Un nouveau jour se profilait, alors que le Soleil faisait de même en dépassant l'horizon. Cependant, toute la beauté qui marquait les premiers rayons de l'astre solaire était la dernière préoccupation pour la cheffe d'équipe d'Hachi. Pas réveillée, et comme à son habitude de mauvais poil lorsqu'elle n'avait pas sa dose de sommeil quotidienne, la rebelle était légèrement remontée et ce... à cause de certains éléments futiles : Son ordre de mission et... son réveil.
Et quelle était donc cette mission me diriez-vous ? Et bien, tout cela était en rapport avec une sombre affaire : Voilà plusieurs mois maintenant qu'une bourgade de Kaze no Kuni du nom d'Hoshizora perdait des habitants. Malade ? Assassinés ? Peut-être. Mais ces derniers n'étaient pas mis à mort dans l'enceinte du village. En effet, il disparaissaient, comme par magie. Chose à signaler, seuls les enfants étaient les victimes. Ce fut d'abord un, puis deux, désormais, le rapport parlait de dizaines de disparus. Bref, l'équipe 8 était chargée d'investir les lieux et de trouver la cause de ce "problème". Toute l'escouade avait été mobilisée et Kan' n'avait pas manqué de se décontracter le soir précédant cette expédition. Il fallait croire que son réveil avait tout gâché...
Ils avaient normalement tous été prévenus : Mu, Hisoka et Hiruko. La brune leur avait envoyé à chacun un parchemin sur lequel était marqué un résumé de la mission et de ses objectifs ainsi que le point de rendez-vous lors du départ : La Voie Illusionnée. Elle espérait qu'aucun de ses élèves ne lui posent un lapin où qu'ils aient le malheur d'arriver en retard. Il était à peine 5h00 du matin, personne ne voulait d'une crise d'adolescente aux prémices de cette journée...
Finalement, après quelques minutes à marcher à travers les rues quasi-déserte du Sable, la Saibogu arriva à l'entrée du village. Le fameux détroit indiscernable de l'extérieur, dissimulé à travers les tempêtes de Sables et les mirages d'où son nom légendaire qui avait résonné aux quatre coins du Yuukan. Apparemment, ils étaient tous là. Enfin, c'était peut-être le cas : L'assombrissement nocturne était encore présent, ce qui pouvait fausser le diagnostic de Kan'. Arrivant près du groupe, les cheveux encore ébouriffés et la bouche pâteuse, cette dernière s'adressa au groupe, le ton à la fois sévère et endormi.
— Bon... Tout le monde est là ?
Se frottant les yeux d'un geste de ses deux mains, la rebelle bailla à s'en casser la mâchoire, puis reprit :
— Si vous avez des question à poser, faites le pendant qu'on sera en chemin pour Hoshizo-truc. Et puis, j'espère que vous êtes tous allés aux chiottes avant de vous être ramenés ici.
Pensant avoir tout dit, la jeune femme s'apprêta à ouvrir la marche lorsque finalement elle se retourna, ses pupilles dorées posées principalement sur Hiruko. Sa voix se fit menaçante :
— Oh, j'oubliais. Le premier d'entre vous qui me fait passer pour sa petite soeur ou un truc du genre, je l'atomise.
Et oui, car il ne fallait pas oublier que la Saibogu était, dans l'équipe, la plus jeune. Un détail qui n'avait sans doute échappé à personne dans le quatuor...
Spoiler:
Pour le premier tour, aucun ordre de post. Vous répondez comme vous l'entendez, en restant en accord avec les posts précédants. Une fois l'ordre établi, on respectera ce dernier pour le reste du RP ;D
Ordre de mission : Depuis quelques jours, une vingtaine d'enfants d'un petit village de Kaze no Kuni ont été portés disparus et sans que l'on sache comment, ce nombre continue d'augmenter. Votre mission est de retrouver ces enfants et d'arrêter les responsables avant que la panique ne gagne ce village.
Quelques jours étaient passés depuis le combat contre Kanpeki, Hisoka avait du séjourner quelques heures à l'hôpital le temps que les ninjas médicaux fassent leur office, remettant d'aplomb le genin. Depuis il avait été mis au repos, la sensei ayant prévenue ses élèves qu'il y aurait bientôt une mission pour eux. Le nomade était donc bien décider à profiter du temps qui leur était alloué. Durant ce laps de temps libre, Hisoka ne pouvait s'empêcher de repenser au combat qu'il avait mené contre la Saibogu. Il n'avait jamais aimé le combat dans sa forme la plus pure, préférant les actions du non combat qui pouvait permettre d'éviter justement la confrontation. Le sang versé était souvent inutile. Mais pour protéger Mu le temps qu'elle réalise la mission, il avait su donner ce qu'il avait, mené un véritable combat. Cela n'avait rien de compliquer, tout était une suite de gestes, de mouvement, d'attaque, de défense. Pragmatiquement parlant, un combat n'était rien. Mais il se rendait bien compte que pour mener son chemin comme il l'entendait, il devrait devenir plus fort. Avec cette force viendrait la tentation de devenir autre chose, de renoncer à sa croyance du non combat primordial. C'était sans nul doute le plus grand combat que devrait mener le blondin : contre lui-même. Pour rester comme il le désirait. Allonger sur son lit alors que la nuit était encore totale, il observait sa main gauche entourée de bandage et de lanière, serrant son poing et le desserrant. Les yeux dans le vague. Ce qu'il faisait pour Suna devait avoir un sens, il devait lui donner un sens. Le jeune homme était venu ici pour connaître les origines d'Analie, car il l'avait décidé. Le nomade lâcha un soupir invisible, le présent était la seule chose qui comptait. C'était ce qui caractériserait l'avenir. Décider et agir. Sa réflexion profonde n'avait aucun autre sens que de le renvoyer vers celle qu'il avait déjà acceptée. Avec un sourire, il laissa tomber sa main sur son lit, puis se redressa, observant par la fenêtre. Cela faisait une bonne heure déjà que le ninja s'était réveillé. Une mission avait été attribuée à l'équipe huit. Son équipe. Faisant basculer ses jambes sur le côté du lit, il se redressa. Il était bientôt l'heure de se rejoindre au point de rendez vous. Le blondin n'était nullement fatigué, peu dormir ne l'avait jamais déranger, il venait du désert, là-bas les nuits étaient un moment redouté. Tant à cause de la température que des prédateurs qui rôdaient. Il fallait toujours dormir sur une seule oreille. Il avait gardé cette habitude depuis tout petit. Et c'était une bonne chose, car cela allait parfaitement avec son rôle de ninja.
Se dirigeant vers la porte d'entrée, Hisoka avait passer un pantalon large, un peu dans le genre d'un hakama noir, une ceinture en nouais le haut auquel était attacher ses outils ninjas. Au-dessus, il portait une tunique rouge et blanc à manche courte avec un haut col protégeant son cou et le bas de son visage. Son bras gauche était bien sûr protéger par les bandages et les lanières de cuir qui lui permettait de cacher les stigmates marquant sa peau. Avant de sortir, le genin attrapa un épais bout de tissu posé sur sa table. L'enfilant, il se ressentit redevenir le nomade qu'il était avant d'arriver a Suna. C'était une longue bure à capuche couleur sable. L'habit préféré de nombreux nomades. Assez épaisse pour s'endormir dans le désert, sans l'être trop pour survivre a la journée. Protégeant habilement du soleil et du sable. Le jeune homme ne s'en était jamais séparé. Habitant dans un village en plein milieu du désert, il avait toujours gardé dans l'idée qu'il en aurait besoin pour voyager d'un village a un autre. L'occasion se présentait enfin. Il n'enferma cependant pas son visage sous l'épaisse capuche, laissant celle-ci pendre dans son dos. Finalement, il sortit de chez lui, se dirigeant en marchant vers les portes du village. Il était inutile de se presser, bien conscient d'être en avance.
