°°Au palais du daimyo de la terre…Quelques heures plutôt (le fils du daimyo)°°

La journée avait si bien commencé, que j’avais décidé de m’entrainer aux sabres avec ma chère et tendre femme Yamato. Je travaillais de nuit, et de ce faite j’avais tout le loisir de lui mettre une bonne correction. À la porte du village, dans une belle petite clairière, non loin de notre domicile, nous nous étions rendus. Le ciel était d’un bleuté magnifique, sans nuages. Sans nuages pour gâcher ce tel chef d’ouvre. Le vent s’engouffrait dans nos habits. Nous nous tenions droit, tout comme le katana que nous tenions en main. Pour une question de sécurité, ces derniers étaient émoussés. On se fixait langoureusement, avec une telle passion dans les yeux que nul ne pourrait perturber. D’une détermination incalculable, je chargeai, d’un pas vif et puissant, l’opposant qui se tenait devant moi. Un amas de poussières s’élevait du sol, à l’endroit précis où mes plantes de pieds se situaient, il a de cela quelques micros seconds. Mes poings, plus solides que le roc, je confrontai ces derniers à ceux de mon adversaire. Dans un bruit sourd, j’enchainai les combinaisons de coups. C’était un combat traditionnel et n’était qu’un moyen, rapide et efficace, pour se divertir. Soudain, par un moment d’étourderie de ma part, Yamato profita de la situation pour me mettre au sol, d’un coup de poing bien placé au visage. La fixant d’un air étonné, mais amusé, j’empoignai la main qu’elle me tendit. Autant la plupart des humains son seul durant la majeure partie de leur vie, nous, jeunes mariés, nous sommes accompagné, épaulé, conseillé, entrainé, réconforté, à leur manière, par nos âmes sœurs. Suivant le court de la plaisanterie, tout en me relevant, elle se stoppa à mi-chemin.





Apres plusieurs heures d’entrainements, un grand bruit alerta notre concentration. Ne ce trouvant non loin du lieu de la provenance de ce mystérieux carnage, nous nous décidions à aller jeter un œil. Arrêtant nos altérations, nous nous dirigions vers ce lieu. La géographie de cette contrée était tout à fait surprenante. De multiples sources donnant naissance à de magnifiques ruisseaux propices à un entrainement spirituel et corporel. Elle partageait ses frontières avec cette immense et vaste étendue rocheuses. Me jumelant davantage avec ce merveilleux patelin, je palpais le changement de climat. Après quelques bonnes heures de marches, je foulais enfin la terre sainte et sacrée de ma destination. Son climat doux et tempéré offrait à ma peau fragile, un luxe qu'elle ne pouvait point se payer auparavant. Marchant, visitant et admirant ce paysage, traversant et survolant ces multiples cours d'eau, je détectai un lieu. Un parage défini par une petite chute de baille. Un espace vert luxuriant, assez vaste pour accueillir un guerrier en plein exercice de ses fonctions. Un cours d'eau assez long et large pour s'y entrainer. Entouré de baliveau verdoyant et resplendissant de joie. Les rayons solaires s'y faufilaient, tels des souries, à travers ce ciel baldaquin azuré et dépourvue de nébulosités. Notre étoile faisait légitimement son ascension… Sur le palais

°°Quelques heures plus tard… au portes du village (Mamoru Ando)°°

Traversant un mouvement de foule, surement dû à l’arrivée d’un des fils du daimyo, j’eu peine à arrivée à destination. La foule m’écrasait littéralement. Il n’avait point de compassion pour un pauvre aveugle. Après quelques minutes, je parvins enfin au lieu de rendez-vous. Apparemment je n’étais pas le seul ayant été desservi sur cette mission, nous étions plusieurs Genin accompagnés d’un Chunin, pour nous encadrer. Il ne faut jamais être trop prudent. C’était le fils du daimyo et il nous fallait donc être au sommet de la forme. Ce dernier était accompagné d’une jolie jeune femme, que je peux reconnaître et imaginer à l’odeur ravissante. Ce dernier avait pour destination l’île de Yuki no Kuni, situer dans le pays des neiges. Pour cela, nous devrons donc embarquer sur l’un de nos navires situer dans une des villes portuaires. Là-bas nous sera distribué notre itinéraire.

