Le retour d'un artiste explosif [PV => Takusanken]

Cela faisait plusieurs mois que Shishen avait totalement disparu de la circulation. Presque depuis que son cousin lui avait confié la mission très importante de s'occuper de collecté des fonds en somme.

Ce que vous ne savez peut-être pas, c'est qu'il y avait une raison à tout ça. Le jeune homme était tout simplement en quête d'argent durant tout ce temps afin d'aider au mieux pour la fameuse conquête de Mizu no Kuni, c'est donc pourquoi il commença donc à vendre de plus en plus de toiles en attendant le moment où le chef du Kurai Hikari ferait de nouveau appelle à lui car même si ce dernier s'était emprisonner entre temps car pour l'artiste extrême, il était clair que le golem de pierre trouverait une solution pour sortir et mettre ses plans à exécution.

Enfin bref, nous retrouvons donc l'artiste extrême, maintenant possédant sa propre galerie d'art au pays du feu afin de servir de parfaite couverture pour ne pas que son nom fasse peur aux autorités, qui était ce jour-là entrain de faire l'inauguration de sa nouvelle collection de néo-réalisme qu'il avait intitulé " La folie du monde " qui était surtout basé sur des peintures qui représentait des scènes de la vie quotidienne qui devrait être proscrites d'un monde civilisé selon le jeune homme.

Il y avait donc un tableau où été mit en scène un homme frappant sa femme, un autre où un mendiant se faisait ignorer par les passants et encore des tas d'autres qui racontait l'ignominie de certaines personnes sur terre. Cependant, la fierté de cette exposition, l'oeuvre centre, était tout simplement un ninja, arme au point. Cette scène, bien que non-violente, dénonçait le besoin d'avoir une armée pour se défendre de gens malhonnêtes et cruels qui ne devraient pas exister dans un cadre idéal. Ce chef d'oeuvre fût d'ailleurs très apprécié des gens au vue de la profondeur de son message et le mécheux excentrique reçu des tas de compliments qui l'empreint de fierté.

A son jeune âge, le manieur de lave était déjà devenu une référence dans le milieu par la virtuosité de son travail et c'était donc vraiment avoir le sourire qu'il voyait les gens passer autour de lui en ne disant que du bien de son travail.

C'est à ce moment-là que Shishen remarqua la présence d'un homme pour le coup assez étrange, qui portait une armée de sabre sur lui. En tant que propriétaire, artiste, et surtout en tant que pacifiste, il alla donc vers cette homme pour lui formuler une requête.

"- Monsieur, excusez-moi, mais je ne tolère pas d'arme ici donc veuillez laisser tout vos sabres à l'entrée s'il vous plait, d'autant plus que mon travail dénigre tout ce qui se rapporte à la guerre donc cette consigne me tiens vraiment à cœur "

Bien que très jeune, le Kyu n'avait pas hésiter une seule seconde à annoncer sa manière de voir les choses à quelqu'un qui semblait n'être pas loin d'avoir le double de son âge. Il ne restait plus qu'à voir si ce dernier coopérerait ou si l'homme aux mèches noirs devrait se montrer un peu plus ... convaincant.

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Suivant l’aventure que j’ai eue à Gio, lorsque Miko m’a démontré que mon absence était une grave erreur en sauvant le village entier de brigands et autres fourbes, j’ai décidé de me ressourcer dans une autre cité, plus riche cette fois, sur mon passage. Partout, il y avait des affiches sur lesquelles une invitation à découvrir l’Art d’un artiste nommé Kyu Shishen.

C’est pourquoi, une fois l’entreposage de ma monture payé et mon estomac repu, je décide donc de m’y rendre. J’espère franchement avoir une soirée confortable à découvrir un nouvel artiste peintre dont je n’ai jamais entendu parler. Je n’ai pas laissé mes sabres à l’étable, sur Boke, car puisque maintenant que traîne de plus petits carquois, trimbalant uniquement quarante Katanas au lieu du double, je me sens à l’aise avec ce poids.

Après quelques minutes de marche détendue, au cours desquelles j’ai traversé une petite rivière en passant sur un pont de pierre tout simplement charmant, j’arrive devant un édifice tout en verre. Nommé Galerie SioNio, l’établissement offre un jeu de lumière à partir de l’intérieur jusqu’à l’extérieur qui est accentué grâce à ses multiples vitres et fenêtres. Impressionné, un sourire aux lèvres, j’entre dans les locaux.