Hisoka arriva bel et bien en premier, il en profita pour faire son inventaire. Regardant dans sa sacoche que tout était bien là, qu'il avait des rations, que sa gourde était pleine, que son étui a shuriken et a kunais était remplis. Content de sa petite vérification, il remit tout en place et dans un laps de temps très court, un inconnu arriva. Peut-être un ninja qui devait sans doute partir en mission lui aussi ? Hisoka était loin d'imaginer que l'équipe huit avaient accueilli un nouveau membre. Mais ce dernier s'arrêta clairement à côté d'Hisoka et sembla attendre près de la porte lui aussi. Combien de chance y avait-il au juste pour qu'il attende une autre équipe ? Très peu. Avec un sourire, Hisoka s'approcha en levant la main droite et en saluant l'inconnu.
" Bonjour ! Tu attends aussi l'équipe huit ? Je me présente Genzai Hisoka ! "
Hisoka tendit la main vers l'inconnu pour une poignée de main de bienvenue, toujours avec un sourire éclatant. Avec un bruit sur le côté, le genin se tourna vers la nouvelle arrivante. On ne pouvait pas la louper, sa longue chevelure rouge flottant dans les airs derrière elle, alors qu'elle retombait gracieusement au sol avec des airs de danseuse. Cela frappa Hisoka sur le champ, c'était la première fois qu'il le remarquait, mais sa démarche, son assurance, sa manière de marcher rappelait autant la marche d'une prédatrice que d'une danseuse. Avec un petit salut de la main, le blondin accueillit sa coéquipière qui semblait largement remise de l'ouverture des portes qu'elle avait réalisée quelques jours plus tôt. Aucun des deux genin n'étaient vraiment dans un bon état suite à la mise à l'épreuve de Kanpeki. Mu avait subie de pleins fouet la fermeture des portes, Hisoka lui avait manger de vilains coups de taijutsu qui avait enfoncer quelques os de son corps. Mais les deux protagonistes ne semblaient plus porter les marques du combat. C'est donc tout sourire, que le genin accueillit la lionne.
" Salut Mu ! Content de voir que tu es remise ! "
Rapportant son attention sur l'inconnu, Hisoka voulait savoir qui il était, il tenta donc d'établir le dialogue, à voir si le nouveau personnage était du genre à se confier facilement, avait le dialogue facile, s'il tenait plus du grognon, ou de la personne froide. S'il devait y avoir une collaboration avec lui, autant savoir a qui on avait à faire immédiatement. C'était le plus logique, Hisoka savait que l'impériale verrait la chose de la même manière. Mais peu de temps après, les présentations furent couper par l'arrivée de la rebelle. Cette dernière semblait avoir du mal a sortir du sommeil. Les cheveux étaient ébouriffés de tous les côtés et son élocution quelque peu hasardeuse. Cela fit sourire le genin, qui ne pus s'empêcher de taquiner de nouveau la Saibogu. Mais il était clair que cela n'était pas du manque de respect ou des piques volontaires pour l'énerver comme quelques jours plus tôt, mais que c'était plus un genre de taquinage joyeux. Le blondin savait qu'il devait y avoir une relation de respect entre le maître et l'élève. Kanpeki n'était pas une Sensei ordinaire, forcément que les relations allaient être un peu moins formel que dans les autres équipes.
" Ahah, vous n'êtes pas du matin Kanp-sensei. C'est quoi de cette coiffure ? On va vous prendre pour un esprit du désert avec cette tronche ! "
Le groupe se mit peu de temps après en chemin. En route, Hisoka demanda quelque précision sur la mission a la sensei. Ils se dirigeaient donc vers Hoshizora. Là-bas, des disparitions frappaient le village, chose peu commune tout les disparut étaient des enfants. Ils devaient donc enquêter et bien sûr arrêter le phénomène. Qui donc pouvaient cibler des enfants dans un village tel que celui-ci ? Hisoka connaissait de nom, il ne s'y était jamais rendu pour autant. Laissant la sensei se réveiller tranquillement, le jeune homme marcha un peu plus en avant. Il était un nomade, cela se voyait que le désert était son monde. Sa démarche dans le sable était agile, il n'avait aucun mal à avancer. Le groupe avançait rapidement, mais le genin ne semblait nullement se fatiguer. À vrai dire, courir a travers le désert de cette manière lui faisait un bien fou. Son regard scrutait le lointain, conscient que dans quelques minutes le soleil se lèverait et qu'il pourrait de nouveau être le témoin du lever de soleil. Son esprit se plongea dans cette journée lointaine où il avait regardé cet évènement avec le chef de sa tribu peu de temps avant son départ. Un sourire étira ses lèvres. Le désert était un endroit familier pour lui, ils savaient vivre avec lui. Non comme tout bon ninja du sable le pouvait, mais bel et bien comme un véritable nomade du désert profond.
Peu de temps plus tard, le soleil se leva comme il l'avait prédit. C'était le genre de spectacle que l'on ne pouvait oublier. L'astre s'élevant au loin, envoyant ses rayons orangés se répercuter sur le sable brun. Faisant s'évaporer le peu d'humidité que la nuit avait laissé dans le sable. On pouvait sentir en même temps la chaleur venir réchauffer son corps. C'était un sentiment divin, magnifique. Le soleil continuait de s'élever, petit à petit, dévoilant toute sa puissance, alors que tout autour du groupe le silence était total. Hisoka ignorait si ses coéquipiers étaient capables d'apprécier ce moment, mais pour le jeune homme, c'était sans nul doute l'une des choses les plus magnifiques dont on pouvait être témoins. Il jeta un coup d'œil vers Mu. Il pensait que cette dernière saurait apprécier le spectacle, son esprit était ouvert a ce que le monde pouvait offrir. Il scruta ensuite Kanpe-sensei. Pour elle... Il ne saurait dire, peut être trouverait-elle cela niais. Hisoka lâcha un petit rire silencieux à cette idée, cela lui convenait plutôt bien. Pour le dernier membre du groupe, le nomade ne le connaissait pas encore assez pour s'en faire une idée. Mais cela viendrait avec le temps. Le voyage vers le village se passait plutôt vite et bien. L'équipe huit avançaient rapidement, en silence, semblant économiser ses forces pour certains, plongées dans ses pensées pour d'autres... Et pour une... Simplement se tirer de son sommeil.
Avez-vous déjà eu ce sentiment de peur ? Comme une boule dans la gorge, comme une lame qu’on enfonce dans votre abdomen rempli de gras car vous êtes un gros fainéant. Vous le sentez vous pénétrer tel le chat qui vous avait enfoncé son engin dans votre derrière lorsque vous aviez 6 ans, à moins que ça ne me soit jamais arrivé, je sais pas… En tout cas c’est pas une bonne comparaison parce que je pense que j’aurais joui… Hmm, on s’égare. Vous essayez de contenir cette lame mais le sentiment grandit encore plus, tout comme l’appareil génital du chat. Ouais mettons que c’est un mi gekei-akimichi… Ouais ça s’rait bien… QUOI J’AI PAS LE DROIT DE FANTASMER ? TOI TU TE PALUCHE BIEN SUR DES PIXELS DERRIERE TON ECRAN GROS COCHON ALORS VIENS PAS ME PARLER DE NORMALITE… Hum. Vous en arrivez à un stade où vous êtes en position latérale de sécurité sous votre bureau que vous n’avez pas dans votre maison mais que vous avez acheté pour l’occasion. Eh bien figurez vous….
Que ça m’est jamais arrivé. Pourquoi j’vous raconte ça ? Bah parce que figurez vous que 20 lignes d’rp c’est pas si facile du coup faut bien se débrouiller.
En tout cas aujourd’hui c’est mots fléchés et détente. Tranquillement affalé sur mon canapé discount gagné au tournoi annuel de bouffeur lardon halal, une tasse de café posée sur ma table je bloquais sur un mot lorsque on frappa à la porte. Sans même regarder qui c’était je lui demandais
- Partenaire sexuelle en 5 lettres ? Normalement c’est main, ou main droite, quoique j’ai déjà fait des freestyles avec la gauche histoire qu’elle se sente pas seule… Une idée ?
Stylo à la bouche et main à la barbe inexistante en témoignage de mon implication et de ma concentration sur cette colle digne des plus grands casse têtes chinois…
- Euuh, femme ?
- Non mes parents l’ont jamais fait.
- Comment t’es né alors ?
- Aaaargh ! AARRRRRRRRGH ! SATAN COMMENT PEUT TU DIRE UNE CHOSE PAREILLE ! JEANNE, AU SECOURS !
Tel un certain Le Pen, Jean Marie de son nom, il ne me restait plus qu’elle, même si je ne l’avais personnellement connue… Cet effroyable personnage à ma porte venait de me révéler la triste vérité que j’avais enfouie au fond de moi même toute ma vie, maintenant rien ne sera plus comme avant. Mais une autre conclusion vint éclaircir ma journée
- Du coup ça veut aussi dire que je suis polygame des mains… HAHA HYPE ! Merci et bonne journée à vous, joyeux personnage !
Je consultais le papier à la hâte, une mission avec mon équipe. Mots croisés en main j’étais le premier sur les lieux. A part le salaire tout me plaisait dans la rétrogradation. Encore moins de responsabilités, des missions moins difficiles, et surtout ce statut d’élève. Peu après je fus rejoint par un blondinet de type fragile avec qui j’échangeais une poignée de main en lui rendant son sourire. Une deuxième personne fit encore son apparition. Oh la grosse cochonne et son gros bust… Je veux dire, son gros brand qu’elle porte sur le dos là. Serait-ce l’édition spéciale dark-bourrin-emo-qui-magne-une-épée-pas-du-tout-optimisée-pour-faire-genre-en-acier-trempé finition titanium ?
- Salut je suis Takeshi Hiruko, je suis genin et c’est ma première mission ! Je maitrise l’art du Ramenoton que m’a transmis mon père. Mon rêve est d’ouvrir la plus grande boutique du ramen au monde. Ramen au halouf, ramen au bœuf, ramen au bacon, ramen au chinoi.. Euh jveux dire ramen aux noix… Ravi de faire votre connaissance !
Il fallut quelques temps à mon sensei pour arriver et nous mimes en route. Pas de remarque sur son état elle est tout aussi cheum que d’habitude. Bon comme tout le monde s’en bats les couilles de tout le monde autant faire mes mots croisés…
- Créature céleste vertueuse et douce en 4 lettres… Hm.. En tout cas c’est certainement pas Kanpe… ki. Merde elle est là j’avais oublié… Non mais parce que c’est le céleste qui me pose problème tu vois, à part ça tu corresponds très bien, hahaha… ha. Hein les gars ?
Kanpeki, sous ses airs de grincheuse, prenait tout de même son job de cheffe du groupe au sérieux. Déjà un ordre de mission adressé au groupe Hachi m’était parvenu. Nous n’allions donc pas nous ennuyer si peu de temps après notre petit entrainement qui avait conduit Hisoka a l’hôpital. Pour ma part je me portais comme un charme, si les portes célestes m’étaient mon corps à rude épreuve, le contrecoup était supportable, à plus forte raison que je ne m’étais pas battue. La technique m’avait épuisé, mais une bonne nuit de sommeil m’avait vite remis sur pied. Je me demandais comment Hisoka allait, aux dernières nouvelles, miss parfaite lui avait cassé une côte, de quoi avoir mal pour un long moment. Heureusement, parts notre statut de Shinobi, nous avions accès au meilleur soin que Suna pouvait proposer. Les techniques médicales permettaient de remettre sur pied rapidement quelqu’un. J’avais d’ailleurs déjà gouté à leur soin, étant revenu en triste état de l’une de mes missions, celle où on m’avait confié Amanosagume que je gardais depuis, la plus pars du temps, avec moi. Les techniques de soin, en plus de remettre sur pied les Shinobi, permettaient aussi de faire disparaitre les cicatrices, du moins pour le plus par. Ce qui était un luxe non négligeable. Je n’avais nul envié de me retrouver recouvert de cicatrices, surtout que celle-ci tire souvent sur la peau et son une gêne pour la liberté de mouvement. De plus, travaillant pour devenir une assassin et espionne, je me devais d’avoir un corps des plus irréprochables. La beauté physique est un atout non négligeable pour une Kunoichi.
La mission concernait des enlèvements d’enfants dans la ville d’Hochizora. Visiblement une vingtaine d’enfants avaient disparu, la police locale devait être impuissante face à ce phénomène et les Shinobi avait fini par être appelé. Ce qui était étrange dans l’ordre de mission était les détaillé de l’équipe. Si je devais en croire l’ordre, le groupe Hachi comptait non pas trois mais quatre membres. Je savais qu’un groupe Shinobi se formait essentiellement de quatre membres, cela permettait la meilleure polyvalence tout en restant discret, six personnes étant trop peu discrètes et seulement deux posant des problèmes en cas de séparation. Quatre membres dans une équipe était donc le chiffre d’or pour la formation Shinobi. J’ignorais qui pouvait bien être le quatrième membre de notre joyeuse bande qui se trouvait lui aussi à subir les ordres de Kanpeki. Mais j’avais hâte de voir notre jeune sensei en action, sous ses airs d’adolescente mal fini, elle avait une certaine conscience professionnelle. Lors de cette mission, elle ne pourrait pas se cacher derrière un masque ou une personnalité emprunter. Nous allions donc enfin savoir si elle était un boulet finit ou une sensei en devenir. Hochizora se trouvait à une jolie trotte de Suna, mais se déplacer à travers le désert était une chose que j’appréciais, je trouvais cela relaxant, reposant et agréable. La vie de nomade m’attirait beaucoup.
Je rassemblais alors mes affaires, toujours plus ou moins prête au départ, accrocha Amanosagume sur mon dos et quitta mon petit appartement. Je sautais la balustrade pour me retrouver directement au contre-bas dans la rue. Les capacités de Shinobi sont d’une remarquable efficacité pour les déplacements en ville, pour le plus grand drame de l’intimité de chacun, devant à tout moment s’attendre à voir passer devant leur fenêtre des Shinobi peu enclin à marcher comme tout le monde au contre-bas dans la rue. Je passais au marcher du coin, pour faire le plein de provision, saluant la jeune femme qui s’occupait des rayons et qui avait l’habitude de me voir faire les courses ici. Une fois parée je pris la direction de la voie illusionnée pour rejoindre le groupe Hachi prêt pour le départ. Hisoka se trouvait déjà sur place, à discuter avec un jeune homme que je ne connaissais pas, sans aucun doute le fameux quatrième membre de notre groupe. Je saluais donc mes deux coéquipiers de manière polie et soutenue, comme à mon habitude. Les gens avaient souvent tendance à me penser psychorigide et trop sérieuse à cause de cela, mais je ne me souciais guère de ce que pouvaient penser les gens.
Le quatrième membre de notre groupe se présenta sous le nom de Takeshi Hiruko, je ne le connaissais pas, je n’avais jamais suivi de cours avec lui. Il devait être une Génin d’une autre génération. Il se présenta de manière quelque peu absurde. Un rire spontané, doux et musical ne franchie à aucun moment mes lèvres. Son air léger, sa face de glandeur invétéré et le peu de formalité avec là qu’elle il se présentait à nous me firent me demander si nous n’étions pas tombé sur un second adolescent attarder. Si Kanpeki avait ramené son petit copain dans le groupe, il y avait de quoi craint pour l’avenir. Mais je ne dis rien, faisant fi des âneries que débitait Takeshi, lui laissant une chance de remontée dans mon estime. Telle la cerise sur le gâteau, Kanpeki fit alors son apparition, parlant d’une voix sèche et directe, comme à son habitude comme si le fait de communiquer avec des tierses personnes lui coutait énormément d’énergie. Voilà donc à quoi ressemblait le groupe Hachi de Suna… et nous allions voir son efficacité d’ici peu de temps aussi.
Heureusement, on se mit vite en route. Je n’avais même pas envie de suivre Hisoka dans ses petits pics envers notre chère Kanpeki-Sensei qui ne semblait pas du tout appréciez-les lever de soleil à leur juste valeur. Mais au moins elle avançait en silence, faisant la tronche et nous laissant tranquille par ce fait. Takeshi se perdit dans un magazine et je compris qu’il faisait des mots flécher ou un truc dans ce gout-là, lui aussi nous foutait la paix. L’aller ne risquait donc pas d’être des plus animer mais au moins devrait être tranquille. Visiblement le Takeshi semblait lui aussi vouloir lancer de petits pics à Kanpeki, celle-ci se murant dans sa mauvaise humeur perpétuelle. Mais dans qu’elle groupe de fou étais-je donc tombé. Je sentais dans mon dos le contact rassurant d’Amanosagume, sur qui je savais pouvoir compter en cas de problème. J’avais espoir que se groupe ne soit pas aussi misérable que ce qu’il laissait présager, mais je n’étais pas du genre à m’enchainer à l’espoir. Il fallait que je prenne sur moi jusqu'à devenir chuunin, une fois chuunin le kakumeigun me tendait les bras, ma propre équipe peut être et ma spécialisation dans l’assassinat et l’espionnage. Mais il fallait survivre à l’étape de Génin dans le groupe Hachi.
-Créature céleste, vertueuse et douce en quatre lettres… Muse. Quoi que douce ça se discute.
Le trajet vers Hochizora dura deux jours, deux jours d’une drôlerie sans pareil, et heureusement. Le bivouac de groupe n’était pas du tout ma tasse de thé. La mauvaise humeur de Kanpeki s’accumulant sur le trait « d’humour » de Takeshi, mis ma sérénité monial à rude épreuve. Mais le sommeil en plein nature fut une libération. Hochizora n’était pas une grosse ville, ou plutôt ne l’était plus. Hochizora était un ancien carrefour sur des voies commerciales qui avait été peu à peu abandonner. La ville avec donc connue une bonne expansion durant son âge d’or et subissait maintenant le contre coup de caravane qui ne passait plus par ici. Heureusement la ville avait prit une taille suffisante pour s’auto suffire et survivre dans le désert de Kaze no Kuni, mais nombre de maison avaient été laissé à l’abondant et certaine partait en ruine, le désert étant sans pitié pour ce que l’n n’entretenait pas. Mais dans la grande rue, bon nombre d’auberge et de magasin semblait avoir fermé et personne ne les avait rouverts. Mais la ville vivait, la partie habiter était bien peupler, de gens qui se sente proche de leur habitation et content d’être toujours la malgré la mauvaise passe que subissait la ville. Mais les enlèvements répéter avait mis encore une fois à rude épreuve la volonté de ses gens.
Alors que les habitants pleuraient leur enfant disparu, nous prîmes la forme du nouvel espoir après l’échec de la police local. Nous fûmes donc accueillis presque en héros, les gens, plutôt curieux, se rassemblaient pour nous voir passer. Le chef de la police local lui-même nous accueillit sur la place principale de la petite ville. Ses gens m’étaient beaucoup d’espoir dans notre capacité à retrouver leurs enfants. Il n’était pas facile de se dire que nous n’étions pas là pour leurs enfants disparus, mais pour éviter que d'autres disparaissent. Notre cible prioritaire était le criminel, non les enfants disparurent. Mais on évita en public ce genre de remarque qui n’aurait été au gout de personne. Quelque peu mis sous pression sous le regard de tous ses gens qui nous regardaient comme des sauveurs, alors que nous avions encore rien fait, le chef de la police nous escorta jusqu’au bâtiment des forces de sécurité de la ville, vers son bureau où nous serions plus tranquilles pour discuter des détails de notre mission.
Encore sous le coup de la fatigue, c'est tout ce que Kan' trouva à dire lorsque le Genzaï se moqua d'elle, tout sourire. Sérieusement ? Personne n'avait remarqué qu'elle n'était pas du matin ?! Envoyant un regard assassin au responsable de cette boutade, elle ouvrit la marche. Et c'était parti pour deux jours de randonnée ! La Saibogu ne se sentait pas prête à supporter cela. En réalité, elle hésitait réellement à faire demi tour et à rendre l'ordre de mission au commanditaire en l'insultant cordialement. Cependant, dans le Monde Shinobi, cela ne se passait pas toujours comme l'on voulait. Et Kanpeki en faisait les frais. Se rassurant intérieurement, elle eut l'infime espoir que tout ce beau petit monde lui obéirait au doigt et à l'oeil... et surtout qu'Hiruko soit devenu un être humain à l'intelligence normale. Mais là encore, la Rebelle en espérait beaucoup trop.
C'est alors qu'elle entendit un mouvement proche, jetant un regard par dessus son épaule, elle remarqua qu'Hisoka s'approchait. Haussant un sourcil en attendant de savoir ce qu'il lui voulait, elle soupira lorsque ce dernier lui demanda des informations sur leur mission. Le sermonnant sur le fait que le parchemin qu'elle leur avait fait parvenir n'était pas pour les abrutis, elle accepta à contrecœur de le briefer. Une fois qu'elle avait satisfait la demande du Blondin, ce dernier commença à partir en éclaireur. A l'aise sur les dunes du Pays du Vent, le jeune homme semblait être dans son élément.
Les minutes défilèrent lorsque le Sable retrouva sa couleur dorée, grâce aux rayons solaires qui caressèrent sa surface. Devenant de plus en plus bleuté, le ciel, sans nuage, transformait le paysage en quelque chose de magique, que l'on ne voyait que à cet endroit du Yuukan. Le Genzai semblait apprécier cet instant à sa juste valeur, tout comme Mu. Cependant, aux yeux de la cheffe d'équipe, cela ne représentait qu'un élément embêtant de plus. Plissant les yeux sous la lumière créée par le Soleil, Kanpeki savait que l'endroit deviendrait une fournaise dans peu de temps, chose dont elle ne raffolait pas. Elle avait beau être une Sunajin, une habituée des températures élevées, elle avait passée énormément de temps à l'ombre de son atelier, ce qui la rendait plus fragile que ses camarades, bien plus bronzés qu'elle.
La partie chiante de la journée commençait quand le Takeshi se décida à ouvrir sa bouche. Depuis leur départ, le Rouquin du groupe s'était plongé dans un magazine de mot croisés. Pensant au départ avoir la paix grâce à ce bouquin, elle fut doublement exaspérée lorsqu'elle entendit ce que le Jonin refoulé annonça... Irritée, elle se retourna en direction du Sans-âme. Sourcil froncés, une veine se dessinant sur sa tempe, Kanpeki jeta un regard assassin au responsable de la boutade. Serrant les poings, elle se retint de l'étrangler. C'est alors que Mu, sérieuse jusqu'au bout et en toute situation, répondit au problème du Takeshi. Sérieux ? Alors que l'autre s'amusait à lancer des vannes pourraves, elle s'était penchée sur le sujet ? Blasée, Kan' se remit à marcher en direction de leur destination. Et dire qu'il restait deux jours...
Ce ne fut pas une surprise, le voyage fut particulièrement éprouvant pour la Cheffe d'équipe qui avait du mal à réellement s'affirmer. Pousser des insultes et gueuler ne renforçait pas son côté de Leader et la Mécanicienne se trouva rapidement à court de moyen... Quel ne fut pas son soulagement lorsqu'ils arrivèrent enfin à Hoshizora. Ancien carrefour commercial, et autrefois un endroit où il faisait bon vivre, la ville n'était désormais que l'Ombre d'elle-même. Pourtant la pauvreté qui avait frappé l'endroit n'empêcha pas les habitants de créer un véritable comité d'accueil à leur arrivée. Se détachant de la foule, un homme à l'allure plus martiale les accueillit personnellement.
— Bienvenue Sunajins. Je m'appelle Matsoko Kazashi, chef de la Milice d'Hoshizora. Je vais vous guider jusqu'au QG où je pourrai vous tenir au courant sur notre situation... Par contre qui est le chef ?
Baladant son regard sur le quatuor, il s'arrêta sur la Hachido. Fronçant les sourcils, Kanpeki croisa les bras puis se plaça devant la Rousse et, sur un ton irrité, répondit :
— C'est moi.
Surprit, le vieil homme regarda la Saibogu. Son regard allant à l'une des Kunoichi puis à l'autre et vice-versa, il se rendait compte de sa bourde. En même temps, il n'était pas à blâmer : Quiconque aurait vu ce groupe aurait cru que la Sabreuse en était la supérieure. Elle se démarquait largement du lot par son calme et son sérieux, tandis que Kanpeki ressemblait plus à une adolescente en constante crise de nerf.
