Le groupe composé de Hyô Matawa, Tenzin, Asami et Sabakyô Keitarô. Ils étaient arrivés depuis quelques jours à peine alors que leur journée était mouvementé pour chacun d'eux. Le Sabakyô, après avoir amménagé dans une chambre collective, en n'oubliant pas de mettre la photo de sa mère et de ses petites sœur jumelles. Son père, il ne voulait pas ressurgir le passé dans sa mémoire pour se remettre dans un état de folie extrême. Il regardait tous les jours, à huite heure pile, lorsque que tout les silencieux dormaient, il parlaient toujours tout seul devant la photo de sa famille encore vivante... Il pouvair parler jusqu'au réveil de ses frères d'armes.

Vers dix heures trentes, la plupart prenaient leurs petits déjeuner, plus de trentes personnes étaient dans la salle à manger. Le Sabakyô prenait son repas puis partis une table vide car il ne trouva pas son groupe, sûrement à une mission d'importance, dont le niveau du Sabakyô était inacceptable. Il s'installa sur un banc en bois, puis mangea tranquillement son repas qui était composé une soupe chaude, une tranche et un bon jus d'orange. Avalant ses aliments, un petit groupe qu'on surnommait " les puissants Silencieux ". D'apparence, ils étaient assez robuste.

En s'installant autour de l'enfant, puis un homme qui semblait être le chef du groupe prit la parole.

« Gamin, tu fais quoi ici !? Le Shoraîzen est pas fait pour accueillir les gosses »

Le Sabakyô ne réagis pas à sa provocation. L'homme continua.

« Tu devrais retourner chez ton père ! »

Le Sabakyô leva les yeux d'un air démoniaque, puis fit un bond rapide en lacérant tout son tee-shirt pour le menaçer ensuite avec un shuriken.

« Tu sais, tu as de la chance que je te tue pas maintenant. Jamais car tu es mon frère d'armes, mais franchement, je ne sais vraiment qu'est-ce qu'un homme comme toi fait dans cette organisation. L'appance est parfois trompeuse. Je t'interdis de déshonorercette organisation ainsi. J'espère qu'on aura pas l'obligeance de se battre cher grand frère d'arme. »

L'enfant avait acquis de l'experience et de la raison grâce à Hyô Matawa et son entraînement périlleux. Il tourna sur les talons puis se dirigea vers la sortie de la base. Il se balada dans la forêt pendant quelques heures puis après réflexions, il remarqua qu'il c' est trop éloigné de la base alors qu'il ne connaît pas les environs.

Les deux femmes avaient quitté les territoires tenus par le Shukai, la traversés de leurs terres se fit sans encombre, comme l'avait promit le shinobi qui les avait escortée, puis contrôlée. Yaeko ne savait trop vers qu'elle destination elle devait se rendre, quelle route emprunter, et Numiko, sa senseï; n'était pas d'une grande aide, pour changer. Elle avait décidé de partir vers le nord, finalement. Pourquoi le nord ? Elle ne savait pas plus, mais comme elle disait : il fallait bien commencer. Ainsi sa route la conduisit à travers champs et forêts jusqu'à un nouveau pays. Cette fois-ci elles ne s'étaient pas perdues et étaient sûres de leur situation, enfin, à peu de choses prés.

Le soleil brillait haut dans le ciel, mais le froid de l'hiver restait tenace. Fort heureusement pour le duo, la neige ne s'était pas encore invitée dans la partie, au moins elles ne mourraient pas congelées. L'errance avait sa part d'avantage, mais un nombre bien conséquent d'inconvénients. Comme on lui avait déjà dit : la liberté avait un prix. Ici le prix se mesurait par le confort. Ne pas avoir de toi, ni pouvoir profiter de la chaleur d'un bon feu quand on le souhaite était assez frustrant, ça et les quelques étranges personnages qu'elles rencontraient sur leur chemin. Par chance, aucun de ceux-ci n'avaient encore eu dans l'idée de les agresser, oui, par chance, ou plutôt par crainte.

