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♫ J’me baladais sur l’avenue, le cœur ouvert à l’inconnu. J’avais envie de dire bonjour à n’importe qui. ♪ N’importe qui et ce fut toi, je t’ai dis n’importe quoi, il suffisait de te parler pour … t’exploser la tête !!! Rah punaise faut que je casse un truc !! C’est quoi ce bordel ?

Revenons quelques temps en arrière, je rentrais tranquillement d’un footing à travers les bois et les bêtes sauvages, toute sereine et puis j’ai rencontrer qu’un, un autre coureur comme moi. Il avait l’air sympa, on a prit à un virage à un moment - où justement je pris je sais pas quoi de piquant dans le bras - et c’était soudainement bien moins rigolo. Cet air supérieur alors qu’il me devançait de pas grand-chose, ce sourire narquois. Ça n’a pas loupé, il a fini avec la tête encastrer dans le trou d’un tronc d’arbre, ce dernier étant encore habité par des petits n’oiseaux tout mimi qui braillent constamment ! Et qui mériteraient de finir en sandwich !

Bref, une rage monstre qui me traversait chaque muscle, le moindre bruit m’exaspérait au plus au point, comme cet enfoiré de piaf qui gueule pour certainement chercher sa femelle. Elle est partie connard ! T’as vu t’as tronche ?! Arrête de chouiner et ferme-là !
Ce qu’il ne fit pas, bien entendu, c’est un oiseau héhé. Ce fut à coup d’os dans le bide qu’il se tue enfin … Mais ça me ressemble pas ça, pourquoi je fais ça ? C’est inexplicable, enfin presque. C’est comme si on était à côté d’une personne avec qui on a l’habitude de se chamailler et qu’on avait pas vu depuis longtemps. Là c’est plus fort que nous, on a besoin de le taper pour lui gratifier notre joie de retrouvaille. Car après tout, qui aime bien châtie bien, nan ?

Enfin bref, tout ça pour en revenir à maintenant, quand je sautai à travers un fourré pour me retrouver devant deux types. Un grand brun à la tête franchement pas recommandable, et un tout aussi grand aux cheveux blancs, à la peau tatouée et avec un sabre. Nan en fait aucun des deux n’a l’air sympa. En plus ils sont plus grand que moi, ça leur donne un air supérieur et j’aime pas ça ! Ou alors c’est à cause de cette rage incompréhensible qui circule dans mon sang ? J’en sais rien et puis quoi, on s’en tamponne non ?

« Salut les mecs ! Vous avez une de ses tronches à prendre des coups, c’est dingue ! Moi c’est Milly ! Ahah, lequel de vous deux veut se faire tabasser en premier ? Le brun là ? T’as une bonne tête à claque. L’albinos attendra son tour hein, parce qu’il est très gentil, n’est-ce pas ? »

La provocation pure et simple. Mais je leur devais quand même une petite explication tout en me mettant en garde :

« Le prenez pas mal surtout hein, mais j’ai besoin de taper sur quelqu’un aujourd’hui, sans raison, et manque de chance ça tombe sur vous aussi. »

Une heure a sonnée. La fin approche. Une fin incertaine. La conclusion de l’humanité ou bien celle de ces entités qui se nomment Furyous. Lequel entre ces deux camps saura sortir vainqueur de cet affrontement tandis que l’autre disparaîtra sous l’extinction de sa race ? Un mystère à présent démystifier par notre héros énigmatique, une devinette résolue qu’il comptait partager avec le monde entier. Cependant, comme il le craignait, le temps était compté. Il ne savait guère quand l’adversaire allait mettre en marche son plan, espérant que ce soit plus tard que bientôt. Non, l’armée de sa Majesté était prête. L’ennemi à envoyer un appel au monde : tout était en place pour la phase finale de leur plan. Quelle arrogance. Alors qu’ils auraient pu faire ça bien tranquille dans leur coin à l’égard des regards indiscrets et de toute tentative d’arrêt, ils demandent littéralement au monde Shinobi de venir les arrêter s’ils croient cela possible. Évidemment, l’opposant n’est pas invincible, bien au contraire. Une armée d’un peu moins d’une dizaine de puissants individus face à des milliers de Shinobis. En temps normal, la qualité prime toujours sur la quantité. En guerre, néanmoins, il a été prouvé maintes fois que la quantité excessive rapporte la victoire assurée.

