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 Pnj - Samui Ketsuen

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Nukenin
Sabakyô Akumu
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Message(#) Sujet: Pnj - Samui Ketsuen Pnj - Samui Ketsuen EmptyJeu 23 Juin 2016 - 4:32

Six
Pnj de Samui Ketsuen


Pnj - Samui Ketsuen Vi-ava10
Village : Taki
Age : 22 ans
Sexe : Féminin
Pouvoir spécial (uniquement rp) : Saibogu/médecine off
Autres :Six est atteinte d'une amnésie temporaire depuis que son père l'a incubée dans une capsule pour pratiquer des expériences sur elle. Elle a parfois des "Flash" de ce qui lui est arrivé et de ce qu'elle était avant d'être dans cette capsule, mais sans plus. Son comportement sera alors grandement influencé par la dépendance à la drogue qu'elle aura inconsciemment développé, (Celle utilisé dans le soluté pour la garder en état de semi-conscience durant sa captivité) mais aussi par les troubles qu'elle y a développé puisqu'ayant passer deux années complètes à avoir des épisodes de reprises de consciences totale, avant de retomber dans l'état de semi-conscience causée par les drogues. Durant cette semi-conscience, elle pouvait entendre et pouvait difficilement réfléchir, mais sans plus.

Description : Il va s'en dire que Six est une femme d'une réelle beauté, mais qui aura toujours été négligée par ses lunettes carrées et ses cheveux mal entretenus. Bien que ne se souvenant plus de son propre passé, ou que très peu, sa vie de scientifique et d'apprentie auprès de son père ne lui laissa pas le temps de s'épanouir pleinement en tant que femme et elle n'aura jamais su réellement tirer profit de son jolie minois. Ses cheveux rosés et ses yeux violet ne font qu'accentuer ce charme caché derrière cette monture argentée qui ne sont en fait que des lunettes d'appoint, mais qu'elle porte en quasi-permanence. Femme de grande taille et au corps bien proportionné, le tout semble souvent caché par des vêtements ample et large, surmontés d'un sarrau blanc qui en dit long sur sa profession. Cependant, sa nouvelle condition mettra probablement à rude épreuve cette image d'enfant sage et intelligente qui lui a toujours collée à la peau. Lorsqu'elle sera retiré de la capsule dans laquelle elle est enfermée, la jeune femme changera du tout au tout, emportée dans de nouvelles pensées et une nouvelle attitude qui n'a rien à voir avec l'ancienne "Six" ou peu importe le nom qu'elle portait à l'époque.

Brève histoire : Six est, semble t'il, une expérience de "L'exalté". Cet homme serait un membre de la secte Saibogu qui aurait suivis les traces de Hoshimi Orwen, dans un secret les plus total. Cependant, lors de l'attaque de la nation à Suna, le scientifique fou serait porté disparut depuis ce jour et son laboratoire secret n'aurait pas été découvert. Viendra alors un Shukaijin qui aurait pris connaissance de la disparition d'un collègue scientifique de Suna et qui se serait penché plus sérieusement sur le cas en se rendant lui même sur place. Découvrant les installations secrète de "L'exalté", Le Lumineux y aurait découvert une jeune femme au cheveux roses enfermé dans une capsule. Fasciné et curieux d'en apprendre plus sur celle-ci, mais aussi sur les technologies incroyable que le propriétaire du laboratoire semblait avoir développé, il emmènera la capsule jusqu'au Shukai avec lui afin de mieux l'étudier...jusqu'à en trouver le moyen de délier les sceaux qui enfermaient Six dans sa prison de verre. Qu'adviendra t'il alors de cette nouvelle arrivée dans les territoires du Shukai?

Liens avec le PJ : Aucun pour l'instant, mais se développeront In rp. Pour l'instant, elle est beaucoup plus liée à Von Hoheinheim.
Rôle du PNJ au sein du village : Aucun, ce n'est qu'une rescapée.
But du PNJ : Recoller les fragments de sa mémoire défectueuse afin d'y voir plus claire sur sa propre destinée.
Autre: -



Samui Arashi
Pnj de Samui Ketsuen




Pnj - Samui Ketsuen 5131aa10
Village : Gyamda
Age : 41 ans
Sexe : Masculin
Pouvoir spécial (uniquement rp) : Hyôton
Autres : Ayant prit sa retraite des rangs Shinobi depuis la destruction de Kiri, Arashi Samui était néanmoins honoré du titre de Chuunin lors de l'ancien régime de la brume. Shinobi de rang A expert en Ninjutsu et en Taijutsu également. On le surnommait la flamme glacée du brouillard pour son étonnante maitrise du Katon, chose rare chez les Samui. Il savait aussi se servir du Suiton .


Description : Arashi est un homme d'une grande taille, mesurant près d'un mètre quatre-vingt cinq. Comme beaucoup de Samui pur sang, issus de la branche ancestrale du clan, ses cheveux sont d'un blanc immaculés et ses yeux sont d'un bleu crystalin. Arashi est un homme fier de son héritage familial et n'hésite pas à le démontrer dans son accoutrement. En effet, le quarantenaire porte quasi toujours des costumes traditionnels qui mettent en valeur les couleurs Samui; Soit le bleu et le blanc.il faut ausai savoir que le père de Ketsuen est un homme très strict, conservateur et critique malgré son bon coeur et sa générosité. S'il y a une chose qu'il aura réellement bien enseigné et partagé avec son fils, c'est que le devoir passe toujours en premier.

Brève histoire : Arashi était un cousin et ami de Samui Mahan et a donc vu Kiri prendre naissance. Il s'est donc voué corps et âmes à l'établissement de ce village et à sa défense en participant à deux reprises aux assauts vouant à repousser Sanbi. Suite à la naissance de Ketsuen, il partagea alors les missions tours à tour avec sa femme, une kunoichi de la brume également. Malheureusement, celle-ci périt sept ans plus tard, obligeant Arashi a resté près de son enfant et d'accepter un poste d'instructeur de ninjutsu pour les recrues jusqu'à la destruction de Kiri par les Furyous. Là, il partit à Yuki avec son fils afin de rejoindre les autres Samui et d'y construire sa maison, reprenant du service en tant que patrouilleur au sein de l'empire, à Yuki no kuni.

Liens avec le PJ : Père de Ketsuen
Rôle du PNJ au sein du village : Patrouilleur près de la retraite (Taichou Rang A)
But du PNJ : Perpétuer les traditions Samui au sein du clan et défendre les terres occupés par ceux-ci.
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Nukenin
Sabakyô Akumu
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Message(#) Sujet: Re: Pnj - Samui Ketsuen Pnj - Samui Ketsuen EmptyMar 10 Jan 2017 - 19:44

Capitaine Howard "Mamoru" Gibson
Futur reroll de Samui Ketsuen




Pnj - Samui Ketsuen Img_1010
Village : Nukenin
Age : 44 ans
Sexe : Masculin
Pouvoir spécial (uniquement rp) : Kuchyose/Mamoru
Spécialitées : Kuchyose/ Fuinjutsu
Affinités: Suiton/Raiton


Description :

Histoire: Les légendes naissent toutes quelque part. Que ce soit dans le village natal d'un héro au coeur d'or ou dans l'antre d'une créature aux cent yeux et milles crocs, nul ne peut dire d'où viendra ou proviendra le prochain mythe que raconteront les gitans de ce monde. Cependant, il arrive parfois que les légendes prennent naissance au delà même des terres de votre continent, gens du Yuukan. De par delà les flots de l'Est, même. Oh oui! Car comme vous le savez, le monde est bien vaste amis shinobis...et nombreuses sont les îles et territoires encore inexplorées et maintes légendes y sont contés, dans cet ailleurs que vous n'avez jamais vu. Laissez moi donc vous raconter l'histoire d'un homme et de son ambition démesurément démesurée. Un homme...qui aujourd'hui n'est plus l'homme qu'il fut jadis.