La Samourai portait deux sabres, l'un basique bien qu'aux motifs très travaillés, des fleurs de cerisier sculptées dans le fourreau, et l'autre aux ornements identiques, bien que d'une soixantaine de centimètres plus long. Ces deux armes laissaient entendre que la jeune femme savait se défendre, leur forme, leur couleur parlaient une langue audible de tout contrevenant, celle de l'acier. Il suffisait à la jeune rônin de faire glisser le métal étincelant de son jintaishi de quelques millimètres hors de son entre pour provoquer à défaut du respect, la crainte. Les vrais sabres de Samouraï étaient reconnus et redoutés, mais ce qui l'était davantage fut surement son regard vairon, électrique.

La jeune femme était donc équipée, et parée pour le combat. Il était maintenant l'heure de s'arrêter, histoire de se restaurer, de se reposer. Yaeko avait beaucoup de qualité, mais la cuisine n'en faisait pas partie. Ainsi ce fut Numiko, plus aguerrie dans ce domaine, qui se chargeait de préparer un frugale repas, rationnement oblige. Comme à son habitude, la Tsukimi en profitait pour faire le tour des environs afin d'assurer la sécurité de leur campement. Elle marcha quelques minutes, observant les alentours avec une certaine prudence. Ses sens étaient toujours en éveils dans ces moments. Ce fut à cet instant qu'elle s'immobilisa, et fixa un arbre plus loin.

Elle dégaina son Katana, le plus court, et glissa la lame sous une gorge...

"Que fais tu ici, gamin."

Adressa-t-elle d'une voix douce au jeune garçon masqué qui se trouvait, prés d'un arbre, comme se cachant, comme les épiant...

Spoiler:

Le jeune enfant c'était trop éloigné, mais cela ne l'inquiètait pas, pensant trouver son chemin assez facilement. Le Sabakyô continuait sous les grands arbres de Yu no Kuni. Des rayons de soleil traversaient entre les petits espaces de feuilles vertes. Il se plaça sur un tronc d'arbre. Il regardait le paysage, ressemblant à un territoire de paix, d'harmonie. Ces quelques animaux mangeant des plantes, des végétariens. Un sanglier pénetra dans le paysage visualisé par le Sabakyô. Il tua des animaux puis les mangea un par un. L'enfant était étonné de ce phénomène. Ces animaux mangés étaient heureux et ne dérangeaient personnes mais comme ci le sanglier était obligé de les manger. Ce monde est cruel et impitoyable.. Vivement que ça change.

Le jeune déserteur lança un shuriken en pleine tête du sanglier. Ce monde est comme une chaîne alimentaire mais si cette chaîne s'arrêtait alors la paix règnera. En ce moment, ce n'est pas le cas. Le Sabakyô du sanglier, désormais mort, il lui retira le shuriken dans sa tête. Il commençait à creuser rapidement jusqu'à ça fait un trou à la taille du sanglier. Il poussa le sanglier, pour qu'il tombe dedans, puis remit la terre à sa place. Il continua son chemin puis il sortit son shuriken. D'un coup, un sabre se plaça sous sa gorge. Une voix douce se fit entendre. On demandait au déserteur qu'est ce q'il fait là ?

« Je fais rien, je marche, je ne pensais pas avoir de la vie humaine. »

Il enleva le sabre délicatement de sa gorge puis se retourna pour voir la personne qui le menaçait. Il voyais une grande mademoiselle. Elle avait des cheveux bleu nuits qui étaient attachés. Elle possèdait des yeux hétérochrome. Un œil écarlate puis l'autre œil était de couleur verte. Elle était habillé d'un kimono à motif à fleurs. D'un coup, les yeux du Sabakyô était grand, sa mémoire lui joua des tours. Cette dame ressemblait fortement à sa mère. Il recula à pas vif, il tomba et colla son dos sur un tronc d'arbre. Il continuait de la regarder.

