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 La Bague et l'Epée [Yaeko & Kira]

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Konoha
Aburame Mira
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Message(#) Sujet: La Bague et l'Epée [Yaeko & Kira] La Bague et l'Epée [Yaeko & Kira]  EmptyMar 15 Mar 2016 - 0:42

Les Fennecs étaient les Gardiens ancestraux des Ruines, et ils n’avaient pas tardé à accourir à la surface – à la disparition du chakra monstrueux d’Ichibi – pour répondre à l’appel autoritaire de la cheffe de clan. Des choses n’allaient pas, et ils le voyaient au travers des évacués, et ils le sentaient au travers de la voix tremblante de la blondinette. N’oublions pas qu’ils avaient une excellente ouïe. Lorsqu’ils firent irruption dans le désert, ils virent un homme mort, un homme délirer – c’était un Kawaguchi – et la cheffe au bord du gouffre en termes de chakra, essayant de contenir par x et y manière le sang qui coulait de l’homme délirant.

- Nous allons l’emmener auprès des Kawaguchi. Il existe un médecin, parmi vous.
- Il faut que je scelle ce corps, avant tout.


Il ne fallait pas dévoiler ainsi ce corps à la vue de tous. Les derniers évènements étaient encore trop frais dans son esprit, pour qu’elle divulgue toutes ces informations d’une façon brute à tout le monde. Elle appréciait son clan, mais elle ne faisait pas confiance totalement au point de tout partager sans avarice. Etre chef de clan ne signifiait clairement pas « partage ». Elle respira longuement, et fit un sceau extrêmement basique qu'on ap’rend à tout petit Shinobi pour ranger un maximum d’affaire. Elle ne savait pas comment cela fonctionnerait sur un corps humain, mais elle tenta. En peu de temps, voilà un Daimyo mort scellé dans un parchemin.

- Pas un mot
, ordonna-t-elle aux deux Fennecs.

Ils acquiescèrent. Et sans plus un mot, ils s’engouffrèrent dans les Ruines Kawaguchi, et accoururent vers l’une des salles réaménagées pour l’occasion. Une grande partie des Kawaguchi s’y trouvait, et beaucoup affichait une mine déconfite ou perdue. Ils étaient inquiets pour leur famille, ce qui était une chose normale. Dans cette masse, se trouvait quelques conseillers. C’était une heure charnière : devait-elle ou non divulguer l’information.

- J’ai promis de protéger Suna, si Suna savait protéger mon peuple. Malheureusement, le village a bien trop échoué à ses engagements ces dernières années. Je ne souhaite plus voir ces pleurs sur vos visages, quand vous apprendrez que Suna est en ruine et que nous n’avons peut-être plus de maison. Je ne veux plus entendre vos questionnements sur nos pertes dans nos rangs par manque de rigueur. Je ne désire plus réparer ce qui aurait pu être évité, dit-elle avec une sincère lassitude. Une grande partie de notre clan a pu survivre, et nous avons eu des pertes, malheureusement. Nous avons failli être scindé en deux par … des idéaux.

Elle se mit au milieu.

- Honneur, Famille, Unité … Nous devons être unis dans notre pensée. Nous avons servi le désert, avant de servir le village. Notre sable était là pour apporter ce dont ceux qui ne maniaient pas le sable avaient besoin : protection, demeure …

Les valeurs, le point fort et le point faible des Kawaguchi …

- Nous sommes également une Famille. Une guerre intestine ne peut avoir lieu dans nos rangs. Nous avons déjà subi cela par le passé, pour des coutumes barbares, et nous avons réglé cette affaire sans une goutte de sang. Ainsi, en vertu de nos deux grandes valeurs, s’il existe la moindre divergence d’opinion, c’est maintenant ou jamais de l’exprimer. En homme, en frère, en sœur, et non en meurtrier.

Son visage sablé mêlé au sang ne montrait aucune pitié. S’il y avait des objections, c’était maintenant ou jamais.

- Enfin, Honneur. Nous avons fait la promesse de protéger la terre de nos Ancêtres. Nous nous … complaisons dans une position depuis des décennies, en ignorant tout de ce qui se passe sur nos terres. Pourquoi n’a-t-on pas découvert plus tôt la menace d’Ichibi, alors que nous avons des Ruines, et une histoire ? Nous avons été négligeant. La destruction de Suna est également de notre faute.

Suna n’était pas totalement fautif, évidemment. Par contre, il serait temps que cet orgueilleux clan percute. De temps en temps, porter une part de responsabilité aider les gens à faire quelques concessions et sacrifices.

- Aujourd’hui, nous n’allons pas remonter et reconstruire quelque chose que nous sommes inaptes à protéger. Aujourd’hui, nous allons à Odaichi et apporter à Suna ce dont il a réellement besoin. J’ai, dans ce parchemin, un ordre important du Daimyo à la Capitale. Vous allez me suivre, et vous allez m’aider à reconstruire Suna, et à devenir à nouveau les plus grands noms du Désert en apportant ce dont Kaze no Kuni a besoin, avec l’aide des autres clans.

En somme, retour aux sources …
A vrai dire, elle ne donna pas grand choix. Elle continua encore à négocier avec les réfractaires, régla quelques conflits mineurs Ordre – Nation qui pourraient séparer son clan … et donna l’ordre de départ. Dans ce méli-mélo de personne, elle voyait une Kunoichi étrange. Elle n’était pas une Kawaguchi.

- Qui êtes-vous ? demanda la blondinette d’une voix clairement épuisée.

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Ayatseru
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Message(#) Sujet: Re: La Bague et l'Epée [Yaeko & Kira] La Bague et l'Epée [Yaeko & Kira]  EmptyMar 15 Mar 2016 - 2:13

Le temps passé dans ce village fut vraisemblablement trop long. Une journée de trop pour être exact. Si elle ne s'était pas attachée à certaines personnes qu'elle avait rencontré ici, si son défunt compagnon ne l'avait indéniablement lié à ce village; elle serait partie bien avant que tout ceci n'arrive. Son dégoût pour les Shinobi s'était estompé avec les mois passés à Odaichi en compagnie d'un de leur semblable, puis dans cet endroit qui l'avait accueilli, en quelques sortes. Mais ces évènements, cette destruction, ce carnage lui avaient fait comprendre et se souvenir d'une chose primordiale : les shinobi étaient et demeureront toujours les mêmes. Bons pour la destruction, bons à répandre le mal et le désespoir.

Sous leurs atours humains se dissimulaient en fait une bestialité sans pareil, sans réflexion ou alors très primitive. La seule chose qui les unissait n'était autre que le goût du sang, la mort. Penser, alors, pouvoir se fondre dans cette masse primale relevait maintenant, sans conteste, de l'hérésie. Jamais aucun d'entre eux ne pourrait un jour la convaincre du bien fondé de leur existence en ce monde, même Anseï ne le put. Mais aucun d'entre eux ne lui ressemblerait jamais non plus. Et dans le fond, c'était de leur faute, à eux et leur chakra; si aujourd'hui Yaeko se sentait si vide, désemparée. Les seules attaches qu'ils lui restaient, résidaient dans les symboles de son peuple : ses trois sabres.

Le chaos de cette journée lui avait permis de les récupérer sans devoir répondre à d'autres questions sur son passé ou sur la mort du rouquin. C'était l'occasion pour elle de reprendre son chemin et de laisser cette race barbare s'entre tuer. Ce n'était plus ses affaires. Cependant, quitter le village fut plus délicat qu'elle ne le pensait. Ne pas être prises à partie, ne pas être mêlée à un affrontement releva du miracle. Fuir, se cacher, attendre l'instant propice à l'évasion. Surveiller ses arrières, guetter les alentours... Cela lui prit une bonne partie de cette triste journée. Mais à force d'ingéniosité et de discrétion elle put voir le soleil orangé du désert se coucher paisiblement au de-là des dunes.

Un vent de liberté balaya son visage poussiéreux, elle soupira en imaginant la suite de son périple qui ne semblait jamais vouloir prendre fin, malheureusement. Sans penser à regarder en arrière -chose qu'elle avait appris avec le temps- elle débuta donc sa marche vers Odaichi, d'où elle s'imaginait, finalement, accomplir le projet d'Anseï, leur projet. Mais avant même d'avoir pu faire trois pas, elle fut rattraper par ce qui semblait être quelques survivants de cette... bataille. Ils n'étaient pas des ninjas mais des gens apeurés qui à la vue des sabres de la Tsukimi croyaient qu'elle les aiderait. La jeune femme se retourna, tentant de les ignorer, pour reprendre son chemin, lorsque l'un d'entre eux l'interpella.
    "Aidez nous à rejoindre les nôtres mademoiselle !"
    "Elle leur fit face, à nouveau. Je ne suis pas de votre village, demandez à quelqu'un d'autres. Dit-elle sèchement, en repartant."
    "Vous aurez alors notre mort sur la conscience!"
    "Elle fit demi-tour, encore. Vous ne pouvez pas vous débrouiller tout seuls ? Vous êtes des shinobi après tout..."
    "Non, non... Nous vivons ici, mais... Nous ne sommes que des civils.. Nous devons rejoindre les nôtres!"

La Samouraï regarda le ciel en soupirant. Sa conscience était claire, si elle ne les aidait pas; alors elle ne vaudrait pas mieux que tout ces shinobi... Elle soupira à nouveau en fixant de ses yeux vairons l'homme qui lui demandait secours.
    "Par Izanami... Répondit-elle dans un premier en prenant une profonde respiration. Où voulez-vous aller ?"

L'homme suivi de son petit groupe d'hommes de femmes et d'enfants, se rapprocha et lui indiqua la direction à suivre. Rapidement, en une heure à peu prés, ils arrivèrent à destination. Le voyage fut calme, et silencieux. Devant eux une porte à moitié engloutie par le désert trônait au milieu du sable.
    "Vous y êtes. Je repars maintenant. À... Adieux."
    "Non, attendez. Venez avec nous. La nuit va tomber et là, dehors, vous ne serez pas en sécurité, seule."