En haut, il y a une énorme banderole sur laquelle sont inscrits les mots : Le Retour De Shishen! Partout, il y a des dizaines de toiles. Je donne une petite contribution monétaire à mon arrivé et j’entre sur les lieux, conservant sourire et joie.

Dès que j’ai fait le premier pas, un homme aux longs cheveux mi-blonds mi-noirs s’approche de moi en vitesse. Il m’explique poliment que je dois me défaire de mes armes puisque ses œuvres dénoncent justement la guerre. Je l’observe pendant une seconde avant de baisser la tête en conservant mon expression heureuse.

*C’est donc l’artiste!*

Je relève le menton et me retourne vers le vestiaire, une main sur chacune des courroies de mes étuis.

« Je suis désolé! Mes armes servent à protéger et non à attaquer, » dis-je en me mettant en marche en direction de vestibule.

Je dépose mes deux carquois ainsi que ma ceinture contenant sept Katanas. Je m’étire pendant une seconde sous ce nouveau poids de moins. Quelques secondes plus tard, mes pieds foulent de nouveau le plancher froid de la Galerie SioNio.

« Voilà! » Je lève mes bras en l’air. « Je vous demande une nouvelle fois pardon de cette insulte, ce n’était pas volontaire! »

Shishen se tenait droit en attendant patiemment ce que le voyageur armé allait lui répondre et sévir si le besoin d'en ressentait. Ce fut donc une très agréable surprise quand le blond s'excusa en affirmant ensuite que le but de tout ses katanas étaient de se défendre et non à attaquer, le jeune artiste allait donc très poliment son point de vue.

"- Tout est relatif, selon moi, se défendre de manière armé, c'est un peu attaquer lorsque l'on y pense bien même si cela est un peu plus honorable "

Alors que l'épéiste se délesta de toutes ses armes, le peintre ne pût s'empêcher d'avoir un petit sourire satisfait car malgré ses conceptions peu orthodoxe de la manière dont il pensait que la paix devait se prendre par la force si nécessaire, il pensait de manière très sincère qu'après ça, le monde parfait ne devrait contenir ni arme, ni manière de se battre, de manière physique du moins car il était cependant convaincu que les guerres de connaissances et d'avancés étaient au contraire bénéfique pour l'humanité car elles rendaient les gens plus ouvert aux secret de l'univers.

Enfin bref, je m'égare. Après avoir enlever ses armes, l'homme aux katanas s'excusa une nouvelle fois, ayant de toute évidence compris que même si ce n'était pas volontaire, il avait bafoué l’atmosphère que l'artiste extrême avait voulu créer en ces lieux. le Kyu allait donc faire preuve de compréhension et laisser passé tout ça compte tenu de l'attitude du visiteur.

"- Ce n'est pas grave, c'est pas comme si vous pouviez savoir tout ça "

Après un autre sourire sincère, Shishen tendit donc une main amicale à son interlocuteur afin de toute de même faire les présentations.

"- Kyu Shishen, enchanté "

L'incident était clos. L'homme aux piercing allait donc maintenant essayer d'être un hôte agréable afin de montrer son art de manière correct à quelqu'un qui n'était, selon toute vraisemblance, pas un initié aux pratiques artistiques.

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Je me baisse lorsque l’homme se présence, descendant ma tête juste sous son menton. Je reste ainsi qu’une seconde avant de me relever, souriant. Ensuite, je lui présente ma main, dans l’optique de serrer la sienne.

« Enchanté, monsieur Kyu. Je me nomme Takusanken, mais appelez-moi Taku! Alors, dites-moi, monsieur, quel est le sujet de cette exposition? Je suis nouveau dans le coin, je ne fais que passer, mais je n’ai pas pu m’empêcher de venir ici! J’ai un grand attrait pour tout ce qui est artistique malgré le fait que je ne crois pas m’y connaître suffisamment pour tout apprécier. »

Je m’approche d’une œuvre, celle d’une sorte de Ninja debout un Kunai à la main.

« Celle-ci, par exemple, de quoi parle-t-elle? J’aime beaucoup les couleurs, en passant! J’aime particulièrement le jeu de lumière qu’il y a à l’arrière de personnage et qui semble mettre en vedette son arme, je me trompe? »

Je me gratte le menton tout en observant la scène en avant de moi en écoutant les explications de son créateur. Souriant, évidemment, lorsque j’en découvre plus sur l’esprit de ce Shishen. Il est vrai qu’il est extravagant, mais je suis agréablement surpris par son style de peintures et l’ambiance particulièrement paisible et douce qui règne dans ces locaux.