« Arrête, prend ton apparence normal, je t'en supplie ! »

Le garçon avait repoussé son katana. Son regard apeuré ne lui laissait pas penser qu'il était très dangereux. Néanmoins la sensation qu'elle avait eue à son égard ne lui permettait pas non plus de relâcher sa garde. Elle rengaina quand même son sabre, elle n'en aurait pas besoin pour l'éliminer s'il venait à changer d'attitude. La jeune femme observa rapidement les alentours. Derrière lui un petit monticule de terre remuée était visible, comme si quelque chose y était enterré. Yaeko s'apprêtait à lui demander ce que c'était lorsqu'il lui prit une réaction plutôt étrange. Changer d'apparence ? Elle ne comprenait pas qu'il voulait dire, mais elle savait qu'elle n'avait pas changé d'apparence. Les Samouraï ne changeaient pas d'apparence pour duper leur entourage, c'était l'apanage des shinobi, ça. Ne sachant donc pas de quoi il parlait, elle formula une réponse simple...

"Les Samouraï ne changent pas d'apparence."

Rétorqua-t-elle sèchement. La samouraï n'était pas la personne la plus à même de comprendre ce genre de chose, et l'était encore moins avec les gamins, car c'est ce qu'il était. La Tsukimi soupira en voyant son état et malgré ses suspicions quant à sa sincérité, ne put que se résoudre à prendre cette décision. D'ordinaire elle lui aurait simplement dit de retourner là d'où il vient, mais le ciel s'assombrissait et ces contrées étaient plutôt dangereuses. Sans accorder davantage d'attention aux mots du garçon, elle lui tourna le dos puis reprit la parole, une nouvelle fois, l'accompagnant d'un geste de la main.

"Viens, suis moi."

Sans attendre qu'il lui réponde, elle reprit la direction de leur campement improvisé, à quelques minutes de là. Le froid était plus mordant, une légère brume s'était levée dans le sous bois. La chaleur d'un feu de bois et quelques tranches de viande grillée seraient d'un parfait réconfort. L'approche du campement se faisait sentir à l'odeur qui se répandait. On pouvait voir la fumée du bois brûlé s'échapper d'entre les feuillages. Yaeko entendait le crépitement des braises, c'était là. Elle écarta le branchage d'un buisson, et révéla sa coéquipière et senseï. Une femme au cheveux bruns et à la peau pâle. Cette dernière posa son regard noir sur le jeune garçon et esquissa un regard bienveillant.

"Je 'appelle Yaeko, elle c'est Kumiko. Et toi, qui est tu ? Qui es tu, vraiment ?"

Acheva-t-elle en attrapant un petit morceau de viande à l'aide d'une baguette qu'elle venait de ramasser.

La folie du jeune Sabakyô lui jouait des tours mais pourtant, il était tellement sûr que c'était sa mère. Les cheveux, son visage sauf son nez qui avait changé, il était devenu un peu déformé comme si elle c'est pris un coup assez puissant. La Dame la regardait d'un air bizarre, des réactions comme l'enfant est étrange voir même mystérieux. Le Sabakyô se releva et se rend compte alors, que c'est pas sa folie qui se moquait de lui mais il croyait vraiment que c'était sa mère. La Dame lui répondit sèchement. Les Samouraïs ne changent pas d'apparence. Le Sabakyô ne comprenait pas de quoi elle parlait. Le mot Samouraï lui ai complètement inconnu.



La Dame regardait vers le ciel et voyait qu'il s'assombrissait et ils devaient se mettre à l'abris car la pluie allait faire son apparition. Elle tourna le dos puis elle lui dit de la suivre. Le Sabakyô, ne savant pas quoi faire, la suivis. L'enfant continua de la suivre puis chuchota de peur qu'elle le prend mal.


« Vous ressemblez fortement..»


La pluie lui coupa la parole, les orages étaient venus se lier à la pluies. Un temps horrible qui faisait à Yu no Kuni. La Dame et l'enfant précipita le pas.Elle écarta le branchage d'un buisson, une autre personne était à rencontrer. Le Sabakyô, qui avait une totale confiance à la dame à cause de la ressemblance, s'approcha de leur campement. Une femme au cheveux brun et à la peau pâle était assis sur un tronc d'arbre mort.



Il s'approcha des deux personnes, puis il se mit en tailleur au sol. Regardant ces deux femmes attentivement qui avaient l'air de bien s'entendre. Puis la femme au cheveux bleus nuits se présenta elle ainsi que son ami. Elle s'appelait Yaeko, et son ami, Kumiko. Keitarô ouvris ses grands yeux, puis compris que ce n'était pas sa mère, elle devait garder ses petites soeurs, comment pourrait-elle à deux lieux en même temps ? Impossible. Il baissa la tête, honteux de sa réaction précédente. Il répondit d'une voix tremblante.

« Je m'appelle Keitarô, Sabakyô Keitarô. Vous n'avez pas de nom de famille ? »

Assise dans l'herbe prés du feu, la samouraï écouta la réponse de sa jeune trouvaille. Sabakyô Keitaro. Elle avala le peu qu'elle avait en bouche pour éviter de s'étouffer en rigolant. Elle rigola en entendant la suite de sa phrase. Il semblait si innocent... Et pourtant elle n'était pas dupe. Elle ressentait le chakra qui se dégageait du gamin. Il était certes prit au dépourvu, peut être un peu craintif, mais rien d'innocents. Yaeko avait beau être une samouraï, elle n'en restait pas moins lucide et lui n'était pas autre chose qu'un shinobi. D'ailleurs son apparence était bien singulière pour un enfant qui ne ferait que marcher dans les bois.

De plus il lui semblait que le village le plus proche, n'était pas si proche que ça. Alors, soit il s'était égaré et n'avait rien de dangereux, soit il ne disait pas tout. D'un naturel suspicieux, la jeune femme n'hésiterait pas à poser la question franchement. Pour l'heure, elle répondrait à sa première interrogation : son nom. Elle était une guerrière de tetsu, faisant partie de cette élite que forme les samouraïs de sa province et en tant que tel, elle ne pouvait décemment pas donner son nom au premier inconnue. Sans agressivité aucune elle lui adressa ces quelques mots.

"J'ai un nom, comme la plupart des personnes. Mais, je ne te connais pas, tu n'es ni un ami, ni un ennemi pour le moment. Tu n'es qu'un inconnu, et mon nom est donc une chose que tu ne peux pas encore connaître."

Elle attrapa une pique sur laquelle était embrochée quelques carré de viande grillée, et lui lança. Le Sabakyo l'attrapa, certainement par instinct. La Tsukimi l'observait, elle en était sûre maintenant. Mais elle n'allait pas l'éliminer pour si peu. En fait, il ne lui avait pas menti pour le moment. La suite de leur discussion serait certainement le déterminant de sa survie. La rônin ne le lâchait pas des yeux, comme tentant de percer un mystère insondable. L'atmosphère était particulier et la pluie qui dégringolait sur la toile de la tente qu'avait dressée Numiko ajoutait une touche plus profonde à la situation.

La jeune guerrière versa un liquide fumant dans une tasse et en prit une première gorgée sans défaire son regard de leur jeune invité. Elle le surveillait. Elle ne prêtait aucune forme de confiance aux shinobi, qu'ils soient plus âgés, ou encore des enfants. Son nouvel objectif était donc de découvrir qui était ce ninja. Elle voulait l'entendre de sa bouche, car le savoir, le ressentir ne lui suffisait pas; forcément. Enfin, elle brisa le silence gênant qui s'était installé par une nouvelle phrase. Elle demeurait toujours calme, paisible. Numiko écoutait et obeservait toujours, elle avait compris son élève rien qu'au ton pourtant si banal qu'employait la Kögan.

"Et toi Sabakyô Keitarô, qu'es tu ? Je veux dire, je suis une Samouraï, alors toi tu es quoi ? Un enfant perdu dans un bois à plusieurs heures du premier village, ou autre chose ?"

Elle attendait la réponse du jeunot avec le plus grand intérêt. Elle déposa sa tasse de laquelle s'échappait de la vapeur, et posa sa main tiède sur le pommeau de son sabre le plus long. La voyant réagir, Numiko voulu désamorcer une situation que le jeune ninja semblait ne pas tout à fait comprendre. La senseï voulait lui éviter une mort prématurée, elle connaissait bien sa fille adoptive et savait qu'elle avait en horreur deux choses : les shinobi, et les mensonges. Elle se leva une tasse et la théière à la main, elle versa le liquide odorant dans son récipient, et le tendit à Keitarô.

