Citation :

Bien je viens donc demander l'entrée au Shozaichi [Dans un but tout à fait pacifique], malgré tout mon personnage n'est pas reconnaissable en tant que Nidaime Kazekage, donc pour les intervenants, je vous prie de le considérer comme étant Mamoru Lessa. [Après tout j'ai le PS ]

HRP:

En plus du garde empreint d’un sérieux si théâtral ? Une petite troupe, trois personnes pas une de plus, qui passe simplement les portes avant d’apercevoir le garde en question, d’ordinaire bien moins sérieux.

- « Fuusho ! » Tonne le meneur du groupe, dans sa direction. « Arrête donc d’emmerder les voyageurs et suis le protocole, ça te changera… .» Le trio disparait d’un éclat de rire sans se préoccuper davantage de l’inconnu, après tout, n’y a-t-il pas déjà un garde ?

- « Si on peut plus innover… . Aloooors, » Il traine un pupitre jusqu’à lui pour y placer deux papiers, extirpe un stylo du revers de son manteau, puis laisse apparaitre un sourire presque sadique tandis qu’il l’enclenche d’un "clic", -le stylo, pas son sourire-.

L’index gauche posé sur les premières lignes, il commence le questionnaire. *Ô combien utile* ne manque-t-il pas d’ironiser intérieurement. « Nom, prénom… déjà dit, Mamoru Lessa. M-a-m-oru et L-e-deux s ?-a. » Il remplit le second papier de ce qu’il s’épelle lui-même puis relève le nez, une fois fini. « On va attaquer la partie intéressante du quizz. Z’êtes prêt ? » Attrapant le papier des deux mains, il le soulève à hauteur d’yeux, s’éclaircit la voix et laisse s’écrouler la cascade d’interrogations.

- « Souffrez-vous d’une maladie grave ? Si oui, est-elle contagieuse ? Êtes-vous mentalement instable ? Vous droguez-vous ? Avez-vous fait de la prison ? Chez nous ? Vous en êtes-vous enfui ? Avez-vous l’intention de nuire à l’Alliance des Pays Neutre ? Vous considérez-vous comme dangereux pour vous-mêmes ? Pour les autres ? Comment décririez-vous votre relation avec les poisons ? Comment décririez-vous votre relation avec les armes qui font "pan" ? Celles qui font "boum" ? Celles qui font "chling" ? Si autres, précisez. Pourquoi êtes-vous venu au Shozaichi ? Vous a-t-on déjà refusé l’entrée sur notre territoire ? Sur un autre territoire ? Si oui, pour quel motif ? Avez-vous déjà séquestré quelqu’un ? Si oui, pour quel motif ? Vous considérez-vous comme un allié des Furyous ? Si oui, pour quel motif ? Trouvez-vous nos portes jolies ? Si oui, pour qu… ah non, pardon. »

Il tend finalement le papier au Mamoru pour qu’il puisse plus facilement répondre point par point à chacune d’elles.

Spoiler:

Le garde venait de se faire gentiment rabrouer par ses collègues qui lui demandait de suivre le protocole pour une fois, c'est ce pour une fois qui laissa divaguer mon esprit sur des tonnes de possibilités inhérente à une manière orthodoxe d'interroger un individu devant les portes d'un village. Finalement je le regardais se placer derrière un pupitre comme le ferait un auteur pour écrire un nouvel ouvrage, le voilà qui se lançait donc dans les questions élémentaires en commençant par nom et prénom tout en précisant que je l'avais déjà dit, je me contentais de répondre à sa question...


« Oui deux s. »


Bah oui crétin avec un seul s ça se prononcerait léza et pas Lessa, mon dieu ce qu'il manquait de jugeote. Enfin je n'allais pas me faire remarquer outre mesure, j'étais ici pour visiter et non pour m'attirer des ennuis. Les questions s'enchaînèrent alors très rapidement, à un tel point que je ne pus répondre à toute celles qu'il me posait, j'essayais donc d'apporter une réponse à celle que je pouvais, cela donnait approximativement ceci :


«  Non pas de maladie, je suis mentalement stable, je ne me drogue p.., Non je n'ai pas l'intention de nuire à..., je ne suis dangereux pour per..., je ne suis pas armé, Je suis venu au Shozaichi pour... »


