Présent au sein du village caché du sable afin de participer non seulement à l’examen pour élire les ninjas de moyenne classe et pour accompagner secrètement le Nanadaime au sein du conseil secret des Kage, Munemasa, notre cher héros de cette aventure se trouvait actuellement dans une marche ponctuelle dans les rues ensablées du village, à la recherche d’une occupation possible. Cela commençait à faire longtemps qu’ils se trouvaient tous à Suna et que le village était devenu le point touristique et animé du monde grâce à cet examen qui servait aussi de couverture à la réunion des grandes puissances. Même le diplomate qu’il était ignorait quand se déroulerait la réunion, mais il savait pertinemment que l’ambiance serait tendu, que ce soit le duel entre le Shukai et Kumo, pour l’assassinat des Daimyo des pays mineurs pour la fondation de l’empire ou même la relation tendue entre Konoha et Kumo. Suna pour le moment n’avait pas grand chose à se reprocher, et il espérait secrètement que cela reste comme ça. Après tout, il ne désirait guère faire en sorte que les relations entre Suna et Konoha ne se détériorent.

Mais revenons à nos moutons. L’Hyûga était donc en pleine marche afin de trouver une distraction intéressante au sein du village lorsqu’il tombait justement sur une sorte d’estrade de fortune sur laquelle ce jouais un spectacle des plus amusants. Des civils et des ninjas étaient en train de jouer pour le plus grand plaisir des enfants et des parents. Munemasa pouvait voir alors des personnes de tous les horizons assis sur les bancs en train de regarder le spectacle. Il y avait foule c’était le moins que l’on pouvait dire. Ce spectacle était empli de monde et cela intriguait fortement l’Hyûga qui voulait du coup en voir le déroulement. En avançant en avant alors qu’il s’était arrêté, il heurta malencontreusement un homme, leur deux tête frappèrent l’une contre l’autre, la faute étant celle de l’homme aux yeux blancs.

Oh je vous prie de m’excuser monsieur, j’étais concentré sur le spectacle et je ne vous ai pas vu arriver. Comme quoi, mes yeux blancs ne voient pas tout. Je suis profondément désolé de cette altercation, tout est de ma faute.

Disait-il tout en se frottant rapidement la tête. La douleur avait été rude et soudaine. N’importe qui aux alentours aurait pu entendre le bruit sourd des deux crânes s’entrechoquant et rire de la situation. En plus de se prendre la honte de sa vie, Munemasa regarda l’homme qui ne portait aucun bandeau, cependant, il ne ressemblait pas à un ninjas originaire de Suna, sa peau était plus blanche que ceux qui vivaient ici. Tout ce que le Professeur espérait, c’était qu’il ne s’agissait pas d’un Kumojin. L’homme avait des cheveux noirs, un beau costume, l’on ne pouvait faire aucun rapprochement avec son origine, alors que les yeux blancs de Munemasa trahissait son appartenance à la nation du feu.

Je me présente, je me nomme Hyûga Munemasa, Jûunin de Konoha.

C’était un jour classique pour Suna. L’Examen approchait lentement de son épreuve finale et les esprits étaient pressés de voir les genins du monde entier s’affronter. Les affrontements promettaient d’être intéressants et palpitant. Cependant, nous devions attendre encore quelques jours. J’étais, bien entendu, derrières les Kumojins et je leur souhaitais du courage, mais je supportais aussi une autre fine équipe de genin composé de Kihran, Hiko et Tetsui. Ce sont les trois jeunes hommes que j’ai dû évaluer lors de la première épreuve de l’examen. Sachant que j’avais décidé de leur sort, je me sentais presque responsable d’eux. Qui plus est, j’ai parlé avec Hiko il y a quelques jours et tout le monde avait réussie l’épreuve n°2, donc c’était parfait.

Néanmoins, pour moi, cette journée était toute particulière. En effet, je venais de m’enlever un poid du cœur, une épine dans le pied comme on dit. Une rivalité qui naquit d’un rien, mais qui venait de se finir dans la sueur et le sang. Bakushô Yoh, un homme exécrable qui incarne tout ce que je déteste dans ce monde, était enfin tombé au combat. Lors de notre dernier affrontement, deux conseillers du village de Suna et Kumo n’avait pas eu la puissance de le retenir et il fallut, cette fois-ci, quatre hauts gradés pour ne serait-ce que le blesser. La cheffe du clan Kawagushi, la cheffe et un membre du Kakumeigun et enfin moi. Avec notre potentiel et notre volonté de faire tomber cet homme, nous avons réussi à lui faire dépenser tout son chakra et à lui ôter le bras. L’homme s’écroula et nous l’avons ramené à Suna en attendant une décision ultérieure pour son jugement.