"Tu devrais donner la bonne réponse, c'est un conseil."

Oui, elle voulait lui éviter une mort anticipée mais elle ne s'opposerait en rien au choix de sa coéquipière.

Le jeune enfant était assis dans bois mort mais assez solide pour s'asseoir dessus. Il sentait que sa présence dans ce campement n'était pas voulue, mais les deux personnes, l'enfant et " La Samouraï" voulaient en savoir plus sur leur nouvel rencontre. La folie du Sabakyô l'avait donné un air si innocent que beaucoup de personnes seront séduis de ce caractère théâtrale. La Samouraï avala son morceau de viande pour ensuite rigoler. Le Dokusatsu s'attendait à une phrase agressive mais le contraire se produisit. La prénommée Yaeko ne lui dévoila pas son nom de famille. Il s'y attendait. La Dame aux cheveux de nuits n'avait aucune confiance en lui.

Le Sabakyô comprit alors, que Yaeko calculait tout, de leurs croisées, jusqu'à maintenant. Elle lui lança une pique sur laquelle était embrochée quelques carrés de viandes grillés. Il attrapa sans même regarder la Dame. Il croqua dans un carré de viande grillé en mâchant lentement. Il se sentait observé par la Samouraï, son regard était bloqué sur l'enfant. Après avoir mangé toutes les viandes grillés embrochées. Une réponse.

«Un vrai régal.»

De longues minutes de silence, comme si ils assistaient à un enterrement d'un proche. Le Sabakyô croyait un peu que c'était sa mère même si elle avait aucune confiance en lui, il pense qu'elle a perdu la mémoire. Il voulait pas la forcé a retrouvé la mémoire d'un coup.. Il y avait cette autre Dame, Kumiko, il ne souvenait pas que c'était un proche de Yaeko. Peut-être c'est sa mère ? Aucune idée. Yaeko posa une question qui arrêta le silence mort.

"Et toi Sabakyô Keitarô, qu'es tu ? Je veux dire, je suis une Samouraï, alors toi tu es quoi ? Un enfant perdu dans un bois à plusieurs heures du premier village, ou autre chose ?"

Le Sabakyô fit un sourire mystérieux. Assit tranquillement dans le tronc d'arbre mort. Il ferma les yeux car il ne pensait pas qu'il avait besoin de voir Yaeko pour la parler. Ses yeux étaient fermés mais son visage était orienté vers la Samouraï. Son proche, Kumiko, Elle donna une tasse de thé bouillante puis elle le préviens indirectement en lui donnant un conseil. Il ne fallait qu'il mentait.

« Le thé est très bon. Qui je suis ? C'est une très bonne question. Franchement, je ne sais pas encore qui je suis. Je pense être un shinobi inexpérimenté ou un faible. Je n'ai aucune capacité. Tu me craint, pas de peur, mais d'inconfiance. Tu ne m'as pas lâcher du regard depuis que je suis assis sur ce tronc d'arbre. »

Il prit un nouveau souffle.

« Aujourd'hui, j'ai enterré un sanglier parce qu'il a tué quelques animaux. Dans ce monde, c'est la loi du plus fort, à ce niveau, je ne resterai pas longtemps vivant donc mon objectif ne sera pas aboutis. Toi qui es plus âgée que moi, tu dois comprendre ce que je dis.»

Il bus une petite de son thé chaud.

« Je me suis étudié, moi et le monde. Nous sommes des humains pensant qu'à notre personne, notre survie est la première chose qu'on pense. Si les humains pensaient autre chose ? Au monde et la paix. Il y eu trop de souffrance dans ce monde, du sang, de guerres. »

Le Sabakyô se rendit compte qu'il dévoilait à son objectif à un inconnu, il pensait qu'il parlait à sa mère. Il rougit puis arrêta de parler.