J'étais à genoux au sol, un sol inondé d'un rouge vif, c'était du sang. Mes deux mains étaient posés dessus, remuant le doux liquide du bout des doigts. Je levais les yeux, le sang était étendu partout, ne laissant presque aucun coin sec et propre. Les murs n'étaient pas mieux, mis à part que tout cela formé des taches bien précises, comme si un massacre venait d'être commis ici, éclaboussant radicalement les murs. Mon cœur battait vite, que faisais-je ici ? Je me levais doucement avec l'intention de fuir d'ici vivante quand un homme derrière moi m'adressa vivement la parole.

Spoiler:

Le cœur de Sorolla s'emballa et la pauvre fille se réveilla brusquement en hurlant. Un cauchemar. Elle respirait très fort et de façon saccadée, alors j’ai immédiatement essayé de la calmer. Je lui dis à plusieurs reprises que tout allait bien et que ce n'était qu'un mauvais rêve. Rapidement, elle repris son calme et alla prendre une douche. L'eau chaude qui coulait sur sa peau lui faisait beaucoup de bien, c'était relaxant et très agréable, malheureusement un visiteur venait perturber ce moment en frappant à la porte. N'ayant absolument pas fini, elle décida de le laisser toquer ce qu'il fit encore trois ou quatre fois avant d'abandonner et de partir. Elle prit un temps fou sous la douche, aucune curiosité envers ce visiteur matinal. Elle trouva tout de même une enveloppe qu'on avait glissée sous sa porte, c'était une mission de Kumo, enfin !

Ordre de mission:

C'était sa toute première mission, elle attendait une occupation de ce genre depuis un bout de temps. Elle était très contente et fière de servir son village, même pour des choses aussi futiles qu'inspecter les égouts. Contrairement à ce qu'on pourrait penser, les égouts ne la dérangeait pas tant que ça, certes l'odeur sera des plus nauséabondes et le décor pas très sophistiqués, mais une mission est une mission et il fallait bien que quelqu'un le fasse. Elle n'avait jamais rencontré son partenaire, Hakushi Jio. Elle connaissait à présent vaguement le pouvoir de son clan grâce à sa rencontre avec Hakushi Yui qui lui avait faite de jolies démonstrations de sa maîtrise du papier. Pour une fois, elle n'angoissait pas vraiment à l'idée de cette rencontre, dans tous les cas elle allait se concentrer intégralement sur sa mission sans s'offrir toute sorte de distraction.

Après avoir petit-déjeuné bien comme il faut, Sorolla partit en direction du centre-ville en avance, comme à son habitude. Ce n'était plus la peur d'être en retard qui la poussait à partir si tôt, elle connaissait mieux le village à présent et pouvait atteindre sa destination sans grandes difficultés. Elle voulait simplement prendre son temps sur la route, s'arrêtait de temps en temps pour voir ce que les commerces avaient de jolie à vendre par exemple. Elle n'aimait guère se presser quand cela n'était pas nécessaire, de plus, il faisait du soleil aujourd'hui. C'était une magnifique journée de printemps qu'elle allait passer enfermée dans un endroit sombre et humide, raison de plus pour profiter le plus longtemps possible de ce temps si agréable. Arrivée devant l'endroit où l'on pouvait accéder aux égouts de Kumo, elle observa longuement les environs. La trappe était assez petite, mais facilement visible grâce à son exécrable couleur verdâtre. L'odeur qui s'en dégageait était abominable, elle eut immédiatement un haut-le-cœur ce qui me fit rire inévitablement, comment allez elle bien pouvoir entrer à l'intérieur ? Heureusement, la plaque était tout de même légèrement éloignée du centre-ville, mais il devait certainement en avoir d'autres ailleurs. L'heure du rendez-vous se rapprochait à grands pas, et Sorolla attendait maintenant son partenaire pour pouvoir commencer leur mission.

Le coéquipier de Sorolla arriva légèrement en retard dans un étrange costume bleu et vert. Pourquoi venait-il habillé d’une tenue aussi ridicule ? En plus, elle avait tout l’air d’être en plastique, le masque ne lui sera donc d’aucune aide contre cette abominable odeur. Il portait aussi une ceinture avec des bombes à spray, certainement pour combler les odeurs, mais je crains que tous ses efforts soient inutiles face à l’endroit que nous devrions prochainement affronter. Ses soupçons se confirmaient quand le jeune garçon lui fit une démonstration de ses ustensiles. Il était assez comique, elle ne put s’empêcher de lâcher un petit rire d’amusement. Quand il lui montra un petit désinfectant pour les mains, elle lui emprunta pour s’en mettre. Piètre soulagement certes, mais dans une situation pareil, il fallait se satisfaire du peu que l’on possédait !

« Merci. » dit-elle en lui rendant la lotion.

Malgré son costume, on pouvait tout de même apercevoir qu’il était très jeune. En effet, je ne lui donnerai pas plus de 14 ans ! Sorolla attirait sûrement les missions en compagnie d’enfants, sa dernière était avec Monjara Densha qui n’a que 10 années de vie derrière lui. Enfin, cela l’arrangeait considérablement pour l’instant parce qu’elle n’était pas encore très à l’aise avec les gens de son âge et dans cette situation, sans pouvoir l’expliquer, elle trouvait que c’était bien plus facile.

Hakushio Jio prit son courage à deux mains et pénétra dans les égouts, elle le suivi sans hésiter une seconde de plus. Après tout si elle continuait à penser, elle n’entrerait jamais pour accomplir sa mission. Un pied à peine posé sur le sol et notre partenaire de mission se vida littéralement ce qui déclencha un profond dégout chez la jeune fille. Prise de quelques hauts de cœur, elle se retourna bien vite pour ne pas risquer de vomir comme Jio. Elle devrait peut-être se laisser aller, ça la soulagerait et lui permettrait de mener à bien cette mission sans se sentir complètement barbouillée. Mais c’était plus fort qu’elle, elle ne pouvait pas faire cela devant un parfait inconnu ! Malheureusement, je ne suis pas sûr qu’elle respecte sa règle jusqu’à la fin de sa mission, et ça me faisait beaucoup rire. D’ailleurs Sorolla paru très agacée de mon intervention, sans pour autant me crier dessus pour que j’arrête, elle ne pouvait pas bien entendu. Elle ne voulait pour rien au monde passer pour une cinglée devant son partenaire, et j’en profitais lourdement.

« Pfouuu, ça va mieux ! »

Elle se retourna à nouveau pour faire face à Jio puis regarda autour d’elle, deux accès étaient possibles. Elle prit la parole :

« Les fortes odeurs ont étés constatés près du centre-ville, je propose donc qu’on suive le chemin qui se dirige dans ce sens, puis on verra ce qu’on y trouvera, en espérant que l’odeur ne s’intensifie pas sur la route... »

Jio acquiesça en hochant la tête de haut en bas, elle s’élança alors dans cette direction, le dos de sa main posée sans arrêt sur son nez pour camoufler l’odeur, en vain. Ils ne marchaient pas bien vite, en observant tout ce qui les entourait attentivement. Mais il n’y avait pas grand-chose à voir, en effet l’eau coulait à leur gauche, une eau verte des plus repoussantes, personnes n’aimeraient s’y baigner. Les murs donnaient l’impression d’être moisis, avec de la mousse qui s’agrippait dans les creux. Tout se ressemblait ce qui donnait la forte impression de tourner en rond, pourtant un seul chemin s’était offert à eux. Jio s’arrêta, suivi de Soro, une interception s’était créée avec des espèces de petits ponts pas très fiables qui reliaient les différents côtés, ils donnaient réellement l’impression qu’ils allaient s’écrouler à tout moment. Les deux jeunes shinobis analysaient la situation quand Sorolla pris la parole :

« Qu’est-ce que tu en penses ? Je n’ai pas réellement envie de me perdre et de passer le restant de ma vie à pourrir dans les égouts en dessous du village. »

