Le chemin du chaos [PV : Hiko, Aokiji et secret ]

Nous allions partir pour Hi no kuni, j'aurai voulu m'y rendre seul, mais mon élève et pot de colle qu'était Hiko, tenait absolument à me suivre pour voir du pays. J'aurai pu lui interdire, mais le connaissant, il m'aurait suivi en douce sans que je ne le remarque grâce à ses dons pour la dissimulation. J'avais donc accepté, sans trop dire de chose et je lui avais donné rendez-vous aux portes du Shukai. J'allais là pour voir un vieux type, une chose a réglé et si Hiko se mettrait en travers de ma route, je n'hésiterais pas à le faire disparaître en faisant passer cela pour un accident. J'avais des pulsions et je me devais de les assouvir, j'avais un prétexte, une négociation et si il refusait, le génocide pur et dur. Hiko ne s'en rendrait peut être même pas compte, je l'enverrai jouer avec les enfants de ce village, ils étaient fort nombreux d'ailleurs... Ce qui permettrait un jolie bain de sang, cela lui fera les armes ou alors il ira six pieds sous terre.

L'aube se levait, l'empire était encore assez insécurisé et il n'était pas bien difficile de quitter les lieux, surtout que j'avais créer un ordre de mission totalement faux concernant une mission d'ordre diplomatique envers un village marchand de Âme. Je me rendais vers l'entrée où je pouvais déjà voir la silhouette de Hiko, qui était à l'avance... Je soupirais, j'aurai préféré qu'il ne vienne pas. Mais c'était son choix, son destin. Je donnais alors le faux document, je ne le faisais jamais, mais au moins cela semblait plus respectueux pour ne pas éveiller le moindre soupçons. Je signalais donc que l'on serait absent plusieurs jours. Je m'avançais vers Hiko rapidement.

« En route, il n'y a pas de temps à perdre. »

Nous nous dirigions vers les frontières nous séparant de Âme no Kuni. Je n'avais pas encore pris la peine d'expliquer ce que je comptais y faire et Hiko était resté assez silencieux jusque maintenant. Je stoppais alors un moment et d'un ton sec je lui donnais l'ordre de Mission.

« Si cela t'intéresse, nous allons dans un petit village pour des accords diplomatique et commerciaux, on verra ce qu'il en retourne, mais il serait bénéfique pour eux qu'ils acceptent, je n'aime pas trop les refus... »

Un ton glacial, alors que l'on se remettait en route, j'avais de plus en plus de mal à me contenir et je ne voulais qu'une chose, créer une rivière de sang, voir ce précieux liquide s'écoulait tout au long de la terre pour aller la nourrir. Je frémissais rien qu'à y penser. On s'arrêtait alors tout un moment, pour nous reposer quelques heures avant de repartir vers notre destination. Je ne devais pas montrer de la précipitation, juste que c'était quelque chose de routinier.

« Profites pour récupérer, on s'y remet dans trois heures et nous stopperons un moment pour nous reposer une fois la frontière passée. »

J'en profitais pour m'étendre un peu... Laissant la douceur de la nuit me calmer un peu...

Une nouvelle mission avec son senseï, voilà le genre d’événement que n’aurait pas rater le jeune garçon. Il allait partir avec Arekushi vers Ame no kuni, le pays qui l’avait vu naître. Mais quelque chose n’allait pas. D’ordinaire, Arekushi refusait systématiquement d’emmener Hiko avec lui en mission en prétextant qu’il n’avait rien à y faire, que c’était trop dangereux, ou qu’il ferait mieux d’aller ranger sa chambre… Enfin des excuses bidon. Mais cette fois ci, après que l’enfant ait insisté pendant de longues minutes, il avait fini par céder. Mais ce n’était pas le plus étrange. Arekushi semblait dissimuler en lui une colère sans précédent. Il n’avait jamais été quelqu’un de calme ou d’attentionné envers ses élèves, mais là c’était différent. Hiko sentait en lui un fort trouble et il en était un peu inquiété.

Pour dire vrai, lorsqu’il arriva aux portes de la Capitale, il ne se sentit pas rassuré. Il était en avance, et cela lui donna alors l’opportunité de faire quelque chose qu’il regretterait sûrement par la suite… Mais au moins, il se sentirait un peu plus confiant. Il alla donc voir un garde de l’Empire et lui tendit un papier sur lequel étaient marqué quelques mots. Il accompagnait ce geste avec de simples paroles.

« Prévenez un Jônin de l’Empire… Quelque chose cloche chez Arekushi… »

***

Le chemin du chaos [PV : Hiko, Aokiji et secret ] A13

Son senseï arriva quelques minutes plus tard et ils prirent la route. Le trajet lui sembla anormalement long, et les paysages semblaient scotchés devant ses yeux. Le jeune garçon ne parlait pas, il n’était pas très confiant sur les mots à utiliser dans une pareille situation de tension et préféra n’en dire aucun.

Ils effectuèrent une pause, et Arekushi expliqua l’ordre de mission au jeune garçon. Il était contrarié, et semblait contenir de la colère. Or la colère mène à la haine. La haine au… Enfin vous l’aurez compris ! Ce n’était plus le Arekushi que le jeune garçon connaissait. Le reste du voyage se déroula donc sans encombre, traçant à travers la nuit, ils passèrent sans problème la frontière qui séparait le pays de la Terre et Ame no kuni. Suivant Arekushi, Hiko retournait la situation dans tous les sens dans sa tête… Que se passait-il donc ? Qu’y avait-il de si grave à Ame no kuni pour qu’Arekushi soit autant enc colère… ? Tant de questions qui ne trouvaient pas de réponse dans l’esprit du jeune garçon.

Après d’interminables heures de voyage, ils y arrivèrent… Cet endroit où se déroulerait la mission diplomatique… Le village d’Ame no kuni. Hiko ne le connaissait pas et se demandait bien ce qu’il pouvait avoir de si particulier… Mais il aurait bientôt les réponses à ses questions… Il en avait la certitude… Ainsi qu’un mauvais pressentiment…

« Nous y voilà… »

Aokiji se trouvait dans son bureau, du moins, son ancien bureau qu’il occupait en tant que Bras droit du Capitaine de l’une des trois sections que composait le Triumvirat. Or, ce dernier ayant été dissout, le Samui ne pouvait s’empêcher de réfléchir à son avenir dans cet Empire que comptait faire prospérer Kakeshuou. Quelle place le vieil homme comptait-il donner au jeune homme ? Malgré la froideur et l’indifférence que pouvait montrer son senseï envers ses proches, Aokiji prenait pour preuve leur récente entrevue avec Yuki, le vieux Samui possédait tout de même un certain respect envers le peu de personnes qu’il semblait réellement considérer. Et peut-être qu’il s’avançait un peu en pensant de la sorte, mais le jeune Jônin pensait faire partie de ce cercle très fermé. Il y avait également Len. En effet, tous deux élèves de Kakeshuou, ils l’avaient côtoyé tout le long de leur formation et un lien indéniable s’était tissé au de-là de la Team Heitei en elle-même.

Le regard tourné vers l’extérieur, Aokiji profitait encore de la vue imprenable qu’il avait sur la cité. C’est alors qu’un homme fit irruption dans la pièce. Il s’agissait d’un des gardes sensé être posté à l’entrée de la capitale. Mais que faisait-il ici ? Il semblait préoccuper et le Samui comprit très vite qu’il y avait un problème.

« Oh ! Vous êtes là, Aokiji-san. Je suis à la recherche d’un Jônin. Apparemment, il y aurait un problème avec Jisetsu Arekushi. »
« Arekushi ? »

Les paroles du shinobi raisonnèrent dans l’esprit du Samui. Pourtant, il n’était qu’à moitié surpris. Il l’avait dit depuis le début, ce Jisetsu était une véritable bombe à retardement. Ce fut donc pour cela qu’Aokiji prit cette information très au sérieux et demanda à son interlocuteur de développer. Apparemment, Arekushi serait parti en mission diplomatique à Ame no Kuni, accompagné de son jeune élève, Hiko, un shinobi que le Samui connaissait relativement bien. Ce fut d’ailleurs le jeune garçon qui alerta le garde sur ses soupçons à propos de son senseï. Cependant, il resta très vague. De quoi se méfiait-il réellement ?

Aokiji se mit donc à leur poursuite immédiatement. Il ne comptait pas les intercepter ou mettre à mal la mission en question. Disons qu’il comptait juste les surveiller de loin et garder un œil attentif sur le Jisetsu. Cependant, le duo avait déjà une certaine avance sur le blond. C’était donc l’occasion pour lui de faire appel à ses nouvelles techniques. Arrivé à l’extérieur du Shozaichi, il souffla une légère brise soulevant les particules de chakra autour de lui. Le Samui côtoyait Arekushi depuis un moment déjà. Il n’eut donc pas trop de mal à identifier sa signature chakratique. Il lui suffit ensuite de suivre cette piste, qui le conduit jusqu’à Ame no Kuni.

Que venait-il faire dans ce pays ? Aokiji ne se souvenait pas avoir entendu parler d’une mission diplomatique au Pays de la Pluie. Une mission secrète ? Dans ce cas, pourquoi Hiko se méfierait-il ? Dissimuler sur un arbre à plusieurs mètres du binôme, le Samui était parvenu à les rattraper et les observait à distance raisonnable. Pour l’instant, rien ne semblait attirer son attention. Il restait cependant sur ses gardes, attendant que les choses se précisent.

La marche interminable vers mon salut venait de s'achever, quel bonheur ! Je me réjouissais déjà intérieurement de ce qui allait se produire, j'étais impatient mais je devais pourtant me contenir encore un moment. Le jeune Hiko n'avait pas plus parlé et c'était une bonne chose car je n'avais pas spécialement envie de converser avec lui. Je n'entendais qu'une chose de lui une fois sur place, comme quoi on y était... Je pouvais le constater de moi-même. On pénétrait alors dans ce petit village qui vendait du charbon, des mineurs en tout genre, un village paisible en l'apparence. Je me dirigeais alors vers la maison du chef de ce village, assez remarquable par la grandeur. C'était bien sur une excuse, je n'en avais que faire de commercer avec ces gens là... Il y avait une bande de gamin qui jouait sur la place, non loin d'un puits. Je stoppais un instant en regardant Hiko.