En position depuis belle lurette, Setsuna attendit que l’armée des quatre grands villages se présentent le bout du nez avant de se mêler à la foule pour se poser sur l’île à son tour. Bien que la chimère ne doute en rien ses prouesses en combat, faire face, seul, à huit adversaires de niveau S et supérieur est du suicide. Les forces de la Feuille, du Sable et de la Foudre se rallièrent et foncèrent sur l’Île Inconnue, lieu hôte de phénomènes inexplicables. Lieu hôte du Furyou primaire du nom de Shoka. L’Amazone était encore en vie, selon Myouga Nozomi, avant d’être assimilé sous forme d’énergie par le maître des Furyous secondaires. C’est elle, la malédiction d’un camarade aujourd’hui disparu, qui a conçu cet îlot. Mais bref, l’Île en soit n’est pas l’intérêt du moment. C’est plutôt l’absence du Shûkai dans cet immense rassemblement qui suscita la curiosité de l’Épéiste Noir. Certes, la capitale de l’alliance est de l’autre côté du continent, mais une partie des forces de contrées approximatives peuvent bien se dépêcher sur les lieux pour prêter main forte. Sans évidence sous la main, la chimère ne peut que supposer. Et son petit doigt lui indique qu’au pays de la Terre, le Shozaichi a mal…

L’armée envahit le territoire ennemi, prêt à donner sa vie pour empêcher Monwa d’accomplir son objectif. En un sens, l’Homonculus se sentait un brin nostalgique. Dans sa notion du temps, cela ne faisait qu’une année qu’une alliance du monde Shinobi eu lieu pour contrer la menace qu’était la déesse des flammes, comme elle était surnommée. Lui-même avait dirigé une escouade de deux hommes pour abattre l’inhibiteur de Gogyou Makka. Mission qui fut un succès, le corbeau désintégré de sa propre main. Néanmoins, l’heure n’est pas de s’occuper des réminiscences du passé. L’objectif est clair : stopper l’assimilation de Daken. Grâce aux connaissances acquises du chef du Shôraizen, le Yuuki savait pertinemment où pointer le bout de son nez : la fameuse tour qui s’élevait dans les cieux.

Il se détacha du régiment fonçant nul ne sait où réellement. Alors que l’aube se lève, les combats font rage sur cette terre, son but s’avère être si proche, néanmoins si loin. Foncer dans la gueule du loup, tête basse, ne regardant point en arrière. Toutefois, alors qu’il parcourait un plateau, le sombre spadassin fut pris d’un maux de tête. Si intense qu’il fut obligé de stopper sa course et d’abattre sa senestre sur son visage. Un élancement si intense qui le faisait grincer les dents. Aussitôt, un mot en particulier faisait écho dans son esprit : Rage. Ce mot perpétuait éternellement dans sa tête. Alors qu’il souffrait debout, un individu au comportement psychopathe se rapprocha de lui, révélant qu’il avait bien envie de faire verser le sang. Il reconnut ce visage, des fichiers du village de la Brume. Une autre, totalement inconnu du bataillon, invoqua des provocations à l’intention du Jisetsu. Setsuna grogna sous l’effet de ce sentiment incontrôlable de misère.

• Genjutsu…

Une image apparue en flash dans sa vision : le Démon Tortue. Ce flash lui a presque fait perdre le contrôle. Non, il est mort, il n'y a rien à craindre. Bien qu’il essaie de se calmer, il sentait bien sa volonté lui échapper, surtout face à ces deux personnages avides de sang. De sa poche, sous son manteau d’ébène, il sortit un Kunai. Mais qu’allait-il en faire… ?