Tout allait bien. Pour la première fois depuis très longtemps, j’avais l’impression du pouvoir prendre le temps de respirer et profiter un peu. Pour faire cela, rien de mieux qu’une petite ballade improvisée au sein d’un Suna bondé de monde. J’étais comme à mon habitude, bien habillé ce qui contrasté avec les nombreux shinobis présent dans les rues. J’observai d’une œil curieux la population qui se dressait devant moi. Je n’avais jamais encore assisté à un événement d’une telle ampleur et je devais avouer que j’étais surpris. C’était vraiment une ambiance particulière et singulière. Je m’arrêtais quelques secondes à un petit stand vendant des brochettes de viandes. J’en pris quelques-unes et continuai mon périple dans le village du Sable.

Un endroit attira mon attention. Une petite estrade était posée sur une place de la ville et un spectacle des plus pittoresques s’y déroulait. Intrigué, je me plaçais derrière les spectateurs pour assister à la scène qui se dessinait devant moi. Des civils et des ninjas s’étaient prêtés au jeu de la comédie pour amuser grands comme petits. Je décidai de rester ici et profiter du spectacle en dégustant mes brochettes. Soudainement, un homme heurta l’arrière de ma tête, créant ainsi un bruit de confrontation de crâne impressionnant. Surpris, je fis quelques pas en avant. Je passais ma main sur l’arrière de ma tête pour tout d’abord regarder s’il n’y avait pas de sang, puis dans un second temps pour frotter la partie toucher, manifestant ma douleur.

Je me retournai pour apercevoir le visage de mon agresseur. Ce dernier semble assez froid avec des yeux d’une blancheur presque insoupçonnée. Je n’ai vu qu’une seule et unique fois des yeux comme cela et c’était lors de mon passage à Konoha quand j’ai rencontré un certain Hyûga. L’homme en question portait un long kimono noir et blanc faisant de lui quelqu’un de très sobre. Le brun s’excusa instantanément en expliquant qu’il était concentré sur le spectacle et qu’il ne m’avait pas vu. Il précisa que même ses yeux ne pouvaient pas tout voir. Cela confirmait donc ma théorie que le protagoniste était un Hyûga. Sans attendre, je lui répondis.

« Ne vous inquiétez pas. Ce n'est qu'un simple petit incident, rien de bien grave. Vous n’avez pas à vous excusez autant pour si peu. » Disais-je avec un petit sourire en coin.

L’homme se présenta comme Hyûha Munemasa, Jûunin de Kumo. Puisqu’il s’était présenté avec son titre, j’étais obligé de faire de même.

« Je me nomme Monjara Shinji, chef du clan Monjara, Bras Gauche du Raïkage, Conseiller et Ministre du département Diplomatie et Économie. Ravie de faire votre connaissance Munemasa-sama. » Disais-je en m’inclinant légèrement en signe de respect.

C’était donc un shinobi de Konoha, haut gradé qui plus est. Même si nations étaient dans une relation particulière, ce n’est pas ce qui allait m’arrêter de discuter avec cet homme.

« Votre nation et Suna avaient organisé un très bon examen. Je vous félicite pour votre travail. Avez-vous eu la chance de participer en tant qu’examinateur lors de la première épreuve ? »

L’homme se mit à se frotter la tête pour essayer d’enlever en vain cette vive douleur provoquée par l’inattention des deux hommes. Par la suite, l’homme, extrêmement bien vêtu prétextait qu’il n’était pas obligatoire de s’excuser autant pour si peu. Un homme aimable d’apparence, mais peut-être que cela ne serait au final qu’une apparence. Beaucoup d’hommes se pensaient sages et le montraient alors qu’au final, ils n’étaient qu’un ramassis de haine et d’égoïsme. Cependant, cet homme qui se révéla se nommer Monjara Shinji semblait plutôt aimable et courtois. Il donnait alors sn rang pour répondre à la présentation du Professeur. Alors dans l’ordre cela donnait : Chef du clan Monjara, Bras gauche du Raikage, Conseiller, Ministre du département Diplomatie et Economie. Wow, cela en faisait des titres, il ne fallait pas que ce Shinji remplisse des formulaires administratifs, il n’aurait pas assez de place pour remplir la case : profession. Mais trêve de plaisanterie, le Professeur affichait un large sourire, il était visiblement heureux de rencontrer le responsable de la diplomatie de Kumo, et encore plus, le Bras Gauche du Raikage. Pourquoi bras gauche ? Certainement car il y avait déjà quelqu’un en bras droit. M’enfin, cette dénomination était étrange, mais pas impensable.

