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 Mais en fait... t'es qui? [Yaeko]

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Suchiru Saori
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Message(#) Sujet: Mais en fait... t'es qui? [Yaeko] Mais en fait... t'es qui? [Yaeko] EmptyMar 21 Juin 2016 - 5:22


Encore une nuit sans sommeil... Ça devient tellement courant que je n'essaie même plus de lutter contre l'insomnie. Shukaku ne dort jamais. Est-ce pour cela que mon sommeil est perturbé? J'apprécie néanmoins la nuit. Sa tranquillité et sa fraîcheur. L'astre solaire n'est pas là pour vous assommer de sa puissance et seul le vent hante les dunes de sable ou les ruelles du village. Il en est de même pour Suna. Là-haut, perché sur le toit de mon ancienne demeure du quartier Kawaguchi, j'observe les étoiles en tentant d'y trouver un quelconque ordre logique. Et dire que certains se tournent vers les cieux pour obtenir des réponses...

Je m'allume une clope et me plonge dans l'introspection. Je ne tarde pas à retrouver le Tanuki et la pyramide qui le retient prisonnier. Il n'est pas surpris de me voir. Peut-être même qu'il m'attendait. Voir qu'il espérait. C'est l'ennui qui l'anime. Et c'est également l'ennui qui me pousse à rechercher sa présence. Je m'installe donc face à lui sans toutefois lui décocher un mot. Des fois j'ai l'impression qu'il me comprend d'un simple regard. Je ne peux pas en dire autant de mon côté. Le Bijuu reste une énigme. Mais peut-être est-ce normal après tout. Il y a des choses que même l'esprit humain le plus affûté n'est pas en mesure d'appréhender.

Nous restons ainsi quelques longues minutes jusqu'à ce que je lâche un profond soupire qui éveille aussi bien son intérêt que son animosité. Je sais que ça l'agace quand je suis ainsi. Mais il faut dire que je l'agace à peu près tout le temps. Le summum ayant été atteint lorsque j'ai décidé de lui chanter une petite chanson de mon invention. Je dois reconnaître qu'elle était mauvaise. Et pour la première fois j'ai réellement cru qu'il allait réussir à briser le sceau qui le retient captif. Plus de peur que de mal. Quoique...
"Dégage!"
"Ouais là pour le coup t'es un peu mal placé pour me dire ça mon pote!" non mais ho! "Aux dernières nouvelles c'est encore toi le squatteur!"
"Qu'est-ce que tu veux?"
"Je ne sais pas trop... Papoter? Tu ne m'as jamais parlé de ta famille! Les frangins vont bien? Pas trop frustré d'être le dernier?"
"Le dernier?"
"Ben... en terme de queues! J'imagine que Kyûbi il a la classe, lui. Mais il en a neuf! Toi..."
Et voilà! Frustrer Shukaku revient à taper dans une fourmilière. Ça s'agite et ça pique. Son ego est définitivement son point faible. Et une cible facile. La réaction est immédiate. Une onde de choc me balaie avec violence et m'extirpe de ma somnolence. Me revoici à contempler le ciel avec un sourire amusé sur les lèvres. Et une sale migraine qui trahi l'exaspération de mon pensionnaire. Tant pis! Ça valait la peine! Je porte la bouteille de saké à mes lèvres puis tourne la tête pour découvrir Yaeko. Elle est tellement discrète que j'ai tendance à l'oublier. Ce qui en soit est un exploit en considérant qu'elle me suit comme mon ombre...

