendrais pleinement possession du pays des moines le reste sera aisé. Tetsu no Kuni n’est-il pas frontalier de Ta no Kuni ?

Je tendais une main ferme en sa direction. Un marché proposé. Mais il me fallait encore préciser certains contours :

_ Bien entendu tu demeureras libre d’aller et de venir comme bon te semblera. En échange, je souhaite uniquement que tu me fasses parvenir toute information intéressante dont tu prendras connaissance à travers le monde surtout celle concernant les moines, le pays que je convoite et mes affaires…

Pouvais-t’on refuser pareille offre ? Il me semble que non. Quoi qu’il en soit, j’attendrais la réponse de cet homme. Il demeure seul maître de son cœur et de sa destiné.

Spoiler:

Un homme seul, même avec une puissance inégalable ne peu vaincre un groupe uni. Un groupe uni, même si tout le groupe est pas puissant, l'effet de masse peu créer une cohésion qui offre alors la force au combattant. Puis il y a les samourais. Nous, nous sommes fort seul, et en groupe. Notre art, notre mode de vie, est fait pour pouvoir survivre seul en terre hostile. Mais de pouvoir aussi détruire en supériorité numérique. J'étais donc un électron libre, qui recherché d'autre électron pour ce regrouper. Pourquoi pas ?

Ozai, me portait du respect envers ma volonté et de savoir ce que je voulais même si cela allé prendre du temps. J'avais tout mon temps. Plus cela prendra un moment, plus la vengeance sur Kumo sera énorme. Il me faisait passer un autre message durant son discours, disant que malgré quelque partisans que je pourrais trouver, cela ne suffirait pas. Je me doutais un peu de la suite de ses paroles.

Il m'expliquait alors qu'il avait une sorte de milice à ses ordres dans le pays de Ta. La proposition de rejoindre son groupe ne fut pas longtemps à sortir de sa bouche. A vrai dire, c'était intéressant de pouvoir être avec des gens puissant et progresser avec eux. Puis il était évident que Ozai avait eu des soucis pas trop bien fini avec le village de la Foudre. Il pourrait tout aussi bien trouver un intéret pour me proposer une alliance en quelque sorte. A la fin il me tendait sa main comme pour un signe de pacte. Mais ... Je ne bougeais pas. Ozai n'avait pas terminé totalement sa performance oral.

Il me disait que je serais libre de voyager hors des terres, d'explorer le monde et que le seul compte que j'avais à lui rendre était les informations récolté. Je me levais alors de ma chaise à mon tour. Main sur le manche de mon sabre, le regard perçant, je laissais un sourire narquois apparaître avant de parler à mon tour.

"Pourquoi pas finalement. Vous pouvez compter un sorceleur dans vos troupes.

Terminant ma phrase pour serrer la main tendu par Ozai depuis plusieurs minutes. J'étais lié à cet homme, celui qui manipule le temps grâce au yeux d'or. Ma quête allait pouvoir débuter. La vengeance.

RP: