Quel bordel… Toute cette merde, c’était jouissif. Un seul homme capable de tout démolir à ce point… Tant de mort, de misère, de souffrance… Quelle puissance !

Tu étais sur le toit du palais, rarement tu te tenais dans se lieu, honnêtement, tu ne savais même pas si tu avais le droit d’être là, rapport à ta condition de nouvelle Heishi et tout ça. Mais bon, vu l’ambiance actuelle, tu t’es dis que ce droit tu pouvais le prendre, et que la police du Shukai avait surement mieux à faire en ce moment que de surveiller les aller et venu d’une petite ninja sans réelle importance.

Des morts jonchaient le sol, de partout, des corps inerte étendu ici et là, des trous, des gravas… Tu ne savais pas vraiment quoi penser de tout ça. D’un coté, c’était vraiment impressionnant de voir ce qu’un homme seul avait été capable de faire. Tu n’aurais même pas osé rêver d’un tel pouvoir et le fait de le voir à l’œuvre te laissait sans voix. D’un autre coté, tu ne pouvais chasser de ton esprit que le Shozaichi était aujourd’hui ta maison, comme le clan Suzurane le fut autrefois, et si on s’attaquait à la capitale, on s’attaquait à toi.

Née dans ton clan, tu n’avais jamais vraiment été regardante sur la politique des pays du sud, même celle de Yuki te laissait dubitative. Mais maintenant.. Tu ne sais plus bien, quelque chose a changé en sorte. Un espèce de pincement au cœur, en voyant tout ces dégâts, comme c’est toi qui avait été blesser. Une chose est sur aujourd’hui, il ne faut pas laisser ça se reproduire.

« Drôle de spectacle… Non ? »

Tu avais remarqué qu’une autre personne se tenait là, une femme, plus jeune que toi, en apparence. Tu ne la connaissais pas, en même temps, tu ne connais personne ici. Elle avait l’air bien aussi dubitative que toi.

D'après ce qu'Il en dit, c'est dans la nature humaine de reconstruire ce qui a été détruit. Les destructions engendrent les constructions et inversement. C'est un cercle particulièrement vicieux qui définit l'humanité. Et un merveilleux pied de nez au destin. Peut-être même une façon de dire "nous sommes toujours là!". Setsuko n'a jamais été confontée à une catastrophe d'une ampleur comparable à l'attentat qui a détruit une partie du Shozaichi. Mais si les morts se comptent par centaines et que les dégâts sont considérables, elle est malgré tout résolument optimiste pour l'avenir de la capitale et de l'Empire. Le Shûkai se relèvera. Et prendra sa revanche. Ce n'est pas une question de si. Mais bien de quand!

*Ce sont des événements comme celui-ci qui forgent l'identité et la fierté d'un peuple!*
*Je ne suis pas certaine que le peuple en question voit les choses sous cet angle... Et je doute que je pourrais lire de la fierté dans le regard des gens si j'avais l'usage de mes yeux.*
*Ce n'est qu'une question de temps! Il a le don de cicatriser les plaies les plus profondes et ton espèce est douée lorsqu'il s'agit de bannir les souvenirs les plus douloureux de sa mémoire. La faiblesse d'aujourd'hui deviendra une force demain.*
*Mais le peuple importe peu. Tout ce ce qui compte c'est la volonté qu'à l'Empereur de venger cet affront. Le corps n'est rien sans la tête.*
*Et la tête n'est rien sans le corps. S'il peut s'appuyer sur les siens, Kakeshuou en sera d'autant plus puissant! M'est avis qu'il saura tirer parti de cet... inconvénient!*

Il la tire violemment sur le côté pour lui éviter un obstacle. La noiraude, emportée par l'élan, se rattrape avec peu de grâce contre l'un des rares murs encore debout aux abords du palais. Puis continue sa course pour rejoindre le coeur de ce qui faisait encore la fierté du Shozaichi quelques jours plus tôt: le Palais Impérial. Désormais il ne doit plus avoir d'impressionnant que la pile de gravats qui le compose. Un symbole n'existe plus. Mais est-ce une mauvaise chose dans le fond?

