Ordre de mission a écrit:

Kadoria Kuroba, Kinzoku Toph, Kyuusoku Zen'ji, & Shirudo :

Un mouvement malhonnête prend pied au Sud, à la frontière. Il menace certains trafics commerciaux, et il est de votre devoir que de mettre fin à cela. La seule indication que nous ayons est que le groupe de hors-la-loi se terre dans une cache secrète qui donne accès à l'océan, vers l'Est. A vous de les surprendre, de les appréhender, et de les ramener pour qu'ils soient jugés.

Je me suis réveillée ce matin assez tard par rapport à d'habitude. J'avais fermé mes rideaux de façon à ce que le soleil ne me sorte pas de moi sommeil et que mon réveille se fasse naturellement pour que mon repos soit le plus réparateur possible. Il était donc à peu près dix heure quand je me suis réveillé, alors que d'habitude, je me lève plus vers sept heure du matin. Afin de partir m’entraîner tôt le matin quand il n'y a encore personne au terrain d’entraînement. Mais, aujourd'hui pas d’entraînement au programme. J'avais rendez-vous avec Kuroba et le reste de l'équipe Hogorusu pour une surprise, enfin, c'est ce qu'il nous avez dit à notre dernière rencontre. J’étais attendu à midi au même endroit, en y repensant, heureusement qu'il nous avez prévenu oralement de ce rendez-vous, car s'il m'avait fait parvenir une autre lettre. Elle se serait sûrement perdue avec le tas d'autre courrier que j'avais reçu. Je me suis donc préparée pour ne pas arriver en retard à ce premier regroupement en temps qu'équipe. J’étais vraiment impatiente de voir ce dont était réellement capable notre nouveau sensei, j'avais d’ailleurs un peu de mal à intégrer le fait qu'il était mon nouveau sensei, Koma était vraiment celui que je voulais en tant que professeur. Mais si le Raikage avait décidé qu'il serait mon nouveau sensei, je ne pouvais pas vraiment aller contre sa volonté.

J’étais fin prête pour partir, il ne me manquait plus qu'à ajuster mon serre-tête afin que mes cheveux ne tombent pas sur mon visage et qu'ils ne viennent pas gêner ma vision. Ce dernier détail étant réglé, j'ai pris soin de bien fermer la porte de mon appartement avant de prendre la direction du terrain d’entraînement. Sur la route, je réfléchissais à la raison de ce rendez-vous, nous avions uniquement fait les présentations, mais, en tant que ninja, ce qui compte vraiment c'est de voir comment on se bat. Il nous avez donc sûrement convoqué afin qu'on se batte pour que notre sensei puisse voir ce qu'on avait dans le ventre. Je me devais de faire bonne impression, donner le meilleur de moi-même pour qu'ils voient que je ne suis pas une fille frêle qui aurait besoin d'être défendue. Pendant que je marchais, je commençais à m'échauffer en créant une petite quantité de métal. Je m'amusais à lui donner différentes formes, que se soit des formes complètement stupides ou alors plus utiles, comme des armes ninja par exemple. J'aimais bien faire ce petit exercice, il me permettait d’améliorer ma précision et la vitesse de réalisation de mes techniques.

Après une demi-heure de marche, j’étais enfin devant le terrain. Kuroba était déjà présent lui aussi. Ce qui était normal, quelle image de lui donnerait-il en temps que sensei s’il était arrivé en retard à son propre rendez-vous. Quant à moi, j’étais la première des élèves à être arrivé. Je me suis donc avancé vers lui pour le saluer d'un geste de la main ainsi que d'un sourire amical.

« Bonjour, Kuroba, comment vas-tu ? »

Après l'avoir salué, je me suis rendu compte que j'avais peut-être était un peu trop familier avec lui. En effet, il était mon sensei, enfin, j'allais bien voir sa réaction en temps et en heure. Peut-être que ça ne le dérangerait pas que je le tutoie.

« Je suis prête à cent pour cent pour ce que tu nous as préparé aujourd'hui. »

Il ne manquait plus qu'à attendre l'arrivée des deux autres afin de commencer. J'espérais que Zen'ji n'allait pas être en retard, je ne voulais pas attendre plus longtemps pour voir ce que l'on aller faire aujourd'hui.

Cette nuit-là, j'avais dormi environ une dizaine d'heures comme je m'y étais toujours accoutumé. J'avais récupéré une très grosse partie de mon énergie due à l'entraînement intensif de l'avant vieille. Mes épaules me lançaient toujours, bien que la douleur fut adoucie par le repos. J'étais en mesure de pouvoir assumer la fameuse "surprise" dont Kuroba avait parlé la veille. J'étais très impatient de savoir ce qu'il nous avait préparé, sans doute, une épreuve pour pouvoir examiner notre niveau en combat, puisqu'il fallait bien passer à la pratique à un moment ou un autre ; c'était prévisible.

Le rendez-vous était fixé à midi toujours au même endroit sur le terrain d'entraînement. Il comptait sûrement faire de ce lieu, le lieu de rendez-vous habituel de l'équipe recomposée du nom de Hogosuru. Il était onze heures du matin, j'avais donc une bonne heure devant moi. J'en profitai pour lire mon livre de chevet, du moins, il ne me restait que cinq pages à lire, étant donné que je l'avais quasiment entièrement lu la vieille. Ma vessie était pleine puisque j'avais bu plusieurs litres d'eau pour récupérer efficacement, j'en profitai pour la vider avant de prendre ma douche.

Une vingtaine de minutes plus tard, j'entamai la préparation de mon déjeuner. Il me restait du riz dans mon frigo que j'avais déjà cuisiné, il ne me restait plus qu'à faire un oeuf poché accompagné de tranches de boeuf sauté, de tomates et de champignons, ce qui me prit un peu moins d'une trentaine de minutes. Après avoir rapidement dévoré mon plat, je partis en vitesse en direction du lieu de rendez-vous. Avec un léger retard de quelques secondes, j'arrivai au terrain d'entraînement lorsque je vis mes équipiers déjà présents. Nous étions au complet, j'étais même arrivé après Zen'ji qui avait eu une quinzaine de minutes de retard lors de notre dernier rendez-vous.

"Yo ! J'suis dans la place !"

Kuroba était assis en tapant sur le sol pour faire de la musique. Il y a une bonne sonorité qui ressort de sa performance. C'est un artiste qui a du niveau. Les shinobi qui arrivait eux pour s'entraîné bougeait la tête sur ce son. Il marchait et bougeait sans même s'en rendre compte. Cette musique qu'il faisait avait un côté assez envoûtant. Il s'arrête d'un seul coups lorsqu'il vit Toph arrivé au loin. Il se lève et lui fait un signe de main pour qu'elle le rejoigne. Elle salue Kuroba avec un ton familier. Ce qui ne gêne pas Kuroba, bien au contraire.

Elle arrive vers 11h55. Elle a donc 5 bonnes minutes d'avance sur l'heure du rendez vous et c'est à peine quelque minutes plus tard que Zen'ji arrive. Il est à l'heure cette fois et ne perd pas de temps pour exprimé son ressenti qui était "la surprise". C'est ce qui l’intéressait et surement ce qui la poussé a arrivé pile à l'heure. C'est juste après que Shirudo arrive. 2 ou 3 minutes plus tard. Ils étaient pile à l'heure et une fois que tout le monde est réuni, Kuroba ne perd pas plus de temps.


• "Maintenant qu'on est tous présent. Je vais vous dire quel est la raison de notre rassemblement. Certain peuvent y voir une surprise, d'autre peuvent y voir une corvée, moi personnellement, je pense que c'est un cadeau. Nous allons effectuer une mission."
  

Il marque une légère pause pour regardé leurs visage et reprend.


• "Mais pas n'importe quel mission. Comme vous m'avez fait une bonne impression hier. J'ai demandé une mission de rang elevé. Pour aujourd'hui, nous allons effectuer une mission de rang B."
  

Il sors 3 parchemin de sa poche arrière et leur lance chacun leurs tour dans l'ordre dans lequel ils sont arrivés.


• "Ceci est l'ordre de mission. Lisez le et posez moi les questions sur ce que vous ne comprenez pas. Une mission comme celle-ci peut être dangereuse, alors je comprendrais si ils y en a parmi vous qui ne veulent pas la faire, je ne vous force en rien. Vous pouvez resté ici si vous estimez que ce n'est pas nécessaire."
  

Il finit sur cette phrase et les laisse cogité.

Quelques minutes après, Zen'ji ainsi que Shirudo arrivèrent au terrain d’entraînement. J’étais assez contente de voir que l’aîné du groupe n’était pas en retard cette fois-ci. Je n'aurais pas à attendre plus longtemps afin de savoir pour nous avions était convoqué. Kuroba ne perdit pas une seconde de plus, une fois que tout le monde était là, il commença son explication. J’étais extrêmement attentif à ce qu'il racontait, il parlait d'une mission et pas n'importe quel type de mission. Une mission de rang B qu'il avait sûrement dû demander au raikage spécialement pour nous. Il devait vraiment nous faire confiance pour nous envoyer dans une mission de haut rang dès le deuxième jour. Il ne connaissait même pas nos capacités, mise à part un peu les miennes dans le court combat que nous avions eux. Mais, peut-être que le peu qu'il avait vu de moi l'avait convaincu de mes capacités en tant que kunoichi. Cette pensée me fit faire un petit sourire, je savais que ce n’était que des suppositions, mais le seul fait de penser cela me faisait sourire.

Suite à ça, Kuroba sortit trois rouleaux de sa poche et en lança un pour chacun de nous. Les parchemins contenaient l'explication de la mission. Je n'aimais pas vraiment lire, mais pour cette fois, je n'avais pas le choix. En plus, ce n’était pas comme si je devais lire un livre, le texte n’était pas extrêmement long. Je me suis donc attelée à la lecture de cet écrit, le lisant deux fois afin de bien tout comprendre et pour ne pas que certaines informations m'échappent. La mission n’était pas compliquée à comprendre, des bandits à neutraliser et ramener au village, rien de plus simple. J'ai relevé la tête vers Kuroba afin de lui faire part de mes impressions :

« J'ai bien compris la mission et je comprends les risques encourus. Je te remercie de nous faire confiance pour cette mission et comme je l'ai dit tout à l'heure, je suis prête à cent pour cent. »

Je fus le dernier à arriver sur les lieux, j'étais pile à l'heure, tandis que les autres étaient déjà présents. Sans plus tarder, Kuroba entama ses explications, comme s'il voulait faire ça rapidement pour gagner du temps. Nous étions dans le rythme, tout s'enchaînait, tout le monde était patient de faire ce que nous avions à faire. Le Sensei affirma qu'il s'agissait d'une mission, puis il marqua une pause et regarda nos visages un par un. Je n'étais guère surpris, j'étais heureux et impatient de connaître l'ordre de mission. J'étais mentalement prêt, puisque j'avais déjà réalisé deux missions de rang C et j'étais confiant en mes capacités comme toujours.

Il se trouve que Kuroba n'avait pas donné le rang de la mission, mais je supposais que c'était une mission de rang B puisque l'équipe était composée d'un Chuunin et de trois Genin et il était donc impensable de pouvoir réaliser une mission de rang A. Egalement, il n'y aurait aucun intérêt à réaliser une mission de rang C qu'un genin pouvait remplir en solitaire ou en duo, donc il n'y avait aucun intérêt à mobiliser une équipe entière pour cela.

Il reprit son explication et cela confirma mes suppositions, j'avais donc une fois de plus fait preuve de clairvoyance, ce qui m'en réjouissait. Je constatais mes progrès et je pus voir l'apport de la lecture et de l'instruction dans mes facultés de jugements, de déduction, d'interprétation et d'anticipation, ce qui m'en réjouissait.

Le Chuunin sortit trois parchemins de sa poche et les lança dans la foulée un par un. Je pus réceptionner le parchemin sans difficulté, puis je le déroulai pour entamer la lecture. Il s'agissait d'une mission importante puisque nous devions démanteler un réseau qui menaçait le commerce avec les pays du monde. Ce mouvement se terrait à la frontière sud du pays avec Shimo no Kuni, notre seul accès et également notre seul contact avec la terre ferme et avec le reste du monde. Il était donc important que cette affaire soit résolue, que le mal soit éradiqué et que le mouvement soit définitivement annihilé pour le bien du village et surtout du pays.

Enfin, Kuroba leur proposa de refuser l'invitation si jamais l'un de nous ne s'en sentait pas capable. Honnêtement, je ne pensais pas qu'il y ait un seul de nous trois pour refuser l'invitation et très vite, je pus le comprendre puisque Toph affirma avec politesse qu'elle était prête, tandis que Zen'ji était plus prompt, mais ils donnèrent la même réponse. Je pris la parole en dernier. Je lâchai un soupir, esquissai un sourire.

"Eh bien, j'imagine que je ne peux pas refuser sinon je vais passer pour une pouille mouillée. C'est bon pour moi." - Dis-je avec humour.

C'est Toph qui prend la parole en première encore une fois. Elle approuve la mission et confirme qu'elle est prête à cent pour-cent pour ça. Ensuite, c'est Zen'ji qui prend le relais. Il explique son envie de faire cette mission en équipe. Il avait l'air impatient lors de sa dernière phrase indiquant qu'il est prêt à partir lorsqu'il le faudra. C'est donc bien évidemment Shirudo qui clos le débat en ironisant. C'est bon pour lui surtout qu'après la réaction de ses collègues, il ne peut pas refuser. Kuroba sourit et dis :


• "Très bonnes réponses les amis. J'aime cette mentalité."
  

Les trois genins ont tous l'air d'être d'accord pour dire que la question posé par Kuroba était inutile. Ils ont tous, sans exception, accepté le challenge. C'est pour ça que Kuroba apprécie ce groupe. Les personnages qui constituent ce groupe n'abandonnent pas et c'est le style de team que recherchait Kuroba. On peut dire qu'il a eu de la chance sur ce coup-là.


• "Très bien ! Tout est déjà indiqué explicitement sur le parchemin que je vous ai donné à chacun. Nous partons de suite."
  

Il se met donc en tenue de chunin. Il se change comme d'habitude en tournant sur lui-même. Deux secondes et c'est réglé. On ne change pas comme dirait l'autre. Il fait ensuite un signe pour que les shinobis le suive et partent en direction du sud.


• "Let's Go pour la frontière du pays. Si vous avez des questions sur la mission, posez les sur le chemin. On ne perd pas de temps ici."
  

Il y va avec un rythme facile à suivre pour ne pas larguer ses élèves. Mais pas trop lent non-plus. Il n'aime pas trop la lenteur. Il pense que c'est la première cause d'échec de mission.