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A peine ai-je eu le temps de finir ma phrase qu’une vague de rage encore plus violente secoua mes neurones, de quoi filer un foutu mal de crâne ! Pour quelle raison, d’où ça venait, la nature de l’attaque, tout ça je n’en avais absolument aucune idée. Pour tout dire, j’en avais même rien à cirer, tout ce qui importait maintenant c’était de frapper quelqu’un. De le saigner, et l’étaler au sol et de continuer encore et encore jusqu’à ce que la victime ne soit plus qu’un bout de viande !
J’en avais les os qui bourdonnaient presque, parés à s’échapper de mon corps au moindre minuscule ordre, non à la moindre suggestion, de mon cerveau pour répandre le chaos. Mais ce fut le ninja aux cheveux bruns qui prit l’initiative en premier. A croire qu’on avait tous dans la tête la même petite voix qui dit « tue-les … tues-les tous les deux !! » sur un ton des plus sinistres.

Je reculai d’un bond quand il balança soudainement des éclairs noirs à l’attention de l’albinos. Trop classe ! Faudrait que je me trouve un moyen de faire ça moi aussi, ça en jette ! Mais bon, pas le temps de se perdre en admiration, car il fit apparaitre suffisamment de chakra dans sa main libre pour que ce soit visible, créa une sorte de disque lumineux face à lui, suspendu au-dessus du sol et y plongeai sa main. Seulement la lumière de son espèce de portail-machin-truc, elle apparut aussi dans mon dos, faut donc pas être le plus grand sage du monde pour savoir que si son bras disparait dans l’un, il va réapparaitre dans l’autre.

Aussi, je fis volte-face, mode défense. Mes os s’en donnaient à cœur joie, en imaginant qu’ils aient un cœur, et me recouvrirent totalement le corps d’une armure osseuse des plus solides. Mon bras gauche se vit apparaitre dans le même temps un bouclier bien épais et solide qui me couvrait de moitié. Pas le temps de faire plus, le bras du brun frappa mon bouclier et mon armure dessous.

« Arg ! Bordel ! » Hurlai-je sous la douleur du coup.

Punaise je pensais pas qu’il aurait autant de force ce gamin ! A croire que son attaque faisait exploser les cellules de ce qu’il touche ! Heureusement pour moi, ce ne sont que mes os, et un os ça n’a pas de cellule. Les dégâts auraient été monstrueusement plus important sans ça. Quoi que, il a quand même réussi à passer à travers tout ça ce con ! Et me péter le poignet ! L’enfoiré !
Avant de disparaitre, mon bouclier, ou ce qu’il en restait, projeta face à lui des pointes osseuses acérées, comme un bourgeon qui éclot en sublime fleur bien piquante. Mieux, le bras du garçon étant encore contre moi à travers son portail, mon attaque traversa également le disque lumineux, dans l’autre sens !

Après quoi, le bouclier d’os vola en éclat, comme une partie de mon armure. Je me tenais le poignet en grognant, avant de sourire. Héhé, poignet brisé oui mais poignet tout neuf à présent ! Vive les Kaguya ! Ahah ! Tu l’as dans l’os mec !! Pardon elle était facile celle-là …
Mais attendez, et le troisième luron, il fait quoi dans l’histoire ? Gardons-le à l’œil.

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Du sable. Une multitude de grains d’un beige clair, une minorité de couleur bistre. De par sa tête inclinée vers le bas, son regard vairon ne percevait que cela, ancré au sol, néanmoins éperdu dans l’espace. Un silence agité perdurait à l’infini, rien ne brisant avec fracas cette précieuse monotonie. Il ne savait guère ce qu’il faisait ici. Était-il simplement vivant ? Soudainement, un élément de plus apparu dans son champ de vision. Une vague, s’affaissant à ses pieds. Un morceau du puzzle s’éclaira dans son esprit. Oui, il se situait sur une plage sur la côte Est du pays de l’Eau. Son ancien foyer lors des années les plus paisibles de sa piètre existence. Le temps passa considérablement long sans qu’il esquisse le moindre geste, ni son, de peur d’écrouler cette réalité en décombres s’il fait un mouvement involontaire. Peu à peu, la marée s’élevait, le niveau de l’eau devenant plus important. La mer engloutit ses pieds de son eau salée, puis ses chevilles. La marée devint amplement haute, un phénomène loin d’être naturel alors qu’il s’agit d’un soir sans lune. Toutefois, il ne chercha pas la cause de cette irrégularité. Il resta ainsi, droit, son esprit apaisé.