Je ne sais pas trop quoi penser d'elle à vrai dire. Mais je n'ai pas non plus tenté d'en apprendre plus à son sujet. Elle ne m'empêche pas de vivre et c'est tout ce qui compte. Par contre je ne sais pas si c'est mon imagination ou quoi mais j'ai toujours l'impression qu'elle me juge à travers son regard. Ou alors elle est simplement l'une de ces éternelles insatisfaites. Mais je me demande pourquoi elle accepte de passer sa vie en ma présence. Après tout je ne suis pas exactement de bonne compagnie.
"J'ai jamais vu quelqu'un qui parle autant peu que toi!" en même temps c'est peut-être pas plus mal. "Bon je reconnais qu'à côté de Tsukiko ça fait forcément contraste... Mais même, t'es pas bavarde. En général c'est plutôt une qualité que j'apprécie chez les femmes. Mais là tu me fais flipper!"
Vous moquez pas hein? On verra la tête que vous ferez quand à chaque fois que vous tournerez la tête ce sera pour découvrir une espèce de shinobi à l'air sombre qui vous fixe de son regard froid. Et quand je dis qu'elle me suit partout, c'est... partout!
"En fait tu tires la gueule parce que t'as pas de vacances c'est ça?" je hausse les épaules. "Ouais, je comprends. Mais ça faut voir avec la patronne. J'y suis pour rien moi!"
Je subis. Tout comme elle. Je n'ai pas spécialement envie d'être aimable et l'alcool couplé au manque de sommeil n'arrange rien. Yaeko ne m'en voudra donc pas si je la prive des habituelles formules de politesses qui pourrissent le langage des hypocrites. Je ne crois pas qu'elle soit du genre à s'en formaliser par ailleurs. Franche? Peut-être...
"Tu viens d'où en fait?" si elle me l'a dit je n'ai pas du l'écouter. "Je me suis jamais demandé où on élevait les samouraïs! T'as été virée parce que t'avais tabassé ton professeur ou un truc du genre? T'as refusé de coucher avec lui? Vas-y balance, on est entre nous là!"
Faut reconnaître qu'elle est plus intéressante que les étoiles. Mouais, ça ira comme distraction...
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Message(#) Sujet: Re: Mais en fait... t'es qui? [Yaeko] Mais en fait... t'es qui? [Yaeko] EmptyMer 22 Juin 2016 - 2:57

C'était davantage un service que je rendais qu'une soumission à un ordre qu'on me donnait. J'avais été claire avec la Kawaguchi, et quel que soit le titre dont on -elle- m'avait affublée, je restais la même. Toute en perspicacité et réalisme. J'avais trop perdu pour pouvoir encore me bercer d'illusions, qu'elles fussent de paix ou de vengeance. Avec les semaines passées entre ici et Odaichi, ça s'était éclairci dans ma tête. Ne rien projeter, ne rien prévoir. Avancer, c'était tout ce qui comptait maintenant. Et ce pas en avant passait, vraisemblablement, par cette "mission"; ou cette épreuve du destin comme j'aimais à le croire. En effet, que pouvait être d'autre qu'une épreuve cette surveillance que je devais mener sur cet homme ?

On ne me pose pas de questions, je n'en pose pas. On ne me parle pas, je ne parle pas. Le silence. C'était une chose que j'avais appris à Tetsu lorsque je servais au château de Kogän. Ou plutôt, me taire. Ne rien trahir. Ni paroles, ni émotions. Et surtout quand on ne me le demande pas. C'était presque un culte chez moi, et chez beaucoup d'autres de mes semblables Samouraïs. Parler n'était pas franchement utile, au contraire même et à l'extrême; cela pouvait être une raison de mort subite. Ceux qui ont tendance à trop parler finissent inévitablement par tomber sous les coups de ceux qui agissent. Une grande philosophie en fait... Et m'avait elle servi ? Oui, on pouvait le dire.

Cet homme donc, Kawaguchi Kira... Il semblait m'ignorer, ou presque; depuis tout ce temps. Un coup d’œil furtif par moment; pour voir ma réaction, ou pour se réconforter, se rassurer ? Je ne saurais le dire. Toujours était il que, jusqu'à ce soir étoilé; aucun mot si ce n'était un bonjour de temps en temps, n'avait filtré. Je fus alors étonnée lorsque, subitement, alors qu'il semblait sortir de ses songes; il m'adressa la parole. Au début, je pensais qu'il s'adressait à quelqu'un, ou quelque chose d'autre, mais son regard posé sur moi me fit comprendre que j'étais bien son interlocutrice. Cet échange, car il y en aurait un, ne serait pas dépourvu d'intérêt. Effectivement, j'allais savoir si la première chose dont il parlerait serait une fulgurance, ou une... perte de temps ?

J'écoutais donc, et répondis quand je le pouvais.
    "Dame Kawaguchi est éloquente, pas bavarde. C'est bien pour ça qu'elle est Daïmio, et pas un autre. Dis-je en le fixant."

