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 Un poison mal dosé [Ichiro]

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Mamoru Shiya
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Message(#) Sujet: Un poison mal dosé [Ichiro] Un poison mal dosé [Ichiro] EmptySam 21 Fév 2015 - 1:42

Goren lui avait ordonné de se rendre à Ta no Kuni pour rencontrer un certain mercenaire du nom de Yamanaka Hiro qui allait se charger du reste de son éducation de Shinobi. Ainsi, prenant un bateau en partance de Mizu no Kuni vers un port d’Hi no Kuni. S’ensuivit de véritables épreuves pour réussir à se débrouiller par ses propres moyens. En effet, la Brute avait trouvé bon d’imaginer qu’il avait à se débrouiller tout seul, comme un grand, pour voir comment survivre.

« J’ai bien survécu à Nami no Kuni, repère de pirates et criminelles. Je peux bien réussir à me trouver un moyen de transport ».


Cependant, c’était peine perdue. Il était bloqué au port et ni l’argent ni les belles paroles n’avaient effet. Personne ne croyait qu’un gamin de dix ans aussi bien habillé et avec un vocabulaire des plus savants voyageait seul. On l’imaginait avec un père et une mère quelque part. Enfin, et plus important, personne ne voulait s’embarrasser de la présence d’un enfant !

« Vous allez m’emmener où je veux. Oh je vous le garantis ».

Une journée était de trop et la patiente n’avait jamais été guère sa force. Enfin, aussi aiguisé soit son esprit, il n’en restait pas moins un enfant des plus impulsifs. Il fit un premier tour des environs, cueillant deux ou trois plantes de ci de là, et faisant un mixe qu’il mélangea avec un liquide qui avait été scellé dans l’un de ses innombrables parchemins.

« Il y a de quoi me payer un voyage ! ».

Si l’argent ou encore les belles paroles étaient insuffisantes, il y avait plusieurs autres solutions. Attirer la sympathie d’autrui en travers de récits tragiques ou de situations délicates – seul, face à un monde dangereux par exemple – mais également être … la solution à leur problème.

En l’état des choses, à leur futur problème.
En effet, pourquoi perdre son temps en de belles paroles s’il pouvait tester une ou deux concoctions fait maison ? Il avait testé les différents poisons – mortels comme non mortels – sur quelques espèces animales mais rien ne vaudra la réaction des humains.

« Une fois malade, ils devront m’écouter. Car je saurais guérir ».

Par un instant, il ne pensait qu’il pourrait être suspect. M’enfin, il n’allait pas créer une épidémie – il n’en avait pas les compétences. Non, il allait plutôt se rendre dans une ou deux auberges, et disséminer furtivement une ou deux gouttelettes de cette fiole dans un ou deux verres. Comment le fait-il ? Il profite de quelques petits échanges violentes entre deux beuveries, ou encore en se faufilant dans la cuisine en prétextant s’être trompé … et faire les yeux doux.

Qu’est-ce qu’il détestait cela.

Quelques heures plus tard, cinq hommes tombèrent simultanément malades. Fièvres, maux de ventres, nausées et grande état de fatigue. On aurait pu croire à un simple virus mais à différents endroits, des hématomes apparaissaient.

« Peut-être que le poison du serpent de l’autre fois n’agit que sur certaines zones, créant ces bleus. Hémorragie interne ? »

Il ne put vérifier de lui-même jusqu'au lendemain, quand on recherchait des volontaires pour surveiller les malades. Personne ne candidatait pour ce poste ô si dangereux. D'une c'était un port et donc les proches n'étaient pas forcément présent. De deux, les symptômes étaient si étranges que tout le monde craignait que cela soit contagieux. C'était l'occasion rêver pour aller examiner en douce les malades, le temps que le médecin n'arrive.

Lorsqu'il entra, il vit que le mal s'était intensifié. Les zones violettes s'étaient élargies, recouvrant un membre entier. En tapotant dessus, il comprit que ce n'était ni la gangrène - il y avait encore de la réaction - ni une hémorragie interne dangereuse - certains vivaient encore avec du violet au niveau de l'estomac ou des poumons -. Par contre, s'ils étaient aptes à parler ou à se plaindre hier, aujourd'hui, ils étaient totalement immobilisés. Gémir était un grand mot car ce n''était qu'un son qui sortait de leur gorge, sans un seul murmure de lèvres.