« C’est une toile très détaillée, monsieur Kyu! Vous avez un talent indéniable! Je suis vraiment heureux d’avoir pris le temps de passer par ici! En tentant à chaque jour de protéger les gens, d’aider les hommes, j’en viens à oublier toute cette beauté qu’est l’Art! Merci pour ça! »

Je fais un tour de la salle des yeux. Il faut que j’avoue qu’il y a beaucoup de toiles, beaucoup de sujets différents. Si je veux pouvoir bien comprendre le train de pensée de l’artiste, je me dois de savoir comment lire et comprendre les œuvres.

« Quelle est la première œuvre? Dans quel ordre devrais-je les apprécier? »

Après avoir accepté la poignée de main, le dénommé Takusanken commença directement à poser des question sur l'exposition d'art, se qui surpris agréablement le jeune artiste. Le blond avoua d'ailleurs qu'il n'était pas lui-même assez affûté pour tout comprendre des mystères de l'art, c'était donc avec plaisir que Shishen allait lui faire un petit cours improvisé après avoir néanmoins répondu à ses quelques questions avant ça, histoire de poser le contexte.

"- Et bien le sujet de cette présentation est ce que j'ai moi-même baptisé la folie du monde d'aujourd'hui. J'ai voulu mettre sur toile des scènes de la vie quotidienne qui sont devenus à mon goût bien trop fréquente et je les aient affichés de manière à ce que les gens méditent dessus afin de comprendre que voir ce genre de choses à notre époque ne devrait pas être possible. "

Dès qu'il eut fini son explication, le voyageur sembla vouloir s'arrêter sur la pièce maîtresse de l'exposition, en précisant d'ailleurs qu'il aimait le jeu de couleur, ce qui flatta vraiment le jeune peintre mais ce qui allait encore plus le faire sourire, c'est qu'il remarqua tout de même le caractère appuyé de l'arme qui prenait l'ascendant sur le reste de l'oeuvre.

"- Vous avez l’œil de toute évidence. Oui, l'idée était en fait de dénoncer la guerre à laquelle sont toujours confrontée alors que moi, les ninjas eux-même ne devraient pas exister dans un monde idéal où la paix serait tellement évidente que leur existences serait totalement vide de sens, même si on est encore loin de là. "

Le Kyu ponctua sa phrase d'un petit rire alors que l'épéiste allait poser encore une autre question, comme quoi il était décidément intrigué par ce sujet-là.

"- Et bien c'est simple, elle n'ont pas d'ordre. L'ordre de ces peintures est celui établit par votre inconscient qui s'intéressera plus à tel sujet ou à un autre, selon vos propres priorités et ce que vous estimez être le plus urgent à débattre ou ce qui au contraire vous intéresse moins. Quel serait votre première oeuvre à vous ?"

Cette question fût accompagnée d'un léger sourire. En répondant et en choisissant son oeuvre, Taku se trouverait lui-même et comprendrait ce qu'il trouve le plus choque le plus dans ce monde bien trop névrosé. Il fallait donc juste que l'homme aux sabres trouve la réponse lui-même.

Liste des peintures:

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Je gratte l’arrière de ma tête, comme je le fais souvent lorsque je suis gêné ou pris par surprise, avant d’acquiescer. Cet homme aux cheveux mêlant noir et blond blanchâtre désire voyager dans le fond de mon âme, s’intéressant ainsi à mon analyse de néophyte. Je compte bien lui fournir suffisamment d’information pour qu’il puisse, ensuite, avoir lui-même une vision de mon Univers.

Faisant le tour de la salle, j’observe chacune des toiles dans le silence. De gauche à droite, six autres œuvres siègent sur les murs. Les petits insignes sous les pièces expriment les sujets prônés par l’artiste. Ainsi, je prends le temps nécessaire à mon cerveau pour bien comprendre chaque morceau de cette série déplorant la violence et le mal de notre époque. Il est vrai que notre monde est agressif et cruel, sans merci et complètement chaotique, par moment. Je peux comprendre pourquoi un jeune homme tel que ce Kyu puisse vouloir montrer à tous et chacun son point de vue.