Les guidant jusqu'à un bâtiment plutôt massif, le groupe prit place dans un bureau sans prétention. Restant debout, Kanpeki attendit que leur hôte prenne place puis se lança :
— On a lu les grandes lignes de ce qui est arrivé ici. Mais j'aimerai savoir s'il n'y a rien d'autre que vous pouvez nous dire. Vous pouvez comprendre qu'avec ce qu'on a sous la main, l'enquête ne pourra pas avancer aussi vite que nous le voudrions.
Fermant les yeux et hochant la tête, le vieil homme semblait dépassé.
— Oui, oui, je comprends. Et bien si vous ne le savez pas, nos enfants disparaissent. Chaque soir, vers les minuits. Se frottant les mains, le groupe pouvait voir que le vieil homme tremblait. Au départ ce n'était qu'un seul, mais hier soir, nous en avons perdu deux. Les jumelles Juki... Evaporées, comme tous ceux avant elles... — Et vous n'avez rien trouvés ? — Non et c'est bien ça le problème ! Les chambres étaient parfaitement fermées de l'intérieur et les volets étaient clos. Personne n'a rien entendu ou même vu quoi que ce soit. Pourtant, j'ai augmenté le nombre de patrouille dans la cité et leurs parents dormaient dans la pièce d'à côté. Mais là, deux fillettes en robes de chambre dans les rues en pleine nuit, ça ne passe pas inaperçu... Comment avons nous pu être aussi aveugle ?
Terminant, il passa ses mains sur sa chevelure blanchâtre. De toute évidence, le Milicien était ne savait plus ou mettre la tête. De son côté, Kanpeki, adossée au mur, baissa la tête, pensive.
— Tous les enfants ont disparus de la même manière ? — Oui... Certains étaient encore dehors et bien éveillés quand c'est arrivé, mais sinon c'était à chaque fois la même scène : Pas d'indice, ou de trace. Rien. On est complètement dépassé, c'est pour ça qu'on a fait appel à vous...
Un silence pesant s'installa quand finalement, la Cheffe d'Hachi reprit en s'adressant autant au Policier qu'à ses élèves.
— On va probablement aller jeter un coup d'oeil chez ces Juki. On trouvera bien un truc qui leur a échappé. Si vous avez des questions à poser, c'est le moment.
" Hé bien… Je te souhaite bonne chance Hiruko pour ton échoppe. "
La réponse du dernier membre du groupe avait surpris Hisoka, il observa pendant de longues secondes son interlocuteur en voyant s'il était en train de se moquer de lui. Mais non, il gardait la même expression et semblait déjà s'être intéressé à autre chose. Il glissa un regard vers Mu, sans avoir à parler, il savait déjà ce que l'impériale était sans doute en train de penser. C'est donc dans une atmosphère assez oppressante que le groupe prit la route. Et les heures défilèrent lentement, très lentement. Jusqu'à ce que le rouquin décide d'ouvrir de nouveau la bouche. Hisoka qui n'avait pas vraiment fait attention à lui, se concentrant sur le rôle d'éclaireur qu'il s'était auto-attribuer, se tourna donc de moitié pour voir ce qu'il était en train de faire. Le genin tenait un livre dans lequel il semblait écrire des mots... Des mots croisés ? En pleine mission ? Voilà quelque chose de surprenant. Hisoka se retourna donc pour observer de nouveau devant lui, ignorant quelque peu le nouveau membre de l'équipe. Mu lui répondit malgré tout avec tout le sérieux dont elle était capable et dieu savait qu'elle en avait en réserve. Sa réponse fit sourire le nomade. Une muse ? Le pire était que ça convenait plutôt bien à la description de la définition lancer par Hiruko. C'était sans doute agréable d'avoir une telle source d'inspiration, Hisoka aurait payer cher à ce moment pour savoir ce que cela faisait. Il était sûr que ça devait être magique. Une créature céleste pleine d'inspiration et vertueuse pour lui ? Un rêve. Se concentrant de nouveau, le nomade observait tout autour de lui. Le soleil commençait à être haut dans le ciel, la chaleur qui accompagnait cette position était déjà bien présente. La bure du désert que le blondin portait le protégeait parfaitement, c'était agréable de courir le long des dunes ainsi. À croire que la dernière fois remontait à des années, il n'avait pas réalisé à quel point la sensation lui avait manqué. Ses pieds s'enfonçant dans le sable, le vent chaud courant sur son visage, la sensation de la bure nomade sur son corps. Un délicieux rappel de ses origines.
Cependant, le délice s'estompa bien vite une fois la première journée de voyage terminé. Le groupe était chaotique, le courant ne passait toujours pas entre Kanpeki et Mu, les deux femmes, des fortes têtes avec un caractère plus qu'affirmer ne semblait pas vouloir se parler et s'ignorait le mieux du monde. Le dernier membre du groupe, Hiruko était dans son monde et dès qu'il ouvrait la bouche, c'était quelque chose d'incompréhensible pour les autres... Hisoka n'était même pas sûr que ce que disait le rouquin avait du sens pour lui-même. Le genin garda le sourire malgré tout et tenta de créer de la discussion avec chacun des membres. Pour détendre l'atmosphère, mais également, car sans une cohésion qui lierait tout le monde, le travail d'équipe serait incomplet et c'était pourtant là, la règle d'or des ninjas. Fronçant les sourcils au début de la seconde journée, Hisoka passa de nouveau devant, conscient de son échec. Chacun était dans son coin, il parvenait sans mal à parler à Mu, à Kanpeki, même si cette dernière l'envoyait régulièrement bouler. Pour Hiruko c'était l'épreuve de force, sociable par nature, Hisoka tenta une nouvelle approche lors de la seconde journée, pendant une pause à l'ombre d'un canyon. Le blondin s'approcha de l'homme aux cheveux de feu tout sourire. Le souci étant qu'une fois devant l'homme, il chercha pendant plusieurs secondes quoi lui dire, ce qui créa un silence embarrassant ou Hisoka souriait et l'autre le regardait sans comprendre ce que le blond lui voulait. Finalement, observant ce qui entourait le jeune homme, le nomade pointa du doigt le livre qui suivait Hiruko depuis le début.
" Alors comme ça, tu aimes les mots croisés… ? "
La conversation tourna cependant rapidement court au plus grand bonheur d'Hisoka. Kanpeki signalait la reprise de la course. Le nomade repartit de nouveau devant, se frappant le front avec le plat de sa main. Quelle phrase d'intro pourrie. Il ne savait pas comment parler à cet homme et c'était bien la première fois. Était-il dérangé, où bien était ce un rôle ? Une chose était sûre, il devait sans doute pouvoir garder le contrôle de son esprit et donc capable de tenir une conversation, sinon le Kazekage lui aurait depuis longtemps retirer son titre de ninja. Ce personnage était une affaire à suivre, Hisoka comptait bien en découvrir plus sur lui.
L'arrivée dans la petite ville se fit dans un regroupement général. Hisoka suivit de près par ses compagnons posèrent le pied dans la ville, dès lors une foule de gens vinrent les acclamer, les remercier de l'aide que Suna envoyait. Le nomade observa tous ces pauvres gens, ils n'étaient pas heureux de voir des ninjas ici, ils étaient soulagés d'enfin s'autoriser à espérer que le cauchemar s'arrête. C'était une nuance à souligner. Et quelque part, cela mis le genin en colère, les ninjas utilisaient beaucoup trop leurs pouvoirs, mais les civils n'utilisaient pas assez leurs propres moyens, ils venaient se réfugier dans les jupes des shinobis dès qu'une difficulté s'imposait à eux. Le monde était déséquilibré au possible, il semblait que personne n'était capable d'agir de manière correcte. Masquant facilement son début de colère par un masque imperméable de calme, Hisoka passa derrière son groupe au contraire de tout le trajet qui les avaient menés ici. La petite scène où le chef de la police avait pensé que le chef du groupe était Mu avait été divertissante cela dit. Kanpeki avait semblé piquer au vif. Quelque part, cela ne devait pas être agréable non plus, elle était la plus jeune et pourtant, la supérieure du groupe, mais avait du mal à s'imposer face à tant de caractère différent. Pourtant, elle aussi savait se montrer capable de leadership. Il lui manquait simplement la confiance pour donner des ordres sans se cacher derrière son masque stupide d'adolescente rebelle. Hisoka commençait à connaître Mu et il savait que le courant passerait beaucoup mieux entre les deux femmes, si la lionne n'avait pas l'impression de devoir obéir à une fille pourrie gâtée. Soupirant silencieusement, cette mission ne s'annonçait pas bien, le manque de coopération s'aggraverait. C'était inacceptable. Gardant pour autant ce souci en tête, il se centra sur le moment présent.