Après la question sur le Shozaichi je laissais simplement tomber, ce personnage avait un débit de parole bien trop important pour que je ne puisse que le suivre, alors pour y répondre... Finalement voyant que je n'étais pas en mesure de répondre à tout cela directement, il me tendit directement le papier, ce à quoi je répondis :


« Vous auriez du commencer par là ! »


J'affichais un sourire sincère au vieil homme, enfin il était vieux par rapport à mon corps actuel, par rapport à mon ancien c'était un jeunot, mais il faut dire que depuis mon changement de corps la notion d'âge devenait une notion toute relative à mes oreilles. Je commençais donc à remplir la feuille, à la fin cela ressemblai à quelque chose de ce genre :



Citation :

Souffrez-vous d'une maladie grave : Non
Si oui est-elle contagieuse : /
Êtes-vous mentalement instable : Mentalement équilibré
Vous droguez vous ? : Non
Avez vous fait de la prison ? : Non
Chez nous ? : /
Vous êtes-vous enfui ? : /
Avez vous l'intention de nuire à l'Alliance des Pays neutre ? : Non
Vous considérez vous dangereux pour vous-même ? : Non
Pour les autres ? : Je suis un shinobi expérimenté, je peux être source de danger, mais je n'use de la force que lorsque la diplomatie à atteint ses limites.
Comment décririez-vous votre relation avec les poisons ? : Je suis expérimenté en ce domaine.
Comment décririez vous votre relation avec les armes qui font «pan» ? : Inexistante
Comment décririez vous votre relation avec les armes qui font «boum» ? : Idem
Comment décririez vous votre relation avec les armes qui font «Chling» ? : je maîtrise les arts des projectiles de la même manière que chaque shinobi.
Pourquoi être venu au Shozaichi ? : Je suis un Mamoru et j'ai ouïe dire que plusieurs confrère avaient élu domicile ici, de plus j'aime voyagé et il me semblait essentiel de visiter un lieu comme celui-ci.
Vous a-t-on déjà refusé l'entrée sur notre territoire ? : Non
Sur un autre territoire ? : Non
Si oui pour quel motif ? : /
Avez vous déjà séquestré quelqu'un : Non
Si oui pour quel motif : /



Ce fut long et fastidieux, et les questions étant pour la plupart complètement inutile, mais voilà qui était fait, je rendis donc la feuille au garde qui se trouvait devant moi, avant de lancer ces quelques mots en sa direction.


« Pensez-vous réellement qu'un questionnaire aussi long soit intéressant ? Je pense que personne ne répondrait oui à la question êtes-vous mentalement dérangé ? A moins qu'il s'agit de permettre à vos senseurs de bien identifier la personne qui se présente au village, je ne vois pas l'intérêt d'une telle procédure. Sinon avant que vous ne me faisiez part de votre réponse sur la question de mon autorisation d'entrée, ou de mon refus. Pourriez-vous me donner votre nom ? J'aime bien connaître le nom des shinobis que je rencontre. »


C'était plus par courtoisie qu'autre chose mais il était vrai que cela était toujours sympathique de rencontré des personnalité d'autres pays. Je possédais une plutôt bonne mémoire du coup je parviendrai aisément à retenir l'identité de l'homme me faisant face. Enfin je finissais par reprendre :


« Suis-je en règle, puis-je entrer ? »

Citation :

Je vous donne une information intéressante dans ce rp pour le databook de votre village si vous en possédez un
Et non je ne regrette pas d'avoir mis ce rp en libre pour le moment °°

Après cette longue mission à Tori No Kuni, pendant laquelle Van démontra une certaine capacité à s'en sortir en solitaire, l'homme arriva enfin. Les verres de ses lunettes étaient brisés, sa coiffure était encore brûlée à cause des kunais explosifs, son bras et sa jambe le faisaient encore souffrir et l'intégralité de sa tenue était à revoir. A bout de souffle ce fut complètement naze de toute énergie que Van s'écroula devant les portes...

" de... l'eau... "

Les gardes alors occupés à regarder Fuusho procéder à son questionnaire se hâtèrent et donnèrent un coup de main à Van. " Hoheinheim Sempaï que vous est-il arrivé ? "

A bout de bras, Van se hissa contre le mur appréciant l'aide que lui fournirent les gardes à l'entrée pour se relever. Peu à peu il reprit le dessus et une fois sa soif assouvie, le trentenaire retrouva de ses esprits. Cela faisait un moment qu'il n'avait pas vu Fuusho... Depuis la fois où ils s'étaient tous retrouvés en couche culotte. Plutôt originale comme première rencontre et assez mémorable... Mais tout deux avaient intégré le Shukai au même âge. Faisant partis des plus anciens, ils n'en restaient sans doute pas moins les deux plus fous.

