Premier Jour en Mer - 8h52

On venait de quitter l'archipel de Kiri, je me levais brusquement pour me souvenir de ce moyen-là. Les flammes embrasant la nature de notre terre, la large fumée s'échappant du centre de l'île, le diable nous avait joué un mauvais tour. Nous attaquer par surprise et détruire une grande partie de notre population. La nation et l'armée la plus puissante venaient de s'humilier face à une seule personne, je n'ai même pas vu son visage. D'après le sage Gekei, ces bêtes ont un nom, les " furyous ". Des êtres démoniaque qui répandent le malheur quand l'envie est présente. On entendait les cris de souffrances, la brume sanglante n'était plus rien.
Mon regard s'éteignait lentement face à la souffrance de mes confrères se battant au front, je n'étais qu'un simple genin. Mon rôle était d'aider les personnes âgés à rester en vie et à les emmener en sécurité. Rien ne disait qu'on allait retourner ici un jour, les diables choisiront cette archipel comme base. Je regardais une dernière fois la terre de mes ancêtres et je me retournais vers mes compatriotes. Tenant fermement mon katana, avant d'aller chercher le sage de notre famille, j'avais demandé à Junpei d'aller chercher des vivres et Senri s'occupait de préparer notre départ. On devait reprendre nos forces avec ce bateau, on a pas mal de jours avant d'arriver proche des littoraux de Konoha. La souffrance nous limitait mais on ne pouvait pas se relâcher et se venger contre nos réels ennemis.


Des larmes dégouliné lentement sur mes joues, nos confrères se battaient à ce moment-même pour survivre face à la mort. Mes parents se battaient pour me voir en sécurité, la mort venait de nous prendre tout ce qui était chère pour nous. Il ne fallait pas s'abattre, il fallait qu'on se trouve un endroit où on pouvait se réfugier. Reconstruire nos habitations, reprendre des forces par rapport à cet tragique événement. Je regardais un par un mes coéquipiers et le marabout. Il y a toujours des survivants pour continuer à répandre la brume sanglante.

Nous n'étions que des genins sur ce bateau, à part le marabout, il avait été à l'époque un grand ninja. Il y avait des chances qu'on rencontre des ennemis sur notre route. Il fallait y être préparer. Junpei sortait le peu de vivre qu'il avait, avec le nombre de journée qu'il nous restait sur la mer, il fallait en garder. De simples biscuit en guise de repas, on ne pouvait pas manger plus. La panique, le chao et la peur avaient crée une émeute, on devait agir vite pour partir donc peu de nourriture. J'étais un malhonnête si je disais que je n'avais pas faim, mon estomac grognait tel un lion en fureur. Heureusement que Senri était un excellent pêcheur, en plus d'être totem du Homard, c'est un très bon nageur. Il nous avait pêché de très beau poisson. Le seul problème ? La cuisson, on ne pouvait faire de feu et personne ne contrôlait cette affinité. Redoutable et utilisable dans n'importe domaine. J'avais essayé de manger un poisson cru, ça n'a pas un très bon goût. Le goût amer présent dans votre bouche, on a pas besoin de boire un peu d'eau.

On avait une quantité illimité d'eau potable. Senri contrôlait le Suiton et pouvait rendre potable n'importe quelle source d'eau. On allait pas mourir de soif, la faim était un réel problème. Avec cette faim plus la fatigue du voyage, nous n'étions pas dans notre état.


Cette épreuve allait être difficile pour nous. L’orang-outan connaissait parfaitement notre chemin et savait lire une carte. Ils nous guidaient vers nos terres. Au loin, on voyait la dernière île appartenant à Kiri en face de nous. On avait décidé de se poser pour déguster le reste de poisson qu'il nous restait et surtout pouvoir se reposer un peu. On avait besoin de repos et d'un bon repas chaud.

