Je vivais chaque jour la même routine, mes habitudes refaisant surface nuit et jour. Je m’engouffrais et me perdais dans une espèce de spirale sans vie de la vie. Une monotonie désagréable s’installait dans ma vie. Il y avait plus ce pep du premier jour. Ma vie était complètement devenue nulle à en vomir. Je ne savais point ce que le cercle extrême privé des hauts dirigeants de cette cité pouvait bien trimer en haut de leur palais, mais il n'y avait plus de mission en vue pour les jeunes recrut. En y réfléchissant bien, peut-être que ce temps de paix y est véritablement pour quelque chose et que nos pauvre dirigeant récolte involontairement le retour de succès de l’entreprise de paix dont s’était abandonnée notre chère communauté. En fin de compte, je pense que l’on devrait tous les remercier de nous tenir à l’écart de toutes ces violences extérieures. Enfin bref… Cela ne changeait point mon cas désespéré. Ce matin-là, je tardai un peu sur le lit, restant scotché à la douceur de son revêtement. Ce n’était qu’un pauvre lit de fortune que l’a nous donné par défaut, mais après toutes les situations draconiennes que j’avais pu traverser, ce simple confort me convenait parfaitement.

Après avoir passé un temps indéfini sur mon lit, sentant la fainéantise me gagner, je décidai de me lever. Comme chaque matin, j’enfilai mon vêtement de Shinobi, toujours, en commençant par le côté gauche. Ce même coté qui, toujours, engourdit le matin, mettait un temps immense à se mouvoir. Comme chaque matin après avoir effectué les basses besognes matinales, je balayai ma main au seuil de ma porte. Une lettre y avait été déposée. Généralement dans des cas de figure comme celle-ci, une mission m’avait été assignée. Connaissant déjà ma situation, les lettres que l’on pouvait bien m’envoyer, lorsque j’en recevais en tout cas étaient généralement écrites en braille. L’écriture des aveugles. Lisant attentivement cette lettre, j’appris qu’aujourd’hui, enfin, après un long moment, j’allais enfin pouvoir m’activer lors d’une mission. Enfin, j’allais vite déchanter lorsque je lis la suite. En résumé, si j’avais bien lu l’objectif de mission, il voulait que je dératise un quartier résidentiel du Shukai, infecté par des rats ! Cela m’apprendra à envoyer des lettres de plainte pour non-activité et non-rémunération. Ces rats désignés comme anormaux devaient être expressément ramenés auprès de scientifiques.

Sortant le nez dehors après une bonne nuit, aujourd’hui, après une longue attente, je devrais me salir les mains à aller ramasser quelques rats. Alors que je sortais ma tête de ma tanière, j’entendis une voix ou plusieurs… C’était encore eux. Depuis quelque temps, je reçois la visite de quelques petits esprits très perturbateurs. Généralement, ces derniers apparaissent pour se moquer de la situation actuelle, en me bombardant de blagues pas si drôles en vérité. « Ahh , aujourd’hui tu joues chez le concierge ??? Mamoru Ando, Le concierge qui parle aux morts, cela sonne bien non ? ahah ah » ! ces réflexions à la noix commençaient à me taper sur les nerfs, mais ils n’avaient pas tort pour une fois. Durant tout le long du chemin, leur rire pesta mes tympans spirituels, j’étais arrivée à saturation. Pour me couper de leur conversation, je décidai de me plonger cœur et âme dans cette mission débile.

L’objectif de la mission était claire. Je devais ramasser le plus de rats possible. Je me voyais déjà dans un affreux jeu vidéo. L’attaque des rats masqués vengeurs. Si en plus de cela, selon le rapport, ces derniers pouvaient mesurer plus de 1 mètre !!! La mort quoi. Enfin, bref comme toute mission de ce genre, Sherlock devait aller rassembler les indices auprès des habitants. Les faits avaient été délimités dans la zone sont des quartiers résidentiels de la ville. Mon boulot, à présent, allait être de réduire cette zone de recherche à une ou deux rues. Durant tout le chemin me menant vers ces quartiers pourris remplis de rats, les esprits sans gêne me riaient aux nez. Mais je vous assure que je préparais ma revanche. Enfin arrivée à mauvais port, je commençais mon enquête. Le quartier était grand et il me fallait régler cette histoire au plus vite. J’allais procéder par secteur, partant des quartiers situés les plus à l’extérieur de la zone vers ceux qui sont situées plus à l’intérieur des terres. Commençant la première maison de la première couronne, je sentais déjà la fatigue me monter.





Le visage froncé de la mamie, cette dernière me claqua au nez. J’eus de nombreuses réactions de ce type, bien que certains d’entre eux étaient aimables et polis. Pour le reste, ces ingrats de sous bassement, je pus clairement en conclure, en faisant la première couronne, que le problème ne résidait pas ici-bas. Après quelques heures de travaux pratique sur ma façon d’aborder les gens pour susciter chez eux un esprit patriote pour qu’ils puissent m’apporter le soutien de j’avais besoin pour avancer dans ma vision, je pus déduire grâce à l’intervention de quelques-uns d’entre eux, que la menace venait bel et bien de la dernière couronne de bâtiments. Celle qui accueillait parfois les restaurants et qui, géographiquement, se trouvait être le plus proche de la façade est de la cité. Entamant la deuxième partie de mon enquête dans cette zone, tout en interrogeant les passants, je marquai les maisons de mes sceaux dont je ferais l’utilisation plus tard. Après plusieurs maisons interrogées dans cette dernière couronne, le même scénario se répétait, la même histoire et surtout les mêmes indices. Un habitant en particulier retenu mon attention. Sûrement parce qu’elle était de la gent féminine, mais surtout pour ces propos et ces accusations. Elle me paraissait plus coopérative que les autres.







Accompagné par cette charmante jeune femme, que je n’eu bon de recevoir des descriptions un peu frivoles de la part d’esprits un peu pervers, vers cette baraque hors norme. Le fautif était à porter de mes mains. Il allait regretter de m’avoir fait déplacer pour des rats. Non mais halo quoi !