« Tu devrais aller t'amuser avec eux pendant que je vais parlementer avec le vieux, je n'en aurais pas pour longtemps, inutile d'être deux pour ce genre de chose. Montres leur l'art ninja, c'est peut être la seule occasion qu'ils auront de voir cela. »

Je lui tapotais la tête comme le gamin qu'il était et qu'il devait être obéissant envers son sensei que je suis. Je ne perdais plus mon temps et je me dirigeais vers cette maison. J'y entrais alors qu'un domestique me demandait ce que je voulais. J'observais autour de lui et dans la maison. Je lui demandais où était le chef, en lui expliquant que j'étais un Jonin du Shukai et que je venais ici pour relation diplomatique et commerciale. Il me disait alors que son maître était à l'étage dans son bureau en train de travailler, seul. Il faisait alors mine d'aller pour le prévenir, mais je me faufilais derrière lui pour lui briser la nuque d'un coup sec avant de déplacer le corps plus loin dans le creux de l'escalier.

« Un faible de moins... »

Je me dirigeais alors à l'étage et j'entrais dans la pièce où se trouvait un vieux machin tout fripé, le chef du village. Il était vraiment vieux, trapu, des petites lunettes et presque plus de cheveux. Il relevait alors le regard et se demandait qui j'étais.

« Je me nomme Jisetsu Arekushi, Jonin du Shukai. Je suis la pour parler affaire... à mon avantage. »

« Je vous écoute. »

« Il me faudrait une part de votre marché, des revenues en gros... en contre partie, je vous laisse la vie sauve à vous et vos villageois... Ceci est non négociable bien entendu... »

Le vieux ne disait rien, il semblait choqué de ce que je venais de dire et il émettait un rire nerveux. Il se redressait et me menaçait avec un poing en l'air en m'insultant de tout les noms, que jamais il ne céderait à pareil chantage et qu'il en dirait un mot aux autorités de Konoha... Il avait oublié un détail, si il n'y avait plus de témoin, plus de soucis... Je me précipitais alors vers lui sauvage et je l'empoignais en le soulevant de terre avant de le balancer de manière violente à travers le bureau. J'avais pu entendre quelques os se brisait... Je voyais alors la peur dans son regard, je prenais alors mon kunai et je lui enfonçais dans le cœur avant de descendre la lame vers ses entrailles en le laissant agoniser et quitter le bureau. Le sort de ce village était scellé et je pouvais me laisser aller à ma folie meurtrière.

Je voyais alors Hiko... et je me dirigeais vers lui.

« Ils ont refusé l'accord, j'ai pu ordre de liquider ce village, le chef est déjà mort, on va s'occuper du reste héhé. »

Aller jouer avec les enfants de son âge… Et puis quoi encore ? Quelque chose n’allait décidément pas dans l’attitude du Jisetsu… et Hiko était bien déterminé à savoir de quoi il s’agissait. Il fit donc mine de suivre le conseil de son senseï, mais une fois que ce dernier fut rentré dans la maison du chef, il le suivit en toute discrétion.

C’est là qu’il vit cette scène d’horreur. Arekushi brisa la nuque d’un serviteur d’un geste bref, vif, puissant, violent… Sans aucune pitié, il ne lui avait laissé aucune chance. Hiko étouffa alors un cri de stupeur, il devait rester discret ! Malgré son envie de vomir et son dégoût pour le geste qu’Arekushi venait d’avoir, il continua de le suivre… Il fallait qu’il en ait le cœur net. Ce dernier alla jusqu’à l’étage, et Hiko le suivit, tout en discrétion. C’est là qu’il vit la vraie face du Jônin, cet être sauvage, dénué de tout sentiment de compassion. Il venait d’assassiner de sang froid le chef du village… Montrant ainsi sa véritable personnalité, celle du sadique qu’il était.

Hiko n’en crut pas ses yeux et dévala les marches aussi rapidement qu’il le put. Il fallait prévenir le village, ils n’étaient plus en sécurité ! Sortant de la maison, il cria alors aux différentes personnes se trouvant à proximité ce message. Un message d’un enfant en détresse, qui ferait tout pour protéger la vie de ces êtres aussi innocents soient-ils…

« FUYEZ ! LE CHEF VIENT D’ÊTRE ASSASSINÉ ET CET HOMME VEUT VOTRE PEAU !! FUYEZ TANT QU’IL EN EST ENCORE TEMPS !! »

Il aurait voulu continuer, faire le tour du village, prévenir le maximum de gens… Mais c’était trop tard. Arekushi était arrivé. Les villageois croiraient-ils le jeune garçon ? Ou se diront-ils que ce n’est là qu’une blague de la part d’un adolescent voulant faire son intéressant… ? En tout cas, Hiko n’avait pas le choix, il ne pouvait pas laisser d’autres innocents perdre la vie de façon si brutale, si méchante. Il se plaça donc à une dizaine de mètres d’Arekushi et évita soigneusement de le regarder dans les yeux. Il savait que son, désormais ex, senseï avait un pouvoir particulier en genjutsu et son affiliation au clan Jisetsu le rendait d’autant plus dangereux… Le regard devait donc être évité au maximum. Mais cela ne l’empêcha pas de lui dire ces quelques mots… Presque dans un murmure…

« Pourquoi… Comment as tu pu… ? Tu… Tu n’avais pas le droit !! »

Le chemin du chaos [PV : Hiko, Aokiji et secret ] Ae16

Il avait hurlé cette dernière phrase, laissant ainsi exploser la haine qu’il contenait en lui. En voyant agir ainsi Arekushi, cela lui avait rappelé l’attaque qu’avait subie le Shozaichi quelques mois auparavant. Tant de sentiments s’entremêlaient maintenant dans l’esprit du jeune garçon. Il était hors de lui, la tristesse s’était emparée de son âme et le plongeait maintenant dans un état second. Fini le petit enfant innocent, il était aujourd’hui déterminé… Il allait arrêter Arekushi !

Il était prêt au combat, concentré, tous ses sens en alerte. Son regard était froid, triste. Mais sa volonté était intacte. Qu’importe le prix à payer, Arekushi ne commettrait plus d’actes aussi violents. Hiko le fixa alors, qu’importe le danger de tomber dans un genjutsu, et sortit ses deux yoyos et les envoya vers son ancien senseï. L’avantage de ces armes étaient que l’utilisateur pouvait faire des signes mêmes si les yoyos étaient accrochés à ses doigts, ce qui était relativement pratique en combat… Et aujourd’hui, il faudrait être prudent. Car Arekushi était dangereux…

Le combat était lancé et il s’annonçait compliqué… Impossible… Mais Hiko n’en démordrait pas, il serait celui qui arrêterait cet être abominable… Assoiffé de sang qu’était Arekushi !

Hrp:

Le jeune Hiko n'était pas comme à son habitude, je le voyais dans son regard, limite rempli de larme ou de rage, un mélange des deux. Les villageois regardaient en ma direction, il semblait comme alertait et un homme semblait vouloir se diriger vers la maison du vieux chef, mais je lui faisais passer cet envie de mon regard... Il n'y avait plus de volonté, rien...et je me doutais de ce qu'avait fais Hiko, il avait du me suivre. C'était dommage et connaissant ce sale gamin, il aurait alerté les villageois... bon cœur mais stupide de sa part, il venait de signer son arrêt de mort par la même occasion. Il évitait mon regard, il devait bien se douter que je le manipulerais si il me regardait et il se mettait à parler. Il me demandait pourquoi j'avais fais cela et que je n'avais pas le droit. Je me mettais alors à rire comme un fou.

« Tu n'es qu'un stupide gamin... J'aurai du te corriger depuis bien longtemps, toi et tes principes de paix stupide. Une seule chose doit régner en ce monde, le chaos et tu vas en avoir un avant goût misérable ! »

Il hurlait sa rage, j'allais donc voir de quoi il était capable, pauvre petite chose... Un tas de chair comme les autres. Je le voyais alors sortir des yo yo... vraiment un enfant, mais la suite me surprenait quand il finissait par me fixais. Je voyais alors ses deux engins se diriger vers moi... il semblait comme électrifié et je ne voulais pas me laisser toucher par cela, ne connaissant pas l'effet, on ne savait jamais. Je regardais alors la lenteur de son attaque grâce à mon kinnegan... alors qu'il se rapprochait de moi, je les esquivais en bondissant dans les airs... Une chose assez simple vu la technique peu puissante qu'il venait de me faire...

« Si tu penses m'arrêtais avec ce genre d'attaque, tu vas encore aller pleurer sale gosse. »

Je retombais alors au sol et j’exécutais une série rapide de mudra avant de poser mes mains sur la terre ferme. Et je le regardais en souriant.

« Tu vas voir ce qu'est l'enfer... »

Le sol se mettait alors à faire trembler toute la zone alors que les gens paniquaient et que les maisons commençaient à s’effriter. Le sol se morcelait et un cheminée se formait tout en crachant de la lave, plusieurs éruptions faisait leurs apparitions, calcinant enfants pas assez rapide et quelques types qui étaient terrorisée. Le terrain était devenu celui d'un volcan en éruption et Hiko n'en était pas a l'abri...

« Montres moi ce que tu vaux ou meurs avec ces parasites ahahaha »

Spoiler:

Terrifiant.

Voilà comment on aurait pu décrire Jisetsu Arekushi en ce jour sombre… Ses mots, ses actes, son regard… Tout montrait en lui le démon qu’il avait tenté de cacher pendant tant de temps… Mais aujourd’hui Hiko ne se faisait plus d’illusions, il ne lui laissait plus le bénéfice du doute… Aujourd’hui il avait enfin ouvert les yeux sur qui était réellement celui qu’il appelait « senseï », un homme qu’il devait à tout prix arrêter !

Mais comment ? Ce dernier avait facilement esquivé les assauts du jeune garçon. Il fallait dire que ce n’étaient que les préludes de techniques bien plus dangereuses, mais quand même. Il n’était pas Jônin de l’Empire pour rien. Chacun des deux protagonistes connaissait la manière de combattre de l’autre… Seulement Arekushi avait un atout indéniable, c’était lui qui avait appris de nombreuses choses au jeune garçon et pourrait ainsi exploiter les faiblesses du Chûnin… Il faudra donc que le jeune Hiko se surpasse pour vaincre… pour survivre !

« Ne fais pas ça ! »

Le chemin du chaos [PV : Hiko, Aokiji et secret ] T10

Trop tard. La terre tremblait, le sol se fissurait… Laissant place à un décor des plus apocalyptique… Arekushi venait de créer un volcan géant en plein milieu du village ! Quelle puissance destructrice ! Le sol s’était considérablement modifié et était devenu irrégulier, de la lave coulait sur les montants du volcan… Le village était méconnaissable. On entendait crier de nombreuses personnes… Femmes, hommes, enfants… Tous y passaient.

Les éruptions volcaniques ne faisaient pas de distinctions. Hiko évita facilement une traînée de lave, mais il vit au loin, une jeune femme terrifiée. Elle essayait de se relever, en vain. Hiko devait agir. Il se rua alors vers elle, mais quelque chose d’inattendu vint alors perturber ses plans. Une faille explosa près d’elle, laissant échapper de la lave brûlante qui se dirigeait droit sur elle.

Hiko accéléra et se plaça entre elle et la lave pour la protéger. Le liquide brûlant se déversa alors sur son dos, au niveau de sa cape et commença à lui ronger les tissus. Il se débarrassa rapidement de son vêtement avant d’emmener la femme en lieu « sûr ». Puis, il se replaça sur le volcan, se replaçant une nouvelle fois à quelques mètres de celui qu’il appelait senseï. Sa brûlure au dos était superficielle, il pourrait donc continuer à combattre… D’autant plus que son regard était maintenant sombre. La tristesse et la colère s’étaient mélangées pour créer un regard plus froid que la glace…

« Laisses ces pauvres gens s’en aller… Tu ne leur feras plus aucun mal… »

Et, sans crier gare, le jeune garçon envoya un rayon chargé de chakra dans la direction d’Arekushi en le visant avec l’index de sa main droite. Ce jutsu était destructeur et si Arekushi se faisait toucher, il le sentirait sûrement passé ! Mais ce n’était pas tout ! Le jeune garçon, une fois sa première attaque lancée, composa quelques mudras et créa une boule électrique qui fonça alors en direction du Jisetsu. Sa vitesse était importante et l’attaque était téléguidée… Une fois cela fait, l’enfant se recula pour placer un peu plus de distance entre lui et Arekushi… Tout en faisant attention aux différentes coulées de laves, explosions, geysers…

Hrp:

Je n'avais pas quitté les mains du sol alors que le chaos se répandait autour de moi. C'était une sensation agréable et je me sentais dans mon élément. J'avais laissé mes anciens démons me contrôler. Je n'étais plus qu'une bête avide de proies et j'en avais une de choix. Je le voyais d'ailleurs aller sauver une pauvre femme au péril de sa propre vie. Son attitude me donnait presque envie de vomir tellement qu'il était altruiste. Mais je ne devais pas perdre mon objectif de vue et raser se village complètement de la surface du globe. Le jeune Hiko se tenait alors à une quinzaine de mètres de moi. Il gardait une distance de sécurité, mais il ne pouvait savoir que j'avais la possibilité de l'atteindre. Il me demandait alors de laisser partir ces pauvres gens, je riais alors, maintenant mes mains sur le sol...

« Tu peux rêver, c'est si beau de voir tout ces gens souffrir et mourir, un vrai délice, c'était plus jouissif de les voir crever comme les chiens qu'ils sont ! Ahaha »

Alors que je riais, je voyais une boule d'énergie et une autre technique qui sortait de de son doigt comme si il s'agissait d'un rayon laser. La technique était rapide, je créais alors un mur de pierre qui venait réduire son attaque à néant... mais je n'avais pas fait attention à la boule qui contournait se même mur et venait me percuter avant de se stabiliser... J'avais les côtes engourdie, une attaque intelligente, cela ne m'étonnait guère de lui. Je le fixais alors tout en souriant...

« Malin, très malin... mais voyons ce que tu peux face à l'art de l'illusion. »

Je lançais alors un premier genjutsu, qui avait pour but de le déstabiliser légèrement, puis en venait un second qui recréait l'illusion de cinq clones qui se tenait un peu autour de moi de manière illusoire. Je me redressais alors, je devais me méfier de cette boule qui était assez contraignante tout compte fait.

« Voyons si tu es si doué que ça gamin... »

Je faisais alors une autre série de mudra et cinq clones de lave se créaient et je leur ordonnais simplement de foncer sur ma proie...

« Je t'amènerai à moi de grès ou de force sale mioche ahahaha . »

Spoiler:

Assis sur la branche d’un arbre, Aokiji observait le binôme au loin. Il ne pouvait pas entendre ce qu’ils se disaient, mais apparemment, le Jisetsu et son élève semblait avoir atteint leur destination. Après un bref échange entre les deux protagonistes, Arekushi pénétra à l’intérieur d’une habitation. Il fut ensuite suivit par le jeune garçon. Le Samui commençait à se demander s’il avait bien fait de venir. Pour être franc, il commençait un peu à s’ennuyer sur son perchoir. Mais cela ne dura pas bien longtemps. Au bout de plusieurs minutes, Hiko fit irruption hors de l’habitation criant que le chef du village venait de se faire assassiner. Aokiji bondit alors, prêt à intervenir. Puis il se souvint, il s’agissait de la mission du jeune garçon et d’Arekushi. Il n’avait pas à intervenir. Le Jisetsu sortit à son tour de la bâtisse mais son comportement était étrange, incohérent. Il semblait étonnamment indifférence à l’annonce du Chûnin. D’ailleurs, l’attitude de ce dernier était également étrange. Même s’il ne pouvait pas entendre leur échange, le Samui pouvait juger par le langage corporel du garçon, qu’il considérait maintenant son maître comme une menace, un ennemi. Aokiji hésitait encore à intervenir. Il devait en avoir le cœur net. Arekushi allait-il réellement s’en prendre à Hiko ?

Ce fut plutôt l’inverse à vrai dire. Le garçon fut le premier à lancer les hostilités. Mais pourquoi ? Pourquoi s’en prenait-il au Jisetsu ? Se pourrait-il que ce soit lui l’assassin en question ? Les évènements qui suivirent s’enchainèrent à une vitesse folle. Avant même qu’il ne s’en rende compte, Aokiji ne pouvait que constater qu’Arekushi venait de créer un véritable volcan au beau milieu de ce petit village. C’en était trop. Le Samui devait intervenir et mettre fin à ce chaos. Alors qu’Hiko s’opposait au Jônin, les villageois évacuaient tant bien que mal les lieux. Le blond ne pouvait pas attendre une seconde de plus. Il joint les deux mains et effectua une longue série de signes. Un grondement rugit alors au loin et, en quelques secondes, une impressionnante vague de neige déferlante balaya la zone. Aokiji fit très attention à épargner le Chûnin, mais il ne pouvait pas dire de même pour Arekushi et ses clones. Ces derniers furent happés par l’avalanche. Les diverses éruptions se dissipèrent alors que les cratères furent recouvert de neige et de glace. Le décor avait une nouvelle fois changé mais le combat n’était pas terminé pour autant. Le Samui se précipita en direction d’Hiko.

« Hiko ! Que se passe-t-il ici ?! Qu’arrive-t-il à Arekushi ?! »

En parlant du loup. Le Jisetsu émergea de la couche de neige, la mine toujours aussi hostile. Aokiji ressentit alors une sensation étrange. Il n’avait jamais porté Arekushi dans son cœur. Et il est vrai qu’il avait toujours ressenti une certaine indifférence quant à la survie de ce dernier, notamment après les évènements de l’île. Pourtant, aujourd’hui, ils étaient enfin face à face et à en croire les provocations du shinobi à la pupille dorée, ils étaient désormais officiellement ennemis.

« Tue-le. »« Hein ? »

Quelle était cette voix ?

« Tue-le. Je suis le mieux placé pour savoir que tu l’as toujours souhaité. »

Cette voix qui résonnait dans sa tête, Aokiji la reconnut. Encore cet entité habitant dans son subconscient. Cet esprit… démoniaque ? Le Samui n’en était pas sûr, pourtant elle continuait à s’élever dans son esprit.

« Tue-le. C’est l’occasion. Tu as enfin une excuse. »« La ferme ! »« Ben laisse-moi le faire dans ce cas. »
« Quoi ? »
« Laisse-moi le tuez. »
« Q-quoi ?... Non ! »

Aokiji ne s’en rendait pas compte mais il était en train de parler seul. Il devait agir avant Arekushi. Il s’avait que ce dernier était un utilisateur du Genjutsu. Le Samui devait donc s’en protéger, tout en protégeant Hiko. Il joint les deux mains afin d'effectuer une série de mudras, puis, après s’être bombé le torse, il souffla une bourrasque sur le sol créant un nuage opaque visant à aveugler le Jisetsu.

« Reste en retrait, Hiko. »

Aokiji dégaina alors son arme et prit une posture avec sa lame pointée vers sa cible. Il pouvait percevoir la position de son opposant à travers le nuage.

« Kukuku, mais t’es sérieux on dirait. »
« Tu vas la fermer ?! »

Le Samui bondit alors tel un missile vers Arekushi près à l’empaler à l’aide de son katana. Oui, il était sérieux. Mais il ne comptait pas tuer le jeune homme pour autant. En effet, il n’avait visé aucun de ses points vitaux. Pourtant, une partie de lui avait envie de le transpercer en plein cœur….

Résumé:

Tout se passa très rapidement.

Tout d’abord, Arekushi lança un genjutsu de niveau relativement faible à l’encontre du jeune garçon. Ce dernier s’y était préparé, car il savait que son ancien maître était un spécialiste en la matière. Cependant, il n’avait pas beaucoup d’expérience dans ce domaine et ne remarqua pas tout de suite qu’il était piégé dans une illusion… Il sentit donc sa jambe flancher et trébucha en avant… Ainsi le genjutsu lancé par Arekushi avait réussi et le jeune Chûnin se trouvait déséquilibré… Puis, des clones de lave furent créés par le Jisetsu et se dernier les envoya se battre au corps à corps avec Hiko. Il connaissait sa faiblesse, et n’hésitait pas à l’exploiter !

Mais il fallait réagir, et faire vite. Cependant, trop de paramètres étaient à prendre en compte. Tout d’abord, le terrain. Des coulées de lave, des geysers brûlants… Mais aussi les clones. Ils étaient constitués de lave, les toucher équivaudrait à une brûlure certaine… Que faire… Le jeune garçon allait agir, lorsqu’il entendit un grondement lointain. Quelque chose arrivait… C’était gigantesque, impressionnant, destructeur… Et c’est là qu’il la vit !

Une impressionnante vague de neige déferlait depuis le cratère du volcan et venait recouvrir tout le terrain autrefois brûlant ! D’un geste vif, le jeune garçon sauta et la coulée de neige lui passa juste sous les pieds… Emportant avec elle les quelques clones de lave. Heureusement que le jeune garçon avait utilisé une technique d’anticipation auparavant, sinon il ne s’en serait sûrement pas sorti indemne. Et alors qu’il se demandait d’où pouvait bien provenir toute cette quantité de neige, un homme apparut à ses côtés et lui posa une question. Lorsqu’Hiko le vit, tout devint clair. Aokiji les avait suivi suite au message qu’avait laissé le jeune garçon, et il souhaitait aider le Chûnin contre son ancien maître...

« … »

Hiko ne répondit pas à la question. Il n’était plus tout à fait lui-même et ne réfléchissait plus correctement. Aokiji aurait été une aide de choix pour combattre Arekushi, et il en était conscient. Mais maintenant, en ce moment précis, il était hors de question que ce dernier ne s’interpose. Après tout, Arekushi comme Aokiji avaient prêté serment à l’Empereur, ils étaient tous dans le même sac. Et puis il y avait autre chose… Ce n’était pas un combat comme les autres. Hiko détestait Arekushi en ce moment précis, il le haïssait pour ce qu’il avait fait au village ! C’était à lui de le battre, et il ne laisserait personne d’autre intervenir.

C’est donc pourquoi il fit quelque chose de totalement inattendu… Aokiji avait foncé sur leur adversaire avec une vitesse impressionnante, son sabre pointé en avant. Il l’attaquait de front, et de manière très habile. Mais cela ne plaisait à Hiko, et ce dernier décida alors d’intervenir ! Malaxant rapidement son chakra, il pointa son index juste devant Arekushi, et lança un rayon chargé de chakra électrique ! Le rayon fusa dans l’air dans un bruit strident et coupa ainsi la route du Samui, choqué par cette intervention. Le jeune garçon venait d’annihiler son attaque, et en quelques sortes… De protéger Arekushi. Mais ce n’était pas là son but, et les quelques mots qu’il prononça à l’égard d’Aokiji en furent la preuve.

« N’interviens pas ! C’est mon combat ! Je vais l’arrêter… Quoi qu’il en coûte… ! »

Le chemin du chaos [PV : Hiko, Aokiji et secret ] Captur10

Son ton avait été glacial. Ses yeux étaient assombris… Le jeune garçon s’était relevé et se tenait maintenant droit comme un piquet, les bras le long du corps. Le visage baissé, il regardait le sol. La fureur commençait à prendre possession de lui, la colère l’envahissait et il ne voyait maintenant plus que le meurtrier se trouvant devant lui… Arekushi !

Il allait payer pour tous les massacres, les tueries insensées, les actes de barbaries… Tant de raisons qui ne faisaient qu’accentuer la colère du jeune garçon en ce moment même. Il était prêt à y laisser la vie, mais il allait se battre de toutes ses forces. Aujourd’hui serait la fin du démon Arekushi… !

Appliquant un peu de chakra sous ses pieds, le jeune garçon pouvait maintenant se déplacer sur l’épaisse couche de neige sans laisser aucune empreinte… Il allait maintenant passer à l’offensive, maintenant qu’Aokiji avait été prévenu… Il ne se retiendrait pas et allait utiliser ses meilleures connaissances pour vaincre son sensei ! Composant quelques mudras, le corps d’Hiko disparut alors complètement aux yeux du Jisetsu et du Samui. Sa technique de dissimulation était parfaite, et le Kinobiri appliqué rendait ses pas impossibles à suivre.

Et alors que sa boule électrique continuait d’attaquer Arekushi, au niveau de sa jambe gauche cette fois ci, le jeune garçon se déplaça. Traçant sur la neige, en toute discrétion, il se plaça alors au niveau du côté droit de son ancien senseï et envoya alors un de ses yoyos au niveau de sa tempe. Le yoyo, chargé en électricité, allait lui faire très mal s’il n’esquivait pas. Mais il devait faire face à une attaque sur son flanc gauche, et une attaque sur son flanc droit… Arriverait-il à esquiver tout ça ? Mais Hiko n’attendit pas de le savoir pour réagir, il connaissait Arekushi et ce dernier était plein de ressources… Il mit donc une certaine distance entre lui et son sensei… Tout en restant toujours invisible à l’œil nu.

Hrp:

Le combat aurait pu tourner facilement à mon avantage, mais un événement extérieur de taille venait de faire irruption. Une avalanche déferlait sur la zone, je n'avais eu le temps que de l'esquiver et cela avait pour effet de rendre mon volcan à l'état de fumée. Il y avait énormément de vapeur et ma vue en était troublée, mais il n'y avait qu'un Samui pour faire ce genre de technique. Je pouvais alors voir Aokiji qui venait de se faire stopper net par une attaque de Hiko... Sur ce coup-là, le gamin m'évitait une blessure que je n'aurais pu esquiver vu l'effet de surprise. Je me remettais alors en garde en prenant de la distance, que faisait-il là... J'étais certain d'avoir été trahi... on m'avait eu, Hiko avait dû prévenir de ma fausse mission... Vraiment malin, trop malin même ce gamin. La situation venait de changer et cela ne me plaisait guère... J'avais deux shukaijins et Aokiji allait me poser plus de problèmes de Hiko. Mais celui-ci ne voulait pas qu'il intervienne... C'était une chance pour moi afin de le supprimer rapidement ou même mieux, de faire une attaque pour surprendre les deux.

C'était son combat comme il le disait si bien, pour ma part, cela avait pris une tout autre tournure et je me devais de réagir au plus vite. Hiko finissait par disparaître... il était doué dans le domaine de la dissimulation et maintenant que je n'avais plus l'avantage du terrain, je devais trouver autre chose. Je voyais alors la boule se dirigeait à nouveau vers moi alors que j'entendais un sifflement venir de l'autre côté... Il attaquait sur plusieurs flancs, une bien bonne chose pour lui... Je n'avais d'autres choix que d'encaisser une nouvelle fois la boule qui venait engourdir un peu plus mon flanc et de l'autre, d'un geste rapide je tentais d'esquiver la Yo yo qui venait me taper en pleine tempe et je me retrouvais propulsé au sol quelques mètres plus loin, légèrement sonné... Je me relevais en tenant mes côtes, ma vue était un peu trouble, mais cela ne devrait pas poser trop de soucis... Mais je ne pouvais plus encaisser ce genre d'attaque... J'étais en rage, j'allais tout raser, le village et ces putrides shukajins, tous devaient mourir !

« Je ne te laisserai pas me mettre en difficulté, tu aurais dû accepter l'aide de Aokiji... Maintenant il est trop tard pour vous ahahah. »

Ma vision était toujours trouble dû au choc et je sentais un filet de sang couler le long de mon visage. Je tapais des poing au sol, je perdais tout contrôle et seule la rage et la folie me guidait à présent. Je me mettais alors à rire comme un damné, alors que la surface n'était que vapeur, que j'avais grand mal de distinguer qui que ce soit, je n'avais pas d'autre choix que de raser complètement cette zone et je comptais bien le faire rapidement. Je faisais toute une série de mudra, une technique que j'avais mis au point, l'attaque ultime complètement chaotique, venu droit des enfers, c'était mon arme pour tout. Une fois les mudras complété, de la lave se mettait à sortir en grosse quantité de ma bouche. Cela créait des démons de laves par dizaine, par centaine... et il se mettait à déferler à travers toute la zone en dévastant tout sur leur passage, comme l'enfer détruisant l'âme des faibles hommes, je continuais cela jusqu'à créer une armée de démon de lave, ne faisant aucune distinction, le seul but était la destruction totale de ces lieux et des êtres vivants... Je voyais alors, essoufflé, voir ma plus belle œuvre envahir toute la zone, la mettant à feu et à sang, un spectacle si magnifique alors que je me sentais extrêmement faible...

« Que l'enfer vous dévastes... »

Spoiler:

La démence venait d’atteindre son paroxysme.

Etait-ce le fait qu’Hiko avait réussi à lui porter un double assaut ? L’intervention d’Aokiji ? Ou tout simplement l’esprit démoniaque qui s’était emparé de son sensei ? Le jeune garçon n’aurait su le dire… Ce qu’il savait, par contre, c’était qu’il devait l’arrêter avant qu’il ne fasse plus de mal. Les victimes du village se comptaient déjà par dizaines, il n’en fallait pas plus ! Le jeune garçon était dans un état second, sa colère, sa haine envers Arekushi étaient à leur summum. Il ne se contenterait pas d’une simple victoire… Non ! Aujourd’hui, il allait faire quelque chose qu’il n’aurait jamais cru… Il attaquerait pour tuer !

Mais il ne fallait pas le prendre à la légère, et Hiko le savait. Mais il n’avait plus toutes ses facultés et il ne réfléchissait plus correctement. Refuser l’aide d’une personne aussi forte qu’Aokiji n’était pas dans ses habitudes… Mais aujourd’hui c’était différent. Aujourd’hui… Hiko prenait ce combat très à cœur. Il était prêt à risquer sa vie pour mettre fin à la démence de celui qui fut son sensei. Il en était persuadé, il serait celui qui réussirait à l’arrêter. Et il ne voulait pas que quiconque d’autre intervienne. Aokiji devait sûrement avoir compris cela car Hiko avait stoppé son attaque…

Mais, après quelques mots, Arekushi concentra énormément de chakra. Hiko le sentait… Sa prochaine technique serait d’une puissance phénoménale. Il fallait agir et vite ! Deux solutions s’offraient alors à lui. Soit il attaquait une nouvelle fois, soit il se protégeait. En attaquant, il aurait peut être une ouverture pour mettre fin à la vie de l’homme qu’il combattait… Mais cela signifiait qu’il devrait s’exposer à l’attaque monstrueuse que préparait Arekushi.

Et bien que l’enfant n’ait plus toute sa tête… Il n’en était pas moins fou, et préféra préparer sa défense. Il composa donc une longue série de mudras, tout comme le faisait Arekushi. Sa technique était complexe et prenait du temps à la préparation. Et alors qu’il composait ses signes aussi vite qu’il ne le put… Il les vit. Ces démons de lave…

D’abord un, puis deux, puis des dizaines… Une véritable armées venait de sortir de la bouche du Jisetsu et s’apprêtait à lancer l’assaut sur la pente enneigée du volcan éteint. Hiko n’était pas loin, à une vingtaine de mètres au maximum et il serait en première ligne. Il fallait donc qu’il se protège rapidement et solidement.

Les premiers démons dévalaient la pente, enflammant tout sur leur passage. Et juste avant que le premier n’atteigne l’endroit où se trouvait Hiko, le jeune garçon avait fini sa technique et un immense et très dense cercle d’eau se forma tout autour de lui. Il était très épais et Hiko avait dépensé énormément de chakra… Il fallait tenir bon ! Les démons qui dévalaient la pente en direction d’Hiko se heurtèrent alors au mur d’eau qui les fit se transformer en vapeur aussi facilement que l’eau éteignait le feu…

Hiko sourit, il y arrivait ! Mais son espoir ne dura pas longtemps. Il y en avait trop. Les démons ne cessaient d’affluer sur son mur d’eau et le jeune Chûnin devait garder une maîtrise parfaite de sa concentration pour ne pas que ce dernier ne cède. Des dizaines partirent en fumée… Mais au bout de longues secondes de résistance, et alors qu’il n’en restait plus beaucoup à passer… Le mur d’eau céda finalement et les cinq derniers démons percutèrent violemment Hiko ! Ce dernier, avec un dernier réflexe, protégea son visage avec ses bras avant de se faire envoyer quelques mètres derrière par les créatures de lave. Il avait des brûlures sur tout le corps,- hormis la tête -, et souffrait énormément.

Il n’avait pu contrer qu’une partie des créatures invoquées par son ancien sensei… Qu’était-il arrivé au village ? Aux villageois ? A Aokiji ? Il n’en savait rien… Et pour le moment, il n’y pensait pas car sa rage était intacte ! La seule chose qu’il avait à l’esprit était de mettre fin aux jours d’Arekushi ! Et c’est sans doute cette colère, cette haine envers celui qui lui avait tout appris, qui permit au garçon de se relever malgré les blessures sérieuses que son petit corps avait subies.

Il était debout… Sa vision légèrement troublée, ses jambes flageolantes… Il n’était clairement plus en état de combattre ! Mais tant pis. Il continuerait… Jusqu’au bout. Il concentra donc ce qui lui restait de chakra dans sa main droite. Un halo bleuté l’entoura alors… C’était les dernières traces de sa volonté, ses dernières onces de force… Il allait s’en servir… pour le tuer ! S’élançant vers Arekushi qui était là, debout, le jeune garçon titubait… Il n’arrivait plus à courir correctement à cause de la douleur mais qu’importe… Il continuerait !

« Je vais te tueeeer ! »

Lui avait-il craché tout en se rapprochant ! Et, alors qu’il n’était plus qu’à deux ou trois mètres d’Arekushi… Ses jambes le lâchèrent et il chuta, lamentablement. A bout de forces, son corps ne tenait plus et ses graves blessures avaient repris le pas sur sa volonté destructrice envers son ancien sensei. Il n’avait plus de chakra, plus de forces… et pourtant, il était toujours conscient. Son esprit était encore éveillé, mais son corps s’était endormi. Et c’est ainsi qu’il réalisa que c’était fini… Qu’il avait échoué à arrêter le démon. Et ce démon était juste là, à quelques pas… Et pouvait à tout moment mettre fin à l’existence du jeune garçon… Quelques larmes coulèrent alors sur le visage du jeune garçon…

Hrp:

Le chemin du chaos…

L’un des shinobis de Konoha se trouvait actuellement à Âme. Officiellement, il rentrait de mission dans le centre du pays de la pluie, raison pour laquelle il était passé par Âme, officieusement, il rentrait du Shukai après avoir secrètement aidé Kakeshouu à renverser le Triumvirat. Pourquoi secrètement ? Car pour le moment, il ne voulait pas que cette affaire ne s’ébruite, mais cela se saurait assez tôt. Le serpent n’en avait cure, mais certaines choses devaient, pour le moment, demeurer dans l’ombre. Cependant, en rentrant de cette « mission », il sentit soudainement un grand chakra à l’œuvre au sein d’Âme no kuni. Un chakra mauvais, dont il avait cependant déjà sentit la signature de chakra. Il voulait donc s’assurer que ce n’était pas une personne qu’il connaissait ou du moins une personne voulant du mal aux citoyens d’Âme. Après tout, la nation de la pluie était sous la protection des shinobis de Konoha, c’était donc son devoir d’agir.

En arrivant, il dissimula son chakra ainsi que sa propre présence en allant sous terre. Il ne vit alors que mort et destruction. Un combat faisait rage et d’après ce qu’il voyait, un homme, assez puissant, malmenait deux de ses camarades. Trois Shukajins ? Que faisaient-ils ici ? Et pourquoi se combattaient-ils ? Le membre des forces séciales de la feuille resta ainsi pendant tout le combat, déliant le vrai du faux, le mensonge de la vérité, le bien du mal. Et son choix fut alors fait. Les adversaires de cet homme étaient réellement malmenés, ils ne combattaient pas sur un pied d’égalité. Pourquoi ? Car les deux alliés se battaient pour se défense, mais l’adversaire se battait pour tuer. Mais peu à peu, la haine montait dans les deux camps, bien que le manipulateur de lave continuait de mener la danse. C’était donc lui qui avait tué les personnes autour de lui ? Huum, Pô se devrait d’agir, et s’il ne le faisait pas, les deux Shukaijins allaient mourir. Un tel monstre ne devait exister.

Très vite, le serpent, alors que le combat s’achevait, fit une analyse rapide des conséquences de son intervention. Il se devait d’aider Kakeshouu par tous les moyens, il devait donc protéger les deux shinobis et éliminer l’autre avant qu’il ne devienne une menace. Surtout qu’un chakra maléfique émanait de son corps. Un esprit corrompu, le corps a donc suivit.. Ce fut ainsi que le shinobis de Konoha sortit du sol, toujours dissimulé de chakra. Cependant, alors qu’il allait agir, le shinobis corrompu lança soudainement une technique de grande envergure, une attaque surpuissante qui bouffait et brûlait absolument tout sur son passage. Malheureusement, il n’était pas axé sur la défense de masse, il ne pourrait pas venir à l’aide des deux Shukaijins sans se mettre lui-même en danger. Mais contre toute attente, ils eurent tous les deux les capacités de se défendre face à cette puissante attaque. Un jeune homme aux cheveux blancs essaya de contre-attaquer, mais les forces l’abandonnèrent. Pour le coup, si le serpent n’agissait pas, la manipulateur de lave le tuerait..

Tout allait très vite, choisissant la stratégie de la filature, de la diversion comme Napoléon à la bataille de Waterloo. Il se servit de son attention actuelle sur ses deux adversaires pour frapper, d’une façon décisive et fatale. Choisissant une technique de haut rang, il mêla son chakra à son affinité Raiton avant de se diriger avec hâte en direction de l’homme. Attaquant par son flan, du chakra Raiton entoura sa main avant qu’elle ne se plante dans son dos, touchant la colonne vertébrale. Un coup fatal qui mettrait fin à la domination d’un fou. Tout se déroula en quelques secondes. Cependant, dans sa dernière action, le serpent pensa aux camarades de cet homme et continua d’insuffler du chakra dans le corps adverse tout en ayant la main plantée dans le dos de l’homme qui s’écroula sur les genoux. Pô se tourna alors vers les deux hommes présents, ainsi qu’à ceux qui, les ayant sentit, arrivaient.

« Messieurs, vous êtes sur le territoire de la feuille. J’ai agis dans le bien de la feuille. Cet homme est coupable de meurtre et de tentative de meurtre sur vos personnes. Ecoutez-moi bien ! A ce que je vois, il est Shukajin et vous aussi. Lors de mon attaque, j’ai touché sa colonne vertébrale. Lorsque j’enlèverais ma main, il mourra. Ce sont là vos derniers échanges de paroles.»

Mais à quoi jouait-il ? Alors qu’Aokiji s’apprêtait à empaler le Jisetsu, il aperçut ce rayon électrique jaillir de nulle part, stoppant le Samui net dans sa course. Son regard se tourna alors immédiatement vers les jeune Chûnin. Il ne voulait pas que le jeune homme intervienne. Pourtant, s’il ne l’avait pas fait un peu plus tôt, Hiko ainsi, qu’une grande partie des habitants de ce village, seraient morts carbonisés à l’heure qu’il est. Aokiji regardait donc le garçon avec une certaine incompréhension. Pensait-il réellement pouvoir venir à bout d’Arekushi. Le Samui lui-même allait devoir user de ses plus puissantes techniques s’il voulait mettre celui-ci à terre. Les motivations du garçon semblaient nobles, mais il devait rester réaliste, il ne faisait pas le poids.