Mais là n'était pas tout l'intérêt de la situation. Le nouveau venu était étrange, mais pourvu d'une bonne foi celui-ci prit le temps de remplir le formulaire et ce en faisant mention de quelques informations. Intrigué et avec ses allures de cinglés, Van s'approcha de Fuusho tout en parcourant rapidement le formulaire.

" C'est du bon travail Fuusho. Les règles sont les règles après tout. On aimerait pas voir un cinglé passer nos portes pas vrai ?!. " Il dit cela en souriant, révélant l'absence d'une dent qu'il perdit bêtement en chemin.

Mais très vite son regard fut attiré par le nom de cet étranger. Le clan Mamoru était connu de Taki. Lorsqu'il s'y était rendu le trentenaire avait eut vent de quelques histoires à propos de ces manipulateurs d'esprits. La femme de Kumo qu'il avait par ailleurs rencontrée y semblait étroitement liée.

" Bienvenu au Shozaichi Mamoru Lessa. Voici Fuusho et Van Hoheinheim pour moi même. " Le regard de Van se voulut insistant. L'homme fronça les sourcils, mais peut être n'était-ce dû qu'à ses verres brisés.

" Afin de voyager librement au sein de l'Alliance il vous faudra un laisser passer. Aucun étranger n'est admit sur le territoire sans et mieux vaut que l'on vous trouve avec pour votre propre sécurité. En attendant, Fuusho et moi vous accompagnerons au Palais du Triumvirat. "

L'aide de Fuusho était nécessaire car tant que la hiérarchie n'aurait pas valider son laisser passer, le Mamoru restait une menace potentielle. Par précaution et face à un "manipulateur d'esprit", Van jugea plus qu'utile le fait d'être deux au cas où.

" Si vous voulez bien nous suivre. "

Alors que le jeune Mamoru s’affaire à remplir le questionnaire, Fuusho, lui, s’allume une cigarette puis observe. Lorsque l’étranger lui tend ses réponses, il les parcourt d’un œil amusé. La remarque émise par le jeune homme lui fait hausser un sourcil.

- « Penser ? Mais on ne me demande pas de penser. Comment les dirigeants arriveraient à rester à leur place si ceux d’en bas commençaient à réfléchir sur les actes et décisions de ceux d’en haut ? » Le silence s’installe alors, la tension augmente jusqu’à en devenir palpable. Le fumeur maintient son regard dans celui du Mamoru, mais son sérieux cède rapidement et il laisse éclater son rire. « Nan, je déconne. Yuuryo Fuusho, enchanté. Aucune idée sur la pertinence du questionnaire. » Petit mensonge, très léger. Tout simplement parce qu’il en est l’auteur et que tout ceci ne s’aligne sur aucun protocole du Shûkai. Fuusho meuble ses journées avec les moyens du bord et se permet quelques écarts, des fois récurrents, comme ici pour jauger de la patience des étrangers. Et bien que celui-ci lui semble sympathique, notre garde n’est pas stupide au point de lui offrir toute l’explication.

- « Vous faudra un laissez-passer pour vous balader sur le territoire. » Se contente-t-il de lui répondre, sans lui donner ni délai ni avis favorable. Encore et toujours cette patience qu’il titille, comme un nerf sensible vers lequel tend une aiguille, prête à piquer, à faire craquer. À lui faire abandonner la diplomatie pour devenir cette source de danger prétendue ?

Ses yeux n’ont pas quitté les réponses laissées par le voyageur. « Expérimenté ? » Le petit jeu de va et vient s’opère de nouveau entre la fiche renseignée et le visage de Lessa. « Ça fait combien de temps que vous êtes shinobi, au juste ? » Le questionne-t-il légitimement, au vu de sa jeunesse. On peut être doué, certes, mais expérimenté ? Seul le temps nous l’apporte, pas le talent.