Lui, finalement, était bavard. Sa cousine, ou je ne sais quoi; était en effet éloquente. Elle ne parlait pas pour ne rien dire, en fait. C'était exactement la différence entre les deux. Mais je ne lui jetais pas la pierre, tous n'étions pas fait pour mener, pour diriger.
    "Les vacances sont l’apanage des fainéants et des faibles. Les Samouraïs n'en n'ont pas besoin. Et toi ? Ceci dit, il est clair que shinobi et Samouraïs ne reçoivent pas le même enseignement. Dans mon pays, Tetsu, il est dit que les Samouraïs et les gens de notre caste sont pour éduquer les barbares. Les Samouraïs sont moins nombreux que les shinobi, comme les professeurs sont moins nombreux que les élèves."

C'était à moitié vrai, à moitié faux. Les Samouraïs n'étaient pas tous, et pas souvent; assez sage pour éduquer quoi que ce soit, même pas une chèvre. Mais il fallait bien avouer qu'il y avait davantage de chèvres parmi les ninjas que parmi les Samouraïs.
    "La comparaison est malheureuse, tu ne sembles pas être une chèvre. Quant à moi, je ne suis pas exactement une Samouraï, mais plutôt une Rônin. Je ne tabasse pas les personnes, professeurs ou ennemis. Je les élimine méthodiquement, comme j'ai éliminé le Seigneur que je servais, comme j'ai éliminé mon professeur. Je n'ai plus de maître, et n'en aurait plus."

Ajoutais-je en fixant la lune un instant. Puis reportant mon regard sur le Sunajin, ajoutais :
    "As-tu d'autres questions "pertinentes" à me poser ?"

Achevais-je avec une grande froideur.
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Message(#) Sujet: Re: Mais en fait... t'es qui? [Yaeko] Mais en fait... t'es qui? [Yaeko] EmptyMer 6 Juil 2016 - 10:40


Il faut reconnaître que la demoiselle - pardon, la samouraï - n'a pas la langue dans sa poche. Et qu'elle sait la manier avec pertinence. Je l'écoute donc sans vraiment juger utile de la couper. Sa comparaison avec les shinobis m'arrache un sourire avant que je reprenne une gorgée de saké. Elle sait où elle va, ce qu'elle veut. Les gens comme elle sont plutôt rares de nos jours. Force est de constater qu'à défaut d'être des chèvres, les shinobis ont tendance à être des moutons. Sauf qu'à la différence de ces animaux, la plupart du temps ils vont à l'abattoir de leur plein gré. Pour la gloire et l'honneur d'une nation ou d'une personne. Rarement pour de vrais idéaux...
"En fait tu es une sorte de hors-la-loi qui a déshonoré ses engagements envers son Seigneur, si je résume?" c'est une façon de la résumer, non? "Remarque.. Si c'était un gros con il méritait sûrement de mourir!"
Je ne vais pas la juger. Je sais très bien ce que ça fait d'être placé sous les ordres d'un crétin. Kioshi a plongé Suna dans la déchéance et avec elle, une bonne partie de ses résidents. Qui voudrait suivre un homme pareil? Et quelle personne sensée n'a pas déjà rêvé de lui faire la peau pour le bien du plus grand nombre? Si j'en avais eu l'opportunité j'aurais sans doute faire pareil que Yaeko. Et je regrette d'ailleurs de ne pas en avoir eu l'opportunité.
"Tetsu no Kuni... C'est un pays sous la coupe de la Foudre il me semble? Avant d'éduquer les barbares il faudrait déjà songer à les bouter hors de vos frontières, non?"
Une simple observation. La géopolitique ne m'intéresse pas vraiment. Spécialement lorsqu'elle concerne des nations éloignées. Si on me mettait une carte devant les yeux, là, maintenant, je ne suis même pas sûr de pouvoir situer le Fer. Mais si tous ses habitants ont le même caractère que la jeune femme que j'ai sous les yeux alors j'ose à peine imaginer l'ambiance. Ça doit pas rigoler là-bas...
"Par curiosité...Tu trouves que je devrais être éduqué? J'imagine que tu ne m'aimes pas. Mais je n'ai jamais vraiment compris pourquoi!" je hausse les épaules. "Tout le monde m'aime! 'Fin, presque..."
Pas vraiment en fait... Je dois dire que je ne jouis pas vraiment de la sympathie des gens. Je le leur rends bien, c'est vrai. Mais je me rassure en me disant que tous les grands hommes de l'Histoire ont d'abord été désavoués par les leurs. Je n'ai qu'à attendre que ces imbéciles ouvrent les yeux en fin de compte. Ou alors profiter des... conseils de Yaeko pour accélérer un peu le processus. Rares sont les gens qui osent me dire les choses en face ces derniers temps...
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Message(#) Sujet: Re: Mais en fait... t'es qui? [Yaeko] Mais en fait... t'es qui? [Yaeko] EmptyMer 13 Juil 2016 - 0:24