La ville de Kanazawa était une de ces ville portuaires très riche et abondante de vie. Les marins pécheurs y faisaient leur vie et leur Qg. La vie était paisible et tranquille. Au sein de l'alliance nombreuse sont les paysans pouvant témoigner en notre faveur sur nos loyaux services pour la communauté. Bientôt dans quelques heures, la ville allait bientôt accueillir une personnalité vivante. Une personnalité que nous avions la charge de protéger durant son voyage. Le prince du Daimyo allait bientôt se marier, ce voyage devait servir de visite de courtoisie à la population ainsi qu’au parent de son bien-aimé, originaire du pays de la neige. Cela devait être un grand événement, et la ville devait être, en ce moment même, en pleine activité festive. Nous avions quitté la cité, il a de cela quelques heures, nous avions dû contourner le mont Mukashibanashi, puis suivre un cours d’eau. Cela faisait quelques minutes que nous avions tournées sur notre droite, prenant ainsi la direction du nord, empruntant un chemin rocailleux.

Sur ce type de route de campagne, nous devions prendre un pas plus lent, pour, ainsi, éviter à nos deux tourtereaux, d’être secoué dans tous les sens. Le soleil nous tapait de ses rayons ardents, et le vent commençait à se faire rare. Nous étions en train de suer à l’extérieur, et les cheveux que nous avions choisis pour l’occasion, commencés à se déshydrater. Le carrosse qui transportait le prince et la princesse était abrité des rayons du soleil, mais la chaleur ne se faisait pas moindre. J’espérais de toute cœur que ces derniers avaient prévue une tenue attribuée. Je pouvais sentir la fatigue monter sur moi. Je pouvais entendre mes collègues commencer à se plaindre. Mais nous ne devions pas nous arrêter de si peu, car, nous avions aucun point auprès duquel nous arrêter pour pouvoir de se réhydrater. Le pont d'eau la plus proche n’était qu’à une dizaine de kilomètres. Il nous restait un bon bout à faire avant de pouvoir se reposer.

Sortant petit à petit du chemin rocailleux, nous arrivâmes enfin au point d’eau. Ce point n’était autre que la mer. De là où nous étions, nous pouvions d'ores et déjà apercevoir la ville portuaire. Profitant de cette pose, le prince et la princesse prirent les devants et allèrent se jeter à l ‘eau. Pendant ce temps, nous nous posions face à eux, mangeant tout en les surveillant. Tout en rêvant bien sûre que ce sera bientôt à son tour. Je ne pouvais pas faire grande chose étant donné que j’étais aveugle. Heureusement que j’avais les esprits de mon côté. Le soleil commençait à perdre de ses forces, nous donnant une trêve pour pouvoir rejoindre la ville de Kanazawa. Reprenant la route, il ne nous fallut guère de temps pour arriver enfin à destination. Comme nous le pensions la ville étions festoyant à l’égard de l’arrivée du prince et de la princesse qui allait bientôt se marier. Après une journée de fête, que, malheureusement, je ne pus voire les couleurs joviales, la nuit était finalement tombée. Nous avions donc décidé d’établir domicile pour la nuit.



A travers cette nuit fraîche, je ne pouvais m’empêcher de penser que peut-être que ma fin était proche… Lorsque cette année se sera écoulée, j’aurais pris non pas une année comme le commun des mortels, mais bien 12 ans que la nature a décidé de prendre. C'était triste pour ma vie, triste pour moi, triste pour mes camarades que je commençais tout juste à faire, triste pour ma renommée encore inexistante, triste pour mon nindo encore inconnu.