Un tremblement. Brusque, féroce. S’enchaînant plusieurs autres secousses terrestres, tous courtes et successives, se faisant plus puissante à chaque fois. L’eau se troubla sous la force d’une telle saccade. Vint la dernière qui souleva l’eau elle-même, frappant le visage de l’Épéiste Noir qui sortit de sa rêverie néante. Il perçu une ombre l’engouffrant. Il leva la tête, ses prunelles de chaud et de froid cherchant la cause de cela. Une immense silhouette se tenait devant lui. Un gargantuesque animal ressemblant à une tortue à la peau et carapace usée. La bête observait l’humanoïde à ses pattes de son unique œil andrinople. Les deux créatures restèrent à se regarder pendant un long moment, puis c’est Sanbi qui poussa la première vocifération, faisant voler sable et eau dans tous les sens. Lentement, l’appel du sang s’appropria de l’esprit vagabond de la chimère. À son tour, il poussa son propre cri de guerre pouvant faire concurrence avec le Démon, dégainant ses épées et s’apprêtant à s’approprier de sa vengeance pour la seconde fois.

***

Le Kunai tomba au sol, quelques brefs tintements firent écho. Le jouvenceau se releva, titubant vers l’arrière. Derrière ses mèches argentées, ses perles de braise et de safre, ayant perdu leur éclat de lumière, se posèrent sur les deux autres protagonistes. Avides de faire couler le sang, affamés de lacérer la chaire. Si leur rage insensée n’est guère justifiée, celle de Setsuna a un sens. Non une forme, mais un sens. Ce courroux ne leur est pas destiné. Cependant, ils ont fait l’erreur d’être présent sur les lieux au même moment que ce Genjutsu prenne possession de sa raison. Dans son esprit, le Kirijin s’est reconvertit à un stade primaire de sa vie : un combattant qui n’a aucune raison de combattre, mais le fait tout de même, respectant l’essence même de sa création. Un guerrier stratégique assassinant de sang-froid, ne vivant que pour abattre les ennemis se dressant sur son chemin déjà abondamment pavé de ce fluide vermillon. Un Homonculus. Un être qui surpasse l’humanité dans le but de les guider vers un futur meilleur. Et cet agréable avenir allait commencer avec la mort de ces deux infortunés.

Ce fut l’homme qui eut l’audace de lancer l’assaut en premier. Sa dextre se recouvrit d’éclairs de même couleur que le jais et il la braqua en direction de l’ancien Chef des Épéistes. Sa première cible est donc le plus redoutable d’entre tous. Il faut être dupe pour attendre que l’adversaire balance son offensive pour contrer la menace. D’un autre côté, ce qui arrivait n’était point dangereux et c’est pour cette raison que l’adolescent à la crinière opaline prit son temps pour dégainer son sabre principal. La lame obscure, s’échappant du fourreau, laissa perpétuer un doux frottement métallique. Une fois libérée, le sombre rayon fusa vers lui. Toujours en aise, le Yuuki rétracta son bras armé vers sa poitrine et chargea Kuragiri de son chakra. Il attendit un instant avant un impact imminent entre lui et l’attaque pour frapper le laser avec l’épée d’un coup horizontal. L’offensive se détruisit sur le moment même, ne laissant que des éclairs noirs résiduels entourant notre héros, un crépitement se poursuivant en écho avant de s’éteindre rapidement.