Et en parlant de talent, Bébé Binocle pointe le bout de son nez et de ses trente-deux dents, moins une⁽¹⁾. Une aide salvatrice que Fuusho accueille d’un large sourire, jaunâtre certes, mais à la dentition complète, lui au moins. Il laisse ainsi l’officier du Buki prendre les rênes de la discussion, et acquiesce en opinant du chef à chacune de ses phrases. Surtout celle du laissez-passer. Une sorte de "Ah, vous voyez !? Exactement ce que je disais" mais, gestuelle.

Tournant le dos à l’étranger pour prendre en aparté Van, il lui chuchote sa réussite « Je lui ai fait le coup du questionnaire bidon, depuis vingt minutes… pas méchant pour deux sous et sacrément patient çui-là. »


_____
⁽¹⁾ Popopo ! La transitioooon °O°.

Citation :

Je pense encore un tour chacun & on pourra conclure ce rp °° Merci à vous en tout cas c'est très aimable !

De retour à la maison...

À peine était-il revenu au Shozaïchi que le Passeur avait était demandé au Palais du Triumvirat. Il y avait eu plusieurs visites pendant son absence, et surtout, plusieurs allées et venues de gens dont il n'avait pas sondé la mémoire. En soit, plein de failles dus à son absence qu'il fallait aujourd'hui combler...

Combien de jour de repos alors qu'il rentré d'un voyage horriblement éprouvant ? Aucun. Qu'est-ce qu'il détestait ça... En tous les cas, il préférait cette situation à celle de Mizu no Kuni. Au moins, ici, il se sentait vraiment chez lui. Feuilletant dans les dossiers de son nouveau bureau –Au palais du Triumvirat, siouplait !- le petit chat était de nouveau en charge aux Portes de la Capitale de l'Alliance.

Il soupirait. Ses remplaçants n'étaient pas vraiment doués dans cette paperasse. Pourquoi ? Parce qu'il fallait être habile et avoir un cerveau suffisamment souple pour manipuler une tonne d'information. Mais l'avantage, c'était qu'il était dans ce bureau, bien chauffé. Et pas dans cette salle froide et ouverte au niveau des portes du Shukai.

On toqua ensuite à son bureau, dont la porte affichait la magnifique enseigne : Passeur. Le petit chat leva la tête...

« Ouais ? C'est pour quoi ? »

Et on fit entrer 3 protagonistes. Deux qu'il connaissait, et un inconnu... Tout ceci ne lui disait rien qui vaille, m'enfin, il n'avait même pas besoin de demander. C'est vrai que c'était assez impressionnant de voir que le Passeur du Shozaïchi n'était qu'un petit gosse blond d'une quinzaine de piges, avec un visage d'ange...

« Passe le dossier, qu'on en finisse... »

Le dossier arriva jusque devant son bureau, et il regarda la fiche. C'était lui, après tout, qui distribuait les Pass... Lisant le dossier, il observait le soit disant Nukenin errant... Quelque chose clochait. Et même une grosse chose ! Il avait menti... Len recula sur sa chaise, avant de simplement dire...

« Je vais m'occuper de lui... Vous pouvez repartir... »

Les deux autres n'avaient pas d'autre choix que d'obéir. Len était de la Section Johô. Et cette affaire était de la section Johô. Quand la porte fut fermée, il posa ses coudes sur la table, et joint ses mains afin de poser sa petite tête dessus, faisant un grand sourire.

« Mamoru Lessa... Et si vous vous présentiez à moi sous votre vrai nom ? »

Un sourire d'Ange, un visage d'Ange, un corps d'Ange... Mais un esprit de Démon. Rien n'échappe au Passeur du Shukai.

Hep:

Spoiler:

- « Les maths, ça vous a jamais vraiment branché pas vrai ? » Demande-t-il à Lessa, en comptant le nombre réel de questions et en les comparant avec le "une ou deux" initialement annoncé. « Ils parlent aux esprits, y paraît. Et hormis un Mamoru, je doute que quiconque est une réelle idée du potentiel de leur capacité. Pas vrai ? » Lâche-t-il en donnant un petit coup de coude au seul Mamoru présent, suivit d’un clin d’œil complice, sans raison valable à vrai dire.

Tirant une bouffé sur la clope qu’il s’était allumé dès leur départ vers le haut de la colline, il continue de répondre aux interrogations du jeune shinobi errant.