Il souhaitait aller à Ta no Kuni en moyennant un antidote pour un mal mineur ... Il semblerait qu'il ait mal dosé deux ou trois ingrédients, et surtout le poison du serpent. Cependant à qui la faute ? Sans matériel adéquat, comment deviner les réactions complètement? Agacé, il était prêt à administrer l'antidote - pas de poison sans antidote, sa règle d'or - mais il fut interrompu dans cette bonne volonté par l'arrivée d'un nouveau.

« Ça va, j’ai l’antidote. Je le glisserai dans les médicaments quand il s’en ira le médecin du coin ! ».

- Bonjour monsieur ! Sana Kiseki, je serais votre assistant pour aujourd'hui.

Il se tut un court instant pour observer l’étrange homme … majestueux. Il n’était pas un médecin de pacotille peut-être bien.

- Personne n’a vraiment voulu s’approcher des malades. Ils disent que c’est contagieux peut-être. Moi, je n’y crois pas. Enfin, ce n’est pas contagieux avec un masque, des gants et une tenue des plus hermétiques.

Un tissu recouvrait sa bouche et son nez effectivement, et des gants des plus propres et des plus lisses faite de matières élastiques recouvraient sa chair d’enfant.
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Mamoru Azuni
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Message(#) Sujet: Re: Un poison mal dosé [Ichiro] Un poison mal dosé [Ichiro] EmptyVen 27 Fév 2015 - 18:13

Ichiro était de très mauvaise humeur aujourd’hui. Pour preuve, il avait au moins refusé deux à trois shinobis qui s’étaient proposés pour l’accompagner. L’accompagner oui, dans un voyage à l’autre bout du pays, dans une ville portuaire. Il n’avait pas le choix car apparemment « tous les autres médecins étaient déjà en mission », des foutaises selon lui. Il n’aimait pas sortir de son laboratoire de force, mais aussi atypique et associable qu’il était, le médecin savait que s’il se faisait trop remarquer ou était trop réticent à ce qu’on pouvait parfois lui demander, on finirait par lui amputer une partie du financement de ses recherches. Et ça, il n’y avait rien de pire à imaginer.

Fort heureusement un des membres du village lui avait prêté un gros chien qui lui servit de scelle et de moyen de locomotion pour faire le trajet en deux fois moins de temps que s’il avait choisi de le faire à pieds. Mais cela avait à peine atténué sa mauvaise humeur.

Une mauvaise humeur qui disparut immédiatement lorsqu’il arriva et vit au loin les malades. C’était ainsi avec Ichiro : dès qu’il se mettait au travail, certaines choses disparaissaient de son esprit, c’était plus fort que lui. L’expérience, le savoir, la médecine, le travail… avant tout. Néanmoins, une voix étrangère lui arriva dans les esgourdes. Sans regarder celui qui venait pourtant de gentiment se présenter à lui, il ricana.
    « Un assistant ? Ah. Je n’ai pas besoin d’assistant, non merci. Pas besoin d’en appeler un. »
Etant déjà d’une certaine façon au travail, il regarda les patients qu’on avait disposé devant lui sous plusieurs angles. Mais rapidement, il se rendit compte que quelqu’un le gênait.
    « Ah, vous êtes l’assistant. Bon. De fait, bonjour. Et au travail. »
Il n’avait posé son regard sur son interlocuteur que pendant deux voire trois secondes, pour ensuite le détacher et s’intéresser à nouveau à sa passion, représentée par des corps présentant des symptômes qu’il analysa au fur et à mesure. Il se déplaçait beaucoup, observant différentes parties avec des angles différents, s’accroupissant parfois. Et soudain, il se releva.
    « Contagieux ? Non. Enfin si, peut-être. Des combinaisons ? Non. Je suis insensible à la plupart de ces… pathologies. Et puis si jamais je deviens moi-même un malade. Oui, moi-même pour sûr. Rien ne changera, je devrai toujours trouver un remède. Oui, c’est ça. »
Puis il se recourba, partant à nouveau à l’analyse des malades.
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Mamoru Shiya
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Message(#) Sujet: Re: Un poison mal dosé [Ichiro] Un poison mal dosé [Ichiro] EmptyDim 8 Mar 2015 - 23:04

- Un assistant ? Ah. Je n’ai pas besoin d’assistant, non merci. Pas besoin d’en appeler un.

