Ceci est un hold-up ! [Rang B - Ozaï & Satochi & Jackal]

Ordre de mission:

A force de trainer dans les bars et fréquenter ce que je considérais comme le bas peuple, Ozaï et moi avions entendu des dizaines de rumeurs. La plupart concernaient des ragôts sans intérêts, les petites coucheries de la cougar du village ou encore les expériences diverses des ivrognes pilliers de comptoir. Je n’écoutais que d’une oreille alors que j’étais assis à une table quelque peu isolée, avec mon acolyte. Les temps commençaient à se faire plus durs et les fonds des caisses se faisaient voir. Une chose était sûre, c’est que je ne comptais pas mener une vie de clodo parce que ni le Jisetsu qui m’accompagnait, ni moi, n’avions une tune en poche. Il nous fallait trouver un moyen rapide et efficace de s’en mettre plein les fouilles. Je doutais réellement qu’en restant dans cet établissement si bas de gamme nous arriverions à quoi que ce soit, pourtant, j’allais me tromper.

Alors que l’on continuait à boire, un homme vint accoster le patron. Il lui glissa un mot à l’oreille, puis celui-ci se tourna vers nous. Il avait très bien compris que nous étions des mercenaires. Ce n’était pas marqué sur notre front, mais presque. Il s’accouda sur son comptoir en s’approchant de nous, puis nous fit signe de venir vers lui. Lorsque je fus suffisament prêt, il me chuchota quelque chose.

« Vous êtes bien des mercenaires, c’est ça ? Dans le coin, c’est moi qui chapote un peu tout ce qui concerne le domaine de l’illégal. J’ai un plan pour vous, une caravane de riches marchands venant du pays de la foudre traversera le pays du feu pour rejoindre celui du vent dans la journée. D’après mes sources, ils devraient passer à environ une heure d’ici en début de soirée. Je prends 10% du butin et on continuera à bosser ensemble. »

10% de mon fric ? Qu’il rêve ce con. Enfin, l’information était bonne à prendre, si elle était vraie. Dans le doute, et plutôt que de se faire chier comme deux cons, Ozaï et moi mettions le cap en direction de l’endroit indiqué. Il n’avait pas intérêt à nous avoir raconté de crac l’autre, sinon je ferai cramer son bar, il pouvait en être sur. Le trajet fut relativement rapide, puis nous nous postions rapidement de manière à avoir une vue d’ensemble sur ce qui arrivait depuis Kumo et ses environs. On était en place, guettant le moindre mouvement, à l’affût de la moindre caravane qui se montrerait.

« J’avais pas pensé, mais il y a un truc pas mal dans cette histoire. Peut-être que la caravane est gardée. »

De la baston ! J’avais bien envie de me foutre sur la gueule en ce beau jour ensoleillé. J’espérais qu’il en soit de même pour mon partenaire, car on ne ferait pas de quartier.

Nous venions de dépenser quelques-unes des rares pièces que nous possédions dans un bar mal famé à la réputation sulfureuse. Depuis le temps que nous parcourions dans tous les sens ce village merdique dans lequel nous dormions à présent depuis plusieurs jours, la chance nous avait tourné le dos. Au gré d’un de nos périples nous en étions parvenus à fuir une garde frontalière nous obligeant à laisser sur place un beau pactole gagné à la force de nos biceps… Comme qui dirait l'autre, à la sueur de notre front. Une triste situation qui nous avait réduit à la condition de pauvre mercenaires. Ou de mercenaires pauvres si vous préférez. Oui, c’était chiant. Oui cette situation n’était pas pour nous avantager, et faire du vol à l’étalage n’était pas notre plus grande fierté, pas plus que de nous approvisionner au jour le jour dans les marchés du coin, au vu et au su de civils bien conscient du gouffre abyssal les séparant de gens de notre espèce. Voler, c’est bien… Seulement, même si nous étions des lascars Hiro et moi, nous aimions dépenser de l’argent comme monsieur tout le monde. Même si cet argent était gagné par des moyens peu recommandables.

Nous sirotions donc nos verres de liqueurs, en jetant des regards mélancoliques de part et d’autre de la pièce qui nous entourait. Rien ne laissait présager le coup de chance qui allait frapper à notre porte. Rien, parce que ce village, nous l’avions quadrillé en à peine 2 jours. Nous savions que les plus grands mafieux du coin étaient incapables de nous satisfaire à nos exigences en nous proposons le type même de mission qui nous permettait de nous faire des couilles en or. Et lorsque cet abruti de barman, après nous avoir longuement observé, nous fila le tuyau comme quoi une caravane de marchand serait de passage dans le coin, Hiro et moi avions exulté de joie intérieurement. Jour de chance !

Je sortais la dernière pièce dont je disposais et la jetais au barman en guise de remerciement pour cette information. Non, ce n’était pas par politesse, non, ce n’était pas à cause d’une quelconque bonne éducation que j’avais reçu, c’était uniquement par pure et simple reconnaissance dans le langage des milieux mafieux. Rien n’est gratuit. Pas même mon geste qui au fond signifiait que nous étions quitte avec lui, malgré ce malheureux sou pouvant à peine permettre de se payer deux verres de saké. Eh oui… Un salaud. Voilà ce que j’étais malgré mes faux airs princiers, du moins, quand l’envie m’en saisissait.

Le barman avait lâché l’info, une heure du village, certainement par une route pratiquée et un minimum surveillée par les troupes konohajins. Un risque à prendre. Mais le risque était notre lot quotidien Hiro et moi. Nous avions l’habitude de le côtoyer. Je rêvais d’une bonasse que je pourrais me payer une fois quelques milliers de ryos amassés. Cela faisait un bon bout de temps que je n’avais eu le plaisir du contact féminin. Voilà ma seconde motivation en ce moment présent. Vivre avec un grand V.

Hiro et moi étions finalement cachés derrière des arbres touffus qui donnaient sur la route que traverserait nécessairement la caravane en partance pour Hi no Kuni. J’avais pensé à poser une série de parchemins explosifs, volés à un shinobi porté sur l’alcool, la veille. Le bougre bavait en s’endormant sur sa chaise lorsque je lui avais subtilisé son équipement. Après y avoir imprimé mon chakra, je l’avais apposé sur les troncs d’arbre proches de la route. Mon calcul, visait à faire chuter des arbres sur cette caravane de manière à ce que deux arbres scindent la caravane en deux -et avec un peu de chance, fasse quelques morts- ; et que deux autres bloquent le chemin vers l’avant et vers l’arrière. Commencer par le chaos et par la suite improviser. Nous étions prêts à faire un carnage !