Je dénotais chez le Kawaguchi un certain intérêt pour "moi" même s'il était dissimulé derrière des phrases et des formulations acerbes exprimant un certain dédain. Oui, c'était ça; Kira se cachait certainement derrière cette façade négative pour repousser, ou faire en sorte que les gens se désintéressent de lui. J'étais persuadée qu'au fond de lui il n'y avait que la peur. La peur de perdre quelque chose, d'être déçu ou blesser ceux auxquels il pourrait s'attacher... Ou alors, il n'était vraiment qu'un sal con, une hypothèse toute aussi probable qu'il me fallait vérifier. Pour ce faire, une longue observation de la personne m'attendait. Ce serait plus long de découvrir ce qu'il était vraiment que de comprendre qu'une personne est véritablement bonne, comme l'était Anseï. Dans mon cas, il ne s'agissait pas de méchanceté, ni d'une quelconque autre forme d'agressivité ou de défense; j'étais seulement directe, peut-être un peu crue.
    "Une hors la loi dans certaines provinces de Tetsu, oui. Je ne suis pas Samurai de naissance, très peu de femmes le sont; ou le deviennent. J'étais plutôt un genre de réparation pour celui que l'on appelait Seigneur. Il était loin d'être "con", bien au contraire... son intelligence n'avait d'égal que sa cruauté. Sa mort fut ma réparation, et oui, amplement méritée."

S'il avait la moindre idée de ce que fut ma vie lorsque je vivais à Tetsu, dans le château du Kögan... Son approche serait peut être différente; quoique... Rien de moins sûr. Enfin, Aujourd'hui, je ne me plaignais pas, j'avais un toit au dessus de la tête -la plupart du temps- ma tâche même si elle était désagréable pour le moment, n'était pas si ardue que ça et il ne pleuvait quasiment jamais, ici. Bon, je n'irai pas jusqu'à dire j'était pleinement heureuse, mais c'état un bon début. Le temps de trouver ma place, le temps de m'habituer au mode de vie et au fonctionnement de ces gens là, et tout irait pour le mieux.
    "Je ne sais pas, lorsque j'ai quitté Tetsu, tout était... normal. Que ce pays soit vassalisé n'est peut être pas plus mal. Peut être Kaminari aura-il réussi à changer les choses, là bas."

Afin de mettre un terme au joug des castes les plus fortes sur celles plus faibles; l'annexation de mon pays pays natal par une autre nation bien plus puissante était certainement la meilleure chose possible qui ait pu lui arriver. Certes savoir mon pays aux mains d'une nation obéissant au système shinobi, me hérissait le poil. Mais il s'agissait en fait d'un mal pour un bien, donc...
    "T'éduquer ? Non... Te surveiller est déjà bien suffisant. Et je ne l'ai pas besoin d'apprécier une personne pour la surveiller. Enfin, en ce qui te concerne, c'est sûr qu'être un peu plus... aimable avec les autres -et je ne parle pas des ennemis- pourrait... T'aider. Mais, je suis sûre que tu n'es pas... si méprisable que tu le laisses paraitre."

Lui-dis je en le fixant intensément, 'fin, sans détacher mon regard.
    "Sincèrement, tu es vraiment aussi... con que ça ?? Tu dois certainement le faire exprès."