Le jeune garçon, déterminé, traversa un des ponts avec grande méfiance. Cela aurait été très comique qu’il tombe à l’eau, il la regardait tellement avec dégouts depuis leurs arrivée. Bon d’accord c’était très sadique, mais il fallait bien rire de temps en temps, et ce n’était certainement pas avec Sorolla qu’on allait se marrer en ce moment ! Jio expliqua qu’il était très léger et donc que ça ne poserait pas de soucis, contrairement à elle. Ça c’était drôle, il insinuait indirectement qu’elle était trop grosse pour ne pas casser le pont. Je me moquais d’elle en riant comme une furie, mais je m’arrêtai bien vite quand je me rendis compte que ça ne l’embêtait même pas un tout petit peu. Vraiment pas drôle celle-là, je continuai la mission en boudant pendant qu’elle cherchait une solution au problème.

« Hey toi ! Tu peux pas voler ? Créer un truc ou quelque chose pour qu’on puisse passer plus facilement ?! »

Voler !? Ce serait plutôt appréciable mais non, elle ne pouvait et ne savait pas faire ça. Par contre crée un truc, il devait y avoir possibilité de faire quelque chose dans le genre oui. Elle n’était pas encore bien douée avec son pouvoir, mais pouvait certainement se débrouiller pour trouver une solution. Elle créa doucement de l’or pour obtenir une sorte de planche, c’était très brouillon et surtout pas uniforme, elle n’avait aucune allure. L’opération dura plusieurs minutes, et une fois finis elle la posa aux deux extrémités pour pouvoir traverser et rejoindre Jio. La planche était très dure, et elle avait assez confiance en elle pour traverser sans crainte, ce qui ressemblait plus à de la folie qu’autre chose.

L’étrange bruit entendu quelques minutes auparavant avait l’air d’avoir terrifié son jeune coéquipier. Il tremblait comme une feuille quand Soro eut enfin réussi à le retrouver du bon côté. Le bruit était étrange, il n’était pas vraiment terrifiant mais plutôt indéfinissable. Cela n’avait rien de menaçant, quoi de plus menaçant que cette eau ignoblement sale de toute façon ? M’enfin, Soro l’avait analysé comme ça ce qui n’était pas du tout le cas de son partenaire. Qu’allaient-ils vraiment trouvés au fond de ce tunnel ? Soro essaya de jeter un regard rassurant à Jio, ce qui avait tout l’air d’être inutile, en continuant d’avancer en direction de l’inquiétante manifestation. L’odeur était de plus en plus forte, et commençait à réellement devenir insupportable, ce qui forçait Soro à s’arrêtait de temps en temps sans pouvoir se soulager. Elle finissait même par prendre une des bombes de Jio en espérant ressentir un parfum agréable, sans succès bien entendu.
Les deux jeunes shinobis s’arrêtaient net en écoutant la voix d’un homme, qui hurlait à pleins poumons :

« Souris souris souris souris, venez mes petites ! J’ai faiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiim! Ahahahah, quelle préparation exquise ! »

L’inconnu paraissait assez âgé, et donnait l’impression d’être là depuis un très long moment ! Il riait aux éclats et touillait une préparation dans une espèce de marmite sans feu. Des dizaines de bêbêtes mortes et vivants étaient pendus par la queue tout le long du mur, ce qui offrait une vision effroyable. Sorolla aimait les animaux, que ce soit des chiens ou des rats, elle leur portait le même amour et ne supportait pas de les voir souffrir. Le vieil homme tellement concentré sur sa préparation ne s’était absolument pas rendu compte de leur présence, ils étaient bien sûr avantagés par l’obscurité qui les cachait naturellement. Sorolla s’adressa à son jeune camarade :

« Qu’est-ce qu’on fait ? C’est seulement un pauvre fou, il n’a pas l’air bien dangereux. »

Spoiler:

