En ce jour, j'étais sollicité pour une nouvelle mission de rang C. J'avais reçu l'intitulé la veille avec la convocation et absolument toutes les informations que je devais savoir. Nous devions faire du baby-sitting et nous occuper d'un bambin toute la journée, il devait sûrement être hyperactif pour que deux Shinobi soient alloués à cette mission, car oui, en ce jour, je devais remplir cette mission avec un homme qui venait de reprendre du service après être sorti d'un coma de cinq voire six mois. C'était une brindille, une momie, un anchois, tout ce que vous voulez, mais il n'était pas au top de sa forme.

Je ne comprenais quand même pas la raison pour laquelle deux personnes avaient été mobilisées pour faire du baby-sitting, une suffirait largement. A quoi bon monopoliser deux Shinobi sur une vulgaire mission de la sorte ? D'autant plus que j'avais d'autres chats à fouetter, je n'avais pas que ça à faire que de m'occuper d'un gamin pourri gâté d'un père richissime qui ne l'aime pas, tout cela pour faire plaisir au Raikage et l'aider dans ses démarches diplomatiques. Nous devions assurer le coup, mais je savais qu'on allait encore se coltiner un môme hyperactif, comme c'est souvent le cas. C'était sûrement un gamin constamment dissipé, plein d'énergies et curieux de tout, un môme quoi.

Je devais m'y atteler. C'est alors que je partis à l'entrée du village tôt dans la matinée attendant le convoi. J'étais debout les bras croisés scrutant l'horizon, en attendant de percevoir au loin l'arrivée du richissime seigneur. Je me trouvais avec plusieurs Shinobi qui eux allaient escorter l'homme d'affaires auprès du Raikage, j'aurai d'ailleurs préféré faire cela plutôt que de m'occuper de son fils, mais, après tout, ce n'est pas moi qui décide.

J'en profitais également pour attendre mon coéquipier et pour discuter avec les gardes, deux membres du Kazai, et leur poser quelques questions en tant que Genin soucieux de son avenir. Je voulais en savoir davantage sur le fonctionnement du Kazai, sur sa hiérarchie, sur le fonctionnement de la sécurité et sur le fossé entre le grade de Genin et celui de Chuunin.

Tandis que je commençai à me plaire à discuter avec les deux hommes, je vis tout au loin le convoi qui avançait lentement vers nous. J'attendais donc patiemment qu'il vienne à nous, lâchant quelques soupirs d'agacement puisque j'appréhendais la journée qui allait sûrement être épuisante. Le gosse allait sûrement nous donner du fil à retordre.

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