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Une soirée…

« … Le prochain coup, je te laisse diriger les opérations Fu »expliqua Shura
« Vraiment ? » s’interrogea mon coéquipier.
« Si je te le dis… Mia tu dirige pas une opération demain toi en parlant de ça ? » ajouta mon chef d’équipe
« Hmm, si j’ai reçu l’ordre il y a peu… Comment tu le sais d’ailleurs ? Je l’ai eu il y a à peine une heure. »
« Mia… C’est moi qui l’ait choisis avec la Kazekage. »
« Evidemment… »

Fu allait manier la prochaine mission de l’équipe mais en attendant j’en avais une demain avec mon élève. Fu et Noki n’avait tant qu’à eux pas pris d’élève. Noki effectuait pas mal de mission ces derniers temps, changeant d’équipe à chaque fois. Il faut dire, sa maîtrise de l’Iroujutsu faisait que tout le monde se l’arrachait. Fu tant qu’à lui… Ce n’est pas son style, pas du tout et contrairement à moi il dit ne pas en avoir besoin pour grimper en grade. Déjà Jonin le bougre…

« D’ailleurs j’y vais, un peu de repos avant la mission ne fera pas de mal. »

Une mission de rang C, la reprise se faisait tout en douceur mais je devais aussi préparé mon élève et donc des missions de bas rang étaient nécessaires. Je considère qu’il faut de bonnes bases pour un bon apprentissage. Cela allait être ma première mission depuis mon retour, une sensation particulière puisque la dernière s’était plutôt mal passé. Néanmoins j’étais confiante, mon entourage avait fait en sorte que je le sois et puis elle se déroulait à l’intérieur du village, il y avait moins de risque aussi. C’était une mission de renseignement, de recherche et traque. Une mission qui palliait pas mal de compétences du shinobi. La mission allait être un parfait entraînement pour Anko. J’allais pouvoir me rendre compte de ces capacités sur le terrain.

La nuit fut paisible. Une nuit de plus. Les cauchemars commençaient peu à peu à s’estomper. On pourrait dire que j’avais retrouvé ma vie d’antan sauf que j’avais changé que Sonoshee n’était plus, que Zanshi était la Kazekage et Kioshi le boss comateux donc rien n’était comme avant. Bref je me faisais peu à peu à cette nouvelle vie malgré parfois quelque flash qui pouvait me causer des crises. Heureusement elle se déroulé plus la nuit que le jour. Enfin heureusement n’est peut-être pas le mot qui convient mais soit. Je rejoignis mon élève sur lieux du rendez-vous, j’étais en retard certe mais j’étais la chef donc…

« Salut Anko. Tout va bien ? J’espère parce que je t’ai pas convoqué pour rien. Renseignement recherche et traque sont au programme aujourd’hui. »

Je lui sourit avant de reprendre.

« Oui, il s’agit de notre premier mission d’équipe comme tu dois t’en douter. Je t’explique. »

Je sortis l’ordre et me mis à lire.

« Depuis quelque temps, une épidémie se développe dans Suna. Une maladie totalement inconnue mais non mortelle. Après plusieurs jours d'analyse, nos chercheurs ont découvert qu'il s'agissait d'une maladie créée à partir de chakra. Seul un seul clan est capable de faire cela : Les Sabakyô. Vous êtes donc demandé pour enquêter et mettre la main sur le Sabakyô qui a créé et propage la maladie à une vitesse folle. Selon nos informations, l'épidémie a débuté dans le village et ne viendrait pas de l'extérieur, ce qui nous confirme la présence du Sabakyô DANS le village de Suna. Inutile de vous dire, qu'il faut vite le débusquer et le mettre hors d'état de nuire. Faites au plus vite ! »

Je levais alors les yeux vers elle :

« Qu’en dis-tu ? »

Anko semblait motivée. Tant mieux, la journée n’allait pas être de tout repos. Je la laissai analyser un petit peu pour voir ce qu’elle avait en tête. J’allai suivre sa stratégie. Pourquoi ? Tout simplement pour voir comment elle comptait mener à bien la mission en se renseignant auprès de différentes personnes. Je ne voulais pas intervenir pour le moment. Après tout nous partions de rien donc tout était permis pour le moment mais si cela venait à se corser, il serait de mon rôle d’intervenir. En tant que chef d’équipe je devais laisser évoluer mon élève et ce genre de mission me permettait même de lui laisser diriger les opérations. Elle se posait des questions sur les informations qu’on avait. Elle s’interrogea sur le fond du problème également. Pourquoi forcément un Sabakyô ? Toutes ces questions étaient logiques et je n’avais pas de réponses à toutes. L’ordre était venu ainsi et je me posais les mêmes questions que la Ketsueki.