Ce qui ressemblait en tous points à une caravane, pointait le pour des naseaux du premier cheval. L'allure était lente, probablement à cause de chargements importants. Nous nous en frottions les mains à l'avance.

Embuscade !!!:

Première mission sous les ordres de Konoha. Donnant donc en charge mon restaurant à un cuisinier dont j'ai totalement appris ce que je souhaite qu'il face à mes clients je suis parti pour travailler une semaine environs. L'argent que je gagnerais en faisant cette tache a pour simple but de gagner un peu plus pour pouvoir m'acheter mon petit restaurant. Même sans être ninja avec le peut d'effectif qu'a Konoha ils n'eurent pas beaucoup de temps pour se mettre à accepter ma proposition. Je n'ai donc pas le titre de Ninja, mais de garde du corps. Dans cette mission je suis accompagnant et non celui qui se fait accompagner. Mon supérieur est d'après ce que je peux voir un Genin de Konoha qui surement à récupéré cette tache pour s'entrainer à une future promotion. Qui sais, cela lui sera peut-être bénéfique. Qu'importe tant que la mission dure le moins possible et soit le plus peinard qui soit. Sans compter que l'argent que l'on transporte me donne quelques idées malhonnêtes. Disons que je ne suis pas non plus un homme qui ne fait que de bonnes choses. Ho et puis si je prends quelques pièces cela ne se verra pas. Si j'ai une possibilité de le faire je le ferais. Cela pour pouvoir évidement me payer une enseigne respectable.

Nous voilà devant les portes. Le chariot est là et il ne manque plus que mon compagnon de route un dénommé Satoshi. En nom de famille il ne semble pas porter celui d'un clan connu du village. Bref cela m'importe peu. Comme j'ai dis, je me balance de qui commande tant que cela est vite terminé. Après de brève présentation, le chariot se met en route. Moi posé sur le toit de notre colis. Je ne fais que me poser. Après tout pour une fois que je peu le faire je ne vais pas m'en priver. J'ai quelques dons de sensorialité. Et aussi un peu de médecine, mon ars du combat est que très peut évoluer et je l'ai signalé à mon partenaire. De là, le temps passe le soleil est présent et un petit bronzage me ferait le plus grand bien. Je suis plutôt pale d'ordinaire et bronzer pour moi c'est comme demander à une femme de ne pas faire de régime, c'est presque impossible. D'un coup je sens la présence d'un chakra. Ouvrants les yeux et enlevant mon chapeau de dessus mes yeux je regarde atour de moi puis voit un truc qui brille caché dans les fourreaux. Ettonné juste après j'entend le bruit d'une explosion et l'arbre exploser. Je comprends rapidement ce qu'il se passe.

Attention on nous attaque.

Sautant sur le cheval, je pense te le faire accélérer. Une chose que je réussis à moitié, car l'arbre se met quand même à détruire l'arrière du chariot laissent environ la moitié du pactole tombe au sol. Je suppose qu'il est hors de question de laisser un tel magot trainer au sol. Laissant un petit soupir, je regarde si le reste de la troupe va bien. Il ne semble pas avoir de mort. C'est déjà ça.

Ordre de Mission:

Une nouvelle journée s'était levée sur le Pays du Feu et sur le village caché de la feuille. Le printemps ayant depuis quelques jours laissait ses températures printanières au profit des chaleurs estivales de l'été. Voilà désormais quelques semaines déjà que Satochi Rakuzan avait reçu sa promotion dans la hiérarchie prisée de la feuille. Évoluant du simple Genin au Chûnin visant à se faire respecter de ses paires.
Depuis cette promotion, la brun avait eu droit à une multitude de petits évènements qui étaient venus titiller son quotidien jusqu'alors monotone. Premièrement, les patrouilles récurrentes de sécurité autour du village, de nuit comme de jour. Avec la désertion de Seitô et la création de son organisation de malfrat, le village ne pouvait hélas se permettre de dormir sur ses deux oreilles. Ensuite, il y avait cette petite mission avec Kasaï Ikari où il avait montré quelques signes qui caractérisait un instructeur de la feuille. Il avait dans la foulée terminé d'accueillir et escorté deux vagabonds dans le village.

Peu à peu, il se sentait gagner en influence, il se sentait devenir plus important pour son village et rapidement, le temps de sa première mission à la tête d'une équipe survint, prenant alors un duo d'Hayashi comme coéquipière pour une première mission de rang B couronnée de succès. Et voilà qu'en ce nouveau jour, il se voyait confier une nouvelle mission. Comme à son habitude une rang B d'escorte.
Alors dans le bureau des attributions des missions, il lu avec rigueur l'ordre de mission qui lui avait été confié. La tâche n'était pas simple et les missions d'escorte étaient bien souvent parmi les missions les plus ardues.

Toujours étant que de riches marchands et leurs chariots coûtant une petite fortune avaient débarqué la veille en ville et avaient souhaité recevoir l'aide des shinobis de Konoha pour le reste du voyage. Les marchands en provenance du Pays de la Foudre désiraient se rendre au Pays du Vent et comptent tenu de la valeur des marchandises qu'ils transportaient, ils avaient trouvé juste de faire un petit détour par Konoha afin de quémander un soutien de poids face à des éventuels pilleurs qui ne se gêneraient pas pour tous saccager si l'argent était la récompense de leurs actes.
Pour cette mission, Sato' allait faire équipe avec un homme prénommé Jackal. Un nom qui ne lui évoquait rien à part le nom du type qui avait installé un restaurant il y a peu en ville. Mais le mec en question n'était pas un shinobi à quoi pouvait-il servir ? C'est ce que le Rakuzan se demande. Mais le manque d'effectif obligeait les instances du village caché des feuilles d'avoir recours à des non-spécialistes des missions. Qu'il en soit ainsi.

C'est enfin prêt et vêtu de sa tenue de Chûnin flambant neuve qu'il se dirigea vers les portes du village d'où le cortège partirait sous peu.
Sur place, un groupe d'une bonne dizaine de personnes s'attelait à préparer chariots et cheveux pour l'expédition qui se profilait de plus en plus au fur et à mesure que les minutes s'écoulaient, il rencontra alors celui qui allait être son coéquipier, un homme banal aux cheveux longs qui cachait une partie de son visage derrière un chapeau aussi noir que l'était le reste de ses vêtements.
Le temps de faire connaissance avec le groupe et les voilà qu'ils quittaient d'un pas serein le village de la feuille.
Il fallait trois jours pour atteindre Suna, mais leur mission consistait à mener la marchandise jusqu'aux frontières, alors deux jours seraient très certainement suffisants pour cette mission, du moins, si tout se passait bien.