Elle ferma les yeux un instant. Voyager de nuit ne la dérangeait pas. Et elle était plus que capable de se défendre sans l'aide de personne... Mais en y pensant... Elle soupira à nouveau. En fait elle ne savait ce qui était le mieux. Voyager seule, discrètement, dans le noir total, ou s'engouffrer dans cet endroit peu rassurant ? Qui pouvait savoir ce qu'elle découvrirait ici bas. Alors, ce fut avec une légère appréhension qu'elle accepta. Et ils s’enfoncèrent entre les murs ravagé par le temps qui formaient l'entrée. Après un dédale de couloir ils arrivèrent dans une salle éclairée où de nombreuses autres personnes attendaient. Dans quoi avait elle mise les pieds ? Un genre de secte ??

Non. Elle comprit rapidement, surtout lorsque la voix d'une femme raisonna entre les paroi de pierre et parvint même à faire taire les discussions visiblement animées...
Yaeko n'écouta pas la moitié, peut-être même le quart de ce qui était dit. Elle ne pensait qu'à une chose : repartir et oublier toute cette sombre histoire qui l'avait menée jusqu'entre les murs de ce tombeau.
Ceci-dit elle avait compris deux ou trois choses, notamment que celle qui parlait était le chef, une histoire d'ancêtre et d'honneur, et surtout; qu'ils allaient tous à Odaichi.
Le silence fut. Et la Kawaguchi, parce que c'est qu'ils étaient tous apparemment; posa une question. La Tsukimi n'y prêta aucune attention, mais lorsqu'elle se rendit compte qu'on l'observait étrangement, elle comprit que c'était en fait à elle qu'elle s'adressait.
Prise de court, elle répondit.
    "Tsukimi... Yaeko ?? Tsukimi Yaeko. Affirma-t-elle. J'ai aidé certains des vot... Kawaguchi à venir ici... Mais, je m'en vais, là; en fait...Ajoutait-elle en posant sa main sur la garde de son Jintaishi, tout faisant quelques pas en arrière."
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Suchiru Saori
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Message(#) Sujet: Re: La Bague et l'Epée [Yaeko & Kira] La Bague et l'Epée [Yaeko & Kira]  EmptyMar 15 Mar 2016 - 5:13


Les hurlements de colère. Je les entends. Je les ressens. Ils font vibrer mon être tout entier comme si ma chair elle-même entrait en résonance. La brûlure est horrible. Constante. Elle gagne en puissance comme un feu dévorant une forêt. Je sens un filet de sang quitter la commissure de mes lèvres puis serpenter sur la courbe de mon menton tandis que le goût du fer se répand dans ma bouche. Le même fluide carmin tombe en gouttes régulières sur le sol doré et l’imprègne de sa noirceur. Mon regard croise celui du Daimyo et mes sourcils se froncent pour traduire la haine que je n'ai plus la force d'exprimer. J'ai... perdu? Moi?
"Toi... Tu..."
Les flammes invisibles qui lacèrent ma gorge noient mes paroles qui se transforment en un râle. Finalement c'est bien un sourire qui assombrit mon visage fatigué tandis que je m'emploie à faire rentrer de l'air dans mes poumons. Respirer... Un exercice qui me semblait sa facile jusqu'à maintenant. Alors c'est tout? C'est ici que je meurs? C'en est presque pathétique... Je puise dans mes dernières forces pour tendre une main crispée en direction de la gorge de l'homme qui est en train de m'envoyer dans l'au-delà. Si seulement je pouvais l'étouffer. Si seulement je pouvais mourir avec dignité. Mes ongles tentent de lacérer le dernier visage qu'il me sera donné de voir mais se perdent dans le vide. Puis une force invisible me frappe avec une telle violence que je n'ai même pas conscience de sombrer dans l'inconscience.

<=====<>=====>

Les dernières lueurs du crépuscule disparaissent en même temps que la chaleur. Seul sur cette énorme dune de sable, je contemple l'horizon s'enfoncer dans la pâleur de la nuit. Ma clope ne tarde pas à se consumer et je glisse son cadavre dans l'une de mes poches avant de me laisser glisser sur cette véritable sableuse. J'interromps toutefois cette agréable détente lorsqu'un rire que je connais mais n'arrive pas à identifier se propage comme le vent entre les dunes. Mes yeux bruns vagabondent alors sur les environs pour en chercher l'origine mais... rien.

Je poursuis ma glissade quelques instants encore puis m'arrête à nouveau quand une ombre surgit du sable en face de moi. Cette silhouette, je la connais. Au moins autant que je la désire. Mais elle ne devrait pas être ici. Sans pouvoir l'expliquer, je sais qu'elle ne devrait pas être ici. D'ailleurs pourquoi est-elle là, justement? Je m'apprête à lui poser la question mais la demoiselle me saute littéralement à la gorge. Ou l'aurait fait si des chaines sombres ne s'étaient pas tout d'un coup déployées pour venir enserrer ses poignets, ses chevilles et son cou pour la bloquer nette dans son élan. Je baisse alors le bras que la surprise et l'instinct ont levé devant mon visage.
"Tsukiko?"
Pas de réponses. Je tends la main vers elle mais de lourds barreaux fendent alors le sable et forment alors un grillage autours de ma cousine qui lutte avec acharnement contre ses entraves. Quelle force! Je recule d'ailleurs sans véritablement m'en rendre compte tandis que chacune des tentatives de ma cousine pour se libérer m'arrache une pointe de douleur de plus en plus nette au niveau. Une souffrance qui surgit du plus profond de mon être et se propage dans chacune des fibres de mon corps. L'image d'un fleuve s'échouant dans l'océan m'effleure alors l'esprit.
"Qu'est-ce que..."
Je recule à nouveau en percevant finalement le regard que ma cousine daigne m'adresser. Il n'est pas seulement ampli de colère ou de cette nuance de folie qui effraie tant de gens. Ho non. C'est bien une haine puissante que je discerne dans ces pupilles résolument fixées sur moi. Ces pupilles jaunes cernées par la noirceur me force à nouveau à reculer. Ce n'est pas Tsukiko! C'est bien pire. Le poids des souvenirs m'écrase dans la foulée, véritable tsunami percutant les côtes de mon esprits.
"Shu... Shukaku?"
La silhouette féminine cesse de se débattre et retrouve un semblant de calme. Le genre de calme qui annonce la tempête... Le démon se rapproche alors des barreaux et son visage aux traits délicats se glissent entre ces derniers. Puis le silence. Un silence écrasant. Je n'arrive pas à bouger le moindre petit doigt malgré mes effort. Je suis tétanisé. Faible comme un Akuzu et inutile comme un Yamada. Le ciel se couvre de nuages sombres et les premiers éclairs zèbrent le ciel. La plupart d'entre eux s'écrasent autours de nous et transforment instantanément le sable en veines de verres qui se répandent jusqu'à mes pieds.

Le rire qui déchire le silence fait trembler jusqu'au sol et me pousse à couvrir mes oreilles de mes mains pendant que le désert s'agite, véritable mer dorée qui exprime sa fureur autant que sa puissance. Je me prosterne sur le sol et tente de faire abstraction de ce qui m'entoure. Mais c'est parfaitement impossible. Alors je serre les dents et encaisse ces ricanements mauvais qui vrillent mon être.
"Arrêtes!"
L'ordre est inaudible, hésitant. Je serre les poing et réitère ma demande avec plus de conviction. Encore, encore et encore. Mes phalanges rougissent à cause du sang qui commence à les recouvrir tandis que j'accompagne mes mots de coups répétés sur le sol granuleux. La douleur me tient éveillé et m'accroche à la raison. Le vent se lève et nous englobe au centre d'un semblant d'havre de paix. Et le rire continue toujours d'assaillir mes tympans et la clarté d'esprit qu'il me reste.
"JE T'AI DIT D'ARRÊTER!!!"
Le ricanement s'estompe et laisse à nouveau place au silence. Le visage de Tsukiko disparaît derrière les barreaux et ne me laisse plus percevoir qu'une partie de sa silhouette. Silhouette qui grossit à vue d’œil, adoptant la forme d'une créature aux dimensions gigantesques et parfaitement adaptées aux dimensions de sa cage. Mais le regard, lui, reste le même. Et je frisonne à nouveau lorsque le démon rive ses yeux sur moi.
"Je sortirai d'ici un jour. Et je terminerai ce que j'ai commencé." un coup rageur vient à nouveau faire trembler la cage. "Je suis immortel. Je n'ai qu'à attendre que le temps fasse son effet ou que tu viennes me délivrer. D'ici là... HORS DE MA VUE, INSECTE!!!"
La puissance du cri me jette à terre tandis qu'un flot de sang gicle de mes oreilles meurtries. Un bourdonnement des plus désagréables m'assaille. Puis le désert se replie comme une vague après avoir percuté le rivage. Il m'emporte avec lui au loin et mes faibles efforts pour résister à la puissance de ce courant se soldent tous par des échecs prévisibles. Je tente de nager dans un environnement qui ne m'obéit plus. Pire encore: un environnement qui semble désormais se retourner contre moi. Je cri de peur et de colère. Puis le sable rentre dans ma gorge et me prive d'air.

<=====<>=====>

Je me redresse sur ce qui semble être un brancard de fortune. En sueur, le souffle court, je tente de reconnaître les visages qui m'entourent. La plupart me sont connus mais c'est sur celui de Setsuna que je m'arrête. Son regard inquiet et désapprobateur auraient pu m'amuser en d'autres circonstances. Mais la seringue qu'elle tient à la main n'est pas pour me rassurer. Ma main se resserre autours de son poignet et tente de la bloquer dans son élan. Je n'ai pas quitté un cauchemar pour en rejoindre un autre...
"Qu'est-ce que tu fous bordel?"
"Calmes-toi, baka! C'est un antidouleur!"
"Je veux pas!"
"C'est pas le moment de faire le douillet!"
"Tu me piques, j'te bute!"
"Allez, tenez-le bien!"
"Je te jure que je vais te buter Setsu!" mes frères de clan me saisissent et me plaquent sur le dos. "Non en fait je vais tous vous buter! Tous!"
Ils s'en foutent en fait! Setsuna lève les yeux au ciel et rapproche l'aiguille de mon bras où elle s'enfonce sans la moindre difficulté. J'arrête aussitôt de me débattre. Déjà parce que ça fait mal, de se débattre quand on vous pique! Mais aussi parce que je n'en ai plus vraiment envie, en fait. Je retourne tout de même un coup de poing à mon plus proche voisin - histoire de lui faire partager mon point de vue sur l'euthanasie involontaire! - puis les inquiétudes et peurs s'estompent. En fait, tout s'estompe. Je suis juste bien. Super bien, même! Je sais pas ce que Setsuna m'a donné mais... la vache, quoi. C'est du bon!

Un sourire sur les lèvres, je m'enfonce vers un nouveau monde dans lequel tout semble facile...

<=====<>=====>
"Non! Un Kawaguchi!"
"Mmmmh... Non!"
"Comment ça "non"?"
"C'est improbable! Voir même impossible! Le Kawaguchi moyen a disparu il y a maintenant plusieurs siècles."
"..."
"Un lapin, éventuellement?"
"C'est moi ou vous vous foutez de ma gueule en plus?"
Je vérifie tout de même, histoire d'être sûr. Mais c'est bien des mains que je vois. Et des mains avec des doigts tout ce qu'il y a de plus humain s'il-vous-plaît. Je les agite en direction du panda qui me parle comme une preuve irréfutable.
"J'en ai vu des trucs! Mais un panda qui me prend pour un lapin, c'est nouveau! Et chiant!" je m'allume une clope. "Carrément chiant, même!"
"Vous savez les lapins sont de petits animaux tout à fait remarquables et plutôt bons lorsqu'il s'agit de se repro..."
"Heu... Ta gueule?"
"T'en penses quoi, toi?"
"Bah... Je pense pas que c'est un lapin moi..."
"Merci!"
Je tourne tout de même vers la tortue qui vient d'arriver et qui m'apporte son soutien. Ca aussi ce n'est pas courant. Vous savez le plus drôle? C'est que je suis conscient que je délire. Comme avec Shukaku tout à l'heure! Mais je ne peux rien faire pour faire cesser tout ça. J'en connais une qui va prendre une branlée monumentale pour m'avoir envoyé dans le merveilleux pays du what the fuck...
"C'est plutôt une autruche! Les faits sont clairs! Jambes fines et longues, regard absent et quelques poils sur le cailloux! Si c'est pas une autruche je veux bien bouffer ma carapace!"
"Ce qui risque fort d'arriver dans les dix prochaines secondes!"
"Mais si c'est une autruche elle ne pourrait pas parler!"
"Oui enfin si c'était un lapin il aurait l'air plus intelligent!"
"Peut-être un cheval alors?"
"Faites comme si je n'étais pas là surtout!"
Putain! Ça n'arrive qu'à moi ce genre de choses. C'est ce genre de trucs qui me donnent envie de me suicider. Genre en me jetant de la Voie Illusionnée tête en avant ou en allant dire à Tsukiko qu'elle a pris du poids. Je me demande quelle mort serait la plus rapide, tiens...
"Vous n'avez pas vu ma cacahuète?"
"Si tu savais ce que j'en ai à foutre de ta cacahuète, mec..."
Je ne prête même pas attention au type à l'allure douteuse qui vient de me croiser. C'est quoi ce chapeau à trois coins, d'abord? Et pourquoi est-ce qu'il pue autant? Un cousin des Yamada? Putain mais si le Kawaguchi moyen a disparu mais que la lignée des clochards s'est perpétuée, je rage quit ce délire. Ha mais non c'est vrai je suis bloqué ici! Jusqu'à ce que la drogue s'estompe.
"Je peux vous tuer?"
"Ce n'est pas le genre de choses qui se demandent, Lapin-kun!"
"J'essaie juste d'être poli! Alors?"
"Ça dépend..."
"Ça dépend de quoi?"
"Ben... c'est pour nous manger?"
"Juste pour calmer mes nerfs!"
"Alors non! Tuez plutôt des fruits!"
Des fruit? Bah, au point où j'en suis... Et puis pour être honnête je n'ai jamais tué des fruits. Des animaux, oui. Des humains, ça arrive. Mais des fruits, jamais! Non monsieur! On m'a toujours dit qu'une fois qu'on commence on ne peut plus s'arrêter. Mais bon on m'a toujours dit qu'il ne fallait pas tuer son Daimyo non plus. Et j'ai essayé de le faire pas plus tard que... mince, c'était quand déjà? C'est si lointain...
"Ok je reviens! Je vais faire une boucherie..."
"Une fruiterie!"
"Oui voila..."
Je ne sais même pas pourquoi j'approuve en fait. Je suis tombé si bas que ça? Non mais attends là! Je vais pas massacrer des fruits quand même? Non en fait je vais plutôt aller marcher sur l'arc-en-ciel, là-bas. C'est cool et inédit, ça. Bon le seul soucis c'est que l'arc-en-ciel en question est recouvert de Dastans. Des petits, des gros, des minces, des grands et des moches.
"Je t'ai pas tué, toi?"
"Le mal ne meurt jamais!"
"Heu..."
"Ouais désolé on sait pas pourquoi on a dit ça. On trouvait ça cool!"
"Non bah... c'est pas mal en effet!"
"Tu trouves?"
"Ouais ouais, sérieux! Bien dark et tout! C'est accrocheur!"
"C'est pas un peu cliché quand même?"
"Ha si si, c'est cliché! Mais bon ça fait son petit effet quand même hein..."
"Bon ben tant mieux alors..."
"Voila voila..." je claque mes mais puis les frotte. "Bon on en était où déjà?"
Ha oui, massacrage de Daimyo. Bon le truc c'est qu'il m'avait caché qu'ils étaient autant dans la famille. Je vais en avoir pour des heures. Bon l'avantage c'est que les Dastan se laisse faire. C'est tout juste s'ils se mettent pas en ligne pour se faire égorger. Il faut que je garde la cadence. Rendement Kira, rendement! Comme dans les usines de Chi'noua!