« Ne sois pas stupide, Hiko. Ne te laisse pas aveugler par la colère... »

Mais ces paroles ne semblaient avoir aucun effet sur le garçon. Ce dernier disparut alors aux yeux de tous en l’espace de quelques secondes. En effet, Hiko était un spécialiste de la sensorialité. Même si ses talents en tant que pisteur n’étaient plus à démontrer, on pouvait parfois avec tendance à oublier qu’il était tout aussi doué dans le camouflage. Arekushi quant à lui semblait complètement perdu dans sa folie meurtrière. Ses anciens démons semblaient avoir ressurgis et, plus il l’observait, plus Aokiji ne pouvait que constater que le Jisetsu avait atteint un point de non-retour.

« Quelle est cette folie, Arekushi ?! Tu ne me laisses pas le choix, je… »

Soudain, une attaque Raiton frappa le Jisetsu de plein fouet.

« Hiko… »

Le garçon était vraiment déterminé. Or, il ne faisait que pousser Arekushi à bout. Et c’est d’ailleurs ce qui arriva. Dans sa folie meurtrière, le Jisetsu fit appel une nouvelle fois à l’une de ses impressionnantes techniques Yôton. Il créa une véritable armée de démons de lave, prêts à passer à l’attaque. Aokiji aurait pu créer une nouvelle avalanche, mais le temps lui manquait. Il lui fallait une technique plus directe. Joignant les deux, il effectua une série de mudras tout en malaxant une quantité énorme de chakra. Il allait devoir utiliser l’environnement qui l’entourait. Une brume blanche se souleva alors sur la zone, enveloppant l’armée démoniaque. Celle-ci se retrouva alors complètement gelée sur place, impossible de bouger le petit doigt. Cependant, étant donné leur nombre colossal, le Samui ne parvint pas à tous les maitrisés et certains parvint à atteindre Hiko.

« Et merde… »

Le Chûnin avait été touché, et ce malgré sa défense Suiton. Pourtant, il était reparti à la charge, bien décidé à prendre la vie de son senseï. Quelle insouciance. Aokiji se précipita alors entre Arekushi et Hiko afin de protéger une nouvelle fois celui-ci. Mais ses blessures eurent raison de sa volonté et le garçon s’effondra dans la neige, juste à quelques mètres du Jisetsu. Le Samui se positionna alors entre eux deux, avec pour priorité le jeune shinobi. Il était mal en point, mais encore vivant. A ce moment, une rage envahit Aokiji.

« Tue-le… Vas-y ! »
« Grr… Arekushi !! »

Dégainant son katana, le Jônin se tourna alors vers le Jisetsu avec pour intention du lui enfoncer sa lame en plein cœur. Cependant, une chose surprenante se produit. Un son étrange interpella le Samui. Du sang coulait alors de la bouche d’Arekushi et c’est alors qu’un individu placé dans le dos de ce dernier se dévoila.

« Vous ? Pô-san ? Mais… »

Gekei Pô. Cet homme de Konoha qui faisait lui aussi parti des hommes de l’ombre de Kakeshuou. Il avait la main enfoncé dans le dos du Jisetsu. Le Konohajin justifia alors son acte, en pointant les actes meurtriers d’Arekushi envers ce village. Car en effet, ils étaient sur leurs terres et justice devait donc être faite de leur main. Mais à en croire l’homme serpent, ce fou d’Arekushi serait entre la vie et la mort. Son destin était entre la main de Pô, littéralement.

« Je n’ai rien à dire à un homme capable de telles atrocités. Malgré nos différents, et vous ne pouvez pas vous imaginez à quel point ils étaient nombreux, un certain lien s’était créé entre lui et moi. J’en étais même arrivé jusqu’à le considérer comme mon égal, comme un rival, comme un am... Enfin bref ! Même si cela m’écorche la langue de l’avouer, j’avais un certain respect pour lui ! Mais je ne peux plus me comparer à un tel monstre. Pour ce qu’il a fait, il mérite la mort. Mais avec tous le respect que je vous dois, Pô-san, Arekushi est encore mon frère d’armes. S’il doit mourir… Il le fera de ma lame ! »

Aokiji positionna alors sa lame sous la gorge du Jisetsu, le regard plongé dans le sien, prêt à lui assener le coup de grâce. Mais ce fut sans compter l’arrivée surprise de deux protagonistes…

Après la discussion venait tout naturellement l'action. Mais parfois, l'action ne venait pas d'elle-même et c'était à vous d'aller à sa rencontre et d'aller chercher sa compagnie. Chercher le mouvement. C'était peu ou prou ce qu'avait fait Yanosa durant les jours qui avaient suivi l'intronisation de Kakeshuou, la fuite d'Homura et de Goren ainsi que cette fameuse conversation entre lui et Asuka. Cette dernière, pas sotte pour un sou, avait bien entendu découvert que son frère était en vie, ici au Shozaichi, mais le jashiniste s'était aussitôt empressé de la décourager d'aller à son contact. Et ses motivations, à agir ainsi, étaient doubles : il était, d'une part, hors de question que l'influence d'Arekushi puisse s'exercer d'une quelconque façon sur sa jeune sœur, pas après les efforts et la patience auxquels avait consenti Yanosa. D'autre part... et cela, de façon tout à fait honnête et transparente, le guerrier rouge se méfiait réellement du Jisetsu, revenu changé de l'île. Car si Arekushi n'avait jamais vraiment été un modèle de constance et de discipline, ses traits de caractère les plus sombres, les plus aliénés, semblaient faire surface plus que de raison.

Yanosa en fit l'observation, durant ces quelques jours, tandis qu'il scrutait et analysait les agissements du Jisetsu au quotidien pour tenter d'y percer à jour une preuve, une évidence objective, qui pourrait prouver à Asuka qu'il disait vrai à son propos. Et, finalement, l'opportunité que le jashiniste attendait, même si elle était ténue et contingente à bien des facteurs, se présenta. Se présentant au service des départs, Arekushi fit en effet passer un ordre de mission tout à fait particulier, un ordre qui, même si falsifié avec rigueur et patience, n'en restait pas moins un faux odieux et grotesque. Yanosa s'en aperçut, plusieurs minutes après le départ de son ancien élève accompagné de l'un de ses jeunes étudiants, lorsqu'il y jeta personnellement un œil. Ame... Une brève vérification plus tard, il apparut évident qu'aucune nouvelle affaire n'avait court entre l'Alliance et Ame no Kuni. Pourtant, le jeune Hiko accompagnait bel et bien son sensei, cela ne faisait aucun doute... Mais était-ce pour autant une garantie ? Aux yeux du jashiniste, pas du tout, en tout cas.

Les probabilités étaient grandes qu'au bout du chemin qu'avait commencé à emprunter Arekushi attendait une preuve irréfutable de sa nature nouvellement révélée, aussi Yanosa alla prévenir Asuka, posément et sans pression, mais en mettant malgré tout dans la balance le courage qu'il fallait pour faire face aux choses plutôt que de simplement les ignorer en les balayant d'un revers de main : elle devait être témoin des actes de son frère, et l'intuition de Yanosa l'aurait-il trompé qu'il aurait simplement, avec persévérance et patience, réitéré sa demande à d'autres occasions pour que finalement elle puisse ouvrir les yeux. Mais, à la fin de cette journée, la sœur cadette était bel et bien vouée à poser son regard sur la dure vérité. Le duo se mit donc en route, non sans retard, mais le sceau toujours gravé dans les tissus crâniens d'Arekushi garantissait au jashiniste de pouvoir le suivre à la trace sans effort ou presque. Toute la journée durant, le jashiniste et celle qu'il espérait voir devenir son apprentie à proprement parler croisèrent vers le pays d'Ame, non sans qu'une tension palpable, presque prémonitoire, ne s'installe entre eux.

Et ils n'eurent tout deux aucun besoin d'avoir Arekushi en visuel pour se douter, à une poignée de kilomètres de distance, que quelque chose avait tourné au vinaigre. Ils hâtèrent le pas tous les deux, mangeant la distance qui les séparait de ce maelström aérien orangé qui crachait sa bave brûlante et létale dans tous les environs et détaillant de plus en plus prêt ce qui s'avérait être un véritable volcan. Un frisson, quoi que léger, parcourut l'échine du jashiniste lorsqu'il réalisa que là où avait émergé ledit volcan se trouvait une ville, de belle taille, désormais ravagée et impossible à remettre sur pied sans le déploiement de moyens colossaux. Sans pousser trop fort son don de senseur, le guerrier rouge put ressentir toutes les vies fraîchement éteintes, toutes les chandelles d'âmes dansant et virevoltant vers l'autre dimension. Un vrai désastre. Car si la vie, entre les mains du jashiniste, avait une valeur et des propriétés très particulières, il n'en restait pas moins établi qu'un génocide ne servait aucun but, n'atteignait aucun objectif quel qu'il soit, et ce même pour un fanatique religieux comme lui. Le chakra d'Arekushi teintait l'air de partout, embaumant la scène incroyable de violence qui, Yanosa le savait, ne manquerait pas de marquer l'esprit d'Asuka. Sur ce point, au moins, il avait obtenu tout ce dont il avait besoin...

Et puis, le duo se dirigeant naturellement vers une concentration anormalement élevée de chakras différents, la scène, équivoque, s'imposa à eux. Finissant une grande enjambée aérienne visant à éviter une flaque de lave, Yanosa atterrit au côté du regroupement.

« Retiens ta main, Aokiji. »

Le regard du guerrier rouge fureta de droite et de gauche, réalisant ce qui avait du se dérouler dans cette ville dévastée.