En route depuis plusieurs heures, le convoi avançait à très bonne allure à travers les sentiers arborés du Pays du Feu, Jackal siégé sur le toit du convoi tachant d'user du mieux qu'il pouvait ses facultés sensorielles. Un domaine qui n'était pas celui de prédilection du Rakuzan, en cela les deux konohajins se complétaient bien puisqu'en plus d'être relativement doué en sensorialité, Jack' était aussi un médecin. Plutôt pratique en somme même si comme il l'avait confié auparavant à Satochi ses facultés aux combats étaient, en revanche, pitoyable. Il était de la responsabilité du Chûnin d'assurer de ce côté-là du tableau.

Midi venait peut-être de passer, et les chaleurs du jour arrivaient comme des fleurs pour assaillir les marcheurs au cours de leur longue marche. Lorsque tout à coup, Jackal s'agite, il scrute l'horizon, mais n'a pas le temps de sonner alerte que plusieurs explosions interviennent d'un côté et de l'autre du chantier, un arbre touché s'effondre écrasant dans sa chute une partie du convoi qui déverse alors une quantité impressionnante de babiole, pièce d'or et bien autre encore. Un vrai trésor que ceux qui avaient posé ces pièges convoitaient très certainement. Mais l'heure était à l'action et pas à la réflexion, en l'état. Bouger l'énorme tronc d'arbre serait bien trop difficile surtout avec des ennemis dans les environs. Alors il fallait faire avec et agir rapidement.

- Messieurs je vous demande de rester calme et de ramasser le plus de choses possible. On nous a tendu une embuscade et on aura du mal à avancer plus loin sans avoir éradiqué la menace. Ayez confiance et contentez-vous de ramasser vos marchandises.

En premier lieu, rassurer les troupes, ils venaient de subir plusieurs explosions mais la situation ne se présentait pas aux interrogations. À présent il fallait que les deux shinobis combinent leurs forces pour vaincre les assaillants.

- Jack' si tu peux utiliser tes facultés de sensorialité n'hésites pas, et surtout, on reste ensemble.

Seconde phase de la stratégie, tâcher de repérer d'où venait la menace, il serait ensuite beaucoup plus aisé de mener une contre-attaque efficace.
De son côté, le Rakuzan fit apparaître dans un écran de fumée cinq clones représentant sa propre personne qui se positionnèrent en formant un pentagone parfait autour du convoi.
Troisième phase, l'exploration, en se divisant ainsi les clones allaient pouvoir couvrir un périmètre de 360° autour du chariot. L'original lui restait au côté de Jackal, prêt à transmettre les nouvelles informations à ses clones partis en raid dans les environs.

État:

Postés à quelques mètres de la route où devait passer le convoi, Ozaï et moi guettions le moindre mouvement en notre direction. Mon acolyte, plus doué que moi dans l’usage des explosifs, avait disposé quelques parchemins de façon à pouvoir prendre en embuscade nos cibles. Les arbres devant nous devaient tomber au moment exact où était censé passer la caravane. Un devant, un derrière et un au mileu, voilà le plan. Ensuite, on n’avait plus qu’à se débarrasser des témoins et des gardes du corps, puis récolter le butin. Le plan était simple, son déroulement pouvait en revanche s'avérer plus compliqué.

Le convoi passait à notre hauteur, quand la stratégie fut mise à exécution. Trois explosions retentirent et autant d’arbres s’écroulaient pour s’abattre sur le véhicule, le détruisant en partie. Des nombreux objets en tombèrent, et ce fut un soulagement pour moi : on ne nous avait pas raconté de connerie. On avait la de quoi se faire un paquet de blé, mais un autre problème se posait en priorité. Les deux défenseurs de la marchandise. J’en avais déduits qu’ils n’étaient que deux car il n’y eut que leurs deux voix qui s’élevaient pour diriger les civils avec eux. Je restais cependant sur mes gardes, n’excluant pas la possibilité qu’un troisième type débarque de nul part.

Les explosions et la chute des arbres avaient levé un nuage d’un mélange de poussière et de fumée, qui empêchait de bien discerner tout ce qu’il se passait au-delà. Avec le Jisetsu, nous avions l’effet de surprise de notre côté, et c’était un atout sur lequel on comptait s’appuyer. Ils ne savaient rien de nous, ni nos pouvoirs, ni notre nombre, pas même notre position exacte. Ce qu’ils savaient en revanche, c’est qu’ils étaient attaqués. Ils devaient avoir bien vite compris que ni mon partenaire ni moi-même allions faire dans la dentelle. Les arbres couchés au sol devaient en témoigner. De notre côté, nous avions un avantage. Un des deux gars venait de demander à l’autre d’utiliser ses facultés sensorielles. Ils venaient de révéler ce qui aurait pu mettre en échec ma première offensive, mais j’anticipais. Mon rôle allait être de créer une brèche pour qu’Ozaï puisse frapper fort, et là où ça fait mal. D’un côté, il fallait se rendre à l’évidence : si un des deux était senseurs, notre effet de surprise tombait quelque peu à l’eau. Pas le temps de traîner et de laisser filer notre chance, donc.

D’un saut latéral, je sortais du nuage de fumée. Je savais que j’allais bien vite être repéré de toutes façons, et je cherchais à couvrir mon acolyte autant que faire se peut. Une de mes deux cibles venait de créer plusieurs clones de lui-même, et je me retrouvais à chercher lequel était le vrai. Le second, quand à lui, était le seul “vrai lui”. Aller, je faisais jouer la raison et je ciblais ce dernier d’un genjutsu comme je les aimais. Un violent mal de crâne devait se saisir de lui, l’empêchant ainsi de se concentrer. Si j’avais de la chance et que c’était lui le senseur, j’avais peut-être moyen de couvrir Ozaï jusqu’au moment propice.

Cependant, j’étais bien trop exposé pour le moment et je devais m’extirper de là avant de me retrouver avec la troupe de clone et l’original sur la poire. Je continuais donc sur ma lancée. Une trentaine de clones apparaissait autour de moi.