- « Y’a bien Mamoru Hikari. Une comme vous tiens, sans attache. Mais elle doit probablement être morte, la pauvre… .» Suite aux évènements de l’île inconnue, la jeune kunoichi avait subi de graves blessures, engageant sérieusement son pronostic vital. « Et sinon… le nouveau là, Aro ? Mambo ? Nano ? » Ses questions se tournent principalement vers Van, peut-être connaît-il l’identité de ce Mamoru arrivé au Shûkai il y a peu.

- « La fierté ? » poursuit-il, « Je ne vous parlerais de rien, ni même personne. Vous n’avez qu’à ouvrir les yeux et observer. Cela représentera la plus convaincante des argumentations. Quant aux Capitaines, je ne donnerai qu’un seul mot pour les trois : surprenants. » Sourire en coin, il laisse libre court aux pensées du voyageur sur la raison de ce mot, puis tire une nouvelle fois sur sa clope.

Ce flot de question, était-ce là une vengeance pour le questionnaire qui lui avait fait subir ? Bah ! Au point où il en est, Fuusho peut se permettre de répondre à une dernière petite question, après tout. « Ce sourire n’est que le reflet de ma curiosité envers vous. Ne le prenez pas mal mais… vous m’intriguez. Et je ne saurai dire pourquoi. Peut-être parce que vous parlez comme un vieux. M’enfin, pour ce que j’en dis, allez surtout pas vous vexer. »

Une fois dans le bureau, Fuusho salue l’étranger et quitte la pièce. « Au plaisir Mamoru Lessa. » puis quitte la pièce en compagnie de Van. « Une petit verre de saké ? Aller viens, j’t’invite ! »

Belle fin de journée en perspective… .

Van en voyant Fuusho répondre ne pu retenir un sourire amusé. La remarque qu'il fit concernant le nombre de questions posées simultanément par l'étranger ne trouva pas meilleur répartie. Mais contrairement à Fuusho le Hoheinheim avait bien une idée concrètes de ce qu'était capable d'accomplir les Mamoru. Mais privilégiant le silence, le trentenaire se laissa taper par le coude de son homologue qui émit quelques brèves rumeurs locales qu'il était possible d'entendre un peu partout dans la cité.

" Ando " Ajouta Van pour indiquer le prénom que cherchait désespérément Fuusho. Celui-ci s'en rappela alors et acquiesça d'un signe à présent convaincu. Il se mura dans un nouveau silence, laissant la parole à celui qui voulu bien lui répondre en premier. Il fit mention des capitaines et d'un mot qui suffit par ailleurs à les décrire. Il était vrai que les Capitaines du Shukai étaient surprenant et que chacun d'eux avait son propre talent.

Le barbu mit un point d'honneur à répondre à chacune des questions énoncées plus tôt par Lessa. Alors que le Hoheinheim en avait oublier la moitié, il sortit une note qu'il gratifia de quelques indications avant de passer les portes du palais. Sur place ils furent confrontés à Len Yamanaka. Un spécialiste de la sensorialité qui jugea préférable de s'occuper seul du nouveau venu. Intrigué, Van aurait pensé qu'au contraire il se serait dépêcher de demander l'aide des deux membres de l'Alliance ain de transférer plus haut encore à la hiérarchie le Mamoru mais rien.

Contraints visiblement de partir Van et Fuusho quittèrent la pièce. Remontant ses lunettes, le Hoheinheim se tourna une dernière fois en direction des portes du Palais avant de reprendre sa route. Le Barbu proposa un petit verre de saké que le trentenaire ne refusa pas. Après sa longue mission il comptait bien prendre du repos et ainsi profiter un peu d'être de retour.

" Avec plaisir Fuusho San ! " Ce dernier invitait, pourquoi refuser l'offre. Ce fut content que Van partit le pouce dans la bouche afin de faire cicatriser au plus vite la petite entaille qu'il s'était faite plus tôt. Dans le palais il laissa sur place un invité mystère sur lequel figurait une petite note à l'attention du Mamoru. Discrètement la bête noire minuscule se faufila de la manche du Hoheinheim à celle de Lessa. Au moment où ils se croisèrent lorsque Fuusho et Van quittèrent la salle, il entra dans la large tenue du visiteur passant inaperçu aux yeux de tous.

" Tu connais quelques bonnes tavernes ? " Van se laissa à présent guider à travers la Capitale. Boire serait un bon moyen de bien dormir cette nuit. Complètement épuisé il ne voulait qu'une seule chose. Son lit. Mais ce fut tout de même avec beaucoup d'entrain qu'il accepta l'invitation de son compère.