Le garçon à côté d’elle ne semblait pas avoir envie de prendre la moindre décision. Reparti vomir plus loin à nouveau, il revint paniqué et rien ne s’arrangea quand l’individu inconnu les repéra et s’approcha d’eux. Ses yeux étaient ornés de rouge, il n’avait pas dû voir un rayon de lumière depuis très longtemps. Il hurlait de joie en notre direction, heureux de croiser autre chose que des petites bêtes poilues. Il leur tendit deux verres de sa mixture de rat mort tout content de pouvoir leur faire goûter. C’était vraiment dur à supporter, et tout ça l’emmerder au plus haut point. Si ce n’était pas pour son village elle aurait déguerpi depuis bien longtemps. En parlant de fuir, son partenaire venait apparemment de prendre ses jambes à son cou... Quel imbécile ! Ce gosse ne pouvait-il pas rester sérieux 5 minutes ? La mission se passait exactement comme celle avec Monjara Densha, ils faisaient n’importe quoi. C’est bien la preuve qu’il ne fallait pas sacrer shinobi chaque gosse capable de lancer un kunaï dans le centre d’une cible ! La situation la dépité, elle était maintenant seule avec un vieux malade mental complètement désorienté. Comment allait-elle se débarrasser du problème ? Elle ne pouvait pas se contenter de le tuer, se débarrasser d’un homme malade et plus ou moins innocent serait vraiment très mal vu. Être détesté par le village n’était pas du tout ce qu’elle voulait pour l’instant, puis est-ce que cet homme méritait vraiment de mourir ? Malgré sa haine d’être là, elle n’en était pas sûre du tout.

Elle réfléchissait à toute vitesse, ne sachant pas quoi faire. Il faudrait qu’elle remonte cet homme à la surface, mais acceptera-t-il de la suivre ? Elle ne pouvait pas non plus boire cette chose pour lui faire plaisir, c’était bien trop dégueulasse... Sorolla lui répéta inlassablement qu’elle était allergique, allergique, ALLERGIQUE ! Il finit par comprendre et voulut lui préparer autre chose mais elle ne le laissa pas filer et imagina une histoire pour qu'il la suive. Elle lui disait calmement qu’il y avait plus de choix en haut pour les ingrédients de ses fameuses soupes, et qu’il aurait aussi un public pour goûter à toutes ses créations. Bien trop bizarrement, l’homme la suivit sans aucune résistance, motivée par ses arguments. Ils marchèrent lentement près de l’eau, elle essayait de l’aider de temps en temps car il donnait l’impression de ne pas bien tenir debout. D’un coup, l’homme hurla avec une voix totalement différente et se jeta sur Sorolla qui tomba à terre à cause de la surprise. L’homme sur elle essayait de lui planter un bout de vert dans le visage, ses faiblesses de personne âgée avaient disparu laissant place à un homme avec une grande force. Son or en ébullition essayait naturellement de faire quelque chose pour l’aider, une espèce de plaque de métal se créa autour de ses bras qui retenaient difficilement la menace sur elle, mais ce n’était pas bien utile... Elle était en position de faiblesse intense et ne savait pas trop quoi faire pour s’en sortir, elle essaya alors l’option de facilité et hurla :

« JIOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO ! »

Un oiseau de papier vint à la rescousse de Sorolla en s’écrasant dans le dos du pauvre fou qui s’était jeté sur elle. L’explosion provoqua un bruit sourd dans ses oreilles qui étaient tout de même bien proches de la scène mais avait surtout permis à l’homme de lâcher son bout de verre et de se lever précipitamment. Sorolla le suivit en se relevant et le boxa d’un coup de poing dans la figure ce qui le fit retomber à terre. Son esprit se remplit de haine, elle était furieuse contre elle-même d’avoir lamentablement baissé sa garde face à une menace bien présente. Elle déversa pourtant cette haine contre le fou couché par terre en lui infligeant de nombreux coups de pied à divers endroits de son corps tout en hurlant :

« Ordure ! Ordure ! Qu’est-ce que tu essayais de me faire espèce de sale merde !? »