« Les Sabakyô sont les seuls digne d’une telle épidémie nous dit l’ordre. Maintenant si tu penses à autre chose tu en as le droit et découvrons de quoi il s’agit dans ce cas. »

Anko planifia les opérations. Rien à redire pour le moment, comme je l’ai dit, je la laissais faire. Elle voulait se rendre aux portes ? On irait aux portes. Elle n’avait pas tort, si un Sabakyô était entré, il devait être noté sur le registre. Elle proposa ensuite de se rendre à l’hôpital ou chez les Saibogu. Elle avait pas mal d’idée en tête ce qui était bon signe. C’est toujours mieux d’avoir plusieurs plans en tête qu’un seul. L’hôpital permettrait de comprendre un peu mieux la maladie et recenser le nombre de malade et si une zone du village était particulièrement visée. En revanche les Saibogu, je ne voyais pas en quoi il pourrait être utile. Du moins à première vue j’ai pas d’idée qui me vienne mais si Anko en avait une alors bon.

« Je pense qu’on devrait suivre ta première idée. Direction les portes. »

Sur un pas je me retournais prenant la direction des portes. Anko en fit de même. Bavarder pendant les missions n’était pas mon truc. Même celle qui semble évidente car en réalité rien n’est simple, je n’aime pas, on est déconcentrée et on perd le fil des choses. Alors autant faire sa proprement et rapidement pour ensuite pouvoir discuter. On aura tout le temps qu’on voudra une fois la mission achevée. Le chemin fut donc sans la moindre parole. Anko devait sentir que je n’étais pas du genre à me pavaner pendant les missions et que peu importais le niveau de celle-ci je l’effectuais sérieusement. Une fois de plus, cela changeait par rapport à la fille que j’étais autrefois. Bref… On arrivait aux portes et ce n’était pas le moment de se remémorer le passé. Deux gardes se présentaient à nous, deux gardes que j’interpellais.

« Excusez-nous les gars. »
« Hmm… Qu’est-ce qu’on peut faire pour vous mesdemoiselles ? » questionna l’un des gardes.
« On aimerait accéder au registre d’entrée. »
« Va falloir me dire pourquoi et ensuite seulement je pourrais vous donner l’accès. Vous êtes jolies toutes les deux mais c’est les règles.»
« Arrêtes ta flute, tu n’as aucune chance. Bref… Voilà notre permission. »

Je sortis l’ordre de mission que je mis sous les yeux du garde. L’homme en question me fournis alors le registre d’entrée. Le problème c’est qu’il était vaste et qu’il y avait tout depuis quelques mois. Je n’avais aucune idée de la date à laquelle on avait recensée les premiers cas de maladie. Je me tournais vers Anko, elle ne savait probablement pas non plus, mais c’était plus pour la suite de la mission. J’avais fait la discussion avec les gardes mais c’était-elle qui devait diriger les opérations c’est pourquoi :

« A moins que tu es quelques choses à demander de particulier aux gardes, je penses qu’on a terminé ici non ? »

La seule chose qu’on aurait pu demander aux gardes, c’était de leur demander s’il avait eu affaire à un Sabakyô, seulement il y avait très peu de chance pour que ce soit eux qui étaient de gardes à ce moment-là et puis à l’heure qui l’est on n’a encore aucune idée de s’il s’agissait d’un Sabakyô et de s’il était entrée convenablement dans le village. Pour le moment on devait vérifier via les registres si oui ou non un Sabakyô était entré mais pour limiter nos recherches on devait se renseigner sur la date de début d’épidémie. Rien de mieux que l’hôpital pour ça mais voyons voir la réaction d’Anko.