*Seito est ici!*
*Oui! En compagnie de cette femme avec qui il discutait juste après l'attaque l'autre jour.*
*Qu'en est-il des autres?*
*Inconnus au bataillon hormis Sana.*
*Bien! Allons-y!*

L'adolescente déplie une paire d'ailes d'un cuir sombre et se réceptionne quelques instants plus tard au milieu des participants à cette réunion. Manquant par ailleurs de peu de tomber sur le côté lorsqu'un gravas perturbe son atterrissage. Les ailes disparaissent presque aussitôt dans les sceaux situées sur les omoplates de la noiraude à l'hygiène douteuse tandis qu'elle se redresse.

"Je suppose que je peux être utile?"

Le manque flagrant d'enthousiasme dans les propos de la Mamoru est sans doute éclipsé par sa cécité. Elle imagine que certains doivent se demander quelle aide une aveugle est susceptible d'apporter dans un environnement aussi... compliqué. Mais vu les circonstances la moindre aide est sans doute la bienvenue. La noiraude pose un instant sur la silhouette flamboyante de Seito qu'elle peut repérer grâce au sceau qu'elle lui a apposé. Mais n'esquisse pas le moindre geste pour s'en rapprocher. Le travail d'équipe risque d'être un brin plus compliqué que d'ordinaire dans le futur...

*Eh mais attendez ! C’est quoi ce bordel là ? J’ai pas signé pour ça moi !*

Non, Sana, ferme ta gueule, te sens pas obliger de faire des remarques de merde à chaque fois. Pour l’instant, écoute ce qu’on te dis, et fais ce que la dame veux te faire faire. Parce que quelqu’un capable de convoquer quatre shinobi en cinq minutes ne doit pas être pris à la légère. Bon, sauf si bien sur elle te fais ratisser un champs, au quel cas, tu lui coupe la gorge.

<——————>

En rien de temps, la situation s’était quelque peu emballée sur le toit. Toi qui étais venu simplement profité du bordel général pour te hisser là haut, tu te retrouvais mêlé à une histoire qui te dépassait un peu. Apparemment, c’est ici que ce réunissait des shinobi dans le but d’entamer la sauvegarde de ce qui restait de l’empire.

Un par un, ils avaient tous fais leur entrée fracassante. Le premier, un jeune homme encapuchonné qui donnait l’air d’avoir sérieusement besoin de se dévergonder un peu. « Premier de la classe », c’était un surnom qui lui irait pas mal si jamais tu avais à le recroiser. Le deuxième, un nain qui avait cet politesse emprunt d’impétuosité fidèle au Samui. Son « bonjour également » avait bizarrement sonné dans ta tête comme un « salut l’inferieur ». Enfin, un drôle de loustique c’était pointé. Un de ces vieux qui se prend pour plus jeune qu’il n’est, qui veux se lancer dans le petit jeu du plus comique mais qui fini par être tellement lourd qu’il plombe l’ambiance à lui seul. Vous voyez cet oncle balour qui vous ressort toujours les mêmes blagues à vomir chaque fois que vous avez le malheur de le croiser ? Et bien s’en était sa copie conforme. Enfin, voilà Setsuko, AKA insecticide vivant, bizarrement, cela te faisait plutôt plaisir de la revoir.

Sans attendre, la jolie brune dispatcha chaque ninja dans des espèces d’équipes formé sur le tard. Chaqu’un avait une tache et effectuer et ceci en fonction de ses capacité. Il faut avouer que l’organisation était plutôt bonne. Clairement, pour ce qui n'avait pas compris, c'était elle le chef, et pas l'occasion, la moins fun du groupe. Tu te retrouves avec elle. Super ! On vas vraiment se la fendre on dirait !