Une simple technique comme celle-ci ne peut venir à bout d’un Shinobi d’élite tel que Setsuna. Il semblerait que le dénommé Demon, ancien ninja au service de la nation de la Brume Sanglante, ait comprit minimalement cela. Son jutsu n’avait pour but que de tenir occupé son opposant pendant qu’il s’en prenait pendant ce temps à plus faible que lui. Grâce à son héritage clanique, le brun créa un portail pour couper la distance entre lui et la femme pour l’agresser en combat rapproché, sur quoi cette dernière répliqua en se défendant à l’aide d’os. Une descendante du clan Kaguya, voilà un élément important à noter. La blonde au teint basané se prit visiblement des dégâts. Néanmoins, rien n’échappa à l’œil vif du Stigmate : ce n’est pas qu’un simple poignet cassé qui viendra à bout de ces manipulateurs d’os. Elle profita du portail ouvert pour balancer des piques à travers celui-ci pour endommager le Jisetsu. Effectivement, il aurait fait pareil. Bien qu’utile et fourbe, ce portail est un atout à double tranchant.

Pendant ce temps, le garçon à la cicatrice écarlate se rapprocha délicatement de ses deux ennemis. Kuragiri étendue en diagonale sur la droite, sa pointe dirigée vers le sol. Ce simple échange suffit au Martyr pour arriver à la conclusion qu’il n’aura guère le besoin de faire appel à son second sabre, Seishin. Une fois de plus, l’épée d’adamantine reposera dans son fourreau. En soit, cela est une déception. Pourtant, l'appel de la bataille obligea le sabreur à accélérer ses sens, observant désormais ce qui se passait devant lui au ralenti. De sa main gauche, il alla chercher dans sa poche deux petites boules et les lança simultanément aux pieds des opposants. Les sphères éclatèrent dès le contact sur terre, engouffrant les aliénés touchés d’une épaisse fumée. Ainsi, leur vue est bloquée pour un court moment. Mais ce court moment est tout ce que Setsuna demande pour tâter le terrain et se volatiliser dans l'air.

Spoiler:

1. Interdiction d'utiliser des anticipations.
   
2. Obligation d'attaquer au moins une fois.

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Et bas en fait il allait très bien ! Il avait même prit le temps de sortir son sabre, une lame particulièrement élégante, et trancher dans le tas l’attaque de foudre du brun. De mon côté, mes os auraient parfaitement touché leur cible, s’ils n’avaient pas rencontrer un fait inattendu en route. Je pouvais en sentir à travers moi, et c’est franchement pas agréable. C’était comme si mes propres os à proximité du mec aux portails venaient de vieillir. Si si, vieillir à tel point qu’ils redevenaient poussière. De peur que cette connerie se propage jusqu’à moi, j’extrayais tout morceau me reliant à lui de mon corps. Quelle horreur cette technique !
Après quoi j’observai mon poignet et l’os reformé après l’attaque, ça faisait encore sacrément mal. La peau y avait pas mal perdu de sa beauté, alors que pourtant je m’étais défendue. Vous imaginez ce qui ce serait passé si je l’avais pris de plein fouet ? Plus de bras, tout bêtement … Enfin, mon armure d’os toujours en place reforma l’ensemble, ni vu ni connu. Quand soudainement de la fumée explosa tout autour de nous. D’où ça venait, aucune idée, pour le moment je ne faisais que tousser. Et puis la douleur dans ma tête s’intensifia à nouveau. Connerie, je vais perdre combien de neurones avec ça ?! La voix qui chuchotait tout à l’heure de tuer les deux ninjas, me le hurlait à présent, en boucle.

Je veux bien mais avec cette fumée à la noix, je fais comment, hein ?

« Rôton ! »

Ah, ça c’est la voix du brun. Il doit être par là je crois. L’instant suivant une vague de foudre me traversa, j’eus tout juste le temps de me protéger les yeux de mes bras. Punaise, il est violent lui ! J’en ai les cheveux tout ébouriffer maintenant ! Bah ouais, pour vous expliquer la chose, j’ai toujours mon armure d’os moi, même si elle me pompe du chakra continuellement, qui me recouvre intégralement le corps. Et l’os, c’est un excellent isolant face à la foudre, héhé. Ce qui fait qu’à part des frissons et une coupe capillaire digne des plus grands romans fantastiques, aucun dégât. Ah ? Attendez, mince ça faisait bien plus de dégât que ce que je pensais. Des fissures s’empressèrent d’apparaitre sur la totalité de mon armure, avant de la faire tomber en morceau. Ouh, heureusement que je ne suis pas pudique pour un sous, se faire déshabiller ainsi, quel goujat ! Ahah ! Nan je blague ! Évidement que je suis pas à poil sous cette protection !
Par contre maintenant je sais où il est, héhé. Pas la peine de dépenser son énergie à chercher l’autre type aux cheveux blancs, avec cette purée de pois c’est cuit et il ne fait même pas de bruit … Non je préférai nettement attaquer à nouveau celui dont je connaissais globalement la position.