14h30

L'île était plutôt grande, une large forêt autour de nous, on avait de quoi faire un bon feu. Il nous fallait un peu de temps avant de partir chez nous, comme si nous étions aimanté par notre pays, on ne peut pas le quitter. Je m'étais assis au bord du plateau, observant la mer et le centre de Kirigakure no Sato. J'éprouvais toujours ce sentiment de faiblesse en face à cette attaque démoniaque. Je n'avais rien fait pour sauver plusieurs personnes. Ils devaient avoir pas mal de survivant, nous les kirijins, nous survivons à toute les épreuves. Qu'elle soit aussi dur et sanglante ou longue et périlleuse, elle doit être faite. Je regardais le soleil, pensant à mes parents. Ils avaient rejoins mère nature. On s'efforce à ne pas tomber dans une haine venimeuse mais c'est fait.Ma tête bouillonnait, je n'avais qu'une chose en vue, prendre ma vengeance sur ces êtres démoniaque. Mon poing serré s'enfonçant dans le sol, je devais accomplir cette mission même si je devais y laisser ma vie et mon honneur de Gekei. Je me levais lentement et me dirigeais vers le campement. On va rester deux jours sur place pour voir ce qui se déroule dans l'île principale et y aller pour voir les ruines de notre pays.

L'odeur du poisson frit dans les narines, je bavais déjà avant de l'avoir dans l'assiette. Un bon repas pour une bonne nuit reposante, il ne fallait pas perdre son temps à partir. Je ne pouvais pas quitter ce territoire sans voir ce qui s'est passé à Kiri. Il peut avoir des survivants, il y a peu de chance mais il fallait vérifier. Je me posais autour du feu, je me prenais un morceau et commençait à le déguster tranquillement. J'adorais cette façon de cuire le poisson, ça me fait toujours autant baver. Je m'allongeais sur le sol et m'endormais pour me reposer et aller dans l'île centrale dans la matinée.

Il fallait retourner là-bas. J'avais oublié mon Wazibashi chez moi, je dois le récupérer. Comme ça, on pourra vérifier s'il y a des survivants ou pas. Mais ça sera demain.

Deuxième Jour - Shu Ville portuaire

On se trouvait à Shu, une ville portuaire connu pour ces capitaines connu pour le sang-froid et la détermination en mer. C'était devenu une ville fantôme, je marchais discrètement à travers la ville en compagnie de Junpei. Il était plutôt puissant et si on se retrouvais né à né avec un adversaire, c'est le parfait coéquipier. Senri a encore du temps devant lui, il doit évoluer même si le potentiel est présent. Les habitants avaient fuit l'île pendant que le furyou attaquait le centre de Kiri. Il n'y avait plus de bateau dans le port, il y a encore des survivants de notre grande patrie. On entrait lentement dans une maison, vérifiant qu'il n'y avait personne. La table était dressé, du riz, du poisson et une bouteille de vin, quatre assiettes vides était disposé au quatre coin. Le garde-manger ouvert et vide, on en profitait pour manger un peu et en rapportait à nos deux autres compagnons. On allait retourner à l'île centrale, il nous fallait de la nourriture et quelques broutilles. On voulait trouver du matériel de soins, des anti douleurs, tous ce genre de connerie. On espérait sauver quelques survivants de l'attaque du Diable lui-même. Je ne pouvais pas fuir ainsi, laissant des personnes souffrant, se vidant de leur propre sang. Je ne pouvais pas.

On venait d'entrer dans l’hôpital de l'île. Il était vide, de la paperasse éparpillé sur le sol, mon regard examinait lentement la scène. Pas un bruit, le silence totale, il avait sans doute évacué tous les personnes hospitalisées. On s'aventurait dans ces longs couloirs, mon regard tournait à droite à gauche pour voir s'il n'y avait pas des personnes qui n'avaient pas été évacué. On avait de bras pour notre excursion. Un bruit, ma main attrapait rapidement mon kunai dans son étui, je le lançais dans la direction entendue. Personne ne sortait de sa cachette. Je m'avançais rapidement et je me trouvais en face d'un adolescent avec sa robe blanche. Il m'avait fait peur ce con. J'arrachais mon projectile du mur et me tournait en direction du patient.







Il s'essuyait ces larmes et acquiesçais de la tête. Il se relevait et nous conduisait à la mine d'or. Il nous fallait des bandages, un désinfectant puissant et des compresses stériles. On devrait trouver ça. Ils nous avaient emmené en face d'une porte fermée, on ne pouvait pas faire autrement. Un bon coup de savate dans la serrure et plus rien, on entrait et un long sourire se dessinait rapidement dans nos visages. On sortait de l'hôpital les poches bien remplis, l'adolescent avait trouvé des vêtements pour se changer. Il se nommait Mü, un ninja de bas étage n'ayant pas la capacité de rester sur la capitale, il était venu à Shu. Il n'avait plus rien à craindre avec Junpei et moi. On faisait quelques maisons pour la nourriture et on avait pris la direction du campement.

18h58

On s'était préparé, notre marabout restait ici, ils allaient nous encombrer dans notre excursion. On avait piégé à alentour du campement, à base de parchemin explosif, un bon rondin de bois dans ta gueule et tu reviens chez toi en courant. On était quatre, Mü, Senri, Junpei & Moi. On ne pouvait que transporter que deux personnes mais ça allait suffire. On avait de quoi soigner une quinzaine de personne. Avec ce furyou, je ne pensais pas trouver autant de personne. Un bon repas avant de partir à l'aventure, on avait de quoi laisser manger au sage pour deux jours.

On avait chargé le bateau avec deux sac, des grosses trousses de soins. On s'asseyait rapidement sur notre petit navire. Il y avait de la brume, on allait pouvoir arriver discrètement sur nos terres. À moins qu'ils restaient des ennemis et qu'ils avaient la capacité de détecter les sources de chakra. Je ne doutais point de la présence de nukenin. Les nouvelles vont vite dans ce monde de shinobi, les informations valent de l'or. J'étais concentré et déterminé à sauver des vies, des personnes appartenant à mon peuple ou à mon sang. J’espérais trouver des gekeis blessés, pour les ramener à notre campement. Il fallait avant tout qu'on allait vite.



On s'accostait lentement sur le sable. La capitale était notre direction, on avait pu le temps à perdre. On fonçait dans cette forêt dense et brumeuse.

Île Centrale - 12h43

Le silence était roi sur cette île. On entendait même pas une bête, comme si le démon était encore présent. Ce froid nous glaçant le dos, on avançait discrètement, regardant autour de nous. On ne voulait pas rencontre de sales charognards qui sont là pour piller les richesses des morts. Les nouvelles vont vite et je ne doute pas la présence de certains vautours arrachant l'or aux morts. Je tenais fermement le manche de mon Wazibashi, ayant peur qu'on nous attaquait par surprise. Je n'avais aucune connaissance dans la sensorialité, un domaine jamais approfondi mais qui devrait l'être. Connaitre la position de ces ennemis en terre brumeuse était un avantage sérieux. On pouvait ainsi les contourner ou les supprimer par l'arrière mais personne n'était apte à cette spécialité. Senri, Junpei et moi étions des grands partisans du corps à corps. Shû connaissait quelques techniques de Ninjutsu, il allait souvent nous couvrir, pas besoin de cette mauviette au corps à corps.

J'apercevais de loin la fin de la forêt, en tête de groupe, je discernais légèrement avec la brume. Je m'arrêtais net, levant les bras, stoppant les trois de derrière. Je tremblais de peur, je ne bougeais pas, choqué par les images que je venais de voir. Ma main se posait sur ma bouche, j'allais presque vomir face à cette scène sanguinaire. Les corps de mon peuple et mon sang parsemé sur le sol, le sol imbibé de sang, je ne pleurais pas mais je ne me sentais pas dans le meilleur état. Mon regard perturbé face aux actes démoniaques, Senri et Junpei commençait à pleurer et Shû vomissait sur un arbre. Certains des corps étaient méconnaissable, on ne savait pas si c'était une femme ou un homme. L'horreur à l'état pur.

Le choc avait duré une bonne heure. Nos muscles ne voulait pas nous obeir, bloqué par cette scène abominable. On avait commencé à enjamber nos ancêtres, observant peu les restes de leurs cadavres. Un odeur nauséabonde, la présence de quelques corbeaux au alentour, ils picoraient lentement leur repas favori. Leur bête arrachait brutalement la chair humaine, il y avait un festin pour ces charognards. Je les regardais, mon regard était bloqué par ces êtres volant démoniaque. Le point positif de l'arrivée de ses oiseaux, il n'y avait pas de survivant dans la zone. Ils n'attaquaient que les morts. Il fallait rejoindre le centre de l'île, il y a beaucoup de cachette dans les sols.

Les restes de maisons arrachés par la puissance du Démon, les morceaux de bois éparpillés autour des ruines, les projectiles avaient tués des personnes. Il attaquait à l'aveugle. La plupart mourrait face aux attaques dévastatrices et d'autres par la puissance de l'impact, elle renvoyait des projectiles de toutes sortes. Je ressentais intérieurement la souffrance de mes ancêtres, j'entendais leurs cris dans ma tête. Ils résonnaient. Plus on avançait et plus mon espoir de trouver un survivant s'échappait. Le plus horrible dans l'histoire, je reconnais quelques fois les visages des personnes. Un boulanger, un habitué du râmen, un gekei qui travaillait à la forgerie du clan, mon visage se vidait de son espoir.

On arrivait dans le centre ville de Kirigakure no Sato. Un silence glaçant, Il y avait très peu de corps par rapport au alentour. La plupart sont des ninjas qui s'étaient surement combattu contre le diable en personne. Des personnes courageuses, on avait ramené une pelle afin d'enterrer tous les soldats de notre patrie. Pendant ce temps, Senri et Shû allaient visité les bâtiments autour de nous afin de voir s'il y avait des survivants. Une simple précaution. Je faisais d'énormes tombes, j'avais enlevé mon long manteau. On enterrait progressivement les corps, quelques prières de courage sur le champ et l’ensevelissait notre confrère. Quelques fois, on s'arrêtait brusquement et pleurait en voyant le visage du défunt shinobi. Un sensei, un professeur ou un(e) simple ami(e). Un travail morbide, je n'en pouvais plus, la sueur dégoulinant mêlée à la poussière sol. On faisait une petite pause. Alors que je venais de me poser contre le reste d'une bâtisse, on entendait Shû criait comme une gonzesse. Réactif, on fonçait en direction du bruit afin de savoir pourquoi cet abruti avait dévoilé sa position.

Il avait trouvé une femme, elle était inconsciente. On lui avait désinfecté ces blessures, un bon coup de bandage et le tour était joué. Un brune, un teint mat, il avait corps bien formé comme dirait mon père. On ne pouvait pas la transporter, on devait attendre qu'elle reprenne de ces forces.



Un sourire se dessinait sur mon visage et je reprenais la route en compagne du premier survivant trouvé. Il fallait trouver une sorte de brancard à roulette pour pouvoir transporte la jeune femme. L'hôpital n'était loin de notre position. On n'avait pas encore fini d'enterrer tous les soldats. Les vivants en premier lieue. On n'avait pas rencontré d'ennemi pour l'instant. On avait surement de la chance, j'étais toujours au aguets, Shû allait m'être utile pendant le combat. Je préfère être seul au combat. Je remarquais les dégâts causé par le démon, il avait complètement détruit le palais du Mizukage. Il ne restait plus que des ruines de ce bâtiment important de notre village. Les nombreux cratères sur le sol, quelques corps carbonisé par l'attaque ennemie, j'avais une sorte de retour de vomi. Comment pouvais-t-on causer autant de souffrance à une personne humaine. La brume sanglante renaitra pour causer autant de dégâts à ces démons afin de reprendre le contrôle de ce monde.