« Toi... Tu n'as fait que défendre une population placée sous ta garde, ne crains donc pas de représailles. Je suppose... que tout ceci était inévitable, après tout. Vois, Asuka. Vois ce que ton frère a fait dans sa folie... Comprends-tu, maintenant, pourquoi je t'en ai tenu à l'écart ? »

La main du ninja de l'ombre, qui avait assisté Kakeshuou dans sa prise de pouvoir, était littéralement enfoncée dans le flanc d'Arekushi, ce dernier à genou sur la terre chauffée à blanc. Sa mort, quoi qu'encore possible à éviter, était malgré tout scellée, ici et maintenant, et pour de bon. Pas de médecin dans l'assistance, aucun choix fatidique à faire : le ramener, à n'importe quel avant-poste équipé en matériel d'opération, serait synonyme de décès. Et heureusement, pour Yanosa, que toutes les circonstances étaient là pour légitimer de laisser mourir son ancien élève. Car couverture ou pas, infiltration ou pas dans les sphères du pouvoir qu'il cherchait à démanteler, si Arekushi avait eu une chance de s'en sortir, il aurait simplement du le tuer lui-même pour ne plus le laisser fouler cette Terre. Yanosa jeta un œil à Hiko, au sol, ce jeune garçon enrôlé et ostracisé de sa famille par sa chère moitié, elle qui se voulait et se voyait aussi pure et limpide que le cristal. Le petit semblait avoir dépensé presque tout son chakra, frôlant la mort pour défendre le village de la folie de son sensei. Étant donné l'état des réserves de chakra d'Aokiji et de l'ombre, c'était en effet la seule explication qui tenait la route.

« Ces insanités prennent fin ici. Arekushi... Tu as sombré bien trop loin pour que quiconque puisse se permettre de te tendre la main. Tu as confondu anticonformisme et dépravation... Tu as souillé ton âme. Et je crains, pour toi comme pour elle, que les derniers mots de ta sœur ne fassent qu'empirer tes tourments dans l'au-delà. Et pourtant... dit-il en se décalant d'un pas, laissant tout la place qu'il fallait à la jeune fille, tu vas les entendre, ses mots. »

Une nouvelle fois, Yanosa m'a empêchée de faire quelque chose que j'aurais pu regretter. La première fois c'était la rechute dans l'alcool. La seconde fois la fugue du Shukai. Pourtant sur le coup ça m'a semblé être une bonne idée. Mais après réflexion, j'aurais été traquée comme déserteur et ma tête aurait été mise à prix. Ça aurait pu être drôle remarque. Mais il vaut mieux éviter quand même. En tous cas pour l'instant. Et surtout, il m'a alors donné un conseil : éviter mon frère. Frère que je n'avais pas revu depuis l'île. Et maintenant il est de retour au Shukai. Enfin plus ou moins. Car il fait tout pour m'éviter. Déjà au départ sur la place, il n'est même pas venu me voir. Et ensuite, il est resté enfermé dans son laboratoire, ou avec les archives. Oui, il m'a évitée. Et nous ne nous sommes jamais reparlés depuis qu'on s'est quittés sur ce maudit caillou flottant.

Et ça fait mal, de se faire esquiver par son propre frère. Je l'ai cru mort durant des semaines, des mois. J'ai failli replonger dans l'alcool. Et puis je me suis reprise petit à petit. Je me suis fait mes petites habitudes. J'ai prit mes marques, seule, dans cette grande maison vide. Je me suis faite à l'idée que peut-être il était mort et qu'il ne reviendrait jamais. Et puis voilà qu'il reparaît d'un seul coup. Chamboulant tout ça. Pire encore, il ne daigne même pas prendre contact avec moi. Comme si... Je n'existais pas.

Les jours passent et rien ne change. Et puis Yanosa vient me voir, me demande de le suivre. Pour aller voir de mes propres yeux les actes de mon frère, il paraît. Un truc du genre. Je ne sais pas. J'ai pas forcément envie de voir ça. Alors je prends le temps d'y réfléchir. Et puis finalement, je me décide. Et nous partons pour Ame. Le voyage se fait silencieusement. Personnellement, je suis plongée dans mes pensées. Dans mes questions. Et notre pas se fait plus pressant à mesure que nous approchons.

Sur place, le spectacle est impressionnant. Chaotique plutôt. Des monstres de lave ont envahi toute la zone. Des cadavres jonchent le sol. Et puis, au milieu de tout cela, Hiko est à terre. Aokiji pointe sa lame sous la gorge de... Mon frère. Qui est également empalé par la main d'un inconnu. Il va mourir... Mais surtout, ce spectacle a l'air d'être son œuvre. Oui, c'est même certain. Son regard est changé. Il n'est plus le même. Plus le frère que j'ai connu. Et je détache mon regard de lui pour le lever vers Yanosa quand il m'appelle. Il me demande de regarder tout ça. Alors, je le fais, presque mécaniquement. J'observe l’ampleur du désastre. Et j'ai du mal à croire ce que je vois. Et pourtant... Notre sensei recule, m'invitant à avancer. Je me rends compte alors que je n'ai pas bougé d'un pouce depuis notre arrivée. J'avance vers lui, lui qui fut mon frère. Mais reste à une distance raisonnable. Je n'ai pas envie de l'approcher trop près. Il me dégoûte.

- « C'est ça pour toi, redorer le blason du clan ? »

C'est l'objectif qu'il m'a dit quand on s'est retrouvés, en tous cas.

- « Tu n'as pas honte de ce que tu fais ? Le Shukai t'a donné une occasion de te racheter ! D'effacer ton passé de meurtrier, et voilà ce que tu as fait de cette seconde chance ! Tu aurais pu être un modèle pour les Jisetsu perdus, tout comme Gabushi l'a été pour moi avant qu'elle ne déserte. On aurait pu... L'être tous les deux, être fiers de notre lien de sang, entre frère et sœur... Et au lieu de ça... Tu as tout gâché ! »

Le ton monte, tout comme la colère.

- « A cause de gens comme toi, les gens comme moi vont encore en baver ! Des gosses seront la risée du clan ! La honte ! Tout ça parce qu'ils portent le même nom que toi, le criminel ! Ou du déserteur qui a fui avec un prisonnier ! Tu sais ce que ça fait ? Non, tu sais pas... En fait, tu ne sais rien... Tu n'as jamais essayé d'avoir une vie normale. Lorsque nous étions séparés tu n'as fait que tuer, et semer la mort ! Et moi, j'ai essayé de survivre ! Tous les jours j'ai dû me battre pour prouver que j'étais digne de porter ce nom, malgré que je n'ai jamais développé le kinnegan ! Et maintenant... Je vais en avoir honte tous les jours ! Et encore plus parce que je suis ta sœur ! »

Les poings serrés, je repense aux regards que j'ai dû subir quand Gabushi a déserté Kiri. Voire même aux coups. Et maintenant, je vais devoir les subir de nouveau. A cause de lui, de Homura. De gens qui ne pensent qu'à eux. Quand on fait partie d'un clan réputé, chaque acte personnel a des répercussions sur bien plus de gens qu'on ne le pense.

- « On aurait pu devenir proches ! On aurait pu se reconstruire, même si on était plus que tous les deux ! J'étais tellement contente de te retrouver au Shukai ! Et toi... Tu es resté si lointain... Tu es resté si secret tout ce temps... Comme si, tu t'en fichais... Ce qui est certainement le cas... Si seulement... »

Je serre tellement mes poings que mes ongles s’enfoncent dans ma chair, et un mince filet de sang s'en échappe. Mais je m'en moque. Je dois lui dire tout ce que j'ai sur le cœur. Je dois laisser parler toute cette colère. Et j'explose de rage.

- « Si seulement tu aurais pu ne jamais revenir ! Si tu avais pu crever sur cette île ! J'aurais alors cru que tu étais un gentil grand frère. Qui s'est sacrifié pour tous nous sauver. Au fil du temps, mes doutes se seraient estompés. Mais non... Il a fallu que tu reviennes... Et que tu me prouves que quand tu es resté sur ce putain de caillou c'était uniquement pour chercher du pouvoir, toujours plus de pouvoir, et non pas pour tous nous sauver ! Je te déteste ! Tu entends ? Je te déteste ! »

Cette fois les larmes roulent sur mes joues. Je tente de me reprendre, malgré les sanglots. Et retrouve un semblant de calme.

- « Et que penser de ce pouvoir ? De la lave ? Non mais tu es sérieux là ? Comme le type qui a tué nos parents ? Oh non... Oh mon dieu, non... »

Un terrible doute m’assaille, et cette fois ci je ne peux plus le regarder en face. Je crois que je vais vomir. Je me reprends une nouvelle fois, et le regarde droit dans les yeux. Et d'une voix devenue étrangement calme, je rajoute une dernière chose.

- « Tu n'es plus mon frère. Non en fait, tu ne l'as jamais été. »

Jamais un vrai frère ne se serait comporté comme ça envers sa sœur. Il m'a toujours esquivé. Il m'a caché des choses. Comme sa relation avec la Sunajin. Il restait enfermé dans son laboratoire ou ses archives des heures, des jours durant. Alors qu'on a été séparés durant dix ans. Et il n'a jamais essayé de rattraper le temps perdu. Et après son retour de l'île, il n'a même pas essayé de me revoir. Car il s'en fiche complètement de moi. Je tourne les talons, et m'arrête à côté de Yanosa.

- « Je vous l'ai dit. Je ne peux croire en rien. Pas même en ma propre famille. »

Puis je commence à quitter les lieux. Peu importe ce qu'il peut lui arriver désormais. Je vais faire comme lui. Et m'en foutre complètement.

Mon attaque était dévastatrice, même si le jeune Hiko était plein de ressource, il n'avait pas pu tout éviter et il finissait par tomber d'épuisement. Quand à Aokiji... Je ne prêtais plus aucune attention à lui. Je regardais le paysage chaotique que je venais de créer. C'était un chef d’œuvre, de l'art à l'état pur... Des morts et une terre dévastées, c'est le tableau parfait. Je n'avais plus qu'à admirer tout cela... Hiko au sol ne me poserait plus aucun soucis, j'avais utilisé beaucoup de chakra, j'étais presque à sec mais le manieur de glace devait avoir aussi épuisé un bon stock... Il ne me resterait plus qu'à me débarrasser de lui aussi afin de ne plus avoir aucun témoin de la scène... Le chaos, la seule chose qui était réel en ce monde et que l'on pouvait créer à sa guise et que d'autres feront encore et toujours.