Le temps de faire les signes, puis je concentrai dans ma main droite une bonne dose de chakra, pour ensuite effectuer un arc de cercle très rapide du bras. Une véritable lame de vent naquit, filant à travers la fumée et la faisant disparaitre après son passage. Projetée le plus horizontalement possible, à hauteur de torse pour maximiser mes chances. Parce que justement, avec un peu de chance, la fumée l’empêchera de voir le coup venir, comme moi avec sa foudre, et il prendra le coup de plein fouet !

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Les pions ont été placés exactement comme le souhaitait Setsuna. Grâce à la diversion et la confusion créées par les fumigènes, ce laps de temps plutôt mince lui permit d’utiliser le pouvoir de ses Doubles Lames. Leur énergie recouvrit chaque parcelle de peau ainsi que chaque centimètre carré de matériel de ses vêtements. Ce chakra n’a pas un but offensif, mais plutôt stratégique : au lieu d’infliger un quelconque dégât, l’énergie ne sert uniquement qu’à refléter la lumière sur lui. Ainsi, l’illusion de l’invisibilité est générée. Voilà un camouflage visuel parfait. À moins que l’un des deux adversaires soient un senseur de taille pour repérer – ou même voir – l’Épéiste Noir sous cet artifice, il passera totalement inaperçu. Bien que tout le monde ici présent ait perdu la raison – notre protagoniste n’est malheureusement pas une exception, ce dernier reste tout de même un stratège hors pair. Dans un combat qui implique plusieurs camps, la préférence est de diriger les attaques adverses vers un autre opposant plutôt que d’encaisser l’assaut. Dans ce cas-ci, le possesseur du Kinnegan a littéralement facilité la tâche à la chimère, préférant s’en prendre à plus faible que lui-même. Tout ce qu’il restait à accomplir est de se volatiliser alors que les ennemis continuent à s’entre-tuer et attendre le moment parfait.

Bien qu’il ait totalement disparu du champ de vision de ses adversaires, le Stigmate ne s’attendait pas à une réplique immédiate de la part du brun. Ce dernier avait paré les os de la Kaguya plus tôt grâce à une sorte d’enveloppe d’énergie, uniquement possible grâce à son Kekkai Genkai. Il s’en était donc sortit indemne de cette agression plutôt bien tournée de la part de la Kaguya qui avait utilisé à son avantage le portail de son adversaire. Bref. Alors que le Jisetsu est encore au sein de la fumée, s’apprêtant à se dissiper sous la force du souffle de Zéphyr, il décida de dégager la zone d’une technique inévitable. Voilà qui est bien contraignant. Une impulsion de foudre dégagea brusquement l’obscure matière gazeuse libérée par le fumigène. Au moyen de ses sens accélérés, le Yuuki pu voir avec aisance la menace se dégager à une vitesse alarmante. Il a, certes, le temps de se défendre de cette technique. Pourtant, une meilleure idée traversa l’esprit de l’Homonculus. Avant qu’elle soit engouffrée par la fumée, la blonde était recouverte d’une armure conçue de ses propres os. C’est un détail qui n’avait point échappé au sombre escrimeur et qu’il allait utiliser à son avantage pour se mettre dans une position avantageuse.