« Ça, c’est du clonage, gamin ! »

J’étais au milieu du groupe de clone, quasi-indétéctable à l’oeil. Mais j’avais autre chose en tête, je voulais pousser encore plus loin le vice de ce clonage. Alors que je crachais cinq bombes aqueuses, visant chacune une des répliques, ou l’original, je n’en savais rien, mes trente répliques reproduisaient la même chose, au même moment. C’était donc cent-cinquante bombes que nos deux adversaires voyaient, mais parmi elles, uniquement cinq vraies. Comment allaient-ils réagir ?

HRP:

Une baston ! Une bonne hein comme on les aime Hiro et moi. La vue du pactole qu’on avait entrevue nous avait aiguisé l’appétit. Nous qu’étions déjà motivés par la perspective de nous remplir les poches ; à présent que venions d’avoir la certitude que cet or qu’on nous avait fait miroiter existait bel et bien. Imaginez le topo. Deux loups affamés à qui on relâcherait une brebis bien tendre. Quand bien même celle-ci fuirait de toutes les forces dont elle pouvait être capable, rien que l’esprit survolté et obnubilé par le carnage à venir, faisait que les loups avaient un temps d’avance sur elle. Ca, en plus du fait que les loups sont naturellement plus rapide et plus endurants que la modeste brebis. Les loups affamés, c’était nous; la brebis, ce convoi et ses potentiels défenseurs. La partie était jouée d’avance.

Hiro s’était lancé dans le nuage de fumée, je le suivais en faisant attention à ne pas me retrouver face à un adversaire sorti de nulle part. Je n’eus pas à attendre longtemps. Des voix nous permirent de localiser la position de ces potentiels adversaires. Ces gardes que nous devions éliminer proprement. J’avais aperçu leur silhouette, moi qui étais positionné derrière Hiro. Nous les entendions. Hiro, qui était plus avancé les voyait probablement mieux. Il venait d'accélérer un peu plus déboulant du côté d’un gars tandis que l’autre adversaire s’était cloné. Un shinobi. Je comprenais tout de suite, par recoupements d’informations à la suite des événements, que le dénommé Jack n’était pas celui qui venait de se cloner. Par conséquents, Jack’ n’était autre que le ninja senseur. Hiro tenterait de l’éliminer en premier. C’était obligé. D’autant plus que découvrir lequel de ces nombreux gars à la tignasse sombre était le vrai pouvait s’avérer plutôt long.

Ceci est un hold-up ! [Rang B - Ozaï & Satochi & Jackal] 1892190559_1

Dès qu’Hiro avait terminé sa manœuvre autour du dénommé Jack’, je me précipitais sur lui en sortant de mon étui ninja deux kunais que je tenais à chacune de mes mains. Je fonçais sur mon adversaire aussi vite que je pus. Tel un loup surgissant des voiles de la brume, bondissant sur une proie qui certainement ne s’attendait pas à un tel déchaînement de puissance. Mes pupilles s’activaient alors que mon visage carnassier sortait de la fumée causée par l’explosion. Avait-il déjà croisé les membres de mon clan ? Pourrait-il s’imaginer un instant à quel type de douleurs il s’exposait ? Probablement que non. En plus du fait qu’Hiro devait l’avoir traumatisé psychologiquement ou un truc du genre... Les Yamanaka sont de terribles adversaires. Mieux vaut être leur ami que leur ennemi…

Profitant du fait que j'étais propulsé par mon élan, je tentais un violent coup de pied dans le bide de manière à pousser en arrière ma cible et à lui faire heurter la charrette derrière lui. J’avançais par la suite mon poing droit qui tenais un kunai vers le dénommé Jack’ pour tenter de lui ouvrir le ventre. Usant de mes pouvoirs héréditaires, et de mes pupilles dorées, je parvenais à accélérer mes mouvements de manière spectaculaire. Lui ne verrait qu’un coup porté, alors qu’en réalité, il en recevrait une trentaine. De la charcuterie. Voilà ce que j’allais faire de lui. Le portrait final n’allait pas être joli. Ce serait même très très moche. Imaginez ! tout le buste troué par de violents coups de kunais, de même que le cou. Mon assaut final ne visait ni plus, ni moins que la carotide. De quoi permettre une digne mort à mon opposant.

Lui seul m’intéressait dans l’immédiat. Une fois à terre, je m’occuperais… de l’autre !

Les arbres tombent et les actions s'enchainent de manière rapide. Je n'ai guère le temps d'attacher un moindre intérêt sur ce que dit mon partenaire que je me vois déjà pris d'une migraine étonnamment particulière. Etant médecin à mes temps perdu je peux clairement voir que cette douleur n'est pas normale. De là il n'y a guère peut de solution. À la douleur les meilleurs remèdes. Sortant de je ne sais ou une seringue, je me l'administrais. Cela a clairement une utilité d'anti douleur, un puissant administrant servant à couper normalement le sens du toucher et ainsi la douleur. Genjutsu ou poison j'en sentirais les effets s'il est réel, mais au moins elle me fera guère mal pour le moment. Cependant cela montre clairement leur jeu. Éliminer le plus faible et celui pouvant les tracer en premier. Je suis leur cible du moment. Un petit sourire qui s'efface rapidement. De manière rapide, je vois un de nos ennemies foncer sur moi. Ni une ni deux j'utilise mes sens affins d'esquiver le coup. Malheureusement cela ne suffit pas la vitesse à là qu'il allait outrepassait la mienne mais quoi qu'il en soit j'arrive à éviter de recevoir un coup mortel malgré, cela les blessure que je reçois sont plutôt sérieuse, je me doit d'éviter le moindre coup. Pendant l'action je me mets aussi à reprendre une autre seringue et à lui administrer un bon petit somnifère. Reculant par contrecoup de attaque et aussi affin d'éviter tout autre coup je me mets à le regarder pour voir si ce dernier marche. Ce qui est sur c'est qu'il ne faudra pas longtemps pour qu'il s'écroule si cela marche, enfin pour un homme normal, mais vue que c'est un Shinobi qui sais à quoi s'attendre l'effet du somnifère ne fera peut être que l'engourdir:

Je crois que j'en ai eux un, mais je n'en suis pas certain.

Ses briguant sont bien plus fort que moi et je ne sais pas vraiment si après ce coup la je pourrais réussir à faire passer un autre coup l'atteignant. Enfin déjà s'il dort pour cette bataille nous aurons un homme neutralisé ce qui nous ferait gagner un avantage certain. Cependant ces clones illusoires sont vraiment gênantes et avec ma maigre expérience je ne pourrais dire le quel de ses copies est le vrais. Par la suite une chose fut plutôt impressionnante. Tous ses clones se mirent a crée tousses des boules d'eau ses derniers virevoltèrent de toute par. Posant mes bras pour protéger ma tête je pue voir qu'à l'impact aucun ne fit mouche. Un leurre pour reprendre son allier pour quitter les lieux et revenir plus tard? Où peut être simplement pour camoufler une attaque. Combattre des ninjas n'est pas de tout repos, je me sens comme une fourmi face à eux. Cependant je ne suis pas du genre à abandonner.