<=====<>=====>

C'est dur d'ouvrir les yeux. J'ai une gueule de bois des plus monumentales. La gorge sèche et le ventre en flammes, je tente de me redresser. Et j'attire l'attention de ma garde rapprochée et de Setsuna qui tente à nouveau de me plaquer à terre. Mais c'est quoi cette façon de faire avec le plus classe des Kawaguchi, hein?
"Je ne veux plus voir le panda et la tortue!"
"Hein?"
"Tu me piques plus!"
"Désolé mais c'est un ordre de Tsukiko!"
"Tsukiko?"
Je cherche l'intéressée du regard mais ma vision est troublée et je suis incapable de discerner quoi que ce soit à plus de quelques mètres. Il faut que je le dise à Setsuna! Elle doit savoir. Les Kawaguchi doivent tous savoir ce qu'il en est! Je suis obligé de leur raconter. Et c'est pour ça que j'agrippe mon amie par le foulard pour m'aider à me relever et approcher ma bouche de son oreille.
"Tsukiko... Elle... C'est Shukaku! Elle va se transformer!"
"Ben voyons... Et moi je suis l'Impératrice du Shûkai!"
"Je l'ai vue je te dis! Vue comme je te vois!"
"Calmes-toi et expliques-moi tout!"
"Elle... Elle va aller dans le désert et se retrouver emprisonnée dans une espèce de cage. Ça va être terrible! Y'aura des éclairs et puis Tsukiko va rire et tout! Et après le désert il va disparaître! Paf, comme ça! Magie! Et là elle va tous nous buter!"
Je rêve ou elle vient de me piquer à nouveau? Mes forces m'abandonnent à nouveau et je me sens glisser sur le sol et l'inconscience.
"Traîtresse!"
"Tu passeras le bonjour au panda et à la tortue de ma part!"
<=====<>=====>

Et me revoici à nouveau à contempler le ciel rose de ce monde bizarre. Je ne peux cependant profiter de la vue à sa juste valeur puisque deux gueules bien connues se penchent sur moi. Je ferme les yeux et lâche un soupire.
"C'est un lapin?"
"Je dirais plutôt une autruche..."
"Et merde..."
Et si c'était ça, l'enfer?
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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: La Bague et l'Epée [Yaeko & Kira] La Bague et l'Epée [Yaeko & Kira]  EmptyMar 15 Mar 2016 - 21:51

- Tsukimi Yaeko. Tu sembles savoir te défendre. J’aurais encore besoin de ta lame, pour protéger les miens et ma personne. Je sais récompenser ceux qui m’aident, finit-elle par dire. Cependant, elle se rendit compte que ses paroles pouvaient être mal interprétées. Ne t’inquiètes pas, je ne compte nullement chercher querelle, si ce n’est informer. Je souhaite seulement que tu protèges Kira, le blessé délirant non loin.

Elle pouvait faire confiance aux membres de son clan mais entre les pertes humaines, les blessés et les civils, elle doutait sincèrement d’être accompagnée par une escouade extrêmement en forme. A priori, et selon les dernières paroles du Daimyo, elle ne risquait rien avec toutes les preuves en main mais elle ne connaissait ni le chambellan, ni les conseillers. Pouvait-elle réellement leur faire confiance ? Laissant le choix à la demoiselle, elle continua sa marche dans les Ruines, exceptionnellement refuge à quelques « étrangers ». Ces derniers devaient malgré tous les accompagner jusqu’au bout.

- Kira délire, finit par dire un médic-nin, inquiète. Je vais continuer à lui administrer les médicaments, comme demandés.

Cependant, la médic-nin semblait vouloir partager ou rire d’un sujet mais, au vu du regard et des traits las de la blondinette, elle ne disait rien, et ne tenta rien. Elle abandonna la cheffe à l’inconnue à ses côtés. Le voyage aurait pu se passer silencieusement, comme en deuil, mais à la vue de la tenue ou encore des manières ou de la façon de parler de la demoiselle, Tsukiko comprit vite qu’elle n’avait pas en face d’elle une Sunajin ou encore une habitante de Kaze no Kuni.

- Tu ne sembles pas être une sunajin, ou une habitante de Kaze. D’où viens-tu ? Que fais-tu sur ces terres ?

Le voyage allait être long. Autant papoter.

***

Ils arrivèrent au courant de la soirée aux portes d’ODaichi, la Capitale de Kaze no Kuni. Il fallait admettre que les gardes de l’entrée furent extrêmement surpris par le spectacle de tant de « réfugiés » aux portes. Et leur étonnement fut que plus grande quand la blondinette à la tête de cette troupe se présenta comme la cheffe des Kawaguchi, désirant d’urgence un entrevu avec le Chambellan.

- J’ai des nouvelles importantes.

« Cheffe » et « Importantes » furent les deux mots magiques.

- Yaeko, peux-tu … t’occuper de cet homme, enfin plus particulièrement le surveiller ? Il est délirant, et il peut commettre des bêtises. Le Clan peut ne pas oser le contredire, ou prendre trop aux sérieux ses paroles. C’est une faveur que je demande.

Une faveur, en somme, une future dette à l’égard de la brune. Confiant ainsi – si Yaeko désirait ou non rester – elle se dirigea tout droit vers le Palais du Daimyo où une fenêtre semblait être éclairée. Le Chambellan l’attendait dans une salle, l’air grave, sérieux et fatigué.

- Je vous écoute, Kawaguchi-san.


Et elle dévoila sa « version » des faits.

- Suna a été attaqué par un groupe terroriste, et des frères se sont battus pour des idéaux. Le Daimyo … J’avais pour mission de l’évacuer. Mais durant notre fuite, Ichibi s’est dressé devant nous. Il a attaqué et menacé Suna. Le Daimyo, Kira et moi-même avons combattu le Démon. Il a soudainement disparu, mais au prix de la vie du Daimyo. Il a utilisé une technique interdite.

Elle présenta le parchemin, descella le corps, et montra donc l'homme rigide où on pouvait voir un sceau. Le Chambella étudia longuement la face puis le corps, et finit par acquiescer d'un air grave. Son oeil fut attirer par une chose : l'absence de la bague. Tsukiko vit ce regard perdu, et elle montra finalement son doigt où trônait l'objet recherché.

- La bague, il ne peut l’enlever que s’il le désire …
- Il a voulu que je sois Daimyo, son héritière.
- En voilà des nouvelles, finit par dire d’un ton bouleversé le Chambellan. Les prochains jours vont être compliqués pour vous, pour moi, et pour Kaze.

Ils passèrent encore une nuit à parler de cette dite mort. Tsukiko garda le secret du Jinchuriki tout le long, mentant en disant que le Daimyo avait sacrifié sa vie pour faire disparaitre Ichibi grâce à une procédure méconnue d’elle. Elle joua habilement des mots pour pouvoir outrepasser un tantinet les senseurs de la Capitale. Dépourvu de capacité ou de connaissance Shinobi, et peu intéressé pour une telle chose à l’heure actuelle, le Chambellan réfléchissait davantage à la suite, soit à l’héritage. Il attendit encore le lendemain pour avoir des informations complémentaires. Les nouvelles allaient vites : Suna détruit, un Kazekage en route pour quémander de l’aide …

Autant dire, aux conseillers des daimyo rassemblés, il fit le discours suivant. Cette simple accroche.

- Conseillers, j’ai le regret de vous annoncer la mort du Daimyo Isagoji, durant l’attaque à Suna.

Après que chacun a pu exprimer sa surprise, il put continuer.

- Cependant, la nation n'est pas sans un chef. En effet, Kawaguchi Tsukiko, cheffe du clan Kawaguchi, a été choisi par le Daimyo pour être la prochaine à porter cet honorable titre. Elle a hérité de sa bague, et de son épée. Cela n'est guère étonnant, quand nous savons tous qu'il s'était rendu d'une part à Suna pour entendre les projets et les paroles de la demoiselle. Il a vu ce dont Kaze no Kuni a besoin. Nous avons à respecter ses paroles.

Certains étaient d'accord, d'autres étaient suspicieux. Cependant, personne n'osait contredire le Chambellan. Après le Daimyo, c'était la plus grande autorité et il était aussi rusé qu'un renard. Il ne risquait pas de se faire contredire et un à un, il détruirait les objections. Du moins, pour le moment. La majorité n'osait contredire immédiatement : une si jeune fille finirait par échouer. Il suffisait seulement d'attendre le moment opportun. ou alors l'utiliser.

- Nous allons la proclamer Daimyo sans tarder.

Aussitôt, les cérémonies se mirent en place, la nouvelle circula un peu partout en vile, les plus hautes personnalités étaient assemblées au Palais et les serments se faisaient.
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Message(#) Sujet: Re: La Bague et l'Epée [Yaeko & Kira] La Bague et l'Epée [Yaeko & Kira]  EmptyDim 27 Mar 2016 - 23:59

    "De Tetsu. Mais je vivais à Odaichi avant d'arriver à SUna."