L'équipe huit venaient d'arriver dans le bureau du chef de la milice. Kanpeki prenait les devants et se renseignait sur la situation. Hisoka resta en retrait, près de la porte en écoutant. Il jeta un rapide coup d'œil à la pièce également. Il n'y avait là que quelques casiers, un ancien bureau, quelques chaises. Rien d'ostentatoire. La milice était comme la ville : pauvre. Les informations que délivrait le vieux milicien étaient pour le moins incomplète, en résumé, il ne savait rien du tout et renvoya très vite le groupe vers les parents des dernières disparues. L'homme semblait à bout mentalement, c'était compréhensible, la ville était pauvre, nostalgique de son ancienne richesse, les enfants disparaissaient, l'atmosphère devait être morose surtout pour y vivre continuellement. Et lui était de la milice, les gens attendaient de Kazashi qu'il trouve des réponses qui tardaient à venir. Sa vie devait être bien compliquée. Mais Hisoka n'eut pas une once de pitié pour lui, c'était inutile, il avait baissé les bras et ça s'était son propre choix. Kanpeki se retourna vers son groupe pour voir s'ils avaient des questions. Immédiatement, Hisoka s'avança du fond de la pièce pour s'approcher du milicien. Accrochant son regard avec ses yeux couleur océan, le genin l'observa pendant quelques instants, l'ancien ne lui donnait pas envie de le rassurer d'un sourire, c'est donc avec un visage calme que le nomade posa ses questions.
" Vous avez trouvé une réponse à la question ? "
" Pardon jeune homme ? Quelle question ? "
" Vous l'avez dit vous-même : comment avons-nous pu être si aveugle ? "
" Je ne comprends pas, excusez-moi, où voulez-vous en venir. "
" C'est simple, dans votre récit, il y a une constante, c'est que vous n'avez trouvé aucune trace et que même les parents n'ont rien vu et entendue. Le voilà votre premier indice. Le second, c'est que tout était bien fermer de l'intérieur. "
" Nous avons posé des questions aux parents bien entendus ! Mais nous n'en avons rien tirer ! "
Hisoka prit une petite seconde pour réfléchir, ce n'était que la première personne que l'équipe huit pouvait interroger, mais déjà ce qu'il racontait était intéressant. Pour lui, l'absence d'indices n'était rien, mais pour Hisoka s'était tout le contraire, une vingtaine d'enfants avaient disparu, c'était ce qui était écrit dans l'ordre de mission. Dans vingt cas, aucune personne n'aurait jamais rien vu ni entendue ? Dans une ville comme celle-ci ? Cela frisait presque le ridicule. Se retournant vers Kanpeki, il s'adressa surtout à son groupe. Ce n'était que des spéculations, mais faire part de ce qu'il pensait permettrait à chacun de donner ses idées. Il n'était pas sûr qu'un autre membre du groupe accepte de partager ainsi ce qu'il pensait aux autres vu les tensions régnant dans l'équipe. Hisoka pris donc cette charge sur ses épaules.
" Un genjutsu peut-être ? C'est assez simple de perturber juste assez la réalité pour que personne ne remarque un enlèvement. "
" Ça pourrait aussi expliquer le fait que tout était fermé de l'intérieur. Une illusion bien amener, aurait pu pousser les parents à donner leurs enfants aux kidnappeurs et ensuite les faire refermer pour éviter toute trace de passage. "
" Un fuinjutsu pourrait aussi avoir le même effet, mais le genjutsu est moins contraignant. Il y a toujours des gens dans la rue même la nuit, c'est plus simple d'utiliser un genjutsu en urgence sur un potentiel témoin qui à rien à faire là, qu'un fuuin qui demande un contact direct. "
Le Genzai observa son équipe, il avait énoncé son idée avec calme et en essayant d'être le plus clair possible. Bien sûr, cela ne se basait que sur un seul témoignage et sans aucune preuve, mais c'était une théorie qui lui était venue à l'esprit en écoutant parler le milicien. Peut-être que tout était faux, peut être qu'il était sur une piste. La suite leur dirait, en attendant, il espérait que le travail d'équipe allait commencer et que tout le monde se joindrait pour commencer à trouver la raison de toutes les disparitions. Laissant Mu et Hiruko poser les questions qu'ils avaient peut-être au milicien, Hisoka s'approcha de la porte en continuant de chercher le secret de toutes ces disparitions. Finalement, l'équipe se dirigea vers l'habitation des Juki. Les parents étaient dehors, en train d'attendre dans le vague que quelque chose ne se passe, à la vue de l'équipe, ils accoururent presque vers les ninjas. Après quelques présentations assez courtes, l'enquête commença. Laissant à l'un de ses coéquipiers le début de l'interrogatoire, Hisoka lui commença à observer la maison en continuant d'écouter ce qui se disait. Ses yeux océans tentant de trouver un quelconque indice qui avait pu échapper à la milice. Mais même si celle-ci n'était pas la plus performante de toute, il doutait qu'elle ait pu passer à côté de quoi que ce soit de matériel. Tout dans cette mission tendait vers quelque chose de plus mystique. Un ninja ou plusieurs étaient sans doute à l'œuvre.
El hamdoulilah Boobsy m’a sauvé la face. Ouais en vrai pour moi ce serait plus ange que muse, mais on va faire genre. Surtout que Muse c’est un groupe de musique du 21éme d’un univers parallèle, qu’est ce qu’elle raconte ?
- Ah oui Muse, hum, tout à fait.
Bon pas tout ça, mais ça a l’air d’un beau ramassis de naïfs. Je suis quasiment sûr d’être tombé sur mes nouveaux jouets. Déjà que Kanpeki était très divertissante, kikoo-rousse avait l’air de réserver de bonnes surprises elle aussi, j’suis sûr que je peux jouer sur le côté « self-control ». Les personnes trop calmes et sérieuses en temps normal sont de véritables furies quand elles s’y mettent. Quant à Hisotruc, j’pense que c’est le plus intéressant. Il me donnera certainement aucun truc à exploiter, il a l’air d’un gars extrêmement pur et mature. Ah, le cliché du genin joyeux et bien pensant, mais la question est de savoir si ce sourire tiendra… Quand je pense aux nombres de personnes que j’ai côtoyé qui voulaient rétablir la paix dans le monde et qui se transformaient en machine à tuer de suna, j’me dis qu’il finira bien par tomber dans un autre cliché encore plus sombre. Et si c’est pas le pseudo-patriotisme qui le fera changer, ça sera certainement la perte de camarades, d’un organe, le regret, un choix inassumé du genre… Sauver une femme enceinte ou tuer le grand méchant, suivre les ordres ou ton éthique. J’veux bien voir à quoi tu auras recours pour contenir ta peine, Hisoka. M’enfin, peut être que j’me fais un peu trop d’idées. Peut-être que c’est le genre de psychopathe qui sourit car il renifle l’odeur de l’adrénaline et du sang. Même si ça a pas trop l’air le genre.
On a beaucoup marché. Enfin, pour moi c’était une balade, mais pour les rookies c’était tellement exténuant que ça méritait des pauses. A peine posé à l’ombre d’un canyon que je fus rejoint par Mr blond guy apparemment pas très à l’aise.
- Eh frère j’veux bien faire connaissance et tout mais tu pouvais pas faire mieux pour engager la conversation ? Genre « ouais t’aime bien les nouilles au curry ? une fois j’en ai mangé ça avait un gout de nouilles au curry ». Parce que là j’aurais une escalope entre les jambes j’croirais que tu voudrais me draguer.
Attends une minute…
- T’essaye pas d’me draguer, hein ?