Son calme était bien vite revenue laissant l’homme à terre dans un piteux état. Elle regarda son camarade d’un air gênée, qu’allait-il penser d’elle ? La colère mélangée à de la peur s’était emparé d’elle provoquant une réaction incontrôlable à l’encontre de cet inconnu. Elle était terrifiée à l’idée d’être de nouveau sous l’emprise de quelqu’un plus fort et terrifiée à l’idée qu’on puisse à nouveau lui faire du mal or ce n’était qu’un vieux fou faible et pathétique, et les remords commençaient à monter dans son esprit. Pourquoi avait-elle perdu le contrôle à ce point ? C’était ridicule, elle était ridicule, et elle le savait. Soudain, elle prit la parole en s’adressant doucement à son camarade, lui montrant sa propre incompréhension face à ce qui venait de se passer.

« Je suis désolée, je..je ne sais pas ce qui m’a pris... La peur s’en doute...»

Elle releva doucement l’homme qui gémissait de douleur à cause des blessures infligées par ses coups. Son regard était noir, en touchant de nouveau cet homme elle se demandait si elle avait vraiment des regrets. C’est un homme, un homme dégueulasse comme n’importe quel autre homme de ce monde. Il pouvait crever cela lui provoquerait du plaisir, après tout qu’est-ce qu’une chose de ce genre pouvait faire dans ce monde ? Elle ne méritait même pas de vivre. L’humeur de Sorolla divaguait, ses pensées n’étaient même plus en accord avec elle-même, il fallait rentrer et vite avant qu’elle décide de lui faire la peau pour de bon. Agrippant brutalement ses bras pour les mettre derrière son dos, elle créa à l’aide de son Kinton des menottes en or directement sur les poignets du vieil homme.

Avant de partir, Jio tourna autour de Sorolla afin de vérifier si elle n’était pas blessée. Une goutte de sang perlait sur sa joue, c’était une minuscule coupure causée par le bout de verre qui avait finalement éraflé sa peau. Elle y passa la paume de sa main pour essuyer le sang mais cela n’avait pas l’air d’arranger quoi que ce soit, un peu d’eau aurait été nécessaire pour essuyer le liquide rouge qui avait déjà commencé à sécher, mais elle n’avait pas pris de bouteille avec elle et n’allait certainement pas utiliser celle des égouts, cela attendra donc la fin de la mission. Mais à part ça elle n’avait aucune autre séquelle physique de cet affrontement et était prête à reprendre la route.

« Ne t’en fais pas, je n’ai rien de grave nous pouvons repartir. »

La kinzoku tenait l’homme par les bras pendant qu’il avançait doucement en pleurnichant. Qu’est-ce qu’il pouvait être exaspérant ! Il devrait plutôt se satisfaire de ne pas être mort tout à l’heure. Arrivée à une intersection, elle ramassa la petite bille en or posé sur le chemin de droite et avança par là-bas voyant que son partenaire Jio restait en retrait, il ne devait pas savoir le chemin pour rentrer. Au fil du temps, elle continua à ramasser toutes ses billes en or qui finirent par les ramener devant la trappe d’entrée. Quelle bonne idée elle avait eu de laisser ces billes à chaque croisement pour ne pas se perdre, un vrai petit poucet !

Avec l’aide de Jio, ils réussirent à hisser l’homme à la surface tout en gardant ses mains attachées au cas où il déciderait à nouveau de s’en prendre à eux. Sous les regards intrigués des civils, ils prirent la direction de l’hôpital pour y laisser cet homme qui risquait de passer un long séjour en psychiatrie après avoir soigné ses blessures. La mission allait enfin pouvoir toucher à sa fin au plus grand plaisir des deux genins. Une équipe de nettoyage allait certainement être envoyée après leur rapport, elle ne se sentait vraiment pas concernée par cette tâche et n’avait de toute façon plus le moral nécessaire pour y retourner. Son esprit était fixé sur le bain moussant au chocolat qu’elle allait prendre en rentrant, histoire de se détendre mais surtout de ne plus sentir le poisson pourri.

hrp: