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![Péripétie d'un oeil [Solo] Empty](https://2img.net/i/fa/empty.gif) | | (#) Sujet: Péripétie d'un oeil [Solo] Mar 26 Jan 2016 - 11:23 | |
| Cela faisait un temps déjà que j'étais dépossédé d'un bien qui m'était cher, et cette perte avait révélé au grand jour ma faiblesse la plus importante. Sans le pouvoir d'Atiesh, je restais un shinobi, certes, mais je ne me situais plus bien au dessus de mes semblables en terme de puissance. Ne voyez ici aucune sorte de vanité n'est-ce pas, il ne s'agissait que d'une réalité évidente. Il me fallait donc, dans l'éventualité où je ne retrouvais pas mon épée avant un long moment, trouver une force plus importante dans mon autre don, mes pupilles. Pour cela, je devais me rendre dans les ruines de Kiri gakure no sato, il s'agissait là de la première étape. Pourquoi, demanderez-vous ? Tout simplement car si je me trouvais sur les ruines de l'ancien village, je pourrais remonter le temps afin d'avoir accès à l'ancienne bibliothèque du clan et donc par extension, j'aurais accès à leurs connaissances.
Mais comment être sûr de trouver ce que je recherche ? Cela pourrait être votre première question et vous auriez raison. Mais il me semble logique que dans les dix années de la brume, au moins un jisetsu ait prit la peine de chercher à augmenter le pouvoir de ses yeux. Cela me servirait donc de base de réflexion pour mes propres recherches. Le voyage dura un certain temps jusqu'à ce que j'arrive à l'endroit sus-nommé. L'endroit n'était pas désert, des ouvriers cherchant à rebâtir le village étaient présents en ce lieu. Mais par malchance si je me faisais arrêté, je pouvais me servir de ma relation avec Shinda Michiki pour accélérer ma libération. Fort heureusement ce ne fut pas le cas et je pus accéder à l'ancienne bibliothèque sans problème, enfin ce qu'il en restait.
Je m'asseyais maintenant en tailleur au milieu des ruines, à un endroit en retrait, derrière de grosses pierres qui étaient sans aucun doute un ancien morceau d'un mur, puis je canalisais du chakra dans mes yeux afin de percevoir le passé du lieu, je commençais du plus ancien jusqu'au plus récent. Les images se succédèrent les unes après les autres, je voyais des hommes se succéder dans ce lieu cherchant des mystères par dizaines, apprenant des langues de civilisations inconnues. Des heures passèrent dans ce monde illusoire alors que quelques secondes seulement défilaient dans la réalité. Mais malgré tout je ne parvenais pas à trouver ce que je recherchais. Je songeais à faire une pause lorsque j'atteignais les dix heures virtuelles de recherches quand soudain je voyais un vieil homme avec une canne brandir un livre dont le titre m'interpella, ce titre-ci « Le prisme du Kinnegan, les facettes cachées de l'oeil ». Le livre semblait raconter de quel manière un homme était parvenu à augmenter les capacités de ses iris afin d'accentuer sa maîtrise du temps. Cet homme serait parvenu à découvrir un chemin qu'aucun Jisetsu n'était parvenu à effleurer. A savoir la maîtrise du flux temporel de sorte à pouvoir remonter le temps de son propre corps ou même de figer le temps lui-même pour tout le monde sauf pour l'utilisateur. Cela semblait irréaliste, mais c'était exactement le type de pouvoir que je souhaitais obtenir. Je continuais de suivre ce vieillard dans le temps et quelque chose d'étrange se produisit. En faisant se succéder les images de ce grand-père, on pouvait voir son âge reculé. Tantôt il se séparait de sa canne, tantôt, ses cheveux se recoloraient et ses rides disparaissaient. Aucun doute ne semblait subsister dans mon esprit. Il avait percé le secret de ce livre. Il ne me restait donc que deux choix possibles, trouver le livre ou bien trouver l'homme. D'ailleurs il se pourrait que l'homme détienne encore le livre, gardant jalousement son bien, telle une créature hideuse conservant son précieux anneau durement gagné.
Je devais maintenant me concentré sur cet homme afin de connaître l'emplacement de sa demeure où n'importe quelle autre piste qui pouvait m'indiquer où il se terre. Je remontais donc le temps jusqu'à sa découverte du livre et d'un œil je me fixais sur l'homme, tandis que l'autre allait me guider dans le « monde réel » afin de me déplacer tout en continuant de scruter l'individu. Cet exercice me demandait pas mal d'énergie et je devais veiller à esquiver les gardes en même temps, la pratique allait s'avérer ardue mais le gain était de valeur. Nous verrons si cela allait être concluant ou non.