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Message(#) Sujet: Re: Mais en fait... t'es qui? [Yaeko] Mais en fait... t'es qui? [Yaeko] EmptyMer 17 Aoû 2016 - 13:47


J'éprouve une certaine sympathie pour ce Seigneur dont parle Yaeko. Je l'imagine cruel par nécessité. Et assez intelligent, justement, pour comprendre que l'on est parfois obligé de faire certaines choses que la morale réprouve pour le bien du plus grand nombre. La Samouraï est-elle l'une de ces idéalistes qui espère un jour voir arriver au pouvoir des dirigeants justes et avisés? La politique et l'honnêteté ne feront jamais bon ménage. En même temps à quoi s'attendre venant d'une femme qui considère que l'invasion de son pays et sa perte de souveraineté est une bonne chose?
"Tu détestes les shinobis mais tu considères que leur occupation de Tetsu est une bonne chose?" je reprends une gorgée d'alcool. "Moi, si mon pays était occupé, je ne fuirais pas. Je resterais pour me battre jusqu'à ce que le dernier occupant baigne dans son sang. Mais je suppose que c'est une question de perception..."
Les goûts et les couleurs. J'ai beau savoir que j'ai raison, je n'oublie pas pour autant que les êtres humains ont tous une manière particulière d'aborder la vie. Mais tout de même... Même si elle était recherché pour le meurtre de son Seigneur elle aurait pu rester parmi les siens. Une vie de paria est peut-être préférable à celle d'un étranger loin de ses racines. M'enfin... Qu'elle se démerde, c'est pas mon soucis. Kaze a déjà bien assez de soucis comme ça! Et puis l'avantage c'est qu'elle ne compte pas me convertir à ses bizarreries. Juste me surveiller. Ce que j'approuve d'un pouce levé.

Pouce que je baisse tout aussi vite lorsqu'elle m'annonce être certaine que je ne suis pas aussi méprisable que je n'y parais. Ha bon? Elle pense que je suis une sorte de grand sensible qui se drape dans la condescendance? Le genre de personne qui a peur d'être blessée par les autres et qui les repousse constamment? Et bien ça c'est la meilleur. On m'a accusé de beaucoup de choses dans ma vie mais certainement pas d'être... ça! Et en plus elle me traite de con. J'apprécie l'honnêteté, c'est vrai. Mais là...

Et là, tout d'un coup, c'est l'illumination! Elle me veut! C'est pour ça qu'elle s'obstine à m'irriter! C'est simplement pour attirer mon attention. Bon c'est vrai que c'est un peu basique. Tellement basique que je suis passé à côté de cette évidence. La jeune femme a été formée à la dure pour espérer devenir l'égale d'un shinobi - mdr! - un jour. Du coup elle est passée à côté des années "rigolotes" de la jeunesse. Elle sait pas draguer, c'est tout!
"N'en dis pas plus! J'ai compris ce que tu veux!" petit regard entendu à son intention. "Tu sais que tu n'es pas obligée de rendre les choses aussi compliquées que ça hein? Moi dans le fond j'suis un mec simple tu vois?"
Et voilà c'est parti pour le Kira show! Je me relève donc et titube un bref instant - mais avec classe quand même! - avant de rejoindre ma garde-chiourme. Je lui pose ensuite une main sur les fesses et un petit clin d'oeil. Ok, ok. Je consens à l'honorer de ma présence en cette nuit fraîche. Parce que je l'aime bien. Allez pas croire que je couche avec la première étrangère venue. Ma semence étant sacrée, il convient d'en user avec parcimonie!
"Quelque chose me dit que tu préfères les ruelles, sauvage que tu es! Mais je connais un petit hôtel très sympa à une ou deux rues d'ici si t'es plus... traditionnelle!" et puisque je suis bon prince: "Tu peux choisir, fougueuse samouraï!"
J'adore la vie et les petites surprises qu'elle sème sur votre route. Franchement je ne pensais pas tomber aussi bas aujourd'hui mais, hé, pourquoi pas après tout. Je vais montrer à Yaeko qu'il n'y a pas que des points négatifs à m'accompagner constamment. Donc bon, j'attends sa réponse tout en lui décochant mon fameux sourire séducto-pervers. Qu'est-ce qu'il ne faut pas faire pour le bien des fidèles...
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Message(#) Sujet: Re: Mais en fait... t'es qui? [Yaeko] Mais en fait... t'es qui? [Yaeko] EmptyLun 19 Sep 2016 - 22:39

Je comprenais la vision qu'avait Kira de tout ce que je lui avais dit. Je devais admettre que mon discours présentait, pour ceux ne le comprenant pas, un certain paradoxe. Mais il fallait l'avoir vécu, il fallait être né du bon côté -ou pas- pour entrevoir ne serait-ce que l'ombre de mon état d'esprit. Et lui, le shinobi par excellence, forcément, n'était et ne serait jamais apte. Le monde dans lequel je vivais lui était visiblement inconnu, sa perception était faussée; en même temps je ne pouvais pas en attendre davantage de ce genre d'individu. J'aurais voulu partager avec lui ma perception, mais malheureusement je n'en eus pas le temps. La conversation avait, par je ne sais quel moyen, dérivé sur un autre sujet, bien plus léger.

