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 La musique est au-delà des mots

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Nukenin
Toshiro Ogami
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Message(#) Sujet: La musique est au-delà des mots La musique est au-delà des mots EmptyMer 14 Jan 2015 - 14:50



Musique:

Cela faisait quelques jours maintenant que mon père me parlait de m'apprendre à jouer d'un instrument de musique. Et ce n'était pas n'importe lequel, il parlait du piano. Il en jouait depuis tout petit qu'il me disait, il n'en avait jamais joué devant moi à contrario. De temps en temps, le soir dans ma chambre je pouvais entendre de douces mélodies venant me bercer. La première fois que le sujet vint, je lui affirmais que je ne trouvais pas utile de jouer d'un instrument. J'étais beaucoup plus jeune mais j'étais déjà voué à d'entraînements intensifs et à protéger mon village, mon père m'avait inculqué ces objectifs après tout. « Est-ce que le piano va m'aider en combat père ? Je ne pense pas, alors je ne veux pas le faire » lui répétais-je avec respect. J'avais beau voué un respect total à mon père mais je n'approuvais cette idée. Seulement, je n'avais pas le dernier mot avec mon paternel. Si il décidait quelque chose, alors je devais le faire de mon gré ou non.

Le jour vint alors, j'étais face à son élégant piano noir à queue. Je ne venais jamais dans son espace privé, comme dit il était sien. Je réfléchissais alors à cette nouveauté, il m'avait amené dans sa pièce où personne n'avait le droit d'y mettre un pied. Il voulait me partager sa passion, ses goûts et non pas que l'art de la guerre. Finalement, cette idée me rendait plus que heureux. C'était après avoir pris conscience de tout ça que j'arborerais un de mes plus beaux sourires d'enfance. Un sourire qui pouvait cacher bien des peines d'origines familiales, mais ces expressions me venaient spontanément. Mon père prit alors place sur son tabouret de couleur identique à l'instrument pour commencer à jouer doucement. Une partition devant ses yeux, il s'exécutait avec grâce. Ses doigts, ses mains forgées par la guerre pouvaient aussi être douces. Le son du piano était si beau, j'étais sous le charme de cette musique envoûtante. Le morceau finit, mon père se tourna vers moi en me demandant me rapprocher.

« Alors Ogami, maintenant que tu as écouté cette douce mélodie, qu'est-ce que tu penses de la musique ? Du piano en lui même? »

« J'aime beaucoup, père. D'ailleurs je-.. »

« Tu sais fils, la musique est au-delà des mots.  »

Cette phrase était fabuleuse. J'étais bien trop jeune pour la comprendre totalement et la voir sous toutes ses formes, mais qu'est-ce que c'était magnifique. La leçon commença alors, il m'expliqua concrètement ce qu'était le solfège et comment bien le suivre. Les exercices d'échauffements, les notes... le tout grossièrement. Ce n'était que ma première leçon, je ne pouvais pas devenir un virtuose rien qu'en touchant un piano. La leçon finie, je retournais à mes occupations pour recommencer un peu plus tard dans la semaine. De nature à aller au bout des choses, je m'y mettais vraiment et sans relâche. J'appréciais de poser mes doigts sur les touches, de lier des notes et de jouer de mes deux mains. De plus j'avais eu l'autorisation de pénétrer dans le domaine de mon père selon mon souhait je ne pouvais que être heureux.

_______________________________________________


De temps en temps il y avait des marchés à Suna, je n'étais pas du genre à acheter de l'occasion mais entre deux entraînements ou deux missions j'avais l'habitude de me promener dans les environs. Je ne regardais presque pas les stands, je pouvais jeter de temps à un autre un petit coup d’œil mais sans plus. C'est alors que j'entendis une musique qui m'avait l'air familière, je m'approchais alors de celle-ci pour me trouver devant le stand d'un marchand jouant au piano. Il voulait sûrement le promouvoir, d'après les affiches il réparait les anciens pianos, les accordait et les remettait en vente aux marchés du pays. Il jouait plusieurs morceaux à la suite et moi je l'écoutais comme si j'étais à un récital. Le pianiste semblait m'avoir repéré, une fois fini il vint à ma rencontre pour discuter un peu avec moi. Le sujet était bien sûr la musique et le piano, on parla un peu de cet instrument et de son importance. Après quelques échanges, je lui expliquais que je n'avais pas touché un piano depuis longtemps. La raison était la mort de mon père, il m'avait appris le piano et sans lui ce n'était plus pareil. Je n'avais plus envie d'en faire. Mais je ne sais pas pourquoi, à ce moment là l'envie de jouer m'était revenu. De plus, si mon père me voyait il me dirait sans doute de continuer à jouer de la musique ; La chose qu'il affectionnait tant. J'allais donc acheter une piano, je marchandais un peu le prix ne voulant pas trop utiliser d'argent. Je n'étais plus un fils de, je n'avais plus la rente nécessaire pour faire tout ce dont je souhaitais.

« Marché conclu ! » Dit-il en me serrant la main.

Pour le prix, je lui avais fait l'honneur de me livrer le piano au quartier général des Midorhato. Ce n'était évidemment pas un piano à queue, je n'avais guère la place pour cela. Dans le futur peut-être, si j'ai la possibilité d'acheter une belle et grande maison pour ma famille. Enfin, j'attendis quelques jours avant que tout se mette en place et l'accueil me demanda alors. C'est avec l'aide d'un des Shinobis de garde à l'entrée que je réussis à monter le piano dans ma chambre. Après avoir bougé quelques meubles, il trouva naturellement sa place. C'était un beau piano noir bien sûr, légèrement abîmé par le temps. J'appuyais sur une touche pour en ressentir le son mais je ne voulais faire plus sans retrouver mes vieilles partitions. Je cherchais sous mon lit, dans l'armoire rien à faire je ne les trouvais pas. La mallette était donc peut-être à la maison de ma famille adoptive, c'était une bonne occasion de pouvoir les saluer.

C'est dans cette optique que je me trouvais à saluer la grande famille, celle qui m'avait accepté jadis. Même si je n'avais pas de liens de sang, j'arrivais avec eux à leur montrer mon affection à travers les embrassades ou même des petits câlins. Le thé prit par respect, après l'avoir entièrement bu je saluais mes vieux.

De retour chez moi avec la mallette aux trésors, je pouvais dés à présent reprendre le piano. Une fois assis sur un tabouret improvisé, je m'y attelais. Ce n'est pas sans émotion que je repris mes cours, je me rappelais évidemment de mon père et de ses mots. Il était mon seule exemple et tout simplement mon père, son absence m'avait terriblement changé. De fil en aiguille, je repensais alors à toute ma famille. Ma défunte sœur que j'avais le plaisir de l'avoir connu contrairement à la femme qui m'avait mis au monde, la musique avait peut-être le don de faire ressortir certaines émotions. Bien sûr, ma reprise fût d'autant plus dure ; Je n'avais pas complètement perdu le niveau d’an temps mais ce n'était pas non plus excellent. Des fausses notes, des oublis, quelques erreurs de lecture de partition. Il me fallait m'y relancer petit à petit, j'avais tout mon temps pour ça.
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