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 Le château de Kogän

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Message(#) Sujet: Le château de Kogän Le château de Kogän EmptyDim 21 Déc 2014 - 3:02



Le château de Kogän

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Cela faisait maintenant deux ans que la jeune femme était arrivée au château de la petite province de Kögan. Même après tout ce temps passé entre les murs de cette prison dorée, rien ne semblait vraiment acquit; qu'il s'agisse du respect de ses paires ou de la bienveillance du Daimyô Iwamamoto. Contrairement à ce qu'on pouvait penser, la vie dans un tel cadre et surtout dans une telle société n'étais pas chose aisée et davantage lorsqu'on ne représentait rien de plus qu'un dédommagement pour un pseudo crime commis par son frère et à fortiori son père. Yaeko avait été contrainte à devenir une apprentie Samouraï, elle ne connaitrait donc jamais la vie qui lui avait été jadis destinée. Certains la traitait comme un homme, d'autre comme une petite fille; dans un cas comme dans l'autre cela ne lui évitait ni les violences physiques, ni psychologiques. Malgré tout, elle n'abandonnait, elle ne voulait pas faire ce plaisir à son bureau. Ce fut d'ailleurs certainement cette persévérance qui lui permettait de survivre, de continuer. D'autre part, et f Fort heureusement pour elle, elle n'avait pas que des ennemis au sein du domaine Kogän...

S'affirmer était donc une chose difficile, c'était peu dire. Néanmoins, si face aux guerriers les plus aguerris composant les forces du Daimyô elle était désavantagée par sa faible constitution, elle disposait d'atouts particuliers. Dans un premier temps sa souplesse due à une constitution peu développé, lui permettait des mouvements plus précis et plus rapides. Secondement, elle avait hérité de certains traits familiaux, héréditaires. Ceux-là même qui avaient valu à son frère une mort déshonorante, un coût mortel à payer par son père, l'exile forcé de sa mère et sa propre détention entre les pierres du château. Avoir usé d'un art shinobi, même amoindri; pour défaire des gardes et s'en prendre au percepteur; voilà qui scella à tous leur destin. Son grand frère pouvait interagir avec le vent, son père n'avait pas son pareil pour ressentir les choses, et elle... Etait, semble-t-il, capable de manipuler ses adversaires, de leur faire croire ou voir des choses. Au début ce n'était pas vraiment volontaire, mais incontrôlé, ou plutôt contrôlé par son instinct de protection. A chaque fois ce déclenchement lui permettait de prendre l'avantage sur des adversaires qui auraient du être trop forts pour elle..

Cette aptitude fut remarquée par l'une de ses rares alliées : Numiko. La femme du Daimyô et accessoirement sa tutrice. Elle semblait intéressée par les dons de l'adolescente, si bien que de longues conversations animaient leurs trop rares conversations. Durant tout ce temps passé ensemble, elles apprirent à mieux ce connaître; et Yaeko en apprit surtout davantage sur ses capacités. Selon la femme d'Iwamamoto, rares étaient les samouraïs capables de s'aligner ainsi sur les compétences d'un shinobi; tout au moins de se rapproche de ces derniers. Jusque ces conversations, la jeune fille ne s'était jamais expliquée et n'avait jamais compris l'origine de son pouvoir, et encore moins son fonctionnement. Ce fut donc autour de cette spécificité que tournèrent les différents, soi-disant, cours que devait lui donner sa senseï. La Tsukimi comprenait de mieux en mieux le genjutsu, et apprenait maintenant à manipuler son aura avec précision. L'aura... C'était une chose complexe à définir, et donc encore plus à comprendre. Pour faire simple, il s'agissait d'une excroissance intangible constituée de chakra qui pouvait affecter son environnement ou, par ailleurs, ses adversaires.

Néanmoins, aussi impressionnante pouvait être cette faculté à manipuler la réalité sur un court lapse de temps, qu'elle devait rester secrète, ne pas être dévoilée aux autres samouraïs du dojo. La jeune femme ne pouvait donc se permettre d'exploiter ce talent caché, ni même de le développer; sans quoi elle se ferait prendre. Elle ne se contentait donc que de changements minimes dans la perception de ses adversaires, rien ne pouvant les affecter trop longtemps ou de façon trop visible. Numiko lui avait conseillé de prendre garde à son mari. Ce dernier n'aimait pas les personnes plus puissantes que lui, et avait tendance à les faire disparaître. Elle lui rappela ce qui était arrivé à son père. Ce qu'avait fait son frère fut l'occasion pour le Seigneur de Kogän -le mari de Numiko- d'éliminer la menace que représentait la famille Tsukiko. Un père qui avait été conseiller stratégique du Shogun, une mère descendant d'un famille riche et politiquement influente et un fils destiné à la garde Shogunale, et qui plus est capable de maîtriser un élément... La dernière Tsukiko de la province n'avait jamais fait le rapprochement entre tous ces éléments, mais maintenant qu'elle les avait sous le nez... Ils ne faisaient qu'amplifier son désir de vengeance.

Les mois passèrent, elle continuait de s'entrainer, toujours plus dur, toujours plus longtemps que les autres. Sa musculation s'était légèrement développée, tout au moins, s'était raffermie puis qu'on ne pouvait pas vraiment observer de gain de volume, ou autre. En effet, ses coup étaient moins faible qu'auparavant mais n'égalait pas la force du disciple le moins aguerri. Ce qui faisait toujours la différence et creusait même un fossé avec certains étaient sa vitesse, sa fluidité et sa précision. Des atouts qui s'amélioraient de jour en jour, sans compter sur sa maitrise du genjutsu. Cette capacité lui facilitait grandement la vie, et elle avait appris à s'en servir sans éveiller le moindre soupçon chez son maitre et seigneur. Celui semblait d'ailleurs agacé par ce temps d'avance que semblait avoir la jeune femme sur ses adversaires. Si bien qu'un jour il lui opposa un de ses guerriers les plus forts, un de ceux qui n'avait rien à prouver, rien à montrer. Un de ceux qu'on envoyait accomplir la sale besogne, un de ceux qui ne se posait pas de question quant à la morale ou l'éthique; une arme sans âme, ni plus ni moins.
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Message(#) Sujet: Re: Le château de Kogän Le château de Kogän EmptyLun 11 Mai 2015 - 4:10

Le combat fut bref. La samouraï opposée au guerrier du Daimyo n'eut aucun mal à parer chacun des assauts. Sa vitesse était un atout majeur surpassant de loin la férocité et la brutalité dont pouvait faire preuve son adversaire. Celui-ci aurait fait un carnage face à un combattant du même sexe, à un des nombreux adeptes du bushido basant sa puissance sur sa force brute. La jeune femme laissa le colosse en armure se fatiguer à porter tout son attirail et effectuer des gestes remplis de vigueur, suffisamment pour qu'il offre à la Tsukimi une occasion de porter un coup. Un simple coup. La lame à peine affûtée de son katana se faufila entre deux plaque et infligea une blessure suffisante pour faire s'écrouler l'homme cuirassé.

Aucune goutte de sang ne coula. Yaeko avait cependant bien senti sous le métal froid de son sabre quelque chose se briser. Ses connaissances en médecine étaient dérisoires malgré l'enseignement de sa senseï, mais elle pouvait affirmer sans trop se questionner que le meilleur homme du Kögan Ryu venait de ressentir une douleur plus atroce que la perforation. Outre les côte probablement multifracturées sous les chairs du samouraï, c'était surtout la vision qu'elle lui avait insufflée qui lui avait procuré la victoire. Ce fut à peine essoufflée qu'elle rengaina son arme et s'inclina aussi respectueusement qu'elle le pouvait devant le vieux maître des lieux. Puis elle se redressa, soutenant son regard avec une pointe de provocation.

Le seigneur, lui, ne semblait pas vraiment affecté par ce résultat, tout au moins, il le dissimulait bien. Une aura chargée de haine flottait pourtant autour de lui. Elle pouvait ressentir l'animosité qu'il lui portait. S'il le voulait, il aurait certainement pu la supprimer sur le champ. Cependant, elle venait de prouver, devant l'ensemble du dojo; qu'elle était devenue une samouraï à part entière. Et surtout, qu'elle venait de ridiculiser, finalement, le maître. Ce combat signait pour l'adolescente une forme de renouveau. En effet, ses progrès et ses prouesses forceraient le Ryu à la nommer Samouraï, officiellement. La Tsukimi resta debout face à son adversaire cloué au sol et le senei de ce dernier, sans sourciller. Jusqu'à ce que, dans un éclair, ce dernier se retrouve face à la disciple et lui inflige un redoutable coup de poing directement dans l'abdomen.

La force de ce coup fut telle que la jeune samouraï fut propulsée trois mètres plus loin. Sa course prit fin dans un épais pilonne de bois qui se fissura sur sa hauteur sous le choc de l'impact. La douleur était là. Jamais le seigneur ne l'avait directement agressé. Jamais il n'avait montré ses compétences au combat; et maintenant, elles étaient effrayantes. Yaeko resta au sol. Personne ne bougea, pas un mot ne fut prononcé. D'entre ses lèvres coulait un filet de sang gouttant sur le tatami. Ce fut lorsque le Ryu quitta le dojo, une veine palpitante sur le front, qu'on porta secours à la guerrière.

Elle se réveilla quelques heures plus tard allongée. Instinctivement sa main se porta à son ventre. La souffrance était moins importante mais néanmoins toujours aussi présente. Si bien qu'elle était prise de nausées qui menèrent d'ailleurs à déglutir sur le côté dans une bassine métallique posée là, au sol, prévue semblablement à cet effet. Elle s'essuya la buche d'un revers de main et peina à se redresser. Alertée par les bruits, ce fut sa seule amie dans cet endroit qui arriva une tranche de viande fraiche à la main. Kumiko l'obligea à se rallonger et disposa la pièce de bœuf sur l'horrible hématome qui s'était formé sous sa peau. La femme du cruel seigneur observa son élève secrète un instant..

"Tu n'aurais pas du faire ça."
"Faire quoi ?"
"Battre son meilleur élément aussi facilement. Il n'a pas apprécié que tu lui tiennes tête."
"Il a attendu que je sois désarmée pour m'attaquer. Je l'aurais tué sans ça."
"Je sais. Je sais... Reposes toi maintenant. Je vais t'administrer quelque chose pour t'aider."

Sans ajouter quoi que ce soit d'autre, la jeune femme attendit l'injection, ferma les yeux et sombra dans un profond sommeil.
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