« Oui, Sana Suzurane, et vous êtes ? »

Les autres se casse, les un après les autres. C’est ce moment que choisi la kunochi pour se présenter. Samui Yuki, dit-elle, encore un membre du pire clan de tout le monde Shinobi. C’est un vrai bordel ici, je crois que tu as trouvé leur point de respoon Sana. Pas étonnant que ce soit tant la merde dans la capitale. Avec autant de Samui, que pouvions-nous espérer d’autres ? Rien, rien parce que c’est tous des gros fouteurs de merde. Je ne sais pas cela doit avoir un rapport avec leur affinité mais leur cerveau semble être en complète surgélation, arrêter par le froid.

« Donc, quatre à l’est, trois au nord, cinq au sud et deux sur notre gauche. »

Bravo Sana ! Tu connais tes points cardinaux, youhou ! On fête ça ? Ah bas non, tu peux pas enfaite, tu t’es laissé embarquer dans cette sale affaire de reconstruction. Les boules non ?

Après t’avoir dépeint la situation en vitesse. Commandant général Samui te proposa un petit cours de fuinjutsu, histoire de réussir a remettre ses sceaux en état sans trop de problème. Bien que tu ne sois pas vraiment enclin a suivre les ordres d’une glacière, tu n’avais pas vraiment le choix et si tu voulais te casser au plus vite, il fallait mieux faire ça vite et bien.

« Ok, allons y pour une petite démo, ce n’est pas de refus. Si ça peu servir à réparer tout ce bordel vite fais bien fais… »

Tu te positionnais face à elle, près a voir ce qu’elle t’avais réservé. Tu te demandais bien comme tu allais t’y prendre pour réactiver des sceaux endommagés. C’est une branche du Fuinjutsu que tu n’avais jamais exploré. En r éalité, tu n’avais pas explorer grand chose de cette art et tout apprentissage, même de la part d’une Samui, était le bienvenue. Finalement, la soirée s’annonçais pleine de rebondissement, de quoi faire une nuit bien agité.

Wah ! Elle perd pas de temps elle, à peine vous aviez fini de parler, qu’elle s’emportait déjà dans une course à travers les rues de la ville. Gauche, droite, gauche, elle était rapide, dur à suivre. Le trajet n’était pas long, mais lorsque vous fûmes arrivé dans ce petit parc reclus dans un coin du Shozaichi, tu fus content que cette course soit finie.

*D’accord, donc on sort ces machins comme ça.*

Tu ne répondais pas à son explication, cela ne servait à rien, ce n’était pas comme si elle t’avait posé une question ou quelque chose du style. Elle était la prof, et toi l’élève, donc tu apprenais, studieusement, en fermant ton claque merde. Après avoir levé une protection, elle approche de ton visage un cristal magnifiquement taillé et orné de minuscule sceau, elle en était presque recouverte.

« On dirait le corps des ainés ce truc. »

C’est vrai, autant, pour un œil non expert, tout ces sceaux aurait pu paraitre complètement indescriptible, cependant, toi, tu envoyais depuis ton plus jeune âge. En effet, le corps des Suzurane, surtout les plus vieux, était entièrement recouvert de ces choses là, pour toi, les analyser était devenue un jeu d’enfant.

« Effectivement… Ils sont très Compceluilexes (désolé, j’étais obligé), ces sceaux, mais je pense pouvoir m’en sortir. »

Tu saisi, le cristal, lui arrachant des mains au passage. Tu le tournes dans tout les sens, entre tes mains, cherchant une faille, un problème. Les sceaux était d’un haut niveau, tu ne savais pas vraiment à quoi il servait ou comment les activé, mais tu les ressentais. Chaque fois que tu passais ton doigt sur un de ces signes, il te laissait une impression, de cette impression tu arrivais à comprendre son utilité. Puissance… Défense… Arme… Barrière… Tout semble en ordre, ce truc a l’air de marcher. Soudain, un mot te vient à l’esprit, alors que tu t’apprêtais à rendre son joujou à madame quand tu ressentis la faiblesse. Celui là ne marchait pas ! Tu lui pointes sous le nez le sceau défectueux.

« Celui là ne marche pas ! »