« Enchanté Shinji-san. Voilà un titre extrêmement long. Cela doit vous valoir un bon nombre de responsabilités au sein de la nation de la foudre. »

Le Monjara s’inclinait avec respect, Munemasa suivant son geste pour le saluer avec dignité avant que ce dernier ne prenne la parole pour féliciter Munemasa sur l’organisation de l’examen Chûnin qui se déroulait actuellement au sein du village dans lequel les deux hommes se trouvaient. Il demandait ensuite si Munemasa avait eu la grande chance de participer en tant qu’examinateur pour la première épreuve de l’examen. S’il demandait cela, c’était vraisemblablement que lui avait eu cette chance. Avec un léger sourire agréable, Munemasa prit alors la peine de répondre : « Non malheureusement je n’ai pas eu cette chance. A vrai dire, combattre n’est pas vraiment mon hobby préféré, même si je l’aurais fait si cela avait été nécessaire. Mais j’imagine que si vous me dites ça c’est que vous avez eu cette chance ? De quel groupe vous êtes vous occupé Shinji-san ? » Dit-il en utilisant un ton respectueux et un titre pour son homologue. San, Domo, Senpai, que des titres honorifiques se voulant respectueux tout en mettant une distance raisonnable entre le protagoniste et son interlocuteur. Tournant légèrement la tête, il faisait attention à suivre l’histoire du spectacle se déroulant juste sous leurs yeux. Un membre du clan Saibogu visiblement attirait son attention, il s’occupait visiblement des artifices et effets sonores et visuels du spectacle.

« Si je puis me permettre Shinji-san, pouvez-vous me raconter un peu l’histoire de votre clan. J’ai ouïe dire que vous avez intégré le village des nuages pendant le règne du Sandaime Raikage, mais c’est tout ce que je possède comme informations sur votre famille. Voyez-vous, je suis du genre curieux, j’aime à me renseigner sur le monde. Surtout sur les grandes familles qui peuplent les grandes puissances. »

Dit-il avant de se retourner vers son homologue diplomate. Munemasa sentait bien de par les paroles de Shinji qu’ils allaient avoir tous les deux une conversation assez intéressante, qui déboucherait même pourquoi pas sur quelque chose assez.. amusant. Peut-être que de cette rencontre fortuite laisserait une marque dans l’histoire du monde shinobis.. Peut-être pas.. Peut-être que les deux hommes se mettraient à se détester et à en venir aux mains, quitte à ce que l’un des deux perde la vie. Peu probable tout de même. Mais il fallait toujours envisager toutes les possibilités.

Qui l’aurait prédit ? Qui y aurait ne serait-ce que pensé ? Deux hauts gradés de villages différents se rencontrant devant une scène de spectacle. On dirait presque le début d’une blague. M’enfin, passons. Nous étions face à face à nous présenter tel que nos protocoles respectifs nous l’imposait. J’avais donné la longue liste de mes titres, non pas pour impressionner ou pour me vanter, mais bien pour informer mon interlocuteur. Les mots, les tournures, les intonations, les sujets… Tout change selon la personne. Des détails comme le rang, le village, les activités peuvent faire basculer une conversation d’un côté, comme d’un autre. Ainsi, je préfère être franc et transparent quand je me présente pour éviter des mauvaises surprises. Qui plus est, je parlais avec un de mes homologues Konohajin, la transparence était de mise, surtout au vue de notre rencontre un peu brutal. D’ailleurs, l’Hyûga se frottait encore la tête pour tenter d’atténuer la douleur qu’il ressentait. Pour ma part, j’avalai ma salive et tentais de masquer la douleur comme je le pouvais. Je n’avais pas vraiment envie de me frotter ardemment la tête ainsi et de ce fait, je préférai affronter la douleur dans le silence.