Tous les membres du groupe avaient accepté la mission, ils étaient prêts et avaient bien compris les risques que cette mission comportait. Kuroba ne perdit pas une seconde de plus pour commencer la mission. Nous avons donc pris direction vers la frontière du pays, j’espérais que la route n’allait pas être trop longue et que le rythme n'allait pas être trop rapide. Car mes aptitudes physiques ne devaient pas être aussi poussées que les trois autres membres du groupe qui eux pratiquaient le taijutsu tous les jours. Je possédais une grande résistance physique qui m’était précieuse lors des combats, mais, lorsqu'il s'agissait de courir ou parcourir de longue distance, ma petite taille ainsi que mon manque d'endurance étaient deux de mes défauts. Mais peu importe la durée de trajet, je me devais de tenir la cadence, que penseraient les autres membres de l'équipe si j’étais exténuée avant même le début de la véritable mission. Enfin, il était un peu tôt pour penser à tout ça, pour le moment, nous avions juste franchi les portes du village et entamer la route du sentier perdu. Je mettais placé à l’arrière du groupe instinctivement sans même m'en rendre compte, cela devait sûrement être dû à mon côté préventif, je n'aimais pas être surprise et de ce fait, je n'aimais pas que les gens soient dans mon dos. Je continuais de découvrir le paysage autour de moi, les arbres ainsi que les montagnes sans vraiment faire attention à ce qui se passait autour, c’était la première fois que je quittais le village depuis que je l'avais rejoint. Cela pouvait paraître stupide, mais, je m'émerveillais à chaque petite chose que je pouvoir voir dans la flore qui m'entourait.

Après quelques instants d’insouciance, je me suis de nouveau focalisée sur la route accélérant un peu ma course afin de rattraper le retard que j'allais pris sur le reste de l'équipe pendant que j’étais prise dans mes pensées. Je me suis rapproché d'eux d'assez prés pour leur parler sans devoir hausser la voix afin que nous pussions rester le plus discret possible. Je voulais briser le silence qui régnait au sein du groupe, j'ai donc posé la première question qui est passée par la tête sans réfléchir.

« Kuroba, en tant que chef de ce groupe, quel est ton but pour cette équipe ? Comment la vois-tu dans le futur ? »

j'ai fini ma phrase et j'ai à nouveau ralenti mon rythme pour me placer une nouvelle fois à l’arrière du groupe, mais suffisamment proche pour attendre la réponse qu'il aurait à me donner.

Kuroba ne cachait pas sa joie et sa fierté pour ses élèves. Nous avons tous répondu oui et aucun de nous n'a osé refuser. Il se mit à tournoyer sur lui-même puis s'arrêta d'un coup. Il sortait de sa rotation avec une tenue différente, celle d'un Chuunin de Kumo en exercice de ses fonctions. Qu'est-ce que c'est que ça ? Quel tour de passe-passe ! Je ne comprenais pas tout ce qui venait de se passer, je ne savais pas si c'était une technique, à vrai dire, je ne comprenais rien. J'étais subjugué, mais cela me faisait doucement rire. J'étais curieux d'en savoir davantage sur cette capacité, car il faut dire que je détestais ne pas tout comprendre. Je comptais lui poser mes questions un peu plus tard, en attendant, nous étions parés pour partir en direction de la frontière.

Kuroba partit rapidement à une faible allure, sans doute, parce qu'il nous sous-estimait. Je pouvais parcourir de longues distances en utilisant toute ma vitesse, mais là, il est vrai, que nous allions à la frontière du pays et qu'il s'agissait d'une très très longue distance, pas si longue que ça d'ailleurs, si on regarde cela à l'échelle du monde. Je trouvais que nous allions un peu trop lentement, on perdait visiblement beaucoup de temps sur le trajet. Je m'apprêtai à en faire la remarque au Sensai, tandis que je vis Toph à quelques mètres derrière nous qui peinait à nous rattraper, mais qui s'en sortait plutôt bien. Il est vrai que, lors des combats, elle se déplaçait très peu. Je l'avais déjà vu combattre et elle est souvent immobile, elle savait faire les bons mouvements, aux bons moments.

Elle ne faisait aucun mouvement inutile, tout était travaillé, organisé concis et minutieux. Il est vrai qu'elle économise son énergie, mais en contrepartie, il lui est difficile d'éviter certaines attaques, c'est pour cela, que l'autre fois, elle avait eu recours à une protection pour se protéger du coup rapide que Kuroba lui avait assigné. Nous ne nous battions pas de la même façon, en fait, nos styles étaient complémentaires. Pour les deux autres, je ne savais rien d'eux, excepté le fait que Zen'ji se battait avec des chaînes et j'étais impatient de le voir à l'oeuvre.

Nous dûmes passer par le sentier perdu pour sortir du village. Ce chemin débouchait sur une très grande chaîne de montagnes qui se ressemblaient trait pour trait. Chacune de ces montagnes avaient la particularité de posséder un sommet arrondi. Elles se ressemblaient toutes, c'était un véritable labyrinthe. Il était très difficile, pour un étranger, de se repérer, ce qui nous accordait une protection naturelle contre les potentiels envahisseurs et intrusions.

Lorsque nous pûmes sortir de ce véritable labyrinthe, nous pénétrâmes dans la plaine de fer. C'était une immense plaine verdoyante avec quelques arbres qui s'étendaient sur une longue distance, avant d'entrer dans un plateau rocheux qui entourait la plaine de fer. Un plateau irrégulier puisqu'il y avait de petits monticules, comme des collines ou des dunes de roches dont nous pouvions nettement voir les effets de l'érosion. Nous vîmes des crevasses, des cratères et des excavations symboles des ravages de la guerre et des différentes batailles sanglantes. Tout au bout, nous vîmes un immense massif. Nous étions proches de la chaîne du Mont Fûjin à la frontière avec le pays du givre là où Toph était originaire.

Pendant le trajet, nous pûmes discuter. C'est Toph qui prit la parole en posant une question pertinente auprès du sensei. A vrai dire, j'étais curieux d'entendre sa réponse, car il est vrai que nous ne savions pas ce que Kuroba comptait faire de cette équipe. Je ne connaissais pas sa position hiérarchique au sein du village, je savais juste que c'était un Chuunin du village qui possédait une solide expérience, mais étant le remplaçant de Niji Koma, je savais que ses fonctions et ses attributions ne s'arrêtaient pas là ; il était bien plus que ça, ce n'était pas un Chuunin ordinaire. Enfin, Zen'ji demanda si notre sensei avait conçu un plan d'action et il demandait même si nous allions procéder de façon prudente en élaborant un plan ou bien foncer tête baissée, même s'il demandait ça avec humour, du moins, c'est ce que je pensais.

"Comment veux-tu qu'on élabore un plan alors qu'on n'a pas tous les détails ? Il faut d'abord aller sur place, inspecter les lieux et analyser la situation avant de faire un plan d'action. A l'heure actuelle, on ne sait quasiment rien, donc à quoi bon concevoir un plan si c'est pour le changer juste après ? Qui plus est, comment concevoir un plan sans avoir les informations nécessaires à sa conception ?"

Le chemin jusqu'à la frontière de Kumo n'est pas silencieux. La phrase de Kuroba qui demandé de poser des questions si besoin était là pour finir la phrase et partir rapidement. Il pensait qu'ils avaient compris la mission et que les questions ne seront pas de la partie. Le pire, c'est la question de Toph. Elle n'a rien à voir avec la mission. Bon au moins ça comblera le silence.


• "Pour répondre à ta question Toph, je n'ai pas vraiment de réponse. Je ne me projette jamais dans le futur. Je vis ma vie au jour le jour. Je n'ai vraiment pas pensé à ce que sera cette équipe dans un an, un mois ou bien même la semaine prochaine."
  

Il marque un temps et ferme les yeux. Il les rouvre avec un sourire.


• "Ce qui est sur en-tout-cas. C'est que j'échangerai ce groupe pour rien au monde."
  

Le sourire de Kuroba était toujours affiché quand Zen'ji posé une question qui avait un rapport avec la mission. Shirudo lui répond juste avant que Kuroba le fasse. La réponse est assez similaire à celle qu'il allait donner, mais pas totalement donc il complète la réponse.


• "Shirudo n'a pas tort, il n'y a pas de plan quand on a aucune information sous la dent. Par contre, si tu voulais demander un plan pour chercher ses informations. Là, c'est différent, mais ça, je ne vous le dirais que sur place. On agira en conséquence."
  

Il regarde devant lui et s'arrête sur une colline d'ou l'on peut voir la frontière dans son intégralité. Il leur fait signe de s'arrêter :


• "Bah, nous voilà déjà arrivés. Bon... Pour les informations à récolté, c'est simple. On sait que les commerces ne marchent pas très bien à cause des malfrats. Interrogez tous les commerçants que vous pouvez voir dans le coin et rejoignez moi ici dans 1h pas plus. Si vous avez un problème, lancez ces fusées de détresse pour que je puisse intervenir."
  

Il sort 3 fusées de détresse et en donne une à chacun.


• "Dernières choses avant de partir."
  

Il prend un air sérieux. Surement une des premières fois dans sa vie qu'il prend cet air sérieux. En tout cas, c'est la première fois avec ce groupe.


• "Ne tentez pas de faire les héros. Si vous ne le sentez vraiment pas, utilisez la fusée. Ne me décevez pas sur ce coup. Bon maintenant que tout est dit."
  

Il fait un signe de main partant de haut en bas finissant par ça.


"Dispersion !"

Notre route continuée, cela fessait maintenant un bon moment que nous étions en train de parcourir les plaines du pays de la foudre. Je commençais un peu à fatiguer, mon endurance était vraiment un souci, à chacune de mes foulées ou de mes sauts, je sentais la lourdeur de mes jambes. Alors que les trois autres ne semblaient pas avoir le moindre mal à se déplacer. Cela m'agacer au plus haut point, je ne voulais pas qu'on me prenne pour une faible femme qui n'avait pas sa place dans le monde des shinobi. Je fessais de mon mieux pour masquer mon mal-être, heureusement que j’étais placée à l’arrière du groupe, grâce à cela aucun d'eux ne pourrait voir que je commençais à atteindre ma limite. Je tenais tout de même la distance, toujours assez proche pour entendre les autres parler, Kuroba répondu à ma question, il m'expliqua qu'il n'avait pas vraiment de plan dans le futur pour l'équipe, il verrait au jour le jour. Je comprenais un peu sa réponse, mais j’étais un peu déçu. J'aurais préférais une réponse avec un peu plus d'ambition, comme par exemple faire de cette équipe la meilleure de Kumo. Mais, c’était sa façon de voir les choses, ne pas faire de plan à l'avance et vivre sa vie au jour le jour et je me devais de respecter sa réponse. Juste après la réponse de Kuroba, Zen'ji posa à son tour une question, il demanda si notre leader avait un plan d'assaut, une question assez logique, il est important d'avoir un plan, mais, sa question était assez étrange. Car, les bandits n'allaient pas se montrer exprès dès notre arrivée, avant de passer à l'action il allait sûrement avoir une petite phase de recherche d'informations à propos de ces voleurs. D'ailleurs, Shirudo ne tarda pas à lui faire remarquer. Mais, Kuroba compléta sa réponse, expliquant qu'il nous expliquerait son plan quand nous serons sur place.

Je sentais qu'on se trouvait proche de la frontière et que je parle de sentir c'est dans le sens premier du terme, l'air que je respirais mettait familière, une odeur de métal, comme celle de mon enfance. Le reste du groupe n'avait sûrement pas dû faire attention, mais, moi je ne pouvais pas oublié cette odeur, celle du mon Fûjin. Il était juste devant moi, cette chaîne de montagnes, j'y avais passé toute mon enfance. Un tas de souvenirs me revenait, de bons, mais aussi de très mauvais. Notre groupe s'est stoppé, nous étions proches du lieu de la mission, Kuroba nous explique son plan. Il fallait qu'on recherche un maximum d'informations, nous avions une heure pour trouver où se trouvaient les malfrats. Il finit son explication en nous confiant des fusées de détresse, juste au cas où. Je le pris et l'ai rangé soigneusement dans ma sacoche arrière. C’était maintenant à notre tour de jouer, je suis parti sans tarder. Ma direction : les commerces, je devais questionner les marchands afin d'avoir un peu plus d'information sur ce groupe et leur manière d'agir. Avant d'arriver dans le village, j'ai enlevé mon bandeau de Kumo afin qu'on ne puisse pas savoir que j’étais une kunoichi. Je me suis arrêtée dans un petit bosquet un peu en dehors de sentier, j'ai utilisé de mon pouvoir héréditaire afin de créer un chariot de terre que je pourrais tracter derrière moi. J'ai aussi mis à l’intérieur tout un tas d'armes en tout genre, mais, pas uniquement des armes, j'ai également glissé sur le dessus du chariot une petite sphère de métal, remplit de mon chakra. Je pourrais voir tout ce qu'elle voit ainsi, je pourrais repérer son emplacement exact si mon chariot venait à être volé. Je suis retourné sur le sentier tirant mon chariot derrière moi, avec ma petite taille, j'avais vraiment l'air d'une simple marchande d'armes. Je me suis dirigé vers l'endroit où avait lieu les vols ainsi je pourrais poser des questions aux gens en toute discrétion.

hrp:

Nous pûmes recevoir les directives de notre sensei. Nous étions très proches du lieu des différents vols et il était temps pour nous de nous séparer pour enquêter. Je ne savais pas par où aller, j'avais du mal à me repérer dans un endroit que je ne connaissais que très peu. Je décidai donc de partir là où aucun d'entre nous n'irait. L'ordre était simple : enquêter, interroger les commerçants sur les différents vols. Dès lors que Kuroba nous donna l'ordre de nous séparer, je disparus aussitôt. Je dus m'atteler à cette tâche relativement ardue puisque je n'avais reçu aucune indication au préalable, je m'en remettais donc à mon instinct. Je poursuivis ma route, m'enfonçant dans les monts et les élévations rocheuses dans la direction du pays du givre. Certains chemins étaient impraticables pour des commerçants lambdas, j'eus pénétré dans les profondeurs montagneuses et emprunter des chemins rocailleux, abrupts et escarpés.

Je savais pertinemment qu'aucun marchand ne serait assez fou pour oser si aventurer, mais je voulais essayer de trouver d'éventuels bandits qui profiteraient de la géographie pour utiliser leur art. Face à l'inefficacité de mes recherches, puisque les bandits n'étaient visiblement pas présents ou peut-être qu'ils se cachaient, j'eus décidé de changer de chemin pour tenter de croiser d'éventuels marchands. Je fus étonné de voir qu'il n'y avait quasiment personne qui osait passer par ce chemin. Ils étaient de moins en moins à tenter de s'insinuer dans ce qu'ils appelaient "le sentier de la mort". C'est alors que j'eus saisi la gravité de la situation et j'eus saisi le caractère crucial qu'avait cette mission. Cela se confirma lorsque j'abordai enfin le premier marchand que je vis après plusieurs minutes de recherches. Je le voyais au loin, il était craintif, vigilant, paranoïaque, à l'affût du moindre bruits, il avait peur pour sa vie. Poussant son chariot péniblement, il traînait la patte, regardait tout autour de lui.

Dès qu'il m'aperçut, il manifesta de l'hostilité, mais également, je pus ressentir la peur qu'il tentait de dissimuler. Très vite, je décidai de le rassurer en lui précisant que ce n'était qu'un regrettable quiproquo et que j'étais là pour enrayer la menace qui pesait sur cette zone. Je pus constater qu'aux alentours, il n'y avait rien d'autre que des montagnes qui nous surplombaient, on pouvait avec difficulté apercevoir le ciel bleu et sans nuage. Rassuré, ce dernier commença à se confier, me racontant bien des histoires. Il n'épargnait aucun détail, jusqu'à même s'énerver à plusieurs reprises. Plusieurs de ses amis n'étaient pas revenus de ce périple, les plus chanceux étaient revenus blessés physiquement ou encore mentalement traumatisés, mais tous revenaient les mains vides. Je pus alors mesurer la gravité de situation. Tandis que je m'aventurais lentement, je sentais que je me jetais dans la gueule du loup à ses côtés, mais je ne comptais pas rebrousser chemin. Je souhaitais escorter cet homme obstiné à traverser ce sentier.

Après plusieurs dizaines de minutes d'une marche lente, de façon soudaine, plusieurs kunai vinrent dans notre direction, je pus les parer tous sans aucune difficulté, c'est alors que six mercenaires, sveltes, cagoulés et équipés de sabres vinrent nous attaquer. J'allais assurément me faire massacrer, c'est pourquoi je décidai de négocier avec eux, leur proposant de partir avec la marchandise et de nous laisser la vie sauve, mais il ne l'entendait pas de cette oreille. Ces derniers aimaient visiblement torturer leur cible et refusèrent en affirmant qu'il repartirait dans tous les cas avec la marchandise et qu'il comptait bien s'amuser avant de s'en aller. Qui plus est, ils avaient reconnu mon bandeau de Shinobi accroché autour de ma ceinture et ils avaient instantanément compris que Kumo avait envoyé ses soldats. Ils se mirent en position, nous encerclant, puis commencèrent à ricaner. J'avais plus d'un tour dans mon sac, j'avais notamment une bombe fumigène et un kunai explosif à l'intérieur.

Je fis exploser la bombe fumigène dans un premier temps, puis j'attrapai le vieil homme qui monta sur mon dos. Nous fûmes tous pris dans ce nuage de fumée qui recouvrait la zone sur plusieurs mètres, ils ne savaient pas ce que j'allais faire, moi seul le savait. C'est alors que j'eus lancé un kunai explosif sur une paroi rocheuse et ainsi créer un éboulement suivi d'un bruit retentissant. J'usais de mon Hiraishin no Jutsu pour me cacher trente mètres plus loin, en l'espace de deux secondes et fuir ainsi hors de l'éboulement.

*Je suis presque sûr qu'ils l'ont entendu... Ça m'aura au moins permis de conserver cette fusée.* - Pensais-je en regardant la fusée que m'avait donné Kuroba.

*Également, je les ai tous massacrés d'un seul coup, c'est dommage... Ah non, il y a deux survivants.* - Concluais-je en voyant deux des bandits s'enfuir vers le sud.

J'eus demandé au vieux de se cacher et d'attendre que mes camarades rappliquent puisque j'étais convaincu qu'ils avaient entendu le bruit de l'explosion et le bruit des gros rochers s'écraser sur le sol, peut-être avaient-ils senti le sol trembler et aperçu le nuage de fumée s'élever, je n'en savais rien. Je lui donnai un bref descriptif de chacun d'eux, en lui indiquant qu'il y avait deux garçons et une fille de mon âge. Je savais qu'ils allaient venir ensemble, puisque l'heure du rendez-vous était déjà passée depuis quelques minutes déjà et qu'il devait déjà sûrement m'attendre au complet.

Je demandais donc à l'homme de faire passer un message auprès de mes coéquipiers. Je lui ai donc demandé de leur dire que je partais à la poursuite des bandits vers le sud du pays, puisqu'ils se dirigeaient vers la mer dans l'espoir de trouver leur cachette et que je leur laisserai des indices sur le chemin. Je demandais ensuite au vieux homme de leur indiquer la direction par où les bandits étaient partis, pour qu'il puisse suivre leur trace et par conséquent les miennes. Enfin, je retirai mon bandeau de Shinobi pour le donner à l'homme en lui demandant de leur donner en précisant que c'est le mien, de toute façon, ils le reconnaîtront pour qu'ainsi, mes coéquipiers n'aient aucun doute sur l'authenticité des propos rapportés.

Je partis aussitôt à leur recherche, je fus heureux de constater que les bandits étaient blessés et qu'ils laissèrent quelques gouttes de sang sur le chemin, ainsi, je n'avais pas vraiment besoin de me casser la tête à laisser des indices un peu partout puisque les taches de sang allaient leur permettre de nous retrouver. Ce fut chose aisée de les rattraper, ils étaient blessés et j'étais bien plus rapide qu'eux. Je pus les voir au loin, l'un se tenait le bras, il était visiblement cassé et un filet de sang coulait le long de son bras, tandis que l'autre avait une veste tâchée de sang et sa cagoule virait au rouge. Je me demandais tout de même comment ils avaient fait pour sortir de l'éboulement, ils avaient sans doute eu beaucoup de chance.

Lorsque Kuroba a lancé la dispersion, lui est resté à l'endroit ou il était. D'ici il avait une bonne vision sur le village. Il ne se prenait pas la tête à faire un effort qu'il trouvait inutile. Ils étaient assez nombreux sur le terrain. Trois shinobi, c'est largement suffisant pour récolté les informations dans une mission comme celle-ci. Il reste sur cette colline pour observé tranquillement le village et attend qu'une chose se produit. Il sait que c'est mal ce qu'il fait. Ce n'est pas par flemme qu'il ne fait rien dans cette mission. C'est pour testé les genins qu'il fait ça. Voir comment ils font pour s'en sortir dans une mission de rang B. Il aurait aimé agir, mais sa méthode est celle-ci. Il doit s'en tenir malheureusement car c'est ce en quoi il croit. Il doit leur faire confiance et puis si il commence à chercher dans son coin, il ne sera pas concentré sur eux et s'ils déclenchent leurs fusées de détresses. Il ne pourra pas agir comme il le faut. C'est pour ça que Kuroba reste ici, dans cette position qui semble être la plus élevé pour regardé tout ce qui va se passé.

Ca faisait bien plus d'une heure que les trois membres de la team était partie quand une explosion se fit entendre pas tout le village y compris le chunin présent sur la colline. Un éboulement aussi était assez visible. C'est la direction dans laquelle était partie Shirudo.

• "Déjà ? Ils devraient être plus discret. Enfin. Ils sont pas dans cette équipe pour rien."
  

Kuroba savait ce qu'il disait. Il a aussi pour habitude de foncé dans le tas. Il stressait un peu. Il se disait que si il agissait maintenant, Shirudo pourrait croire qu'il n'a pas confiance en lui. En réalité, il sait que s'il avait vraiment besoin d'aide, la fusée de détresse aurait été envoyé. Mais en même temps l'explosion...

• "Que faire ?"
  

Il réfléchissait puis il finit par abandonnée l'idée. Il resterais la en attendant de voir ce qui pouvait se passé sur les autres plan d'opération. Si il y va et que Shirudo n'a pas besoin d'aide et qu'en revanche de l'autre côté, Zen'ji ou Toph sont en danger. Il s'en voudra. Il reste donc sur sa colline à attendre. L'heure de rendez vous est passé, mais toujours pas de genins sur cette colline. Kuroba décide donc de rejoindre Shirudo;

Je marchais maintenant depuis à peu près une demi-heure sur ce sentier de fortune, j'avais du mal à me déplacer avec le lourd chariot que je traînais derrière moi et cela malgré le faite que j’étais une jeune femme pleine d’énergie, je ne pouvais pas m’empêcher de penser à tous ces marchands qui devait avoir le double voir le triple de mon âge et qui devait parcourir autant de chemin que moi tous les jours afin de gagner leurs vies. Leurs professions étaient déjà assez compliquées comme cela, alors avec ces bandits qui ne cessaient pas leurs attaques, la vie des commerçants devait être un véritable enfer. Il faillait que ça cesse, nous devions mettre ces hors-la-loi sous les verrous, ils devront être jugé et répondre de leurs actes. Au loin à travers les feuillages et les branches de la forêt je pouvais apercevoir la ville, elle n'était plus qu'à une dizaine de minutes si je continuais à ce rythme, mais, je me devais de ralentir encore plus la cadence, mon but était tout simplement que les bandits me repèrent et me volent ma marchandise et il est sûr qu'ils ne le feront pas une fois que je serais en sécurité dans le village. J'ai donc traîné encore plus le pas, courbant le dos afin de feindre une douleur, de loin, je devais vraiment ressembler à une femme sans défense, la cible parfaite pour des voleurs, peut être même un peu trop, c’était sûrement la raison pour laquelle je ne mettais toujours pas fait attaquer. Ils devaient être plus malins que je l'avais pensé et ils auraient flairé le piège.

Mais, mon attente n'allait pas durer très longtemps, je ressentais le sol s’agiter tout autour de moi, je ne pouvais pas les compter précisément, mais ce qui était sûr ce que je ne pourrais pas tous les affronter même si je le voulais. J'ai continué d'avancer comme si de rien n’était, ils étaient vraiment très proches, ils devaient même déjà être assez proche pour m'attaquer. Je n'ai pas accélérais le pas, regardant toujours droit devant moi, quand sortit d'un des bosquets, un jeune homme me bloqua le passage. Il me regarda dans les yeux esquissant un sourire puis regarda mon chariot pour le faire comprendre qu'il était là pour ça. J'ai continué de jouer mon personnage, voulant éviter le contact visuel, j'ai baissé les yeux et j'ai commencé à contourner ce jeune homme qui semblait faire partie de la troupe de bandits. Cependant, j’étais lui de me douter quelle serait sa réaction, arrivée à côté de lui, il saisissa mon épaule afin de me retenir et il me porta un puissant coup à l’abdomen. Le coup était tel qu'il me coupa la respiration quelques secondes, m'obligeant à poser un genou sur le sol. Ce type était complètement fou, portait un coup aussi puissant alors que j’étais censée n'être qu'une simple marchande, je n'ose même pas imaginer les conséquences qu'aurait eues un tel coup sur une personne non entraînée. Le temps que je retrouve ma respiration, ce lâche avait déjà disparu avec mon chariot, mais, tout se passait comme prévu, j'ai fermé mon œil gauche ce qui eu pour effet d'activer la petite sphère le métal que j'avais placé au préalable avec le reste de ma marchandise. J'avais maintenant la position exacte de son déplacement.

J'ai donc commencé ma traque à travers la forêt, j’espère qu'elle n'allait pas être trop longue, car je devais déjà être en retard au point de rendez-vous et je ne voulais pas que mes camarades s’inquiètent pour moi. Après une dizaine de minutes de marche, j’étais arrêtée devant un flanc de montagne, mon chariot était à l’intérieur, à l’arrêt, j'utilisais de ma technique afin de voir ce qui se passait à l’intérieur. Une dizaine de personnes étaient pressente ainsi qu'une énorme quantité d'objets divers, il n'y avait pas de doute à avoir, c’était bien la cachette de ces brigands. Il était temps de signaler ma position au reste de l'équipe, je posais ma main sur la fusée de détresse, la pointant vers le ciel, j’étais prête à appuyer quand tout à coup un bruit lourd se fit entendre au loin dans les montagnes. Je ne savais pas quoi faire, peut-être aurais-je dû me diriger vers cette explosion, au lieu de cela, je me suis contentée de faire ce que j'avais l'intention de faire. J'ai appuyé sur la détente, ce qui dégagea une ligne noire de fumée qui devait sûrement être visible jusqu'au village. Je savais que je n’étais pas directement en danger, mais c’était le moyen le plus rapide pour contacter le reste de mon équipe. J’étais bien trop loin du point de rendez-vous maintenant. De plus cette explosion m’inquiétait grandement, ils avaient dû l'entendre eux aussi.

Cela devenais ennuyeux, parler avec un vieux commerçant, écouter c’est histoire à dormir debout, à croire qu’il avait déjà réussi à tout vendre celui-là. La charrette avançait, le temps passait et je n’avais toujours rien sur les bandits. Le vielle homme ne semblait même plus se douté de leurs existence, c’est bandit ne devais probablement pas être si dangereux que ça finalement. Pensant que j’avais échoué ma mission, je pris pied au sol, débarquant de la charrette avant de dire au revoir à la seule personne que j’avais rencontré durant tout ce trajet. Me retournant pour faire face à l’homme, celui-ci me regarda étrangement, avant de me demander pourquoi je débarquais en plein milieux du chemin. Je n’avais pas pensé à une excuse, je pris donc la décision de lui dire la vérité, même si celui-ci ne semblait pas avoir peur des bandits, il serait probablement encore plus rassuré de savoir que Kumo a répondu à leurs demande.

Suite à cette vérité sortie de ma bouche, l’homme en question fit un sourire, ce leva mis une main sur le sac qui contenais sa marchandise et me fixa dans les yeux. Cela ne dura que trois secondes avant que celui-ci retire l’équivalent d’un drap. La tête que j’ai fait après avoir vue ce qui ce trouvais en dessous. Naturellement ce n’était rien de bon, quatre homme ce levèrent, quatre hommes armé avec une tête pas très belle. La chance étais réellement de mon côté. Premièrement, je mange une raclé par une petite fille presque aveugle et là je révèle que je suis un ninja de Kumo a un vielle homme qui lui ce révèle à être un bandit…. Pourquoi moi ! C’était ce que je me disais pendant ma fuite vers le point de rendez-vous. Ces vermines réussissaient à me suivre et pourtant je me donnais presque a font. Je pensais qu’ils allaient arrêter de me suivre voyant qu’il ne me rattrapait pas, mais comme je ne les distançais pas, ceux-ci ne me lâchais réellement pas! J’étais presque arrivé, un peu en retard mais presque arrivé, ce fut un stop net après le bruit sourd d’une grosse explosion suivit d’un éboulement. Mes poursuivants prirent ce chemin et ce fut à mon tour de les suivre.

Jusqu’au moment où une fusé décolla, j’avais donc deux choix, la fusé ou l’éboulement. Mon choix le plus sur étais la fusé, je savais ce que cela signifiait, contrairement à l’explosion qui ne pouvais qu’être supposition. Quelqu’un avait besoin d’aide au coordonner de cette fusé, j’irais donc là où je sais qu’un membre de l’équipe a besoin d’aide. J’avais quand même mes quatre poursuivant qui ce dirigeais vers cette explosion, ils avaient probablement des alliés dans ce secteur. Je souhaitais que personne de l’équipe n’y soit en danger. C’est à toute allure que je me dirigeais vers la nouveau point de rencontre.

Je vis au loin une immense fusée de détresse qui s’élançait dans le ciel formant une énorme trainée de fumée rouge. C'était le signe que l'un de nous était en mauvaise posture ; assurément, mes coéquipiers n'allaient pas se soucier de l'explosion et je savais pertinemment qu'ils allaient préférer se rendre à l'endroit où la fusée de détresse a été émise ; c'était parfaitement logique et compréhensible.

Bizarrement, les deux hommes que je poursuivais se diriger en direction de cette fameuse fusée. Qu'est-ce que cela signifiait ? Quelqu'un d'entre nous s'était visiblement approché trop près de leur repaire. A tous les coups, c'était Zen'ji qui s'était lui-même jeté dans la gueule du loup.

Nous nous dirigeâmes vers la forêt au large de Kaminari progressant dans les montagnes. C'est alors que nous arrivâmes au bord de la mer sur un espèce de récif où je pouvais voir la forêt devant moi sur les côtes. Nous arrivâmes sur la plage de gré tandis que j'entendais le bruit de la mer qui grappillait quelques mètres et qui rongeait la plage. Certains rochers trop près de l'eau furent ensevelis sous le poids de l'eau.

Je me trouvais au pied de la montagne, où il y avait de nombreux rochers qui visiblement s'étaient écrasés sur le sol, puisqu'il y avait des trous dans les montagnes. Je pus voir que la roche était usée, c'était dû à la mer et à son sel qui engendraient le phénomène de l'érosion. J'eus donc profité pour me cacher derrière un rocher, observant les lieux. J'avais vu sur l'entrée du repaire tandis que plusieurs bandits étaient sur la plage regardant la fusée de détresse au loin qui les avait visiblement dérangés.

Les criminels qui surveillaient la plage furent alertés par cette fusée de détresse et par le fait que deux de leur camarade étaient revenus dans un sale état tandis que plusieurs autres n'ont pas eu cette chance. Beaucoup d'entre eux se mirent à partir en direction de là où la fusée de détresse a été émise, il y en avait donc beaucoup moins qui surveillaient la plage et l'entrée du repaire, ils étaient visiblement furieux et agités, ils savaient que Kumo avait envoyé ses soldats.

Il était temps pour moi de faire le ménage sur cette plage, il restait environ cinq bandits postés à des endroits différents. Les combats allaient donc être du un contre un, voire deux contre un, tout dépendant de moi, à vrai dire. Saisissant mes deux épées, je fis parcourir du chakra le long de mes lames qui furent donc dangereusement aiguisées. J'eus donc recours à mon Aikido en parallèle pour terrasser mes premiers adversaires dans la mêlée. Sur mes gardes, j'attendais qu'ils m'attaquent pour esquiver et contre-attaquer.

J'enchaînais donc les adversaires un à un, j'avais l'avantage, puisqu'ils possédaient un Katana, tandis que j'en possédais deux, ce qui me permettait d'attaquer tout en parant leur coup ou même pire, d'attaquer à deux endroits différents de sorte à ce qu'il ne puisse pas parer mon coup. Egalement, j'eus recours à mon flux de chakra pour rendre mon arme plus tranchante, plus efficace et rendre très difficile toute parade. J'avais également un avantage au niveau de la maîtrise du Katana. En d'autre terme, tout était de mon côté, pour que je puisse les aligner un par un sans difficulté.

La plage était enfin dégagée, c'est alors que je partis à la poursuite des bandits partis en direction de l'endroit où la fusée de détresse avait été lancé afin d'épauler mon coéquipier. Usant de mes aptitudes, je pus arriver très rapidement dans un bosquet. Traversant les buissons, je me trouvais en hauteur dans un arbre tandis que je vis Toph à la source de la fusée. Je vis alors plusieurs Kunai débouler sur elle, je descendis rapidement de l'arbre où je me trouvais pour m'imposer devant elle et la protéger.

A l'aide de mouvements concis et rapides, à coup de Katana, je pus tous les parer rapidement et sans difficulté. Mes mouvements étaient d'une vitesse telle qu'ils étaient difficiles à percevoir. Le flux de chakra Raiton ne cessait de parcourir mes deux katana, ce qui en augmentait leur efficacité. J'étais visiblement le premier à l'avoir rejoint, mais les autres n'allaient sûrement pas tarder, du moins, je l'espérais puisque je ne pourrais pas me débarrasser d'eux seul.

Spoiler:

Kuroba s'est empressé de rejoindre la zone de l’éboulement. Il y avait sur place un rassemblement de personne qui ne semblait pas être les auteurs de celui-ci. Juste des passants curieux de savoir ce qu'il s'est passé. Kuroba inspecte la scène du crime et remarque qu'il y a du sang un peu partout. Un bras derrière un rocher. Le type en dessous de celui-ci n'est plus très vivant. Il y a eu à coup sur un combat ici, pas besoin d'être Sherlock Holmes pour le comprendre. Les traces de sang s'enfonçait vers cette foret sur la gauche de Kuroba. Au moment ou il allait partir, quatre personnes étaient présente sur sa route lui demandant s'il est l'auteur de ce crime. Ils étaient loin de lui, 30 mètres à peu près. L'un deux réduit cette distance en deux secondes et se retrouve devant Kuroba pour lui parlé. Au même moment la fusée de détresse explosait.

"C'est toi qui a fait ç..."

La phrase interrompu par le coup que Kuroba lui portait dans le ventre. Le souffle coupée, cet homme était maintenant à genoux en se tenant l'abdomen. La disparition de Kuroba. Il se retrouve derrière eux en moins de temps qu'il ne faut pour le dire en lâchant une phrase.

"Ne me faites pas perdre mon temps."

Une sueur froide pouvait être ressenti sur la nuque des trois autres malfrats et Kuroba qui continuait d'accéléré, laissant sur place les quatre bonhommes apeuré. Il arrive très rapidement sur les lieux, mais reste assez discret trouvant Toph et Shirudo sur place qui était encerclé par d'autres types qui les attaquaient depuis plusieurs positions différentes. Kuroba arrive par chance dans le dos de l'un d'entre eux. Le chunin sans pitié, lui tranche la gorge avec un kunai que sa victime s'apprêtait à lancé sur ses élèves. Il fait rapidement une inspection des lieux et achève un par un les bandits dans le coin qui se tenaient embusqué. Il rejoint ensuite les deux autres membres de la team Hogosuru et dit.

"Bien jouer. Attendons Zen'ji, mettez vous face à l'entrée et ne bougez surtout pas. On attend Zen'ji pour le moment le plus intérressant de l'opération."

Il place ensuite un sceaux sur ses vêtements, au niveau de son ventre ainsi que sur celui de Toph' et Shirudo.

"Ne vous inquiétez pas. C'est pour vous défendre. Ne bougez pas et scrutez bien l'entrée. Si ils sortent on va les accueillir comme il le faut."

Mon choix avait été fait, il n'y avait plus moyen de revenir en arrière maintenant, j'allais devoir affronter ces bandits qui avaient sûrement dû me repérer à cause de la fusée. Je devais juste gagner assez de temps afin que le reste de mon équipe arrive en renfort. De simples bandits qui s'en prennent à des marchands sans défense ne tiendraient pas deux minutes face à des shinobi entraînés aux combats. Les malfrats étaient en route pour ma position, j'ai donc commencé par créer mes cinq sphères de métal, cette technique était l'une de mes préférées, car, elle me permettait de me défendre et d'attaquer en même temps, et tout cela sans dépenser une quantité astronomique de chakra. Ma technique n'allait pas tarder à me servir, une première salve de kunais arrivaient à pleine vitesse dans ma direction. J'ai rassemblé mes sphères afin d'en faire un large bouclier assez grand pour couvrir l'ensemble de mon cœur et bloqué tous les projectiles.

Après avoir bloqué les armes, d'un geste des bras, j'ai fait éclater l’intégralité de ma protection en un tas d'aiguilles de métal. Je ne visais pas vraiment les bandits, mon tir était dans toutes les directions, le but était juste de les faire reculer toujours pour gagner un maximum de temps. Bondissant de la branche sur laquelle j'étais perché, j'ai composé quelques mudra durant ma chute avant d’atterrir sur le sol, posant ma main sur ce dernier afin de créer un mini tremblement de terre qui déstabiliserait l'adversaire retardant encore un peu plus sa progression, mais se n'était pas suffisant, deux d'entre eux avaient réussi à se frayer un chemin jusqu'à moi par la voie aérienne, m'attaquant par dessus à l'aide de katana. Malgré ça, je devais avouer que leur attaque était assez pitoyable, ils se mettaient à hurler, mettant de côté toute discrétion. D'un coup de pied sur le sol, j'ai fait jaillir deux immenses colonnes de terre, ils furent balayés sans même avoir eu le temps de tenter une esquive. Suite à cela, une deuxième salve de kunai arriva vers moi, j’étais déjà en positon pour les bloquer, mais ce qui semblait être une ombre les dévia.