Une phrase qui eut le don de rendre fou le jeune Kiseki. Si le médecin insistait pour « étudier » chaque cas seul, le petit homme ne pourra guère voir davantage l’avancée du nouveau poison qu’il avait concocté. Enfin, « nouveau » était un bien grand mot. C’était « seulement » un breuvage toxique des plus classiques, rehaussé légèrement grâce à un tout nouvel ingrédient.

Après quelques minutes de déambulation, l’homme se rendit compte que le petit ne partait pas et restait bel et bien dans cette pièce, allant jusqu’à le suivre pour voir ce qui se passait, et ce qu’il faisait. Bon gré, mal gré – Kiseki n’en savait rien -, il semblait avoir abandonné l’idée de « jeter » le garçon.

Il pouvait rester. A son plus grand bonheur.

- Comment pouvez-vous dire que vous êtes … protégés de Pathologies ? demanda naïvement le futur médecin. Avez-vous injecté dans votre corps certaines souches plus ou moins inoffensives – ou faibles -, dans l’optique de développer des défenses naturelles ?

Ses parents ne cessaient de prônaient l’utilisation des vaccins. Kiseki n’en pouvait qu’être d’accord. Qui ne paierait pas cher pour un beau vaccin contre une grippe violente durant une année ? Qui ne voudrait pas avoir droit à un petit antidote contre la rage quand, par exemple, les enfants étaient entourés d’une bonne tripotée de chiens errants ?

Enfin, et plus important, c’était tellement efficace. Bien plus efficace qu’injecter l’antidote – ou le poison – dans la boisson ou même dans l’air. Une seule piqûre, directement dans le sang ou les muscles, et c’était une victoire – ou une défaite pour l’adversaire – d’assuré. Tant en combat qu’hors combat !

Il faudrait qu’il s’y penche. Et plus important, il fallait qu’il sache comment se « protéger » de certaines pathologies.

« M’injecter des maladies, et des contres-maladies … rendre un sang en lui-même empoisonné pour le corps ennemi. Ou peut-être même le chakra ? Peut-on empoisonner ce flux d’énergie ? » se demanda-t-il soudainement.

Si le corps humain était plus ou moins facile à comprendre, le chakra ne l’était pas du tout. Les possibilités étaient tellement infinies … Infinies certes, mais tout de même avec seulement une seule et unique source : le chakra. S’il pouvait en comprendre le fonctionnement, les origines, les forces et faiblesses avec une très grande précision, il ne doutait pas un instant en faire une avancée majeure en médecine.

Une bien meilleure avancée que quelqu’un point violette sur un corps.

- J’étais là quand ils ont commencé à mal se sentir. Leur travail est d’emmener chaque personne à bonne destination du pays du Feu, et ils faisaient partie des cinq voitures de la journée pour le transport de voyageurs. Le souci, comme vous pouvez le voir, ils ne peuvent plus. L’aubergiste qui a pu les voir dès le début dit avoir entendu des plaintes comme une fatigue intense, des maux de ventre, des nausées. Après, ils ont eu droit à des …violets un peu partout apparemment. Et aujourd’hui … tout semble s’être aggravé. Et ils ne peuvent plus parler.

Il se tut un court instant, laissant le médecin ingurgiter toutes ces informations.

- Les membres violets réagissent, donc je ne suppose pas la gangrène. Enfin, ils survivent bien… donc aucune hémorragie interne. Hum, s’ils ne parlent pas, peut-être que c’est très gonflé au niveau de la gorge. Ou alors des acides ont pas mal brûlé. S’ils ne bougent plus du tout … les membres se raidissent ?

Tranquillement, il se dirigea vers une des tables et prit un scalpel.

- Je propose qu’on ouvre un des membres, afin de comprendre si c’est du pus ou un tout autre fluide étranger. On peut également voir s’ils ressentent la douleur. Ainsi que déterminer si les muscles se raidissent ou non.

Etait-ce un brin trop radical ?

- Je n’ai pas peur de la vue du sang monsieur. Mes parents ont opéré plus d’un malade grièvement blessé, et j’ai dû essuyer plus d’un sol ensanglanté suite à l’arrivée … fracassante et sanglante du blessé, rassura-t-il.

Et il tendit le scalpel. Il aurait pu dire « je sais opérer, disséquer, recoudre » mais il ne voulait pas. Cela n’était pas « normal ». Et il ne voulait pas trop se frotter à des Shinobis.
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