Un super ordinateur, voilà ce qu'était devenu en quelques instants le cerveau du Chûnin qui accompagnait ce convoi valant de l'or. Il analysait tout ce qui pouvait être analysé en mémorisant dans un coin de sa mémoire les différents schémas auxquels il pourrait, lui et son coéquipier Jackal faire face.
L'embuscade avait été orchestrée par les mains d'un expert avisé, les explosions causées très probablement par des parchemins explosifs avaient fait chuter assez d'arbres pour bloquer le convoi spécial, un devant bloquant tout progression, une dernière bloquant toutes fuites et en prime un au milieu qui sous son poids avait écrasé une partie du moyen de transport.

Alors occupé à rassurer tout le monde et à communiquer quelques instructions à Jackal, Satochi observait et tentait d'apercevoir une quelconque silhouette qui se manifesterait à travers l'épais manteau de poussière que la chute des arbres alliée aux explosions avaient provoqué.
Une stratégie très certainement mise en place part leurs assaillants dont le duo de konohajin ignorait encore leurs identités et leurs nombres. Dans cette position, il n'y avait pas grand chose à faire mise à part rester très vigilant. Et les clones allaient justement servir à cela tandis que Sato' leur ordonnait de s'élancer à l'assaut du nuage de fumée pour tenter d'y découvrir un ennemi dissimulé.

C'est alors qu'un homme sortit du nuage de poussière, correctement bâtit, il s'agissait là d'un adversaire qui de par son apparence semblait redoutable et l'expression de son visage trahissait ses intentions et son étonnante détermination à nuire à ce convoi et à toutes personnes qui tenteraient de le protéger dommage cependant, il était tombait sur la mauvaise personne dans cet assaut. Ses facultés étaient encore inconnues, mais Satochi ne se laisserait pas faire sans bouger le petit doigt.

Jackal commença alors à se tordre de douleur se tenant la tête comme on le ferait pour des maux de tête. C'était bien trop flagrant pour n'être qu'une simple coïncidence. Il s'agissait là d'une technique ninja, un Genjutsu peut-être lancé par cet étranger sortit plus tôt du nuance de fumée ou bien d'un complice toujours caché dans l'ombre ?La réaction de Jackal était tout de même admirable puisqu'en quelques instants, il s'administra le contenu d'une seringue sortie d'on ne sait où.

Mais c'était sans compter sur l'autre assaillant qui créa purement et simplement trente clones, narguant ouvertement les copies de Satochi qui avait rappliqué dans la zone du conflit prêt à en découdre. Mais le vice de cet homme était visiblement sans limite puisqu'en quelques instants les trente copies de lui-même lancèrent chacune cinq bombes d'eau, obligeant ainsi une défense forcée.

- Je préfère hélas la qualité à la quantité furent les dernières paroles du shinobi de la feuille avant qu'il ne se place en position défensive croisant ses bras devant son visage et laissant ses clones servir de bouclier qui au contact disparurent en laissant pour seuls marques les grandes flaques d'eau occasionnées par les bombes aqueuses.

Il allait probablement prendre une bonne douche, mais l'eau n'avait encore jamais tué personne et visiblement, son choix instinctif de ne pas recule avait été le bon puisqu'il ne ressentit aucune douleur. Un homme surgit alors à toute vitesse du mur de poussière qui commençait à s'évaporer lentement, mais surement.
Il prenait pour cible Jackal qui sortait lui aussi d'une position défensive. Le deuxième assaillant était menaçant et avançait à grande vitesse se munissant de deux kunais dans sa course vers le duo. Ses pupilles changèrent de couleur laissant apparaître une lueur dorée, une couleur caractéristique d'un Clan réputé. Un Jisetsu, en faisant un bref résumé sans rentrer dans les détails, ce type était encore un candidat sérieux et associé à l'autre le duo valait le détour. Ce n'était pas le premier Jisetsu que Sato' rencontrait puisqu'il avait eu l'honneur d'accueillir Jisetsu Homura du Shûkai lorsque ce dernier s'était présenté aux portes de Konoha, en revanche, c'était le premier qu'il allait devoir affronter.

Le duo d'assaillant semblait prendre le senseur comme cible, les coups portaient par le Jisetsu portèrent leurs fruits puisqu'après une attaque redoutable le sang de Jackal coulait le long de son cou. Une blessure grave qu'il faudrait rapidement soigner une fois ces deux nukenins hors d'état de nuire.

Sato' lui avait déjà fait son choix. L'utilisateur du Genjutsu était assez loin tandis que l'autre s'était de lui-même dangereusement rapproché du konohajin afin de pouvoir blesser Jack', bien trop près, beaucoup trop près même. Aurait-il sous-estimé le Rakuzan ?
Pour il ne savait quelle raison, le brun remarqua la défaillance du Jisetsu qui semblait vacillant. Un autre coup de Jackal ? Or Satochi n'avait absolument rien vu du tout, mais c'était peut-être du pain bénit.

Concentrant son chakra dans sa main droite, l'accumulation donna naissance à une sphère qui fut combinée à une grande vitesse de rotation, après une fraction de seconde le résultat était probant, une sphère d'une trentaine de centimètres de diamètre se tenait dans la main du Rakuzan, tourbillonnant sur elle-même à une vitesse folle. Mais Sato' n'allait pas s'arrêter là, il concentra une certaine quantité de chakra sous ses pieds et s'élança à grande vitesse vers son adversaire le plus proche à savoir le Jisetsu. Ce dernier n'avait pas prêté attention à Satochi, il le payerait sûrement peut-être dès à présent alors qu'arrivé à son contact Satochi tendit son bras armé de la sphère tourbillonnante de lave sur l'abdomen de l'imprudent laissant raisonner sa voix puissante.

- YOSENGAN !

Un jutsu très puissant qui en cas de contact propulserait aisément le Jisetsu parmi les nombreux arbre encore debout dans la forêt qui entourait la zone de combat.
Il aurait eu tendance à vouloir entamer une discussion, mais cette situation le poussait à rester sur ses gardes et à prêter assistance à son camarade blessé ? L'idéal ? Un repli des deux assaillants, mais si le combat devait continuer qu'il en soit ainsi.