Furent les seuls mots qu'elle prononça tout au long de ces heures de marche vers Odaichi. Yaeko ne se laissait pas apprivoiser aussi facilement et elle n'était plus du genre à mettre sa lame au service d'étrangers aussi simplement.
----

La jeune femme s'était retrouvée au milieu de tout ça sans le vouloir, c'était donc plus un concours de circonstance qu'autre chose... Elle aurait pu s'en aller dès qu'elle fut arrivée à Odaichi, pour rentrer chez elle. Mais sa curiosité avait été -une fois n'est pas coutume- plus forte qu'elle. Elle avait donc accompagné la jeune femme jusqu'aux abords du palais du daimio. Elle n'avait pas vraiment comprit tout ce qu'il s'était passé, elle n'était pas au fait des affaires shinobi... Et cela ne l'interessait pas vraiment dans le fond. Ceci dit lorsque la chef de ce clan lui demanda si elle voulait bien surveiller l'autre homme un peu étrange...
    "Si vous voulez. Soupira-t-elle. Mais trouvez rapidement quelqu'un d'autre pour me remplacer, je ne compte pas rester dans les parages très longtemps."

Fini-t-elle en faisant demi-tour pour rejoindre l'homme qu'elle avait désignée, et ceux qui l'accompagnaient. Ils furent rapidement conduits dans une aile du palais, une chambre assez banale. Ils s'affairèrent tous autour de l'homme à barbe et elle, se laissa tomber dans le fauteuil le plus porche d'elle avec toujours à portée de ses mains au moins de ses katanas. Même si ces gens l'avaient conduit ici, elle ne leur faisait pas pour autant confiance... Cela changerait-il ? Seul le temps et leurs agissements le diraient.

Maintenant, elle n'avait qu'une hâte; que la blonde trouve quelqu'un d'autre pour jouer les babysitteurs et qu'elle puisse rentrer chez elle, dans la maison qu'elle avait à Odaichi... Peut être par la suite projetterait elle de définitivement quitter ce continent, vers un endroit plus propice, et paisible.
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Message(#) Sujet: Re: La Bague et l'Epée [Yaeko & Kira] La Bague et l'Epée [Yaeko & Kira]  EmptyVen 6 Mai 2016 - 0:32

- Tetsu no Kuni, quel genre de pays est-ce ? demanda curieusement Tsukiko.

Comme la route était longue, et qu’elle ne souhaitait pas penser à Suna ou aux récents événements, elle appréciait de discuter « d’autre chose ». Cependant, voilà une tentative vaine car de réponses, elle rebondissait à des questions qui la mèneront tôt ou tard à quelques vérités qu’elle n’appréciera pas. Qui la bouleverseront, encore une fois, ou alors définitivement.

- Pourquoi être venu à Suna ? Désiriez-vous passer l’examen chunin, pour vous enrôler dans la garde Shinobi ?

Suna n’était un lieu de visite que pour ceux intéressés par la voie militaire. Autrement, la ville d’Odaichi offrait suffisamment tous ce dont un civil pouvait espérer ou rêver dans ce pays désertique. C’était, par excellence, la Capitale et la ville de prédilection des Civils. Et c’était dans ce monde qu’elle s’apprêtait à faire son grand entrée, un monde qui la fascinait, par ses nombreuses possibilités et opportunités, et qui l’effrayait à la fois par son décors si opposé à celui de Suna.

*

L’entrevue avec ce Chambellan était finie au petit matin, et c’est avec d’importants cernes qu’elle s’était dirigée vers la chambre de Kira. Elle ne tarda pas à tomber sur cette demoiselle qui les avait accompagnés de Suna à Odaichi. Elle se disait qu’elle connaissait trop peu de choses sur cette mystérieuse femme, mais qu’elle lui avait confié instinctivement Kira. Une force se dégageait d’elle, et elle ne voyait aucune malice dans les yeux. Pour certaine raison, Yaeko avait su attirer l’attention de la Shinobi.

- Parlez-moi de votre quotidien à Odaichi, commença-t-elle. Il semblerait que je vais vivre ici pour quelques temps. Mais je ne connais nullement le style de vie des gens d’ici. Je ne sais pas vraiment à quoi chacun aspire.

C’était le comble, mine de rien : diriger un pays dont elle ne connaissait pas totalement les habitants. Elle savait les forces et les faiblesses, tant militaire qu’économique, mais l’aspect social était définitivement une vision qu’elle n’avait jamais réellement expérimenté de près ou de loin.

- Avez-vous un emploi ? demanda-t-elle également.

Elle était venue de Tetsu no Kuni à Odaichi, sûrement pour une raison précise. Etait-ce pour fuir quelque chose ? Etait-ce pour « trouver » quelque chose ? Tant de questions, tant de bizarreries. Définitivement, ces récents événements l’avaient secoué profondément, au point où elle ne savait plus où mettre ses esprits. Alors, quoi de mieux que de discuter de choses « futiles » en apparence, comme le quotidien d’une jeune femme inconnue dans la Capitale.
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