Je me concentrai quelques secondes sur cet œil si mystérieux. Le Byakugan. Le dôjutsu du clan Hyûga, appelait l’œil blanc. Un pouvoir fascinant dont on connait que très peu de choses. De ce que j’ai lu, les possesseurs du Byakugan se caractérisent par leurs iris entièrement blancs violacés sans aucunes pupilles visibles. Lorsque ce dernier est activé, les vaisseaux sur les temps deviennent visibles. Il est aussi indiqué que cet œil permet d’avoir une vue incroyable et donne la possibilité de percevoir les méridiens et même, les cavités de chakra. Des yeux très puissants, mais aussi, très remarquables. Néanmoins, cet iris blanc me rappela un Hyûga que j’avais rencontré il y a longtemps maintenant. Je m’étais promis de le retrouver et de le déguster lors d’un bon repas et dans ma grande ouverture d’esprit, je m’étais dit que tous les Hyûga devaient être comme lui. Munemasa venait de me prouver le contraire. Il était poli, courtois, respectueux, tous ce que n’était pas son semblable. Je lui ressemblais en beaucoup de points, mais là n’était pas la question.

D'ailleurs, le Konohajin réagit sur la longueur de mon titre et de ce que cela impliqué. Dans l’immédiat, je lui répondis.

« En effet, beaucoup de personnes au sein de Kumo et Kaminari no Kuni ont placés leur confiance en moi. C’est un grand honneur de pouvoir servir mon village ainsi, mais comme vous le soulignez, j’ai, par conséquent, un très grand nombre de devoirs et d’obligations. Néanmoins, je suppose que vous connaissez aussi cela vu votre rang au sein de la hiérarchie de Konoha. »

J’écoutai, calmement, les paroles du Juunin qui m’expliquait qu’il n’avait pas eu cette chance et que pour être franc, combattre ne faisait pas partie de ses passe-temps préférés. Néanmoins, il précisa qu’il l’aurait fait si la situation l’obligeait. Si un homme ne combattant que par nécessité c’est élevé aussi haut dans la hiérarchie de Konoha, c’est qu’il doit être un politicien très puissant et influant. La prudence doit être de mise, même si nous nous ressemblons de plus en plus.

« Vous avez vue juste Munemasa-san. Je me suis occupé d’un groupe de trois Genin très prometteurs. Il y avait un Sunajin, Yamada Tetsui. Puis, un Shûkaijin, Sairyo Hiko et pour terminer, un Konohajin, Hayashi Kihran. Ce trio s’est montré incroyable leur permettant de passer les deux premières épreuves sans trop de soucis. »

Un bruit d’artifice venait attirer mon attention. Le spectacle avait déjà commencé et les effets semblaient être gérés par un Saibogu, quoi de mieux après tout. Les gens autour de nous appréciaient ce qui se déroulait devant leurs yeux et pour le coup, moi aussi. Cependant, une horrible odeur de cigarettes planées au-dessus de nous. Je tentais de localiser cette dernière en cherchant de la fumée, mais en vain. Même si c’était désagréable, je me concentrai de nouveau sur mon interlocuteur qui me posa une question intéressante. Il voulait en apprendre plus sur l’histoire de mon clan. J’étais enclin à lui en dire plus, mais il me fallait quelque chose en retour.

« Je ne peux que vous comprendre Munemasa-san, car je suis moi-même doté de cette curiosité. Néanmoins, j’aimerais en apprendre plus aussi sur votre clan. On raconte beaucoup de choses comme quoi votre clan serait divisé en deux branches, mais cela reste flou et je sollicite votre aide pour éclaircir ces zones d’ombres. »

« Le clan Monjara est le clan le plus jeune de Kumo. Notre pouvoir vient de sombres expériences réalisées sur mes aînés dans des laboratoires de Taki no Kuni. Au tout début, les scientifiques inséraient les filaments directement dans le corps des cobayes. Par la suite, certains se rebellèrent et s’échappèrent. Un homme, Monjara Homare s’associa avec un médecin afin de synthétiser ces filaments en une graine. Cette dernière doit être placée en bas de la colonne vertébrale d’un jeune enfant afin qu’elle germe et que les filaments grandissent au rythme de l’enfant. Avec cette graine, mon clan n’a plus à souffrir avec toutes ces opérations afin d’obtenir ce pouvoir qui nous caractérise. »

Je fis une brève pause avant de reprendre.