D’un bond, il puisa dans la force des muscles de ses jambes pour se propulser vers le second nuage devenant de plus en plus volatile, laissant paraître la silhouette de la seule femme sur le champ de bataille. Alors qu’il restait moins d’une seconde avant un impact imminent, le Sabreur réussi à trouver refuge derrière elle. Ce fut elle qui encaissa la déferlante électrique, protégée par son armure d’ossements. Le Kirijin a échappé à cette menace en prenant son adversaire comme bouclier, restant près d’elle. Néanmoins, cette solide couche tomba en morceau suite à cette attaque. Il ne pouvait pas demander mieux. La précédente attaque a balayée le terrain de toute présence de fumée. Les deux autres protagonistes étaient désormais de nouveau visible l’un pour l’autre. Toutefois, Setsuna restait imperceptible à la vue pour eux. En outre, il se trouvait littéralement dans l’angle mort de l’un de ses cibles. Échec et mat.

Pour dissimuler le son de la matérialisation de la sphère qui lévitait dans sa main gauche, le spadassin des ténèbres avait attendu que la foudroyante décharge atteigne sa cible. Les lourds crépitements de la foudre dans les oreilles de la Nukenin suffisent amplement pour que la bombe passe inaperçu au son. Setsuna attendit d’un calme olympien le moment choisi pour porter son offensive. L’armure d’os s’écroula, puis la femme balança une lamelle d’air dans la direction de Demon. C’est à cet instant que frappa le jouvenceau. Lorsque la lame fusa vers sa cible, la bombe de lave tapa précisément entre les omoplates de la Kaguya. Dès l’impact, le jutsu éclata, libérant une explosion magmatique sur la victime. Normalement, elle n’a rien vu arriver et sera dans l’incapacité de combattre. Tout était minutieusement calculé. C’est sur cette logique que le jeune homme coursa à son tour, quelques mètres derrière la lame de vent. Il laissa tomber son manteau de chakra, désormais inutile, le dévoilant enfin aux yeux de tous. Il fit tournoyer son sabre ténébreux à deux reprises avant d’agripper le manche de même façon qu’il le ferait avec un Kunai. La dernière danse s’apprêtait à débuter.

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1. Interdiction d'utiliser des techniques de soin.
   
2. Obligation d'attaquer au moins une fois.

« AH ! » Hurlai-je soudainement alors qu’une douleur monstrueuse venait soudainement me prendre entre les omoplates.

Si forte, si soudaine, que je m’écroulai au sol sans même être capable de faire plus de bruit. Le souffle coupée, tout le haut du corps à moitié enfoncé dans la terre, le dos en sang.
Le coup était si intense que je perdis toute notion de ce qui m’entourait, tous les sens obnubilés par cette sensation atroce. C’est exactement comme si tous mes os fondaient sur place, brulés au dernier degré, les muscles cuits comme n’importe quel steak qu’on aurait oublié sur le barbecue et le sang qui passe instantanément de l’état liquide à gazeux, ne laissant à l’état matériel qu’une trace noir.

J’étais sur le point de tourner de l’œil sans même comprendre pourquoi ni par qui, jusqu’à ce que la réponse passe devant. Ou plutôt au-dessus. Le ninja au sabre … C’était lui le coupable. Il courait maintenant après ma lame de vent, certainement pour en profiter et exécuter d’une traite le brun. Seulement cela ne se passa pas ainsi. D’une façon ou d’une autre, mon attaque suffit pour avoir raison du garçon, laissant le samouraï pantois. Comment ça s’était passer exactement, je ne sais pas, j’étais trop loin et surtout j’avais trop mal pour avoir une vision nette. Peut-être que le fumigène a effectivement suffit à cacher mon coup et qu’il se l’ait prit de plein fouet, comme je l’espérais.
Oui, pourvu que ce soit ça. Afin que je ne sois pas la seule à être mise sur la touche, et surtout pas de la main du même type. Ce serait honteux, penser qu’il nous auraient eu tous les deux. Au moins là, il m’a eu mais moi j’ai eu l’autre. Et quelle méthode de gros lâche ! Attaquer dans le dos ! Punaise mec, je pensais que les sabreurs avaient au moins un code d’honneur !

Incapable de continuer à penser à tout ce qu’il mériterait d’entendre, je laissai retomber ma tête au sol, inerte. L’esprit plongeant dans un univers totalement noir et sans accroche.

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