Le premier tableau est intitulé Détresse et montre un vieil homme, l’air miteux, quêtant pour le sou. Les passants ne regardent même pas dans sa direction. Utilisant les couleurs bleutées et un effet sombre, l’artiste démontre ainsi sa solitude et la froideur de la rue. Le second titre est L’ombre des ménages. C’est une toile sensationnaliste montrant la violence d’un mari face à sa femme. Cette dernière est crispée par la douleur et plusieurs plaies sont carrément vivantes sur son visage. Le jeu de couleurs et les traits forts me mettent mal à l’aise et je suis certain que c’est l’effet recherché. L’autre œuvre de ce mur-ci a Une nuit sans fin comme nom. Encore une fois, il s’agit d’une femme violenté, mais d’une manière différente. Cette fois-ci, c’est l’envie sexuelle est hommes et le fait que certains d’entre eux n’acceptent pas non comme réponse qui est dénoncé. J’ai un rictus de dégoût lorsque je li le texte sous l’image. Il faut dire qu’on peut pratiquement sentir sa souffrance simplement en regardant les larmes qui coulent et l’effet de lumière subtil qui a sur les petites gouttes. Je me pince l’espace entre les deux sourcils, c’est un effort beaucoup plus intense que je ne le croyais.

Je pousse un long soupire alors que je marche jusqu’au mur opposé. Quelques secondes plus tard, je retourne à mon analyse d’amateur. Au paradis dépeint le cambriolage suivi du meurtre d’un gamin innocent. La maison est sans dessus-dessous et l’enfant a un sourire odieux et béant le long de sa gorge. Il y a tellement de sang. Les couleurs chaleureuses comme le rouge et l’orange sont pourtant utilisé, mais il y a étrange pratiquement aucune lumière. La composition met en perspective le regard des parents qui ont, tout deux, des attentions divergentes, l’un fixant le gamin et l’autre l’état de la salle. J’hoche de la tête à la négative et je me rends à l’avant dernière toile qui a comme titre Fin hasardeuse. Selon l’histoire sous la peinture, l’homme ensanglanté n’était pas au bon endroit. Il se vide d’une forte quantité d’hémoglobine. Autour de lui, il n’y a personne. J’ai l’impression d’être là, de vouloir aider, mais je n’y peux rien. À côté, la dernière pièce se nomme Une misère. C’est une mise-en-scène du besoin capitaliste d’argent pour sauver des vies. C’est une dénonciation de la société basé sur les besoins monétaires. Je secoue une nouvelle de la tête et retourne à la rencontre de Shishen.

« Ce n’est pas une exposition facile, » dis-je avec un sourire gêné. « Je suppose que les œuvres avec des messages ne le sont pas. »

Je passe une main dans mes cheveux avant de mettre mon cure-dent dans ma bouche.

« Mon analyse? » questionne-je. « J’ai remarqué que les pièces à gauche utilisent plus de bleu et de jeux sombres. Je suppose qu’il s’agisse de souffrances intimes ou cachées. Celles qui restent cachées dans les maisons. Les autres sont plus rouges, à la fois sanglantes et éclatantes. Donc, je crois qu’elles sont celles qui sont plus souvent vues par les gens. »

Je marque une pause durant laquelle je fais une nouvelle fois le tour de la salle du regard.

« Je crois que je vous comprends mieux, monsieur Kyu. Je comprends que vous n’aimiez pas les armes. »

Mon regard revient sur lui.

« Mais, contre les gens qui eux ont des armes et qui veulent réellement détruire, simplement pour détruire. Dites-moi, selon vous, quel chemin doit-on prendre en tant que défenseurs des droits, libertés et de la vie en général? »

Shishen attendit patiemment que le voyageur fasse le tour des tableaux afin d'y trouver la réponse que le jeune peintre lui avait demandé. D'un air attentif, attentif, le mécheux croisa les bras en observant les réaction de ce Takusaken. Étrangement, il semblait ressentir les émotions des œuvres bien plus que n'importe quel autre visiteur dans la pièce et ça se voyait dans ses grimaces alors que d'autres étaient juste plus ou moins interpellés de manière assez vague.

Après quelques minutes, l'épéiste revint pour signaler la dureté des oeuvre et c'est avec un assez grand sourire que le jeune homme écouta le début de ses explications sur tout ça.