Je ressentais alors comme un sifflement venant vers moi, mais je me disais que c'était sûrement des jets de vapeur jusqu'à ressentir une douleur aigu dans le dos qui me faisait plier les genoux au sol, une douleur atroce qui s'estompait pourtant rapidement, je ne sentais plus rien... et je voyais un filet de sang couler de ma bouche alors qu'un type était derrière moi... Je me retournais légèrement pour voir qu'il s'agissait de ce gars lors de la réunion... Je ne comprenais pas ce qui se passait, je le voyais alors avec sa main plantait dans mon dos... Ninja de l'ombre... Il avait fait son oeuvre et je m'étais fais avoir sans me soucier de mes arrières... Je sentais la vie partir de moi alors qu'il parlait à vive voix... J'avais juste compris que quand il la retirait, je mourrais... triste fin je n'étais pas assez sur mes gardes, mais je ne pouvais m'empêcher de rire à cela...

J'écoutais alors Aokiji et je ne pouvais m'empêcher de sourire en écoutant ce qu'il disait...Je ne voyais en cela qu'une mise en scène rien de plus et alors que ma vue baissée. Je voyais débarquer Yanosa et Asuka. J'avais vraiment été suivi, je n'avais pas été assez prudent, je n'aurais jamais du amener ce sale gamin et tout ceci ne serait jamais arrivé. Ils ne se rendaient pas compte de ce qu'il venait de faire, mais la boucle était bouclé en même temps. Yanosa disait que j'avais sombré bien trop loin comme-ci cela ne concernait que moi, alors que c'était le monde qui avait sombré, je ne faisais que le suivre après tout. Il voulait que j'écoute les derniers mots de ma sœur... Cela n'avait plus aucune importance pour moi, dans un sens, le pouvoir de Monwa allait sûrement s'éteindre avec moi et laisser une vague de malade mentale sans contrôle pour faire régner le chaos, j'avais ce que je voulais, au final.

« J'ai affronté l'enfer... Je me moque de vos paroles, vous ne savez pas ce qui vous attend si rien ne change ahahah. »

Le fait de parler me faisait mal alors que je me sentais de plus en plus faible... la flamme de la vie n'allait plus tarder à s'éteindre, j'aurai simplement voulu qu'il en finisse rapidement, mais autant les plonger un peu plus dans le désespoir. Asuka se mettait à parler à son tour, je l’entendais sans réellement écouter. Elle en avait des choses à dire... J'avais envie de mourir au lieu d'écouter ce genre de bêtise et de rêve... Elle ne savait rien de ce monde et n'en serait jamais rien, de la réalité des choses de ce qui se passe et se passera. Je ne fais que suivre la continuité de ce qui adviendra un jour ou l'autre et j'ai alimenté ce que je voulais, le clan Maudit... Je crachotais du sans quand je riais en écoutant cette pauvre sotte...

« Tu ne sais rien de ce monde, tout comme vous... En me tuant, je rend la liberté à un fléau que je pouvais contenir... ahahah... De toute façon, Monwa, les furyous ou moi... nous ne sommes que des pions. Obli a absorbé les 5 furyous primaire et le jour où il reviendra... tout vos efforts pour bâtir un monde meilleur sera tout simplement anéanti d'un simple claquement de doigt. »

Je me sentais de plus en plus partir...

« Je n'ai jamais considéré les Jisetsu comme une réel famille, mais juste un moyen d'atteindre un niveau de destruction hors norme pour détruire ce monde... J'ai échoué, mais d'autres reprendront le relais à ma place... ahahah.......... »

Je m’évanouissais alors, écoutant les battements de mon coeur ralentir au fur et à mesure, je me vidais de mon sang et de ma vie... la boucle était bouclée.

D’autres protagonistes vinrent, ils parlèrent chacun leur tour sur l’odieux personnage dont le serpent avait la vie entre les mains. Apparemment, il avait réellement prit le mauvais chemin, il était allé jusqu’à trahir ses propres parents, sa propre sœur. Ils dirent tous des atrocités sur l’homme dont une grosse quantité de sang sortait de la bouche. Jusqu’à ce que ce dernier ne prenne la parole une dernière fois. Comme quoi il avait affronté l’enfer, que les paroles de ses anciens compagnons ne l’intéressaient et ce lui faisaient aucun effets. Cependant, quelques paroles intriguaient le serpent, en mourrant, il libérait un fléau que seul lui pouvait contenir. Huum, l’avenir nous le diras. Si lui était mort aussi facilement, c’est que ce dit fléau n’était pas si puissant que cela. Après avoir dénigré une dernière fois sa famille, l’homme se tut, donnant liberté d’action au Konohajin.

Il posa sa main gauche sur l’épaule de l’homme avant de s’y aider pour extirper sa main droite du dos de son adversaire. L’homme tomba lourdement sur le sol, les battements de son cœur diminuant, l’homme perdit la vie. Encore une que le serpent avait prit, malheureusement, ce ne serait pas la dernière.

« Votre compagnon à besoin de soin urgents. Konoha est plus près, je l’emmène en urgence. Si l’un de vous veux venir, je n’y vois pas d’inconvénient. Je m’excuse pour votre perte. Je pars, j’emmène votre compagnon, histoire d’éviter une nouvelle perte. Passez mes respects à Kakeshouu. Mesieurs.. »

Dit-il en attrapant le corps blessé du jeune aux cheveux blancs. Il disparut ensuite soudainement, prenant direction de Konoha, afin d’emmener celui qu’il avait dans les maisn à l’hôpital. S’il restait comme ça pendant encore quelques heures, il perdrait tout son sang et il finirait par mourir. Histoire d’éviter les ennuis avec Kakeshouu et l’entiereté du Shukai, Pô avait laissé le corps de l’homme qu’il avait tué aux mains des forces du Shukai. Ils se chargeraient de se débarasser du corps, emportant avec lui les secrets de son clan.

Citation :

Hrp : Dernier RP, Arekushi meurt et j'emporte comme convenu Hiko à Konoha.

Sans un mot de plus, sans bouger d'un cil, le jashiniste observa et écouta la jeune Jisetsu vider son sac devant son frère agonisant. Un frère dont elle partageait le sang et la chair, une chaîne de molécules et d'atomes organisés d'une certaine façon. Mais guère plus, au final. En son fort intérieur, Yanosa était satisfait de cette issue, et rien ou presque n'aurait pu mieux tourner. Arekushi s'était donné en spectacle exactement de la façon qu'il fallait, avait démontré son instabilité et son sadisme gratuit, son irrespect pour la vie des membres son espèce. De là avait découlé l'intervention de son propre élève, de son camarade Samui, ainsi que d'un illustre inconnu des forces de Konoha, qui avait mis fin à sa folie d'un coup d'un seul. Déjà, tout autours du groupe qui s'était formé, les gerbes de magma se faisaient plus timorées et les dernières coulées de lave se répandaient mollement au sol, se solidifiant naturellement au contact de l'air. Le chakra du Jisetsu s'étiolait à vue d’œil et disparaissait dans le néant.

Et pourtant, alors qu'Asuka venait de repasser devant le guerrier rouge, dégoûtée, désabusée, son frère trouva les forces, les toutes dernières qu'il lui restait, pour s'exprimer une dernière fois. Et au milieu de cet écran de fumée, le dernier qu'il puisse jeter à ses ultimes interlocuteurs, chargé d'amertume et de folie stoppée nette, une vérité se cachait. Une vérité qui jusque là était restée une simple version des faits, communiquée à Kakeshuou par écrit par un autre témoin des événements survenus sur l'île, Aburame Miko.

*Quitte à manier le mensonge... il aurait pu en tirer bien plus que cela, tu ne penses pas ?*

Yanosa garda le silence, observant son apprentie qui s'éloignait, désintéressée au plus haut point du destin déjà écrit de son frère renié et répudié. Puis vint ce qui devait arriver : le soldat de Konoha retira sa main du corps du Jisetsu, laissant définitivement la vie s'en échapper, définitivement.

« Nos gouvernements sont en bonne entente, il n'y aura pas plus de problème qu'il n'y en a déjà eu. Merci pour votre intervention, je me charge du corps. »

Nul besoin d'en dire davantage ni de prolonger cette « entrevue ». De plus, d'autres priorités allaient appeler très rapidement l'attention du jashiniste s'il voulait pouvoir tirer le maximum de la mort d'Arekushi.

« Aokiji, j'ai besoin que tu rentres rapidement à la capitale : fais une inspection de la section pénitentiaire, renforces-y les contrôles et la sécurité. La mort d'Arekushi pourra avoir eu un effet... inattendu, et il faut s'assurer que tout va bien. »

Yanosa s'approcha alors du corps encore chaud de son ancien élève, dénué de tout remord ou d'une quelconque nostalgie. Délesté des sentiments inutiles et surtout futiles qu'aurait ressenti son autre, il pouvait paraître froid et inhumain... mais aucune forme de compassion de sa part ne pouvait attendre ceux qui ne respectaient pas leur propre espèce. Malgré tout, il allait falloir s'occuper du corps, de cette enveloppe charnelle qui, par définition, pouvait avoir de la valeur et représentait un danger stratégique pour l'Empire nouvellement formé. L'agrippant par le col, le guerrier rouge fit passer le corps que toute vie avait quitté sur ses épaules, fermant sa prise d'une main avant d'aller s'en retourner vers Asuka.

« Curieux comme la famille peut se révéler un carcan aussi dégoûtant, n'est-ce pas... Aussi répugnant qu'il ait pu être au crépuscule de sa vie, nous allons lui donner une sépulture... adaptée. Et il n'est pas question... que tu te défiles. Tu regarderas la chair de ton aîné brûler, tu observeras son corps partir en fumée et disparaître à jamais. Tu le feras... Et tu croiras à ce que tu verras. »

**Contenu sponsorisé** Informations

» Rencontre Formelle [Eden, Hiko, Aokiji]
» La maitrise du chaos
» La Science du Chaos ~
» Tempête de Sable 2.4 - La mélodie du chaos
» Le chaos (Feat. Kawaguchi Tsukiko)

Le chemin du chaos [PV : Hiko, Aokiji et secret ]

Le chemin du chaos [PV : Hiko, Aokiji et secret ]

Sujets similaires

Sujets similaires