Comment faire flipper une personne volume 1, par Takeshi Hiruko, en exclusivité son interview « comment mes coéquipiers pensent que je suis un psychopathe ? ». En vente partout dans les kiosques pour 4 ryos ou contre tout échange du nouveau livre de Jean Claudu Van Dammu « Pourquoi la vie ? Parce que l’eau parce que sans eau tu meurs en plus l’eau c’est bio c’est 100% naturel »
***
Finalement arrivés, on, enfin, je, suis acclamé tel le messie que je suis. Mains en l’air, je me laissais bercer par les cris enflammés de la foule scandant mon nom, enfin j’suis pas sur que c’est mon nom mais peut être que « enfin », et « nos enfants vont être sauvés » ça veut dire « Takeshi Hiruko le beau gosse » dans leur langue de primate. Comment ça c’est tout juste à côté de suna ? J’m’en bas les couilles frère ils ont pas la wifi. D’ailleurs svp les saibogu si vous voyez ce rp et que y’a toujours pas de wifi à suna faites en parce que sinon c’est la hchouma un peu. Comme ça en plus j’pourrais vous leak des sex tape de kages et tout, sisi.
Enivré par tant de gloire, je ne pus que lacher un :
- ICI C’EST …
Dans ma tête résonnait déjà le fameux :
Mais rien, aucune réponse, juste le tumulte continu
- ICI C’EST …
Comme tout le monde s’en battait violement les couilles j’agrippais le premier mec devant moi pour le demander, en colère de ce manque du respect du public venu pourtant en si grand nombre pour moi…
- ICI C’EST …
- Bah, Hoshizora monsieur…
- Ah … Bah euh… Ah. Euh, ouais.
Puis finalement on est allés suivre un vieillard chez je sais pas où et puis ils ont commencer à discuter mais comme je m’en bats les couilles j’ai pas trop suivi mais j’ai suivi quand même pour faire genre j’avais suivi. Et puis soudain une illumination.
- AHA ! Comment vous avez su que les parents étaient dans la chambre d’à côté ? Ca veut dire que vous y étiez, que vous les aviez vu, que VOUS êtes le kidnappeur !
Allez à plus sous le bus pour de nouveaux épisodes de sherlock holmes sur Teletoon. Quoique…
- Ou alors vous leur avez juste posé la question. C’était juste un test pour voir votre réaction, hein…
Puis après ça a encore parlé, mais j’en avais encore rien à branler. Et cette fois j’ai même pas écouté un peu pour faire genre j’ai écoute, BAS LES COUILLES FUCK THE POLICE QUESTUVAFER ? Du coup après on s’est mis en route je sais pas où et y’a deux shlags qui voulaient me faire les poches, j’avais envie de leur sortir ma guitare imaginaire et leur chanter du kendji girac mais comme ma guitare imaginaire existe pas j’ai pas pu. Puis après il s’est avéré que c’est les gus de chez qui on avait volé les gosses. Et apparemment y restait plus que moi pour interroger la mère. ATTENDEZ MAIS CA PARLE QUELLE LANGUE CA ? PUTAIN C’EST QUOI CA JFAIS COMMENT POUR INTERROGER DES INDIGENES PRIMITIFS ?
- AAAAAAAAAAH, vous parlez ma langue ! Enfin un peu de civilisation dans ce trou perdu. Vous êtes des touristes alors… Pas le meilleur endroit pour prendre des vacances si vous voulez mon avis mais vous avez pu le constater avec la disparition de vos chers bambins, nespa ? Encore un sale coup des étrangers, si vous voulez mon avis *dis je d’un ton Jean-MarieLepeniesque* Hum, oui donc je résume, disparition des jumelles pendant la nuit, toutes les issues parfaitement closes avant et après la disparition, rien entendu ni vu, c’est ça ?
J’avais beau m’amuser, des vies étaient en jeu, il était temps de sortir la facette que je voulais cacher le plus à mes coéquipiers. En plus de pouvoir être sérieux quand je le voulais, j’avais beaucoup plus d’expérience qu’eux.
- Oui, c’est ça.
- D’accord mais est ce que chez vous ou votre mari, vous aviez remarqué quelque chose d’anormal au réveil ? Plus fatiguée que d’habitude, dormir sans couverture alors que d’habitude vous dormez avec. N’importe quel petit truc…
- Non pas que j’me souvienne… Enfin… Maintenant que j’y pense si mais… C’est assez gênant.
- C'est-à-dire que ça fait des années qu’on dort un mètre l’un de l’autre, mais au réveil il était… Carrément sur moi.
- C’est tout ? Pas d’objets déplacés ? D’objets que vous n’aviez pas à la maison
- Non, vraiment c’est tout ce dont j’me souviens.
Bon au moins le kidnappeur a fait sa bonne action du mois, restaurer la libido d’un couple. On pourrait presque croire que c’est l’opération enlève un gosse sauve un couple. L’indice que je venais d’obtenir nous donnait tout d’un coup trop de pistes, nous qui n’en avions aucune… Une fois l’inspection terminée, on se réunit pour faire le point :
- La femme a remarqué que son mari n’était pas dans la même posture que d’habitude au réveil du kidnapping. Pour vous donner une petite idée si les mioches avaient pas disparus ils se seraient très vite fait dégager de la maison héhéhé… Somnifère ? Genjutsu ? Personne que ces gens connaissent et en qui ils ont confiance ? En tout cas on peut confirmer qu’une personne a déplacé ou du moins, agi sur les parents, en tout cas, le père, à distance ou par contact direct.
Il était claire que la milice local n’était pas former pour ce genre de problème, du moins pas de cette envergure. D’ailleurs personne n’était former pour du kidnapping de masse, car quand on dépasse la dizaine d’enlèvement en une période très courte, je ne voyais pas d’autre terme. Le policier nous fit une passation des plus gêner, nous expliquant, tout en tentant de ne pas humilier son poste, qu’il n’avait rien trouvé du tout. Les enlèvements sont des affaires délicates par nature, car elle demande de la vitesse et, à la différence d’un meurtre ou d’un vol, elle ne laisse que très peu d’indice exploitable qu’on a le temps d’étudier. On ne trouve pas les criminels par le lieu du crime, mais par les moyens mise ne place pour y parvenir et repartir. Les enlèvements les plus connue sont fait pour une demande de rançon, l’appât du gain est souvent une bonne motivation pour tenter un tel coup d’éclat et la majorité des kidnappeurs se font pioncer lors de l’échange de l’argent contre l’enlevé. Moins cité, mais bien plus réel, la grande majorité des enlèvements sont pour des raisons tout autre, trafic d’humain, plaisir perverse, meurtre et autre. La majorité de ses enlèvements reste des dossiers ouvert a jamais, car on ne retrouve ni corps ni indice. Les kidnappings était donc, par définition, la bête noir des autorités, par le côté souvent très médiatiser, très émotionnel et qu’une vie humaine innocente était en jeu. Tout en sachant que ce genre d’enquête ne trouvait que rarement de conclusion.
Mais ici nous avions un avantage, la récidive de notre kidnappeur. Le nombre d’enfant enlever demandait un certain appui logistique. Il devait avoir une cachette prête d’ici. Vue le nombre d’habitation abandonner cela était même plus que probable. Par contre, plus sombre constat, l’utilité pratique d’enlever une vingtaine de gamin était des plus troublants. Les chances de survie des mômes étaient extrêmement faibles. Je penchais pour un taré pousser par des pulsions pervers et inavoué, enlevant les enfants pour en jouir avant de les enterré quelque pars loin des regards indiscret. Mon profil préliminaire penchait donc vers un homme, d’âge moyen, avec des problèmes psychologiques, mais très gentil en apparence. Cela était quelque peu un cas d’école, mais il fallait bien commencer quelque pars. Après on pouvait aussi partir sur la théorie du trafic d’humain, voir du trafic d’organe, même si je doutais de la valeur réel d’organes d’enfant sur le marché noir. Mais nous devions partir vers le groupe de kidnappeur et non pas l’individu isoler. Mais la théorie ne tenait pas sous le nombre d’enfant enlevé, qui serait assez stupide pour enlever autant de gamin sur une seule et même ville et modeste qui plus est. Une grande ville aurait été plus pratique, la discrétion aurait duré plus longtemps avant que le groupe soit obliger de changer de ville. Il y avait une aire bien trop grandiloquente dans cette affaire pour être l’œuvre de professionnel. Mon idée d’individu isoler me semblait meilleur.