Etat:

Si l’on devait définir l’affrontement qui se déroulait depuis à peine quelques instants, le moins que l’on puisse dire c’est qu’il était explosif. A peine avais-je lancé le premier assaut et déclaré les hostilités que les actions, toutes plus agressives les unes que les autres, s’étaient enchaînées. Le combat allait être mouvementé, mais s’annonçait court. Alors que ma diversion avait visiblement fait mouche, nos deux adversaires ne pouvant réagit à l’illusion de la centaine de bombes aqueuses fonçant sur eux, les clones du konohajin disparurent un à un après les cinq vraies explosions. Un bon point, tandis que j’étais toujours fondu dans la masse. Le seul en capacité de me repérer était le senseur, mais comme je l’avais prévu, Ozaï avait très bien compris où je voulais en venir. Nos deux opposants étaient à découvert, et le senseur était sujet à des maux de tête. Alors qu’il s’injectait je ne sais quoi dans le corps, le Jisetsu bondit sur lui avec rapidité et lui asséna un de ses combos fétiches.

L’impact allait être lourd pour la victime de l'enchaînement, mais celui-ci parvint à planter une seringue dans la cuisse de mon acolyte, qui perdit quasi instantanément de sa vigueur. Il ne le savait probablement pas, mais il venait de se sauver la vie. S’il avait subit l’intégralité de l’attaque d’Ozaï, j’aurai fait en sorte de l’achever. Cependant, un problème se posait désormais face à nous : l’exposition de mon équipier. Il était au corps à corps d’un des deux ennemis, et à quelques mètres seulement du second. Ses réflexes endoloris et son agilité n’allaient pas lui permettre d’échapper à une riposte de la part de l’autre konohajin. Malgré le temps d’avance que j’avais gardé grâce à ma diversion, je n’avais aucune solution pour le tirer de là, et ça, je compris instantanément que les autres l’avait remarqué. Je n’avais plus qu’une solution, ne m’enchantant guère, mais je n’avais pas le choix.

Évidemment, le shinobi de la feuille encore en forme se jeta sur mon allié à pleine vitesse, une boule rougeâtre dans la main. Aïe. Ozaï allait morfler, quoi qu’il arrive. Je redoutais clairement l’état dans lequel j’allais le retrouver, lorsqu’il aurait pris une telle attaque de plein fouet, car c’est ce qui allait se passer. Je ne pouvais laisser le sacrifice qu’il allait subir vain, je ne pouvais me résoudre à accorder un point d’avance sur nous à mes adversaires. Jusque là, nous avions mené la danse, en attaquant les premiers, mais notre précipitation nous avait valu une contre-attaque pouvant retourner l’issue du combat. C’était à moi de refaire tourner la roue en notre faveur.

J’exploitais le temps dont je disposais pour mettre en place une stratégie qui avait déjà fonctionné. Elle nous avait d’ailleurs permis de faire jeu égal avec Mihawk, l’As de Kumo. Dès que la boule avait été totalement formée, et au moment même où il allait s’élancer sur Ozaï, j’appliquais à mon acolyte et son assaillant mon genjutsu fétiche. Je les liais. A l’impact, tous les dégâts que subira mon frère d’arme seront directement répercutés sur celui qui les lui avait fait. L’attaque était lancée, j’équilibrais les pertes de manière inesquivable. Deux joueurs KO, tout se jouait entre le senseur et moi. Lui étant déjà blessé, j’avais un avantage clair, il ne me restait plus qu’à l’exploiter. Dans la foulée, je le plongeais à nouveau dans un de mes genjutsu propres à mon clan. Il devait se retrouver complètement immobilisé.

« Que préfères-tu ? Mourir, ou voir mourir ton allié ? Un seul de vous ressortira de là vivant, qu’il rapporte à Konoha qu’un Yamanaka a une revanche à prendre. L’autre périra ici même. »

HRP:

Incroyable ! Nous avions devant nous, le premier shinobi capable d’esquiver les assauts d’un Jisetsu ! Par le biais de ma vision me permettant de détailler au ralenti les actions se déroulant tout autour de moi, j’avais bien remarqué comment ce gars était parvenu à esquiver certains de mes assauts. Mes trente coups en un s’étaient, pour une partie, éparpillés autour du dénommé Jackal laissant des traces nettes de ma tentative de meurtre sur la charrette derrière lui. Cependant, je l’avais vu de mes pupilles dorées, ma cible avait subi des assauts tout autant que j’avais encaissé la seringue sortie de nulle part pendant que je le bombardais de coups. Hallucinant. D’autant plus hallucinant que ce Jackal était toujours debout, droit dans ses bottes alors que je lui avais causé de sérieuses blessures un peu partout entre l’abdomen, la poitrine et le cou d’où s’écoulait du sang.

Je bougeais sur le côté à peine après avoir terminé ma série de trente coups. Ma cuisse gauche laissait échapper un petit filet de sang. M’appuyant sur ma jambe douloureuse, je fis un mouvement vers l’avant puis donnais un coup sec au niveau du poignet tenant la seringue. En mode Jisetsu bien entendu. Le but était clairement de faire s’envoler cette seringue et même mieux, de rendre inutilisable cette partie du corps de mon vis à vis. Ce gars avait beau être immortel, il ne pouvait se soustraire à la puissance naturelle des Jisetsu. Notre vitesse naturelle d’exécution est sans commune mesure avec celle des simples shinobis.

Alors que je tentais de poursuivre avec une belle prise pour mettre à terre mon adversaire, je me sentis subitement comme pris par le chaloupé que l’on ressent lorsqu’on se trouve en pleine mer. C’est comme si je tanguais de droite à gauche et que mon équilibre était vacillant. Inutile d’être un devin pour comprendre que c’était forcément lié au coup de seringue. J’étais déjà un peu groggy, mais pas encore tout à fait. Bah oui ! L’art du combat au corps à corps, la maîtrise du corps, l’esprit de combat caractérisant les combattants comme moi m’aidaient à garder les pieds sur terre. Un minimum. Enfin, j’essayais quoi ! Je posais à nouveau un pied en avant pour faire subir ma rage à ce Jackal lorsque tout à coup, sur ma gauche…

À peine avais-je eu le temps de me retourner complètement que je subissais un assaut tout aussi inattendu et tout aussi violent que ce que j’avais fait subir à Jackal. Un truc quasi indescriptible. Je l’avais ressenti avant même d’en voir la cause. Je parle de cette vive douleur au ventre qui me propulsa en arrière sur le champ comme une balle qui fendrait l’air avec pour seul objectif l’atteinte résolue de l’objectif. Dans l’air, yeux écarquillés laissant exprimer ma surprise je le vis, cet adversaire qui m’avais pris de court. Il semblait tout aussi surpris que moi… Je crus comprendre. Un sourire. IMPACT.