Était-ce sa façon de garder les yeux clos face à la réalité des choses et notamment de sa bêtise ? Sûre et certaine. Parce qu'une personne consciente de la connerie qu'il est en train de faire se serait arrêté net, et je ne parlais pas du fait qu'il s'adressait à un Samouraï, mais plus généralement à une femme. Était-ce donc là les us et coutumes de cette contrée ? Ici, les hommes parlaient-ils tous à la gente féminine comme à des prostituées ? Non, non. Ce n'était que lui. Il avait de la chance que je sache contenir mes pulsions, et plus précisément les plus violentes d'entre elles. Avec le temps j'avais appris à ne pas répondre à ce style de réflexions. Encore une fois, je m'apprêtais à rejeter ses avances et lui répondre quelque chose de plus ou moins cinglant, lorsqu'il se leva.

Sur le coup je ne dis rien, pensant qu'il allait passer à autre chose, que ce n'était qu'une blague de bas étage. Mais non, ça alla bien plus loin. Un geste déplace, sa mains sur mes fesses, et je sentis ma "fougue" ou plutôt ma colère bouillonner, de plus profond de mes entrailles. Je le laissai parler, en me pinçant la lèvre pour ne pas le rembarrer à chacun de ses mots, puis lorsque son sourire nié ponctua la fin de sa phrase, je posai ma main sur son poignet et en un quart de seconde appliqué une très simple technique de soumission : la clé de bras. Dans l'élan, et la suite logique de mon apprentissage, je le plaquai violemment au sol, face contre terre, et me retrouvai un genou posé sur son dos et, comme par magie, mon katana s'était retrouvé planté entre ses jambes, le fil de la lame à quelques millimètres de sa tuyauterie.
    "La prochaine fois que tu poses tes mains sur moi, je t'émascule. Dis-je en exerçant une légère pression avec mon sabre sur son petit sac. Je ne suis pas l'une de ces prostituées auxquelles tu es habituée. Ni l'une de ces filles faciles que vous appelez Kunoichi. Si tu étais moins imbu et abruti, tu n'aurais peut-être pas besoin de payer, pour coucher."

Oh, il pouvait bien ce qu'il voulait. J'étais persuadée qu'il était de ceux abusant de leur position, et leur argent pour forcer les gens à satisfaire ses besoins primaires. Je me relevai en relâchant la pression que j'exerçais sur son bras, son dos et ses baloches et l'aidai à se relever.
    "C'est pour ça que je n'aime pas les shinobi, vous pensez que tout vous ait dû. Et pour le moment, toi, tu pourrais bien être le dernier "homme" sur terre, que l'idée que tu me touches ne me viendrait pas."

Bon, j'y étais peut-être allée un peu fort, j'aurais pu me contenter de lui mettre un coup de poing direct dans la face, lui péter le nez et une arcade, mais non, l'humiliation était préférable, en fait. D'autant que, après coup, j'étais à peu prés sûre qu'il avait aimé ça... Peut-être même qu'il y avait une forme de sincérité dans ses paroles et qu'il souhaitait vraiment ça... merde. Non, pas possible. Il était à n'aimer que lui, et se satisfaire de lui seul.
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Message(#) Sujet: Re: Mais en fait... t'es qui? [Yaeko] Mais en fait... t'es qui? [Yaeko] EmptyLun 3 Oct 2016 - 13:45


Je passe de la surprise à l'amusement. Je n'ai pas vraiment vu venir la réaction de Yaeko, convaincu que j'étais qu'elle allait tomber tout droit dans mon escarcelle. Mais force est de constater que la samouraï a son petit caractère. Je tente d'ignorer la brûlure dans mon épaule, simple conséquence de la clef de bras qui m'immobilise. Mais je ne me prive pas de laisser filer un rire sincère même si ma situation n'est guère enviable. Rire qui est néanmoins quelque peu étouffé lorsque je sens une lame fraîche se poser sur la partie de mon anatomie dont je suis le plus fier. Ha, quel caractère! Si seulement toutes les femmes du pays pouvaient être ainsi...