"- Et bien la raison est très simple, ces tableaux sont là pour représentés de manière très dur de façon intentionnelle afin de réveillé la compassion qui existe en chacun d'entre nous afin qu'une fois sorti de cette spirale d'horreur, les gens repartent d'ici grandit en ayant méditer sur ce que l'humanité devrait agir et sur les sujets auxquels ils pourraient eux-même travailler à leur échelles "

Lorsque l'artiste extrême eût finit cette explication, le néophyte remarqua aussi la façon dont le manieur de lave jouait sur les emplacements afin de créer un effet plus interpellant, ce qui fit encore un peu plus sourire le créateur mais sa remarque suivant de l'escrimeur lui fit raviser son sourire pour avoir un air un peu plus sérieux mais ça allait toujours être avec la politesse la plus extrême qu'il allait répondre.

"- Comme je vous l'ai déjà dit tout à l'heure, prendre les armes pour se défendre ou protéger les autres est honorable mais seulement, l'idée en soit de devoir se défendre d'êtres qui eux ne devraient pas exister, c'est ça qui me gêne vraiment vous comprenez ? Puis quoi qu'on en dise, tuer un assassin fait de vous un assassin, même si c'était pour la bonne cause selon moi "

Le punk allait ensuite un peu souffler puis allait reprendre de manière un peu plus son raisonnement afin de mieux se faire comprendre.

"- De manière idéale, pour moi, ceux qui tues même par obligations devraient juste faire amende honorable jusqu'à la fin de leur vie ensuite pour reposer en paix et se faire accorder le pardon du ciel pour mettre ensuite fin à toute cette époque de chaos, même si pour cela il faudrait aussi qu'il n'y ai plus non plus de puissances oppressante sur le reste du monde comme le sont les grands villages ninja et le Shûkai mais bon, ça c'est encore autre chose"

Un petit rire allait jaillir en suite de la bouche du Kyu pour ensuite essayer d'un peu égailler le tableau avec une approche d'un nouveau genre.

"- Si vous voulez, je peux vous amenez dans la salle où sont entreposés mes tableaux sur ce que j'appelle vraiment un monde parfait, vous comprendrez en suite ce que je veux dire "

D'air air détendu, Shishen se mit donc après à attendre si ça intéresserait le blondinet et si ce dernier lui laisserait une chance de le convaincre.

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Je gratte une nouvelle fois l’arrière de ma crinière. Je comprends ce que Shishen m’explique et j’ai des valeurs similaires. Je réalise qu’il ne désire, au final, que d’un monde sans violence. C’est bien, très bien même. Cependant, là où nos idées divergent, c’est à l’utilisation des armes. Je crois personnellement qu’elles sont nécessaires simplement pour ne pas être utilisées. C’est la raison pour laquelle un Samuraï apprendre à méditer, avant d’apprendre les bases du combat, qu’il apprendre l’idéologie derrière le sabre avant d’avoir le droit d’en posséder un.

Tuer un homme, ce n’est jamais quelque chose d’heureux, mais parfois c’est nécessaire. Pour sauver des vies, s’il faut en sacrifier une, le choix est simple. Évidemment, je suis toujours de l’avis qu’il faut protéger et utiliser les armes qu’en dernier recourt. C’est simple, la première option est la discussion. La seconde est la capture pacifique et la troisième est donc la version musclée de l’emprisonnement. Je préfère qu’une personne soit jugée devant un tribunal ou avoir n’importe quelle autre option, mais si la situation survient, la quatrième option est de détruire la source du danger. Heureusement, je n’ai jamais à me rendre à ce choix déchirant.

Je garde tout ça pour moi, tout ce fil de pensée reste secret. J’écoute toujours sa tirade. Cette fois-ci, il explique sa vision de celui qui tue pour le bien. C’est vrai que le mal est présent et il est difficile de changer le cœur des Hommes. Je comprends qu’il croit que ça ne devrait pas être. Cependant, ce l’est. Au final, son idée que les meurtriers qui servent justice et bonté doivent se montrer, par la suite, aidant pour le restant de leurs vies dans l’optique d’être pardonnés. J’ai un léger rictus lorsqu’il prononce son avis sur le fait que les forces Shinobis ne devraient pas être présentes, mais je laisse glisser. Je sais d’expérience qu’une puissance judiciaire et militaire est importante. Le problème, selon moi, se situe dans l’infrastructure et le développement.

Nonobstant, j’accepte volontiers l’invitation de Shishen d’un grand sourire et d’un mouvement vif de la tête. De voir une autre galerie m’intéresse au plus haut point. Je suppose que cette fois-ci, il s’agira de la suite de ces œuvres-ci.