Je ne pris pas la peine de poser des questions au policier, car premièrement, il n’avait rien à nous apprendre de concret, ou alors il l’aurait fait au tout début et, secondement, la seule question qui me venait à l’esprit risquait fort de ne pas plaire et de ne pas être comprise. De plus je préférais ne pas lancer sans bien réfléchir mes soupçons à voix haute. La population et agité d’émotion intense, il suffirait d’un soupçon pour que tout cette émotion se déverse sur une cible désigner et que la population sorte matraque et fourche pour faire justice par eux même. Il fallait donc rester méfiant à ce qu’on pourrait dire ou laisser entendre, car la population sur le coup de l’émotion et difficilement contrôlable. Mais je doutais que mon groupe soit capable de faire attention à cela, a pars Kanpeki, car elle aimait fermer sa gueule et bouder dans un coin, pensant que sa lui donnait un air rebelle. Hisoka et Hiruko était clairement des grandes gueules et je doutais de leur capacité à taire les informations sensible a tout le monde. Mais je ne pouvais pas faire de réprimande, Kanpeki était cheffe de groupe, même si cela avait, semble-t-il, perturber notre cher policier, mais j’avais eu la décence de rien laissé paraitre pour n’humilier personne. C’était donc à elle de donner ce genre de consigne. J’avais au moins espoir qu’on ne déclenché pas une chasse aux sorcières dans cette petite ville. On finit par quitter l’agent pour se diriger vers l’une des familles aillant perdu deux de ses jeunes membres, la famille Juki.
-Je pense que nous sommes le groupe tout indiqué pour ce genre d’enquête. Suffit de laisser Peki-Sensei jouer dehors ce soir, elle nous servira d’appât.
Comme il fallait s’y attendre, la famille Juki était former d’un couple éploré pour des enfants qui avait disparu et comme le reste de la ville, ils nous accueillirent chaleureusement. Sans doute s’attendait-il à quelque tour de passe-passe shinobi pour qu’on remonte les traces de leur enfant disparurent. Ils allaient sans aucun doute déchanter en voyant que nous allions procéder de manière très similaire aux policiers locaux, qui n’avait rien trouvé de concluant au final. Mais nous avions l’avantage de justement avoir quelque passe-passe shinobi pour donner un coup de pouce à l’enquête vu que, comme l’avait relevé Hisoka, la possibilité d’un utilisateur de chakra soit probable. Cette fois encore je commençais par écouter, laissant mes confrères poser les questions en premier. Il n’y avait pas grand-chose à dire, nul n’avait rien vue, ni rien entendu, les portes étaient fermé à clé, aucune trace d’effraction, pas de témoin. Comment peut-on se trimballer deux gamines à travers une ville sans se faire remarquer, Une seule était plausible, la porter n’était pas difficile et un peu de ruse suffit à rester discret, mais deux gamines. Pour moi, se détaille était bien plus surprenant que le fait que personne n’ai rien vu ni entendu et que les portes soit fermer. Je me savais tout à fait capable de reproduire se genre de tour et cela, même sans avoir recoure au chakra. Mais je me voyais difficilement prendre à bras le corps les deux gamines et me tiré dans la rue. Cela pouvait signifier deux choses de manière assez claire, soit l’homme avait sa cachette prêt d’ici et avait eu l’audace d’un aller-retour avec une pour récupérer la seconde ou il avait un véhicule dont la présence en pleine nuit n’était pas louche pour transporter ses victime soit l’homme n’était pas seul.
De manière assez surprenant, se fut celui en qui je mettais le moins d’espoir d’avoir un trait d’esprit cohérent qui posa la question qui révéla une nouvelle pièce. L’inconscient du couple avait changé durant cette nuit. Le couple, qui visiblement était un peu en froid au niveau de leur relation intime le soir venu, dormait de manière bien séparer dans leur lit conjugal, mais ce matin-là, l’homme était tout contre sa tendre épouse. Cela pouvait sembler des plus anodin, mais en tant que shinobi, on avait une vue différente de ce genre de chose. L’in conscient agis a certaine mesure durant la nuit, pendant notre sommeil. Il y avait plusieurs traces de ce genre d’activité. Par exemple, on ne s’étouffait jamais sous les couvertures, même en se retournant mille fois sur soit même. Une mère prenant son enfant dans son lit ne risquait pas de le bousculer voir lui rouler dessus durant la nuit. Certain couple, peu importe comment il s’endorme, se réveille dos contre ventre. De petit signe qui prouve que le corps agis par lui-même de manière cohérente pendant notre sommeil. Ce genre de modification anodine pouvait, comme Hisoka avait déjà soulevé l’idée, venir d’un Genjutsu. Je penchais pour un Genjutsu auditif cela pouvait parfaitement faire l’affaire. Le Genjutsu prenait dans sa toile tous ceux qui l’entendaient. Cela pouvait avoir pour effet de baisser la vigilance de tous à chacun, les rendant même naïf et euphorique comme une drogue. Les fillettes auraient pu suivre l’homme de leurs pleins grés et nul dans la rue n’y aurait fait attention, même en sachant qu’un kidnappeur agissait dans la ville. Cela demandait une certaine maitrise du Genjutsu, mais ce n’était pas difficile en soit. De plus il n’y avait pas de shinobi ici, personne pour briser l’illusion. Voilà qu’Hoshizora prenait des airs de Hamelin.
Du moins, personnes n’était capable de brisée l’illusion jusqu’à maintenant. Nous étions là et notre arriver c’était fait des plus remarquer. Je craignais qu’on ait mis fin à la série d’enlèvements par notre simple présence, mais que jamais on ne retrouvera les enfants et ce qu’ils leur sont advenu. Voilà pourquoi j’aimais la discrétion et l’ombre. Quand nul ne sait qu’on ait là, il y a plus de possibilité. Observer et agir dans l’ombre évitaient que l’on nous mente ou qu’on ne s’attaque à nous. Mais l’ombre n’était plus de mise, tout le monde nous avait vue arriver et avait fait passer le message que nous étions sur place pour régler le problème des enlèvements. Cela avait peut-être déjà fait sonner notre échec à trouver le criminel. Mais si, comme je le soupçonnais, le criminel agissait sur des pulsions perverses, il y avait des chances qu’il ne puisse plus s’arrêter comme ça. Récidiver deviendrait une obligation et même si ce soir il n’enlevait personne, il le ferait demain soir ou après, mais il le referait. Il suffisait d’être patient. Nous n’avions pas à faire à du gibier, mais à un poisson se glissant en silence sous la surface de l’eau. Ce n’était pas de la chasse, mais de la pèche. Nous allions donc devoir ferrer le poisson et pour cela il nous fallait un appât. Il restait donc à trouver le qu’elle.
Alors que mes coéquipiers questionnait la famille Juki, je pris le dossier de la police en main et commençait à fouiller à l’intérieur, cherchant un schéma répétitif. Les enfants étaient tous de la même tranche d’âge et avait été enlevé dans la même fourchette d’heure. A pars cela, il y avait des filles comme des garçons et rien ne laissait supposer qu’un signe distinctif attirait le criminel. Certain était blond d’autre brun, grand et petit peau claire et plus sombre, voir originaire d’autre contré. Il n’y avait pas non plus quelque chose a retiré des lieux de l’enlèvement et des habitations des victimes. On retrouvait la vingtaine de point éparpillé sur la carte de la ville sans laisser voir quoi que ce soit qui aurait pu être un indice. Le seul fait qui pouvait être un schéma répétitif était que tous les enfants étaient des enfants uniques. Il n’avait ni frère ni sœur, a pars les deux jumelles, seul exception à la réglé, mais elle avait été toute deux enlever et peut être que le trait génétique particulier rendait la chose ambigu. Chose certaine, aucune des victimes n’avait de frères ou deux sœurs plus grandes ou plus. Quand on sait qu’un couple a en moyenne un enfant et demi on ose imaginer que les enfants uniques sont nombreux. Mais je ne préférais pas laisser cela au hasard et prit en compte l’information.