J'écoute donc distraitement les "recommandations" de la jeune femme sans réellement y prêter attention. Ce qu'elle veut? Depuis quand ça rentre en ligne de compte? Elle n'est là que pour me servir, point. Et ce de quelque manière que ce soit. Ho bien sûr elle s'est mise d'accord avec Tsukiko pour veiller sur moi - me surveiller, plutôt? - mais je me fiche pas mal de leur petit contrat. Puisqu'elle est condamnée à traîner en ma compagnie, elle devrait plutôt tenir compte de mes désirs plutôt que de ceux de la Daimyo. M'enfin c'est une question d'interprétation je suppose...
"Et bien pour être honnête je n'avais pas dans l'idée de te payer tu sais?"
Comme si le grand Kawaguchi Kira avait besoin de sortir des ryos pour attirer dans son lit la demoiselle qu'il désire. L'argent suffit à séduire la plupart de ces dames et ma position privilégiée dans l'entourage de Tsu achève de convaincre les plus réticentes. Mais je suis bien forcé de constater que tout ceci ne pèse pas bien lourd pour Yaeko. Elle est vraiment spéciale. Une vraie sauvage. Et c'est précisément le genre de demoiselle qui le don d'éveiller mon intérêt. Qu'elle en soit flattée au lieu de me faire sa petite crise d'insoumission!
"Nous pensons peut-être que tout nous est dû mais les gens comme toi croient ne pas être soumis aux mêmes règles que les autres!" j'accepte sa main tendue sans grande réticence et m'époussette une fois debout. "Voir même qu'ils sont supérieurs..."
Quelle bêtise! Si les shinobis dominent ce monde ce n'est pas un hasard. Les Samouraïs ont certainement eu leur chance par le passé. Il faut croire qu'ils n'ont pas réussi à la saisir. Alors pourquoi reprocher aux ninjas d'avoir réussi à étendre leur influence? Est-ce de la jalousie? Après tout leur pays n'a même pas été capable de repousser Kumo. Je suppose qu'il est plus aisé de critiquer les autres que de se remettre en question. En fait je ne le suppose pas: je le sais! N'est-ce pas ainsi que je procède également?
"Et pour que les choses soient tout à fait claires: la prochaine fois que tu poses les mains sur moi je ne me contenterai pas de t'arracher un petit bout de ton anatomie! Tu veux savoir pourquoi les shinobis règnent en maître sur le Yuukan? Continue comme ça et tu le découvriras bien assez vite!" je me baisse pour récupérer ma bouteille d'alcool. "J'hallucine! Même pas foutue de savoir où réside son intérêt!"
Ce qui ne devrait pas vraiment m'étonner venant d'une sauvage comme elle! Je serais le dernier homme sur terre qu'elle ne penserait pas à venir me voir? Non mais qu'elle se rassure: j'aurais l'idée pour elle. N'empêche que maintenant je suis un brin vexé! Ce n'est jamais agréable de voir une inférieure refuser un présent tel que moi. Ne voit-elle pas l'honneur que je lui fais? Décidément...
"Bon alors... Si on ne s'envoie pas en l'air et que nos discussions se résument à "non mais les shinobis c'est des méchants!", on fait quoi?" je me passe une main dans les cheveux. "Tsukiko aurait au moins pu me dégoter une garde chiourme avec un minimum d'humour..."
Ha ben tiens, j'ai une idée! Boire, ça donne faim! Ho que oui! Je n'ai pas mangé depuis que le soleil était à son zénith et mon estomac me le rappelle via un interminable gargouillement. Je tire alors quelques ryos de ma bourse et les balance à Yaeko. Si elle ne veut pas se rendre utile dans mon lit, qu'elle aille m'acheter de quoi me sustenter! Faut bien que je lui trouve une utilité tout de même...
"Va me chercher des ramens de chez Ibuki tu veux? Prends-en pour toi aussi!" bon prince que je suis! "On va faire les choses dans l'ordre et commencer par un repas puisque madame est une grande traditionaliste!"
J'avais oublié que les demoiselles étaient exigeantes: d'abord on leur paie un repas et ensuite on les ramène à la maison. C'est une sorte de... tradition? Ouais, on va dire ça!
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