Cette ombre, c’était Shirudo, qui jouait de sa vitesse afin d'éliminer la plupart des ennemis, il faut dire que sa spécialisation était plus appropriée pour éliminer un grand nombre d’ennemis en un temps record. Mais, je n'avais pas besoin de lui pour me défendre par moi même. M'enfin, j’espérais que cela ne se reproduirait plus, me faire protéger de la sorte contre des attaques si faible, je le prenais presque comme un manque de respect envers ma personne. Une fois la zone dégageait, il continua son chemin vers le repaire des bandits. Sa vitesse impressionnante commençait à m'agacer, j'avais presque du mal à le suivre du regard, alors, juste le suivre était pour moi impossible. J'arrivais à mon tour au niveau de l'entrer de leur camp, le sabreur avait déjà commençait à éliminer quelques un des bandits qui gardaient l'endroit. J’étais placé en hauteur, d'ici, je pouvais éliminer les adversaires à distance sans être menacé. Un autre shinobi rejoint à son tour Shirudo, notre chef d'équipe, Kuroba avait fait son entrée sur le champ de bataille. Avec son aide, nos ennemis furent mit au tapis en moins quelques secondes. J'ai rejoins mes deux compagnons, Kuroba nous apposa à chacun de nous un sceau et nous devions maintenant attendre Zen'ji. Le moment était le bon selon moi pour donner les informations que j'avais pu recueillir grâce à mon jutsu. De cette façon, Kuroba pourrait établir une stratégie d'assaut.

« De ce que j'ai pu voir, leur QG est composé de quatre pieces disposés les unes après les autres, la dernière salle est celle dans laquelle ils entreposent tout ce qu'ils ont pu voler. Je peux voir ce que se trouve dans la dernière salle, une trentaine de voleurs sont positionné en embuscade, leur chef semble aussi être présent dans cette salle. Par contre, j'ai aucune idée de ce qu'il y a dans les trois premières salles. »

Plus vite plus vite ! Un membre de l’équipe a besoin de mon aide ! Je me demande ce qu’il est advenu des bandits partie vers l’explosion ? J’espère que personne de l’équipe n’est pris à cet endroit ! Je passe à travers les feuilles, volant d’arbre en arbre pour me rendre le plus rapidement possible dans l’espoir de sauvé une vie. Le soleil brillais, il fait chaud, l’ombre des arbres n’est pas suffisant pour me rafraichir. Je sue a grande goute, donnant tout ce que j’ai pour arriver le plus vite possible.

La montagne ? C'était évident, je ne vois pas pourquoi nous ne l’avons pas deviné tout seul, c’est bien connu que les briguant vont toujours dans des grottes sous les montagnes. Ou du moins c’est un petit stéréotype et dans le moment il semble véridique. A première vue, je ne vois pas mon équipe mais je ne dois pas être bien loin. Quelque coup d’oeil par ci et par là, quelque seconde me suffise pour trouver mon équipe. Tous positionné devant l’entrée, je crois que j’arrive juste à temps pour ce qu’ils doivent considérer comme la meilleure partie. Moi frapper sur des gens ne m’amuse guerre mais bon, pour le village, pour l’équipe, je ne me retiendrais pas. Mon seul soulagement était de savoir qu’il fallait rapporter les bandits vivant pour leur faire subir la justice. Ou du moins c’est ce que j’avais compris, ils ne mourront donc pas, ou pas tousse.

Je fis donc mon apparition au côté de l’équipe, la première réaction de Sensei fut de m’apposé un sceau sur mes vêtement au niveau de mon ventre. Je pris ensuite place à leurs coté, fixant à mon tour l’entré des briguant. Je ne savais rien de ce qui si trouvais a l’intérieure, si un plan avait été mis en place, je ne le connaissais pas. Mon plan personnel était de suivre les mouvements de l’équipe et d’attendre les ordres spécifiques s’il y en avait. Ma curiosité prit quand même le dessus, je pensais à Shirudo qui m’avait plus ou moins sermonné quand j’avais demandé précédemment si nous avions un plan. Cette fois c’est avec un sourire au visage que je repris la parole.

-Et cette fois on a un plan ?

En prononçant la phrase, je regardais un peu shirudo du coin de l’œil. Mais avant que quelqu’un me réponde, une voie rock ce fis entendre du font de la grotte. Trop loin pour apercevoir l’homme qui me répondait, j’étais toutefois curieux de voir la tournure des évènements.

(Bandit) -Le plan c’est que vous allez mourir !

J'eus paré les Kunai qui fonçaient en direction de Toph. Dégainant mes deux sabres, chargés de foudre, je me mis à charger quelques-uns de nos adversaires qui se ruaient vers nous, mais très vite, Kuroba arriva. L'un des malfrats avait tenté de me jeter un Kunai, mais le Kadoria réussit à le saisir en plein vol pour passer dans son dos et lui lacérer la gorge avec. Il se mit à éliminer plusieurs bandits qui étaient cachés dans les bosquets, tandis que je me chargeais de ceux qui se trouvaient à découvert en face de moi.

J'usais de mes Katana comme protection, tout en attaquant. C'est ainsi que je pus me débarrasser rapidement de quelques-uns des bandits qui s'étaient rués sur moi. Je commençais d'abord par empaler le premier venu tout en parant le coup du second. J'utilisais le corps inerte de celui que j'avais empalé comme bouclier pour me protéger des salves de Kunai et des coups de katana et ensuite contre-attaquer. C'est grâce à cette combinaison d'esquive, protection et de contre-attaque que je pus les terrasser.

Nous rassemblâmes nos forces pour pouvoir éliminer les différents ennemis qui se mettaient en travers de notre chemin. Ils étaient certes nombreux, mais en conjuguant nos talents, nous pûmes terrasser nos ennemis. La plage fut dégagée, Kuroba s'approcha de nous pour m'apposer un sceau sur mon ventre et sur celui de Toph. Je ne savais pas à quoi servait ce sceau, mais il nous affirma que ce sceau était là pour nous aider à nous défendre et que nous ne devions pas bouger. Il voulait visiblement cueillir nos ennemis qui devaient normalement sortir de leur planque.

Nous n'avions plus qu'à attendre Zen'ji qui devait arriver sous peu. Dès qu'il fut arrivé, le Kadoria lui apposa un sceau sur le ventre, le même sceau qu'il avait posé sur mon ventre et sur celui de Toph. Cette dernière nous affirma qu'elle avait pu voir l'intérieur de la grotte. Comment ? Elle n'a pas pu y entrer vu que la plage était infestée de bandits.

"Comment le sais-tu ? Tu as des dons sensoriels ?"

Zen'ji vint ensuite nous demander si nous avions un plan d'action. Il était à ma gauche et me regardait du coin de l'oeil. J'eus compris qu'il faisait le rapprochement avec ce qui avait pu se passer, il y a quelques heures, alors qu'il avait posé la même question et que je lui avais répondu de façon assez crue, tout de même, qu'on ne pouvait concevoir de plan sans avoir d'informations au préalable.

"Bonne question !" - Disais-je en regardant Zen'ji et en esquissant un large sourire.