Je venais de m’écraser contre un tronc d’arbre, recrachant du même coup un filet de sang. Mes pupilles étaient revenues à la « normale ». Je sentais mon chakra chuter. Plutôt mon énergie, ma force vitale. Un regard vers mon ventre, la seule partie de mon corps que je sentais actuellement, en plus d’un violent mal de tête… Une vive blessure, des traces… de lave, du sang, noir… Je devais être très gravement atteint.

D’un regard sadique, un filet de sang sur la bouche, je regardais amusé Hiro puis nos deux adversaires. L’autre semblait tout aussi mal en point que moi. Un peu comme le dénommé Jackal. Hiro finirait le combat. Pour l’heure, en ce qui me concerne, je venais à nouveau de faire preuve de mes limites.

*Désolé Hiro…*

Je m’évanouissais.

Spoiler:

Les assauts de nos deux adversaires sont bien coordonnées. Un vrai travailler de pros et je m'y connais en pros, même si je ne suis pas un expert au combat, j'excelle dans d'autre matière. La cuisine est un art que je pratique de manière phénoménale. Pour ainsi dire je connais maintenant la finalité de l'histoire, je n'ai plus vraiment le suspense du début des hostilités. Je fus.... Pas vraiment utile, même si cela ne me dérange guère. Dire que je ne veux que gagner ma brique pour pouvoir avancer plus vite. Au retentissement sonore d'une voie grave, je me mets à entente, un dilemme qui ne semble pas vraiment en être un. Une revanche contre Konoha, comment tomber sur pire adversaire que sur un voulant ça vengeance. Gagner du temps pour attendre que la paralysie s'estompe? Cela ne change rien, je tiens à peine sur mes jambes. Soutenus sur un mur. Une paralysie me guète. J'évalue la situation en regardant se qui c'est passé. L'un d'entre eux ma filé une migraine et l'autre s'est amusé à jouer à la passoire avec mon corps. De là dans, l'action j'ai pue lui donner un coup de seringue. Pour la suite c'est au tour de mon compagnon utilisant une vitesse de mouvement et une attaque sur une distance bien moindre, un assaut qui aurait surement passé même sans la dose de somnifère que j'ai planté dans le corps de celui m'ayant agressé. Je peux clairement comprendre l'action, comme mon mal de tête, c'est surement lier à un Genjutsu. Je peux donc comprendre que je n'ai aucune chance face à lui. La vitesse de réalisation de ses actions et la distance qui nous sépare me rend impuissant. Sans compter dans quel état je suis.

Je suis déjà mort. La question qu'il pose semble plus provenir de la rhétorique plus qu'une réelle question. J'étais blessé, mais en montrant une de mes seringues j'ai laissé montrer mes connaissances en médecine cela plus mes capacités sensorielles font sans compter que dans mon groupe je suis le moins grièvement blessé, du moins si l'on peut dire cela ainsi au vu de mon état, cela me rend le plus susceptible de commettre un acte tout aussi suicidaire que stupide après avoir fait mes premiers sont, mais comme toute action de ce genre elle mise aussi un danger pour ceux étant en face, cela même si c'est de manière minime. Au vu de leur capacité s'était des pros, ils ne laisseront pas une chance de leur remettre des bâtons dans les roues, même si personnellement, je ne tenterais pas la chose:

Un choix? Nous savons déjà tout deux que tu l'as déjà pris non? Tu laisseras mon chapeau sur mon visage à ma mort. J'ai pris dans le chariot quelque pièce pour refouler de manière plus équitable mon travailler.

Un Yamanaka j'aurais dû m'en douter, pourtant le fait qu'on amène un convoi Konohajin n'a fait que voiler cette hypothèse. Dommage que cette leçon soit inutile après la mort.

hrp:

Satochi allait l'avoir, tendant fièrement son bras armé de son Yosengan en direction du Jisetsu propulsé à grande vitesse pour avoir la certitude de faire mouche, à cet instant ce n'était plus qu'une question de quelques millièmes de secondes. Son regard ténébreux observait et capta parfaitement les traits qui se dessinaient sur le visage déconfit de l'utilisateur du Kinnegan, la crainte, sans l'attaque impulsive de ce dernier cette action du Rakuzan aurait été bien différente, elle n'aurait peut-être tout simplement pas eu lieu, mais l'homme aux pupilles doré avait décidé d'en finir rapidement avec Jackal. Et c'était ce petit détail qui allait dès à présent signer la fin du combat pour lui.

3, 2, 1 ... Touché. Comme prévue, la puissante technique Yôton du Manipulateur de Lave fit mouche, Sato' pouvait observer les morceaux de tissu se déchirer tout en brûlant alors que le corps du Nukenin était expulsé après l'impact violent, Jackal avait réussi à coup fabuleux en parvenant à déstabiliser un peu plus le bandit. Désormais hors de combat, car c'est ce qu'il était. Le duo Konohajin allait pouvoir se concentrer exclusivement sur l'autre ennemi toujours tapi au milieu de ses clones. Mais c'est alors qu'un évènement surpris intervint.

Subitement, Sato' fut projeté dans la direction opposée prise par le corps du Jisetsu, le Konohajin manifesta sa surprise qui croisa le regard et le sourire mielleux de celui qu'il venait de combattre comme si ce dernier savait ce qui était en train de se passer. Puis c'est une douleur indéfinissable à l'abdomen qui s'empara de lui, elle était vive et insupportable, une brûlure comme jamais il n'en avait connu d'autre. Mais il n'avait pas le temps de penser plus puisque son corps s'écrasa contre un arbre. Sous la violence du choc, il sentit quelques cotes dorsales se briser, alors qu'un filet de sang s'écoulait dès lors des deux recoins de sa bouche. Son corps s'écrasa au sol inerte, et pendant plusieurs seconds perdus au milieu du nuage de poussière qu'il avait lui-même généré après le violant impact et sa chute il demeura sans le moindre mouvement.