Les minutes passèrent tandis que je m'efforçais de suivre ma cible du mieux que je pouvais. Je fus d'abord conduit à une maisonnette où je m'arrêtais afin de d'observer le passé du lieu. Là je découvris dans les mémoires temporels une carte conduisant à une caverne sur les archipels de Mizu. Il semblerait que je venais de découvrir la cachette de mon parent, mais serait-il encore là bas lors de mon arrivée ? Rien n'était moins sûr. Je décidais malgré tout de tenter ma chance et de me rendre au lieu précédemment cité.
Une journée passa entre le moment où je quittais le village de Kiri et le moment précis où je venais de poser le pied sur la zone indiquée sur la carte. Il s'agissait d'une grotte marquée d'une grosse croix. Elle se situait au sud de la ville de Shu, dans les montagnes. La question que je me posais c'était qu'allais-je y trouver. Après tout les années s'étaient écoulées depuis le moment où ce vieillard s'était emparé du livre et l'avait utilisé. Il pouvait être n'importe où sur cette planète. De plus le temps m'étais précieux et si je pouvais éviter de perdre des jours entiers cela m'arrangerait, l'examen de sélection des chûnins débuterait sous peu et je devais retrouver mon sabre avant le commencement de celui-ci, il s'agissait là de quelque chose d'impératif.
J'entamais donc une marche à travers la forêt puis des surfaces rocailleuses pour finalement atteindre l'endroit voulu, la grotte se trouvait à une centaine de mètres de moi, mais elle était maintenant le repaire d'individus qui se voulaient sans doute menaçants. Des bandits. Bien entendu ils n'étaient pas de tailles face à moi, que pouvait faire cent hommes ordinaires contre un seul shinobi ? Même des milliers n'auraient aucune chance. J'avançais donc d'un pas sûr et plusieurs manants vinrent à ma rencontre, je mis machinalement ma main au fourreau lorsque je me rendis compte que je n'étais plus armé. Mais fort heureusement, eux l'étaient. J'empoignais le premier homme venant à ma rencontre tout en prenant soin d'esquiver son premier coup de sabre. Je brisais l'os afin de lui faire lâcher prise et je récupérais l'arme de mon autre main. Il était maintenant l'heure d'ôter des vies. Cette racaille représentait ce qu'il y avait de pire dans l'être humain et je n'avais déjà aucune gêne à tuer ceux que je considérai objectivement comme non-nuisible, je n'étais donc pas plus gêner de débarrasser la planète de ces vers. Je gardais le dernier en vie afin de poser quelques questions si mon inspection de la grotte ne s'avérait pas concluante. J'attachais donc l'homme comme un saucisson à une pierre et je parcourais maintenant la caverne.
Il s'agissait d'un lieu tout ce qu'il y avait de plus lugubre, je m'éclairais à l'aide d'une torche qui fut accrochée au mur. Les minutes passèrent pendant que je faisais le tour du lieu et j'avais beau inspecter les moindres recoins, aucune trace ni du livre, ni de l'homme. Il était donc temps d'inspecter le passé de ce lieu afin de découvrir ce qu'il s'était passé ici. Je m'asseyais donc en tailleur, posant mes mains sur mes genoux, puis concentrant mon énergie, je vis la scène de manière on ne peut plus clair, je vis des hommes trancher la tête du Jisetsu et emporter le livre, ils portaient un logo sur eux, un logo que je ne connaissais pas. Mais avec un peu de chance, l'homme captif serait plus instruit que je ne le suis. Lorsque je retournais à l'extérieur, j'empoignais une feuille et tout en fixant le bandit je lui demandais.
« Ce symbole le connais-tu ? »
L'homme esquissa un regard empli de terreur à la vue du symbole, signe qu'il le reconnaissait mais pour autant il refusait de dévoiler son origine. Je décidais donc de planter mon épée dans sa cuisse afin d'éveiller en lui une vive douleur. Pour autant, sa langue ne se délia pas plus. Je tournais alors la lame afin de générer encore plus de douleur et je continuais cette torture à divers endroit de son corps jusqu'à qu'il avoue ce que je voulais savoir. Il s'agissait du blason d'un groupe sévissant à Hai no Kuni. Le groupe était composé en grande partie de mercenaires mais il était dirigé par trois frères shinobis qui servaient la reine des flammes lorsque cette dernière était encore en vie. Je possédais donc maintenant ma prochaine destination. |
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