Laissez moi vous raconter la légende et la malédiction de Howard Gibson et de son éternel navire; Le Dead Man Whisper.

Il y a bien longtemps de cela, dans une lointaine contré qui, comme vous l'aurez compris, n'est pas connu de votre monde, vint à naître un malheureux pour qui le destin semblait déjà être écrit dans les pages grises de la pauvreté et de la misère. Comme s'il avait été conçu entre deux bouchées de pains et quelques gorgées d'un vin bon marché, le pauvre enfant n'avait de possession que le peu d'amour que sa propre mère pouvait lui donner. Amour qui était souvent teinté du bruit des piécettes d'argent que l'on offrait à celle qui se vouait corps et âme, surtout corps, à sa propre survie en plus de celle de son enfant dans un monde où les riches sont riches et les pauvres restent pauvres. Un destin bien infortuné me direz-vous? Et vous auriez presque raison. Presque...parce que une chose gardait néanmoins en vie notre futur petit aventurier. La promesse d'un monde libre, de pouvoir mordre dans la vie à pleine dent...et de mettre le pied là où personne n'avait encore échoué et d'y découvrir des choses que personnes n'avaient vu encore. Oui, car lorsque l'on grandissait dans la misère, notre seule richesse ne vivait-elle pas dans l'imaginaire? Et voilà que nous étions maintenant à l'aube d'un nouveau monde. De nouvelles terres avaient été découvertes grâce à ce que l'on appelait des "Galions". D'énormes navires qui, depuis qu'il fut assez grand pour enfin accompagner sa mère dans les marchés miteux du vieux-port, avaient envahis les rêves les plus fou de notre enfant maintenant grandit.

Pendant plus d'une dizaine d'année, le jeune Gibson n'eut de cesse que de regarder ces géants de bois partir et revenir sur les flots sans fins de l'océan et d'en rapporter des objets plus étranges et merveilleux les uns que les autres. On parlait de nouvelles îles où vivaient des gens à la peau foncées ou encore d'hommes pouvant écouter et parler avec la terre et ses animaux. Des êtres si primitif que l'on osait jusqu'à les appeler "sauvages" tant ils étaient plus liés à la nature elle même qu'à la civilisation. Toutes ces histoires firent alors naître dans le coeur du "vas nu-pied" une énergie nouvelle et sa tête se remplit vite d'idées en tout genre. Et c'est donc ainsi qu'il sut ce qu'il allait faire; embarquer dans l'un de ces navires et partir des taudis qui l'avaient vu naître pour enfin échapper à cette vie qui n'en était pas réellement une au bout du compte.

Oh...bien sur..sa mère s'y opposa mais, entre vous et moi, comment aurait-elle bien pu empêcher son enfant de vivre le rêve qu'il voulait vivre? Aussitôt eut-elle le dos tourné que Howard rejoignit les ombres de la nuit jusqu'à ce qu'elles le guide jusqu'aux docks de la cité où ils vivaient. Là, ce ne fut pas bien difficile pour lui de se faufiler aux abords de l'un de ces gargantuesques navires et d'enfin entrer clandestinement dans le plus grand et le plus magnifique de ceux-ci: Le Discovery. Et là commença sa véritable aventure...une aventure beaucoup plus sombre et violente qu'il ne l'aurait jamais imaginé. Le Discovery n'aura en fait été qu'un rêve de quelques jours avant qu'une bande de pirates sanguinaires ne l'aborde et ne le saccage. Une véritable tuerie qui plongea notre jeune matelot dans une dure réalité; la pauvreté se vivait partout...même sur la mer...et il était bien difficile d'en échapper.

Seul survivant de l'attaque, le jeune Howard fut ramené sur le vaisseau pirate, trainé par sa tignasse châtain par les mains crasseuses d'un criminel jusqu'à leur capitaine. L'homme se tenait sur le pont, les bras croisés, ses rides apparentes trahissant sa vieillesse, mais son oeil gauche dévoilant toute la folie de son âme.  Alors que son oeil droit restait bien fixe sur le jeune homme, l'autre semblait ne pouvoir se décider entre le haut et le bas ou la gauche et la droite. Puis, le vieillard sourit...dévoilant une dentition à mi-chemin entre le noir et le gris. Un rire creux et puissant s'échappa de son gosier alors que sa jambe de bois martelait le sol pendant qu'il faisait volte-face afin d'agripper son tricorne qu'il me lança par la suite entre les mains.

Nick "MadEye" - "Bienvenu...SUR LE PRINCE HARRY'S BURDEN matelot. Mon nom est Nick "MadEye" Patterson. Dit moi, comment t'appelles-tu gamin?

Howard - "...Euh...je..."

Nick "Madeye" - Oh...non...ne me le dit pas. Aujourd'hui, et pour l'avenir...NOUS T'APPELLERONS YOUNG JACK! Et tu ferais mieux de t'habituer rapidement à ce nom à moins que tu ne me parle d'exploits rocambolesque pouvant m'inspirer à te trouver un autre nom!

Howard - "Non Monsieur...je...je n'ai jamais rien fait de rocambolesque comme vous dites."

Nick "Madeye" - "AH! Alors...nettoie moi le pont Young Jack, y'a du sang partout! Et je te conseil de te faire petit et d'ouvrir l'oeil si tu veux apprendre vite et bien ici. Et ne m'appelle pas Monsieur. Je ne suis pas tien, ni sieur."

Howard - "Ou...oui monsi...cap'tain Madeye! Et...ca veut dire quoi Rocambolesque m'sieur Madeye"

Nick "Madeye" - "T'es un peu lent à la détente toi hm? Le pont j'ai dis. T'es pas ici pour être éduqué. T'es ici pour survivre. Tu sais ce que s'est que de survivre? Hm...à voir les os sous ta peau je suis sur que tu sais. Tu ne devrais pas trop être dépaysé alors HAHAHA! ALLEZ...LE PONT YOUNG JACK!

Et c'est une serpillère à la main, mais la peur au ventre, que notre "Young Jack" fit ses débuts en tant que pirate. Forcé par le destin à prendre cette route remplie d'embûches, de hauts et de bas. Surtout...de bas.

Plus les années passèrent, plus notre apprentis criminel grandit et changea. Bientôt, Young Jack ne devint qu'une bribe du passé et c'est par son vrai nom que le reste de l'équipage apprit à le respecter. Howard Gibson était devenu un homme et ses faits d'armes parlaient d'eux même à présent. Véritable as du sabre d'abordage, plus d'un marin de la garde impériale avait trouvé la mort au bout de la pointe de son fer, mais là où il excellait le plus...c'était en tant que second du navire. Son adresse à lire les cartes, à déchiffrer les lettres et à organiser les attaques avaient fait de lui un élément indispensable de la troupe. Si bien que le vieux "Madeye", devenu trop faible pour diriger le navire, lui offrit les commandes du Prince Harry's Burden sur son lit de mort. Une situation qui ne plu à tout le monde. Mais ceux qui osèrent défier mon autorité trouvèrent tous le chemin de la planche, ou passèrent de bons moments au carénage...mes amis...oh oui.

Moi, Howard Gibson...allait devenir le plus grand pirate que cette terre eut connue. Hehehe...eh oui. Car cette légende est mienne après tout. Non? Et je le devins aussi. Partout, sur toutes les mers, mon nom était synonyme de peur dans le coeur des hommes et plus je pillais, plus mon navire se remplissait de piécettes couleur or, plus ma soif de puissance s'agrandissait...plus je sentais le poids des années peser sur mes épaules. La vie de scélérat des mers n'avait rien de facile et, à quarante ans déjà, mes cheveux étaient devenus poivre et sel et ma peau bronzée...craquée par le soleil et l'air salin de la mer. Ma barbe devint longue et mes grandes nattes dans mes cheveux se fondaient dans la grisaille des temps brumeux et orageux.

Cependant, j'étais loin de me douter qu'encore une fois, mon univers s'apprêtait à être chamboulé. Dans une quête improbable qui me fit prendre les armes contre le temps et la vie elle même, j'engouffrai mon navire de plus en plus loin dans les terres inconnus du monde. D'îles en îles, nous tuâmes d'innombrables peuples dans ma quête de secrets sur la vie éternelle. Shamans après shamans, sorciers après sorciers...marabouts​ après marabouts...tous trouvèrent la mort dans mon sillage car aucun d'eux ne voulaient me guider dans les secrets de la vie après la mort. Jusqu'à ce qu'enfin, à l'orée​ de mon monde, je tombe sur une île perdue au milieu d'un océan sans fin, un océan dont plus aucune île ne pointait le bout de son nez à l'horizon. Sur ce lopin de terre flottant, une cabane...seule...isolée...où vivait un vieillard. Si je le savais, c'est que le dernier sorcier à avoir périt de ma main m'avait au moins dévoilé quelque chose sur mon destin...et qu'il me fallait le vérifier. Selon lui, un seul mystique pouvait m'aider, mais que par la mort que j'avais fait naître dans mon sillage, mon souhait ne deviendrait en fait qu'une terrible malédiction me frappant tel le courroux des dieux et qu'à jamais, mon âme souffrirait dans la damnation éternelle. Chose que je répondis d'un simple sourire. Quel homme était le plus maudit? Celui qui continuerait les recherches sur son rêve? Ou celui qui rejoindrait le grand néant? Il trouva la réponse assez rapidement...

Enfin, je débarquai seul sur cette île éloignée de toutes les autres. Mes pas étaient lourds, écrasant le sable de la plage sous les semelles de mes bottes en cuir. Les nombreuses clefs que je portais à ma taille claquaient ensemble à chaque fois que ma jambe gauche quittait le sol. Probablement est-ce ce tintement métallique qui, d'ailleurs, attira l'attention du vieil ermite qui vivait dans cette cabane tout juste à la lisière d'une forêt de grands feuillus et de palmiers en tout genre qui, vraisemblablement, semblaient donner directement sur un marais à en croire l'odeur âcre qui s'y dégageait.

Sans bouger, les yeux rivés vers ma personne, le vieillard m'observa. Droit, quoique le dos un peu courbé par la vieillesse, il semblait m'attendre de pied ferme, comme s'il avait attendu ma visite. Dans ses bras, sous son aisselle, il gardait une grande sphère de verre pleine de laquelle je croyais voir de la fumée se dégager. J'arrêtai donc, mais la voix du mystique retentit. Une voix enrouée par les années, mais empreinte d'une fougue qui m'était difficile d'expliquer. L'étrange personnage semblait être animé par une puissance incommensurable malgré sa faible apparence. Comme si quelque chose de lourd, de pesant se dégageait de lui. Tel un véritable patriarche, le même genre d'aura qui animait les anciens shamans...mais en plus grand encore.

Ermite - "Capitaine Howard Gibson. Je vous attendais"

Howard - "Comment pouviez vous m'attendre. Et comment connaissez-vous mon nom? Personne n'a pu être plus rapide que moi pour arriver ici. C'est impossible. Mon...

Ermite - "...VOTRE navire est le plus rapide des mers connus? Bien entendu. Mais il y a bien une chose qui voyage plus vite que votre rafiot jeune homme."

Howard - "Et quoi donc? Oh et...je ne suis plus si jeune. La grisaille contamine déjà ma barbe et mes cheveux"

Ermite - "Oh comparez à moi...vous êtes encore bien jeune. Un peu comme...si vous vous appeliez encore Young Jack si vous voulez."

Howard - "Comment..."

Ermite - "..Est-ce que je sais tout ça? Car ce qui va plus vite que vous est aussi porteur de tous les messages très cher. Le vent emporte tout ce qui le touche...et s'il est assez fort et rapide pour transporter votre navire...imaginez le lui...sans avoir à tranporter le fardeau du prince Harry. Très beau nom pour ce navire d'ailleurs. J'imagine que le Prince, maintenant Roi, regrette encore d'avoir perdu le vaisseau le plus rapide de sa flotte. Quelle honte pour lui."

Howard - "Effectivement...il doit toujours s'en mordre les doigts. Mais je ne suis malheureusement pas celui qui le lui ait volé."

Ermite - "Je sais. Nicolas Patterson, votre mentor, s'en est occupé lui-même. Enfin...trève de bavardage. Je sais pourquoi vous êtes ici jeune homme, mais dites moi...pourquoi ne pas avoir écouté les paroles de mon collègue et ami que vous avez éliminé. Venir ici relève de la folie, et le but que vous recherchez ne vous mènera que sur une route sans fin. Ce qui pourrait être un cadeau à première vue pourrait bien devenir un véritable cauchemar. Et...ça le deviendra...croyez-moi."

Howard - "Et pourquoi vous croire? Qu'en savez-vous vieil homme? Je ne vous demande pas votre avis...je vous exige de me dire où trouver ce que je recherche."

Ermite - "Exige? Ne me manquez pas de respect...je ne suis pas à prendre à la légère mon ami. Mais, oui, j'aurais pu vous dire où aller, mais votre insolence et la mort que vous trainez avec vous ne vous le permettront pas. Repartez maintenant."

Howard - "Quoi...hahaha vous ne semblez pas comprendre que ce marché n'en est pas un et que les règles..."

Ermite - "...Ont déjà trop souvent été écrites de vos propres mains. Il est temps pour vous d'apprendre que vous n'êtes pas maître en ce monde et surtout pas dans la voie que vous voulez entreprendre. Vous êtes craint chez les mortels et les simples marchands Howard...mais pas dans le monde où vous vous aventurez"

Et avant même que je n'eusse le temps de prendre mon sabre, le vieillard effectua d'étranges mouvements de ses deux mains à une vitesse inouïe. Ses longs doigts minces et crochus se superposèrent, tout comme ses paumes creuses et sa voix prononça des mots dans une langue que je n'avais jamais entendu auparavant. Le vent se leva brusquement tout en même temps et vint à tournoyer autour de mon corps. Paralysé par la peur, alors que les cheveux gris du vieux sorcier flottaient dans les airs, je ne faisais que tourner sur moi-même avec l'idée ridicule de frapper de mon sabre dans l'air...comme si j'allais réussir à "trancher" sa course, mais en vain. Tout le vent déployé par le sortilège de l'homme s'amassa au dessus de moi pour ensuite m'écraser contre le sol alors que, dans le vide, une paume géante formée par la poussière et le sable accumulés dans la bourrasque venait me broyer contre la terre. J'essayais de bouger, mais je ne le pouvais pas. J'essayais d'hurler, mais le vent coupait ma voix. De la magie...de la vrai! Voilà ce qu'il se passait!

Ermite - "BIEN, HOWARD. VOUS AVEZ DONC CHOISIS LA DAMNATION. JE VOUS ACCORDE DONC LE DROIT DE VOUS RENDRE LÀ OÙ VOUS AVEZ...PEUT-ÊTRE...LA CHANCE DE TROUVER CE QUE VOUS RECHERCHEZ. MAIS SACHEZ QU'EN CES LIEUX...VOUS N'ÊTES NI PUISSANT...ET NE SEREZ PAS CRAINT. CAR NOMBREUX SONT CEUX QUI PRATIQUENT CET ART MYSTIQUE DONT VOUS GOÛTEZ LA PUISSANCE AUJOURD'HUI. ET VOICI...CE QUI VOUS Y ATTENDS...HOWARD! LA MORT..."

Et pendant que sa voix résonnait entre mes deux tympans, comme augmentée par les vents battants, la boule de verre qu'il tenait maintenant entre ses mains commença à devenir claire et reluisante et en son sein, je pouvais y voir le reflet de mon visage qui vieillissait à vue d'oeil pour enfin devenir qu'un misérable crâne sans peau ni chaire. Deux orbites vides de vies et la gorge enchainée à l'une des poutres de bois de mon propre navire qui coulait dans une mer inconnue...puis plus rien. La boule redevint opaque et la fumée qui s'en dissipait disparue et lorsque je levai les yeux vers le mystique, celui-ci était déjà en train de préparer un autre maléfice, changeant la direction des vents qui, cette fois-ci, me propulsaient jusqu'à mon navire.

Mon dos heurta le pont de bois du Prince Harry's Burden et me coupa le souffle, mais je pu néanmoins me relever. Mes hommes, tous cachés derrières caisses, barils et mats, refusaient de sortir de leurs cachettes depuis qu'ils avaient vu le vieillard user d'une force surnaturel. La peur était lisible sur tous les visages...même le mien...et seul le plus brave, ou le plus fou peut-être, d'entre eux osa lever la voix. Une voix tremblotante et incertaine.

Matelot - "Ca...CAPITAINE...QU'EST-CE QUI SE PASSE!

Howard - "ON MET LES VOILES. CAP VERS LA PLANQUE!!"

Mais il était déjà trop tard.

Le ciel s'engouffra dans les ténèbres de la tempête. Des nuages noirs comme la cendre s'accumulèrent au dessus de nos têtes et les hurlements de l'orage enterrèrent ceux de mes hommes et si nous réussîmes à rejoindre le large, des barrières de vagues s'élevèrent jusqu'à hauteur de nos canons. Au loin, l'on entendait encore la voix tonitruante du magicien qui continuait d'invoquer les forces de la nature contre nous en croisant ses paumes et ses doigts d'une étrange façon. Sa puissance était telle que le retour vers la cité nous était maintenant impossible. Nous n'avions d'autre choix que d'endurer la tempête et nous laisser divaguer par elle jusqu'à ce qu'elle ne se calme...ou jusqu'à ce qu'elle nous avale...tous...autant que nous étions.

La pluie était insoutenable. Partout autour de moi, je voyais les membres de mon équipage agripper cordages et rambarde afin de ne pas passer par dessus bord tant les vagues étaient puissantes et que leurs bottes glissaient sur les planches du pont. À ma gauche, je voyais du sang pisser des mains de l'un d'eux alors qu'il serrait les écoutes de grande voile avec la force d'un diable et à ma droite, un autre venait de perdre pied avant de se faire avaler par l'énorme bouche d'une vague vengeresse. Encore aujourd'hui...il m'arrive de me demander si nous n'avions pas croiser les portes de l'enfer.

Nous nous battîmes contre cette apocalypse durant plusieurs dizaines de minutes, voir même des heures et durant tout ce temps, une seule chose me venait en tête; prouver à ce vieux​ chnoque que j'étais seul et unique maître de mon destin...et de ma mort. Tenant le gouvernail à deux mains, tentant de garder notre cap de toutes mes forces, je hurlai à m'en déchirer la trachée tant mon envie de vivre se voulait infatigable. Malheureusement, aussi infaillible était ma volonté de fer, le corps de bois de mon vaisseau, lui, n'était pas indestructible et un grand CRACK guida mon regard furax vers notre plus haut mat qui venait de lâcher. Pivotant sur lui-même, il tomba et perça un trou dans notre coq durant sa chute. La barre de perroquet, celle qui était horizontale sur le mat, avait tombée en un effet de pendule et avait trouée le navire. Je nous savais maintenant perdue...plus rien ne pouvait nous sauver des profondeur de l'océan sauf si nous avions la chance de trouver une ile dans les environs, mais il n'avait rien. Des dizaines d'hommes connurent une fin tragique ce jour là. La plus terrible nuit de ma vie...

...mais je ne faisais pas partie de ceux là, comme vous vous en doutiez déjà.

Après avoir sauté à l'eau, j'avais nagé comme un dingue entre les vagues afin de ne pas me fair entrainer dans l'effet de siphon que faisait le bateau en sombrant. Avec chance, ma poigne trouva une grande surface de bois flottante avec quelques cordages encore rattachés dessus et, rapidement, j'avais enroulé l'une de ces cordes autour de ma jambe afin d'y rester. Durant le reste de la nuit, je cherchai mon souffle entre les lames d'eau qui tentaient de me noyer les unes après les autres et lorsque dame nature elle même se rendit compte que rien ne pouvait vaincre mon obstination...je pu enfin me coucher de tout mon long sur le bois mouillé et flottant et fermer les yeux. Mon corps, endoloris par la douleur et l'épuisement, ne me répondait plus. Mes paupières se fermèrent...et mon souffle ralentit et quelques heures avaient déjà passé entre ce moment et celui où j'ouvrai enfin les yeux...et que le soleil me plombait déjà de ses rayons ardents. La mer s'était calmé...mais je n'étais pas sauvé pour autant.

Sans eau...sans nourriture...et sans alcool surtout...mes chances de survies étaient bien minces et ma route vers la mort me semblait bien morne. Le sel de la mer m'avait asséché la peau et je pouvais goûter le sang au travers de mes lèvres gercées. Ouvrir les yeux me faisait mal, et bouger mon corps m'était impossible tant mes muscles étaient raides et endoloris de la veille. Bien que j'eusse tenté de bouger à quelque reprises, de voir autre chose que cette énorme boule jaune dans le ciel, je dû rester dans cette position durant une journée entière. Mon corps était détruit, plus rien ne voulait suivre. La nuit venue, la brise fraiche m'apportait quelque réconfort...mais le sommeil me gagnait déjà trop rapidement pour que je puisse réellement en profiter et si le lendemain j'eus été capable de m'asseoir, ce n'était pour constater qu'il n'y avait, effectivement, rien autour de moi. Peut-être était-ce réellement ça qu'avait voulu me montrer le sorcier dans sa boule? Je finirais décomposé au milieu de l'océan...encordé à ce vieux bout de bois détrempé? Je ne pu donc qu'en rire à gorge déployée. Tant, qu'il m'était quasiment impossible d'arrêter de rire. J'en avais mal à la gueule et au ventre tellement cette situation était ridicule et improbable! Ainsi se terminait la vie de Howard Gibson? Le pirate le plus craint de sa région? Connerie oui! Pure connerie! Du moins...c'est ce que je pensais à cet instant, mais en y repensant...ça n'aurait pas été si mal non? Mourir des mains d'un puissant magicien n'avait rien de banal après tout...surtout dans un monde où la magie n'est que ouïe-dire et superstitions! J'aurais au moins eut la preuve qu'elle existait!

Mais...non. Si je vous raconte ma légende aujourd'hui...c'est que je suis toujours vivant et je crois que vous commencez finalement à comprendre que je suis...increvable. Peut-être n'est-ce dû qu'à ma chance légendaire, mais la manière dont je me suis sortis de cette situation et mon entrée sur les terres du Yuukan ne sont pour moi que le fruit du plus pur des hasards.

Alors que j'étais fins prêts à mourir et que je commençais à finalement accueillir l'idée de la mort dans mon esprit, je sentis  les vagues s'affoler autour de ma position. Ouvrant les yeux, regardant à droite et a gauche, je tentai de comprendre d'où venait ces mouvements sous-marins qui semblaient faire le tour de mon radeau d'infortune. Craignant d'être maintenant à la merci d'un banc de requin affamé, je commençai à embrasser l'idée de la mort avec beaucoup moins d'enthousiasme alors qu'au moins près d'une dizaine d'ombres bien distinctes effectuaient des mouvements aléatoires en dessous de moi. Quelle désagréable sensation que de se sentir si vulnérable, si misérable. Car qu'est-ce que l'homme sans armes ni outils? Probablement l'animal le plus pathétique que l'on puisse trouver...et ce qui m'attendait ne fit que me le prouver.

Sortant de l'eau à vive allure, deux paires d'immenses et monstrueuses tentacules m'encerclèrent alors et me bloquèrent le chemin sur toutes les directions possibles...comme si s'échapper était réellement une option. Un cinquième organe vint alors m'aggriper avec la dernière ventouse, celle tout a fait au bout, avant que la créature ne m'entoure dans son bras caoutchouteux. Hurlant de peur, avec le peu de force qu'il me restait, je sentis mes jambes pendre dans le vide pendant que la planche de bois sur laquelle je survivais depuis quelques jours, disparaissait en même temps que les vagues s'écartaient. Le reste du corps de la créature sortis de l'eau, ou à moitiée plutôt, et ses deux énormes yeux globuleux et pourpres me fixèrent. Son corps était si énorme qu'il n'aurait probablement eut aucune difficulté à entrainer un galion dans les bas fond du monde.

Les yeux fermées, je me laissai soulever tout en étant pris entre deux pensées. D'un côté, je me croyais à l'article de la mort...encore une fois...à me demander si c'était ainsi que j'allais mourir. De l'autre, j'étais fasciné et horrifié de voir que telles monstres existaient réellement et je me souvins des paroles du sorcier. Là où il m'envoyait...je serais faible...

Avais-je donc atteint ma destination, et le ventre de ce poulpe énorme serait-il ma dernière demeure? Une question qui reçu une réponse rapide...

Poulpe - "OOOooh! Potite créatoure terrestre! Que fais-tou si loin des blblberges des terres dou Yuukan? To serais-tou perdou...ou...viendrais-tou satisfaire mon appétit? Il y a bien longtemps que je n'ai pas goûté de l'houmme..."

Diantre...je me souviendrai toujours de ce sentiment qui me prenait par les tripes après avoir entendu cette chose parler. Rouvrant les yeux, je regardai la créature avec un air effrayé, comme si je regardais la mort en pleine face et bien que j'aurais voulu dire quelque chose...rien ne sortis. J'étais tétanisé.

Poulpe - " Serais-tou mort de peur...humain? Tou ne fais plous aucun brouit et tou es blblbien trop potit pour que je puisse voir si tu respire encoure. Alors réponds-moi...ou je te mange."

Howard - "NON!! NOOON. JE...JE SUIS VIVANT"

Poulpe - "OOOOH et en es-tou bien sour? Pour combien de temps selon toui?"

Howard - "AUSSI LONGTEMPS QU'IL LE FAUDRA...MAIS NE ME MANGEZ PAS."

Poulpe - "HMmmm...alors tou ne sera ni repas...ni mort alors. Mais dis moui...homme...que peux-tou faire plplpour moui, qu'est-ce qui te rend si inestimable...que le roi des poulplples ne pouisse te dévourer?"

Howard - "HEU...LA.....LA TERRE!!!"

Poulpe - " Hmm quoui? Qu'est-ce qu'elle a...la terre?"

Howard - "VOUS...VOUS DITES ÊTRE ROI. ROI DES VÔTRES...MAIS LES VÔTRES NE PEUVENT ALLER SUR LA TERRE BIEN LONGTEMPS NON? Laissez moi...et je vous rapporterai ce que vous voulez de la terre ferme...n'importe quoi!!!"

Et là, les protubérances qui symbolisaient les sourcils de la "chose" s'arquèrent. Je compris là que j'avais capté l'attention de celui qui se vantait d'être le roi des poulpes...aussi étrange et inusité qu'il pouvait en être. Son tentacule, celui qui me tenait, bougea alors rapidement et je sentis mes cheveux partirent vers l'arrière alors que mon corps allait de l'avant. À quelques mètres seulement de l'immense oeil rougeâtre de la créature, il m'observa avec attention, comme s'il analysait ma personnel et bien que le stresse était à son comble chez moi, j'avais commencé à réaliser que tout ceci était bien réel...et je l'avais accepté. Ainsi, je su paraître calme devant le patriarche des pieuvres...sachant maintenant qu'il y avait un échappatoire maintenant...que poulpe monstrueux désirait bel et bien quelque chose qu'il ne pouvait aller chercher lui-même.

Roi poulpe - " Oui...il y a bblbien quelque chose que je convouite et qui se promène sour la terre ferme. Quelqu'un...plplous précisément."

Howard - "Alors dites moi de qui il s'agit...et je vous la retrouverai sans problème."

Roi Poulpe - "Bblblbien...je dois avouer que tou sais parler...humain. Mais tiendras-tou ta parole? Car rien ne me garantie que tou la tiendra oune fouis les pieds sour le sol...ni que tou y survivra à elle...elle sait se défendre. Connais-tou les arts Shinoubli...homme? Blblblb!!"

Howard - "Hm? Les quoi?"

Roi poulpe - "Bblbien...c'est ce que je pensais...et ce sera parfait ainsi! Je t'enseignerai coumment outiliser le chakra alours et comment m'invouquer...moui et les miens...pour t'aider dans ta quête."

Howard - "Quoi? Vous invo-quoi"

Roi poulpe - "BLBLBLBLBLBLB!!!!! In-vou-quer humain! Te servir de l'énergie vitale d'oune créatoure afin de l'appeler à toui. Créer oune lien entre toui et la race des poulpes afin que tou pouisse faire appel à nous en toutes circounstances. Coumme ça...tou pourra survivre contre elle. Car elle n'est pas seulement mi-humaine et mi-poulpe...mais elle est aussi oune Shinoubi et elle aussi, sait se servir de son chakra!"

Howard - "Et...c'est possible...ça?

Roi poulpe - "Blblbien sour..Il faut seulement apprendre à se servir du Chakra!! Blblblb"

Howard - "Le...chakra?"

Roi Poulpe- "Oui! L'énergie vitale de toute chose BLBLBLBL!!! Elle circoule en nous depouis toujours...et connecte ton corps aux éléments de la terre blblblbllll. Viens...entre dans ma goueule...nous partons pour le pays de l'eau! Là, sour oune de ces îles, je te montrerai coumment te servir du chakra! Blblblb."

Howard - "Quoi?!? Dans ta gueule? Je te vois venir monstre marin...je ne te servirai pas de repas!"

Roi poulpe - " BLBLBLBLBLBLLLLB!!!! MOUNSTRE?!? Je ne souis pas un mounstre! Je souis le Roi Poulplple...fais blblbien attentioun à ce que tou dis petit ingras! Si j'avais vouloi te dévorer...je l'aurai déjà fait. Si je veux que tou va dans ma gueule c'est pour que tou puisse respirer sous l'océan petit houmain! Blblb"

Et à y réfléchir, il était vrai que si ce "roi poulpe" avait bien voulu me dévorer, je ne ferais plus partie de ce monde dès que sa première tentacule m'eut agrippé. Ne faisant donc qu'acquiescer d'un vague mouvement de tête, je laissai l'immense créature me guider jusqu'à sa bouche d'où une odeur fétide s'en dégageait. Retenant mon haut le coeur, j'enlevai ma chemise afin de l'enrouler tel un foulard autour de mon nez et de ma bouche, histoire de limiter les odeurs écoeurante des entrailles de la bête. Sans crier gard, la pieuvre géante plongea ensuite dans l'eau et je me sentis être projeté contre l'une de ses joues tant elle bougeait rapidement en dessous de l'eau. Décidément, voyager à l'intérieur d'un monstre marin géant...j'avais peine à le croire. Quel monde de fou...

Je ne sais trop combien de jour s'écoulèrent durant notre trajet, mais nous dûmes nous arrêter sur une demi-douzaine d'îles durant notre trajet afin que je puisse manger et boire pour survivre à ce voyage. Heureusement, ce "roi" sous-marin semblait réellement connaître la mer comme le fond de sa poche, ce qui me laissait croire qu'il devait être vieux...très...très vieux. Peut-être même avait-il quelques siècles derrière lui...ou grandissait-il simplement vite? Tant de questions, tant de choses qui, il y a quelques mois à peine, relevaient de l'impossible et de l'imaginaire. Je me sentais redevenu un enfant qui découvrait le monde. Bien sur, durant ces petites escales sur ces îles perdues et inconnues, le poulpe ne manqua pas de m'expliquer ce qu'était ce "chakra" ainsi que ses propriétés et je compris rapidement que le vieil ermite n'était pas un sorcier finalement, mais ce que l'on appelait "Shinobi" sur le continent où je me rendais. Continent qui portait le nom de Yuukan. Continent qui deviendrait ma nouvelle maison...et où je trouverais peut-être des réponses à ma quête personnelle  Si ce vieil homme avait été apte à manipuler la nature au point de faire naitre une tempête, il devait alors y avoir un moyen pour contrer les lois de la nature sur la mort. Cependant, pour se faire, il me faudrait d'abord aider cette pieuvre royale à trouver ce qu'elle cherchait. Une créature à mi chemin entre les siens et les miens. Une pieuvre sur jambe...quelle chose étrange...

Ainsi, lorsque nous arrivâmes enfin à ce "pays" dont m'avait parlé mon nouveau compagnon des plus étranges, la première chose avec laquelle je fus en contacte fut le sable chaud d'une plage éloignée du centre de l'archipel; Honryuu. Selon la créature, cette île avait des propriétés étranges et l'air que l'on y respirait et le sol qui m'y supporterait sauraient m'aider à me concentrer et à déployer mon chakra afin d'invoquer d'autres poulpes.

Au départ, je ne comprenais pas vraiment le principe des arts Shinobis. Ces mouvements de mains complexes ainsi que le fait de croire qu'en moi, circulait un flux d'énergie capable de me faire faire des miracles ne se résumait qu'à un ramassis de charabia...mais c'est en voyant un gamin d'à peine une dizaine d'année cracher un geyser bouillant par la bouche que je compris ce que le vieil ermite de l'île perdu m'avait dis: Je serais le plus faible et le moins craint dans ce nouveau monde.

Rejetant donc ma vieille tignasse grise vers l'arrière, espérant ne pas me faire remarquer de cette bande de "Shinobi" qui venaient aussi s'entrainer sur cette île, je retournai vers la baie où le roi poulpe devait me retrouver pour notre entraînement quotidien. Cette fois-ci...en étant bien déterminé à ne pas rester le plus faible des hommes de cette terre aussi mystérieuse qu'elle me semblait dangereuse. C'était comme si...ce continent sur lequel j'avais échoué était perpétuellement en guerre et que chacun de ses habitants avaient la chances de devenir de redoutable guerrier. Comme quoi l'on pouvait facilement se sentir dépassé...quand bien même eut-on été des légendes ailleurs.

Aussitôt le Patriarche marin revenu, il me présenta un énorme rouleau de parchemin qu'il sortit de sa gueule béante pour le déposer devant moi. Du bout de l'un de ses huit bras, il le déroula sous mes yeux curieux et je pu alors y lire des sigles écrits dans une langue que je ne comprenais pas. Sigles qui me furent aussitôt expliqués.

Roi poulpe - " Blbblbllll...Voici le grand parchemin d'invoucation des guerriers poulpe! Blblb! Avec celoui-ci...tou pourra faire appel à nous afin de nous puissions t'aider dans ta quête. Après t'avoir enseigné les bblbl-bases des art Shinoubi...tu pourra apprendre à invouquer mes petits enfants. Les petit poulpe ne sont pas pouissant, mais ils te seront outiles dans la souite de ton apprentissage. D'a-blbl-bord...il me faudra t'apprendre la langue parlée ici...mais sourtout...la lire! Blblblb. Nous apprendrons en te faisant lire ce parchoumin d'invoucation bblblblb!!!"

Chose qui ne fut certainement pas aisé pour un gaillard comme moi. Certes, lire et écrire n'avait jamais été un problème pour moi malgré mes misérables origines, mais apprendre un nouveau langage à 40 ans n'avait rien de plaisant. Aussi, avant de pouvoir correctement lire le parchemin, de parler cette langue étrangère et de pouvoir apprendre à imiter chacun des animaux des mudras servant à contrôler le chakra, il me fallu pas loin d'une année d'étude entière avec ce monstre marin. Cependant, je ne quittais jamais mon objectif de vu: La vie éternelle. Ce fut d'ailleurs ma détermination et mon obstination qui, après tant de temps, me permis de faire appel à mon premier "jutsu" comme on les appelaient. Ma première technique d'invocation qui m'avait amené à faire apparaître une véritable pieuvre de la grosseur de ma main. Là, je compris ce que ce parchemin pouvait m'aider à accomplir. C'était loin d'être l'immortalité...mais cette chose me prouvait déjà une chose; je n'étais plus un humain ordinaire. Je n'étais plus qu'un simple pirate au passé glorieux...non. Je devenais un mythe vivant. Je devenais...un Shinobi...un être capable de manipuler une énergie destructrice et c'est en posant mes yeux sur le Roi poulpe que je compris que si aujourd'hui je réussissais à faire appel à ce qu'il y avait de plus faible dans sa race...eh bien qu'un jour...il me serait possible de faire appel à lui et de ce qu'il me disait...le kuchyose n'était qu'une seule des nombreuses branches de pouvoirs dont les Shinobis avaient accès. Parmi toutes celles qu'il m'avait énoncé cependant, une en particulier m'attirait​ plus que toutes les autres; Le Fuinjutsu.

Inutile de préciser, donc, que je fis en sorte de bien apprendre l'art du Kuchyose de fond en comble, y mettant toute ma concentration et toute mon énergie durant  des mois, afin de pouvoir, enfin, en savoir plus sur les sceaux et comment les manipuler. Car mon étrange professeur se voulait très perfectionniste et qu'il ne voulait m'envoyer suivre un autre chemin si je n'avais pas appris à maîtriser une bonne majorité des techniques inscrites sur le parchemin que je lisais maintenant depuis plus d'une année complète.

Le fuinjutsu fut cependant moins long à apprendre. La maitrise du Kuchyose m'avait déjà donné quelques notions de bases qui se reflétaient aussi dans les arts des sceaux et je compris donc que celui qui avait créé ce parchemin d'invocation qui m'avait tant appris et servis jusqu'ici...devait probablement être un maitre du fuinjutsu doublé d'un pratiquant du kuchyose...tout comme je le serais à mon tour. Rapidement, j'appris donc à sceller mes invocations déjà apprises dans d'autres parchemins et je me rendis aussi compte qu'en faisant bouger ces parchemins, il m'était donc ainsi possible de faire apparaitre les poulpes que j'appelais là où je le voudrais. Il me serait donc possible...de tendre des embuscades sous les yeux de mon ennemi, sans même qu'il ne s'en rende compte. Décidément, le fuinjutsu devenait un art que j'appréciais de plus en plus pour sa versatilité et sa polyvalence. Et se fut pendant une autre année que je m'entrainai à maitriser toutes les subtilités de l'art des pièges et des sceaux, mais aussi que je commençai à me mêler à la population des diverses îles de Mizu no kuni, ma terre d'accueil. Ce qui marqua un véritable tournant dans mon cheminement, cependant, fut ma rencontre avec une femme aussi laide que séduisante à la fois. Aussi jeune, que vieille...et aussi cruelle et mauvaise que généreuse et attentionné. Elle disait se nommer Zassou, mais je ne sais même pas aujourd'hui si ce nom était bel et bien véritable.

Alors que le poulpe m'avait laissé seul dans les marécages de l'Est pendant quelques semaines, mes pas m'avaient menés plus au Nord et à l'Ouest. Là, sur la route, n'avais rencontré cette femme pareille à aucune autre. Ses longs cheveux noirs de jais, sa peau blême et tellement blanche qu'elle tirait sur le bleuté...ce corps totalement féminin, aux courbes bien dessinées...mais cette main griffue et noir comme la peste et ces motif écailleux sur sa peau faisaient d'elle un être contre nature, un mélange de contraires des plus troublant. Ses lèvres semblaient teintés par le mal, comme si un simple baisé venant d'elle pourrait aspirer l'âme d'un homme. Mais, malgré tout, quelque chose d'étrange nous attira l'un à l'autre. Un intérêt commun, un sentiment réciproque.

Marchand vers elle, et elle marchant vers moi, nous nous rencontrâmes au centre d'un sentier éloigné de tout où seul le croassement des crapauds et le son du vol des libellules nous venaient aux oreilles. Les paupières plissées, autant d'un côté comme de l'autre, nous nous observèrent longuement, analysant chacune des réactions que nous avions. Enfin, je fus le premier à prendre la parole et à couper ce silence qui se voulait à la fois lourd...mais excitant.

Howard - "Eh bien...comme si je m'attendais à rencontrer quelqu'un ici. J'avoue être partagé entre devoir me sentir dérangé ou être agréablement surpris de cette charmante visite."

Zassou - "Et moi d'être aussi surprise que de tomber sur vous...l'enfant perdu...celui qui n'est pas dans le bon monde. Mais votre présence ici n'est pas signe du hazard, si je venais ici...c'était pour vous."

Howard - "Hm...pour moi? Haha vous devez probablement être aussi toquée que ce bon vieux Howard lui-même. C'est impossible que vous veniez pour moi...personne ici ne sait qui je suis, ni d'où je viens. Alors...comment savez vous...?"

Zassou - "Car le vent parle beaucoup plus vite que l'homme...non?...cela ne vous rappel t'il pas quelque chose?"