Mais il en fallait plus pour venir à bout de Rakuzan Satochi. Son esprit combatif prit le relais sur la conscience tandis que son corps s'anima prenant appui difficilement sur chaque parcelle de son corps qui lui aurait permis de se relever, à quatre pattes haletant de souffrance il releva la tête laissant apparaître un regard perdu dans le néant mais animé par une flamme vive qui demandait qu'une chose, se déployer et brûler. Ses bras tremblaient tandis que ces derniers essayaient de maintenir la masse du Chûnin en équilibre, de son abdomen émanait une odeur désagréable de chair brûlée alors que sa peau apparaissait clairement carbonisée par endroit terriblement roussies à d'autre. Son équipement de Chûnin avait été complètement transpercé au niveau de l'impact qui adoptait clairement l'apparence sphérique du jutsu utilisé par Satochi quelques instants auparavant. Il écouta tant bien que mal la déclaration du dernier adversaire, celui qui avait attaqué en premier et qu'il aurait finalement dû attaquer en premier. Pourquoi alors que la situation se présentait de manière idyllique se tournait à présent à la désillusion. Il écouta tant bien que mal la déclaration du dernier adversaire, celui qui avait attaqué en premier et qu'il aurait finalement dû attaquer en premier. Un Yamanaka ainsi ce mec était un ancien de Kanoa ? Un traître devenu bandit pour quelques pièces d'or désirant tué pour parvenir à se remplir le bide de saké le soir venu. Un homme bien pathétique.

- Je me ferais un honneur de rapporter cela au Chef de ton Clan Yamanaka Meia. Il sentait ses forces l'abandonner et c'est dans un dernier soupir qu'il d'adressa à son coéquipier. Bats toi Jack' bats toi.

Satochi s'écroula ensuite de tout son poids, ses dernières pensées avant de sombrer dans l'inconscience furent. *Quel Yamanaka en peine... Jackal, courage* et puis plus rien.

Etat:

Tout s’achevait maintenant. L’affrontement avait été bref et intense, et l’issue était bien vite arrivée. De chaque côté de lourds dégâts étaient à déplorer, mais j’avais eu de la chance cette fois-ci, je m’en étais sorti quasiment indemne. Épuisé, essoufflé, mais pas grièvement blessé. Ce n’était pas le cas des trois autres sur le champ de bataille, dont Ozaï qui était écroulé au sol, le ventre détruit par l’orbe de lave d’un des konohajins. L’impact associé aux brûlures avaient fait un véritable carnage et les jours de mon équipier se retrouvaient désormais comptés, s’il ne recevait pas de soin rapidement. Je jetais un oeil sur lui, avant d’en finir avec les deux autres. Il venait de perdre connaissance, le temps était compté.

Ma maîtrise du genjutsu avait fait que l’issue du combat avait penché en notre faveur, en retournant l’assaut destructeur du manipulateur Yôton contre lui. Il avait subit les mêmes répercussions que l’ex-kirijin et se retrouvait par conséquent au bord de l’agonie, lui aussi. Enfin, le dernier de nous était à moitié mort, après avoir goûté au taijutsu du maître du temps. Un bien beau travail de la part d’Ozaï qui avait su faire son job avant de s’en prendre plein la face.

Ce coup-ci, nous avions quand même eu chaud, je devais l’avouer. Rien n’étais encore scellé quand à l’avenir de mon frère d’arme, et le savoir dans un tel état m’avait filé la rage. J’avais soif de vengeance, une soif qui allait me pousser à lancer cet appel à Konoha : j’étais de retour. Celui qu’on avait oublié allait refaire surface, plus fort, plus dangereux. Celui qu’on avait considéré comme mort allait démontrer qu’il était bien vivant. Et j’allais le faire en ôtant la vie d’un de ces minables, que je venais d’écraser. L’autre irait rapporter à ses dirigeants, à son cher village, la malheureuse nouvelle.

Le plus aguerri des deux étant cloué à terre et au bord de l’agonie, je m’approchais de l’autre. Le senseur… J’allais prendre sa vie, à lui. Pourquoi ? Pour que ce soit injuste. Pour que l’autre, en rentrant, soit rongé par le remord, par la honte, par la culpabilité, d’être revenu alors que son compagnon crevait sous ses yeux. Et qu’il fut incapable de m’en empêcher. Ma future victime était plaquée contre un morceau qu’il restait de la caravane, et j’allais abréger ses souffrances. Oui, la torture psychique j’étais largement pour, il fallait dire que j’y étais prédisposé. Mais la torture physique, j’étais moins adepte, ça salit les mains…

D’un geste rapide, la lame du kunai que je venais de sortir vint se planter dans la gorge du senseur qui venait de relever la tête pour me répondre. A peine avait-il eut le temps de finir qu’il se retrouvait épinglé tel un Jésus.

« Oh, j’oubliais. »

Quelle erreur ! J’avais oublié de fouiller son esprit avant de l’achever. Une faute de débutant, à croire que j’en étais un. Néanmoins, je me consolais en regardant le second shinobi de la feuille. Lui, il allait me servir. J’apposais une main sur son front, alors qu’il était incapable de bouger, et je pénétrais dans sa tête. J’allais faire le plein de nouvelles concernant Konoha. Les dirigeants, les alliances, les pactes, le chef de mon clan aussi… J’apprenais énormément de choses en très peu de temps. J’écartais les souvenirs personnels de ce type pour me focaliser sur le village. Une fois fini je tentais un de mes tours de passe-passe en développement : le trafic de souvenir. Je tentais d’effacer les dernières heures qu’il venait de vivre et lui insérais des images différentes de ce qu’il venait de se passer. Je rendais mon identification approximative, tout comme celle de mon compère, par mesure de sécurité, mais je me donnais aussi un aspect et un niveau bien supérieur. Peut-être que quand on viendra me traquer, se ne seront plus des mensonges, qui sait. En attendant, il allait se retrouvait avec une jolie histoire à raconter, et un cadavre à justifier. Je ne savais cependant pas combien de temps mon petit jeu allait pouvoir durer…

Après avoir fini, je quittais les lieux, Ozaï sur l’épaule, à la recherche d’un endroit où se soigner, avant qu’il me claque entre les bras.

HRP:

**Contenu sponsorisé** Informations

» Les entraves de la misère [Mission Rang A - Rakuzan Satochi]
» Jackal
» Dr jackal
» Sur le chemin de Konoha [Jackal]
» Ceci n'est pas un titre.

Ceci est un hold-up ! [Rang B - Ozaï & Satochi & Jackal]

Ceci est un hold-up ! [Rang B - Ozaï & Satochi & Jackal]

Sujets similaires

Sujets similaires