Le cours de la discussion semblait bizarrement prendre une drôle de tournure car pour une raison mystérieuse, Takusanken était tous simplement resté muet lors de l'étalement du point de vue du jeune artiste. Il n'y avait que deux choix possible, soit il était finalement d'accord mais c'était peu plausible en si peu de temps, soit il n'osait tout simplement pas exposer un avis opposé afin de ne pas froissé le kyu lors de sa propre exposition.

Ceci-dit, il avait néanmoins accepté de monter à l'étage pour voir les autres tableaux qui serait peut-être plus démonstratif de l'utopie à laquelle le punk aspirait au fond de lui.

C'est donc assez discrètement que le duo se faufila afin d'accéder à l'escalier pour ensuite monter dans une toute petite très éclairé où était disposé de façon très lumineuse une dizaine de tableaux de paysages radieux, comme des torrents, des plaines s'étendant à perte de vue sous un soleil couchant, des scènes forestières où des animaux de tout les types vivaient en harmonie et autres portraits familiaux ou solitaire de personnes, souvent des jeunes femmes qui trônaient dans des endroits paradisiaques entourés de couleurs très chaudes et douces, totalement l'opposé de œuvres qui étaient en bas. C'est donc avec le sourire qu'il allait prononcer une phrase qui allait bien résumer toute son idéologie.

"- Voila mes tableaux préférés, ils représentent pour moi ce que le monde devrait être, chacun des endroits sur Terre devrait être aussi merveilleux, c'est utopique je le sais bien, mais pour moi, si un monde parfait existait, il ressemblerait à ça "

D'une mentalité toujours un peu enfantine, le mécheux ne pouvait s’empêcher de sourire et d'avoir des yeux pétillants en pensant à son monde de rêves. Il était rêveur et il le savait, mais pour lui hélas, la réalité était vraiment terne et sans goût comparé à ça et il espérait que le samouraï comprennent désormais un peu mieux son point de vue et l'inutilité de connaître l'art de la guerre dans un tel contexte.

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Mon visage s’illumine dès que nous pénétrons dans cette petite salle plus sombre que la précédente. Probablement réservé aux personnes importantes telles que des acheteurs ou collectionneurs, la pièce était en haut d’un long escalier sans lumière. L’endroit lui-même est plutôt mal éclairé, uniquement par les reflets de la lune qui traversent les multiples fenêtres qui servent de murs.

Complètement obnubilé, étincelant, par ses propres créations, le jeune artiste aux cheveux bicolores m’explique en quelques mots que ces toiles-ci sont sa vision d’un monde parfait. Je prends quelques minutes, dans le silence, pour observer chacun d’elles sans broncher de mon emplacement, à quelques pas du seuil.

Après ce laps de temps, je regarde le descendant Kyu.

« Je vois bien ce que vous voulez me montrer. Cette utopie où tous les gens vivent en paix, ensemble, sans danger ni risques. Je remarque qu’il n’y pas ou peu de structures humaines tels que les outils ou des maisons et beaucoup de nature. Donc, selon vous, la nature serait-elle la solution aux guerres? À vivre ainsi, libre dans les plaines et forêts, est-ce que, en tant qu’Homme, nous éviterions la violence? »

Je fais un pas vers l’avant.

« Je comprends votre rage, dois-je avouer. J’ai un groupe, le Zen’Ryou, nous aidons les gens. Nous tentons toujours de privilégier les victimes et ceux qui ne veulent pas avoir à combattre. Toutefois, nous aidons tous ceux que nous pouvons aider. »

Je me penche au-dessus d’une des toiles, celle qui présente une sorte de cascade sous laquelle dansent deux femmes peu vêtues.

« Je ne crois pas que nous pouvons atteindre ce calme et je ne suis pas certain de vouloir vivre sans développements, agglomérations et sans inventions. Je pense que les armes sont utiles à nous défendre contre les bêtes ou les gens qui naissent avec des problèmes. Je crois qu’essentiellement, il faut changer l’esprit des gens, de montrer une nouvelle voie, pas de tenter de détruire ou réparer, mais plutôt d’utiliser ce qui est déjà là et de l’amener à une version supérieure. »

Je ferme les yeux et souffle longuement. Je me retourne vers Shishen.