Une réponse qui ne plu pas beaucoup à vrai dire. Reculant d'un pas, j'avais déjà commencé à composer des mudras, mais celle qui était devant moi avait déjà préparé le coup et mon manque d'expérience malgré tout mon savoir et ma pratique accumulée me fit perdre cette manche. Aussitôt avait-elle terminée sa technique que soudainement, sa bouche s'ouvrit et un cri strident en sortie et là...le monde sembla s'effondrer autour de moi. Le paysage autour de nous deux se cassa tel un miroir et ses morceaux tombèrent dans le néant, tout comme moi d'ailleurs. Battant les bras et battant les jambes, je tentais de trouver un appuis et même de ralentir ma chute, mais rien n'y faisait. Ce fut la sensation d'une main sur mon épaule qui me ramena à la raison et quand je me retournai pour voir ce qui me touchait, je sentis un baisé sur mes lèvres alors que mon regard croisait celui d'une femme à la fois laide et séduisante...mais qui me semblait pourtant être celle que je désirais par dessus tout. Mais, ses lèvres n'étaient ni chaude, ni accueillante. Elles étaient froide, terriblement froide, et leur seul contacte créait un engourdissement sur ma bouche des plus inconfortable...jusqu'à ce qu'une vive douleur s'en suive. Là, des centaines de femmes luminescentes et transparentes flottaient à vive allure et en un effet de tornade autour de moi.

Chaque fois que j'essayais de tourner la tête pour me dégager de cette étreinte cruelle et démoniaque, une autre femme au visage identique à celle de cette sorcière m'aggripait la face par les deux joues, plantant ses griffes noires dans ma peau en un mouvement qui se voulait à la fois douloureux mais sensuel, pour ensuite glisser sa longue langue serpentine d'ébène contre la mienne et chaque fois, j'étais pris entre un sentiment d'extase et une impression de mort subite. Je ne sais combien de temps cela dura...ni même combien de fois l'on m'embrassa de la sorte...mais lorsque je me réveillai...je n'étais plus sur ce chemin de terre au milieu des marécages. Non...j'étais revenu sur cette plage où reviendrait la pieuvre. Et elle...était là, assise sur un rocher à me regarder avec l'un de ces sourires vicieux au bord des lèvres.

Zassou - "Il y a longtemps que je n'avais eu un peu de chaleur humaine. Haha..."

Howard - "Ta gueule damnée des enfers! Qu...que m'as tu fais. Co...comment as-tu..."

Zassou - "SUFFIT!!!!"

La voix de l'étrange femme résonna sur la plage comme dans une caverne, s'élevant par dessus les arbres, mais pas assez haut pour briser le doux bruit des vagues qui s'était transformé en une véritable explosion d'eau. À ce moment, d'immenses tentacules tentèrent de la renversées et même de la prendre en tenaille mais un immense voile de spectres et de fantômes s'éleva tout autour d'elle. Les cris d'innombrables personnes à l'agonie résonnèrent à leur tour dans l'air pour ensuite être enterrés sous le hurlement puissant de la bête à huit bras.

Roi Poulpe - "BLBLBLLLLBLBLBLLBLLL!!!!!!SOURCIÈRE....LAISSE LE TRANQUILLE-BLBLBLBL!!!!

Zassou - "Ô MAIS J'Y COMPTE BIEN...MAJESTÉ...MAIS SI VOUS VOUS MONTREZ PLUS TENACE JE N'AURAI D'AUTRE CHOIX QUE DE VOUS AJOUTER À MA COLLECTION MORTUAIRE!!!

Zassou - "Je ne suis pas ici...en ennemie...mais je pourrais le devenir si vous ne cessez de me traiter ainsi...et si vous ne me laissez pas parler à ce bel enfant perdu...hehehe..."

Howard - "Alors pourquoi m'as tu..."

Zassou - "Pour te faire goûter au pouvoir mon beau. Te faire voir le savoir qui t'attends. Je t'ai vu, Howard, dans un rêve. Et te voilà...devant moi. J'ai la vague impression que toi et moi sommes beaucoup plus semblable que tu ne voudrais le croire et...je suis ici pour te montrer LA voie...celle que tu recherche...ou une partie du moins."

Et en regardant cette femme, je repensai à tout ce qu'elle m'avait fait entre-voir dans cette illusion dans laquelle elle m'avait plongée. Tous ces morts, tous ces esprits qui la servaient. Je portai alors une main à ma barbe, réfléchissant à ce qu'elle me proposait...à cette graine de curiosité qu'elle venait de planter dans mon esprit...jusqu'à ce qu'un mouvement énorme se fit sentir derrière moi, tel un corps immense retournant à la mer.

Roi poule - "tou fais ce que tou veux...Houmain...mais n'ou-blbl-is pas que nous avons un marché!"

Howard - "Et je te promets de l'honorer. Tu es celui qui m'a mené ici et qui m'a tout apprit et je n'ai qu'une parole, poulpe. Ta demande restera ma priorité, je t'en fais la promesse"

Zassou - "Comme c'est beau..."

Roi Poulpe - "Blblblb...bblblb! Hmmm...d'accord. Je te fais confiance Houmain. Nous nous reverrons donc. Tu sais coumment m'appeler. Blblblb!"

Et, bougeant ses tentacules dans le sable mou du sol marin en ondulant chacun de ses membres tel un serpent, l'invertébré de cent tonnes quitta la plage en me laissant en compagnie de l'autre "charmante" créature qui m'était apparue quelques heures auparavant dans un spectacle illusoire des plus captivant. Là commença le début d'une relation des plus confuse et ambiguë avec celle que l'on surnommait "la mère diaboliste". Elle me raconta son histoire, ce qu'était son clan et ce qu'elle représentait aujourd'hui pour celui-ci. Elle aussi, était une paria, une misérable...mais au lieu de changer le cours de sa vie, elle avait fait le don de la sienne afin d'offrir la puissance à ceux qui, comme nous, se trouvaient démunis de tous moyens. Mais...car il y avait toujours un mais...elle avait décidée de vendre son âme aux diables et la plupart de ceux qui décidaient d'accepter son cadeau et d'être un autre de ses fils ou une autre de ses filles...encourait la même damnation. C'était ce que l'on appelait la teinte. Une maladie de l'âme. Hors, nous avions conclu un marché elle et moi.

Le moment venu, je défendrais sa cause...je prendrais les armes en son nom et devant les siens qui n'approuvaient pas ses méthodes ni ne reconnaitraient sa légitimité sur le clan. En échange, je devenais l'un de ses "fils", sans avoir à vendre mon âme. La mienne resterait intacte et ce ne serait pas dans les enfers que je puiserais mon pouvoir, mais dans le purgatoire...comme tout les autres Mamoru. C'est d'ailleurs en ce jour que j'adoptai le nom de "Mamoru" et qui faisait donc de moi un véritable membre à part entière de ces nouvelles terres.

Cependant, comme promis et parce que j'avais bel et bien qu'une seule parole, je quittai celle qui était aussi devenue mon amante afin d'accomplir ma promesse: Il me fallait trouver la créature mi-femme et mi-pieuvre qui marchait sur la terre ferme, mais pour cela, il me fallait rencontrer des gens et, bien entendu, avoir un navire qui me permettrait de voyager partout sur le Yuukan, ma nouvelle terre d'accueil. C'est d'ailleurs pour cette raison que je me présentai devant les grands tunnels de Kiri...là où ma nouvelle aventure commencerait.

Alors prenez garde, Yuukan-jin...car rien, ni personne...n'iraient se mettre en travers de la légende immortelle;

Howard...Mamoru...GIBSON!


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