« C'est à vous maintenant. »

L’homme endimanché portait bien son titre, non pas par sa tenue ou son charisme, mais bien par sa façon de parler. L’éloquence dont il faisait preuve semblait effectivement digne de son rang. Un politicien à l’en croire. Les deux hommes allaient visiblement bien s’entendre. La maladresse de Munemasa à bousculer les gens allait peut-être porter des fruits intéressants. A la boutade du Professeur, son interlocuteur prétextait que beaucoup de gens avaient placé leur confiance en lui et qu’il essayait de s’en montrer digne en tout temps en répondant à ses devoirs et obligations. Il imaginait ensuite qu’il en était de même pour Munemasa vu son grade au sein de Konoha. Cependant, bien qu’il avait dit qu’il était actuellement Jûnin de Konoha, il n’avait donné aucun grade qui signifiait une grande importance au sein de Konoha. Peut-être que les habits de noble de ce dernier l’avait trahit. Quoi qu’il en était, Munemasa affichait un sourire franc avant de prendre la parole à son tour.

« Effectivement je connais cela également. Il faut croire que le hasard fait bien les choses pour que nous nous rencontrions dans une telle circonstance. Je suis conseillé politique de l’actuelle Nanadaime ainsi que représentant officiel de notre Daimyo du pays du feu : le seigneur Imotori Takesho. Tout comme vous, c’est un honneur de servir mon pays. Je me sens cependant attristé des tensions officieuses entre nos deux nations. Vu votre rang, j’imagine que vous êtes aux faits de ce dont je parle ? »

Il y avait aussi la question de l’examen des moyennes classes. Il se déroulait actuellement à Suna et certains gradés avaient été demandés pour servir d’examinateur pour corser les épreuves et pouvoir ainsi observer les réelles capacités des Genin face à une force qui les surpasse et de loin. Effectivement, Munemasa visa juste, car le Monjara s’était occupé lors de la première épreuve d’un groupe de trois genin. Yamada Tetsui de Suna, Sairyô Hiko du Shukai et Hayashi Kihran du village de l’Hyûga. D’après les dires de Shinji, ceux-ci s’étaient montrés particulièrement efficaces et incroyables malgré leur rang respectif. Un bel effort qui était admiré par les castes supérieures.

« Bien que je n’ai jamais pu rencontrer ce Kihran de Konoha, j’imagine en tant que membre du clan Hayashi qu’il en est un digne descendant. C’est un des grands clans fondateurs de Konoha après tout, leur pouvoir est aussi stupéfiant que puissant. Vous avez eu bien de la chance de confronter ces trois shinobis. Vous en semblez satisfait, c’est tout ce qui compte après tout »

De curieux à curieux, le Monjara acceptait d’en dire plus sur sa famille à condition que Munemasa n’en fasse de même de son côté et réponde à ses interrogations. Une condition des plus logique que l’Hyuga accepta d’un simple signe de tête avant que Shinji ne se mette à répondre à l’interrogation du Professeur concernant son clan. Effectivement, il se rendit compte qu’il ne connaissait absolument rien des clans de Kaminari. Il les connaissait de nom bien entendu et avait eu vent de leurs capacités, mais rien de plus, ni histoire, ni rien. Une sombre histoire malheureusement. D’après lui, le pouvoir de ce clan devenu héréditaire venait d’expériences réalisées sur les ainés dans d’insalubres laboratoires. Une bien triste histoire en effet. Héréditaire sans l’être tout à fait. Question de graine visiblement. C’était extrêmement intéressant, malheureusement, Munemasa ne pourait garantir une histoire aussi intrigante que la sienne, mais il allait tout de même respecter sa part du marché.

« En effet, les Hyûga sont divisés en deux branche depuis la nuit des temps. La Junke est la branche principale et représente la principauté du clan d’origine noble alors que la Bunke est la branche secondaire. Ils représentent les gardiens de la branche principale. Autrefois, il y avait de grandes tensions entre les deux branches et des combats éclatèrent de nombreuses fois. Des frères combattirent des frères dans cette lutte. Mais maintenant, les deux branches bien que toujours existantes et ayant toujours le même rôle s’entendent et coexistent beaucoup mieux. Je suis moi-même membre de la branche principale. »