« Merci de m’avoir laissé voir ces œuvres. Elles sont resplendissantes! Je suis content de découvrir un jeune homme plein de talent prêt à sacrifier beaucoup de temps de sa vie pour dénoncer ce qu’il n’aime pas, en l’occurrence la violence. »

Shishen fût agréablement surpris lorsqu'il entendit les paroles du blondinet qui déclara un peu mieux comprendre le point de vue du peintre en voyant ces paysages naturels dénués de toute violence quelconque, totalement en harmonie avec la nature.

Le voyageur fit ensuite une sorte de mini monologue où il expliqua que cependant, il n'était pas d'accord sur tout et avait une vision du monde où juste la justice devait exister mais en évoluant juste les mentalités actuelles. Une affaire presque impossible en somme selon le punk.

Cependant, un seul détail retint totalement l'attention du manieur de lave bien plus que tout le reste. Takusanken se présentait comme membre d'un groupe d'aide aux gens qui se nommait le Zen'Ryou. D'un naturel fondamentalement curieux, le Kyu ne pût donc pas s'empêcher de poser des question sur tout ça.

" Excusez-moi mais ... pourriez-vous me parler un peu plus amplement de votre groupe d'aide à la population ? "

Si ce groupe était vraiment ce que l'épéiste disait qu'il était, alors Shishen verrait peut-être pour faire un petit geste par son tempérament à toujours tant bien que mal essayer d'aider ceux qui en ont besoin, restait plus qu'à voir ça pour en discuter de manière un peu plus sérieuse.

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Je croise lentement les bras tout en m’adossant à un mur. Ma jambe droite forme un arc alors que le talon de mon pied touche à mon nouvel appui. J’hoche de la tête, souriant. Avant de prendre quelques secondes pour décider de mettre de l’ordre dans mes explications. Le Clan Zen’Ryou est grand et je ne veux pas omettre une seule chose.

« Hé bien, notre groupe a pour but d’apporter un ère de paix sur le monde. Disons que c’est la base sur laquelle nous avons travaillé. Par la suite, nous avons mis des bases concrètes que nous nous devons de suivre continuellement, c’est notre code, notre manière de vivre. En dehors de ce code de conduite, tous les membres sont libres de faire ce qu’ils veulent dans leurs vies tant qu’ils ne vont pas à l’encontre. »

Je lève une main, levant un doigt à chaque nouvelle notion énumérée.

« Un, toujours aider ceux qui sont dans le besoin. Qu’ils soient Shinobis, ennemis ou civils, il faut les aider. Deux, ne pas prendre de décision si, dans la mesure du possible, il est possible d’en apprendre plus sur l’histoire d’une personne ou d’un événement. Trois, toujours prioriser la discussion au combat armé. Nous voulons toujours éviter le plus de souffrance possible! Quatre, prendre en considération que tous sont égaux! Kages, Daimyos, Shinobis, civils, nous jugeons tout le monde de la même façon! Personne n’est supérieur ou inférieur! Et, cinq, la survie du clan est une priorité et il faut faire évoluer le code de conduite ou les règles selon les besoins du monde entier et des membres! »

Je laisse ma main reprendre sa position croisée sur ma poitrine.

« Nos décisions fonctionnent de façon démocratique et c’est le hasard qui tranche dans certaines situations. Nous voyageons pour protéger et aider la plus grande densité possible et capturons les criminels en cours de chemin. Nous faisons des alliances, présentement, avec les grandes nations Shinobis, mais nous voulons aussi avoir des liens profonds avec les Daimyos et les villages! »

Je me pousse du mur d’un seul mouvement.

« Le Clan Zen’Ryou est plus qu’une simple organisation. C’est un vent de nouveau, c’est une famille, c’est un objectif utopique qui prendra lentement forme jusqu’à devenir réalité. »

Je m’approche jusqu’à être à quelques pas de Shishen.

« Nous ne sommes pas nombreux, pour l’instant, mais nous faisons parler de plus en plus de nous. Nos gestes et actions sont applaudis et nos réalisations reconnues. Les gens nous reconnaissent. Ce n’est plus qu’une question de temps avant que nous puissions réellement faire de grandes choses! »

Je laisse mes mains glisser dans mes poches et lève le menton, fier de mes accomplissements.

« Je suis réellement heureux de la tournure que prend notre groupe et, aussi, de l’évolution des membres qui en font partie! Nous irons loin, j’en suis certain! »

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