Argh ! Je souffrais le martyr. Toutes ces courbatures, j’avais l’impression que chacun de mes muscles avaient été broyés. Comme si une montagne m’était tombée dessus. C’était donc ça la vie de shinobi ? Je savais que j’allais en baver, mais pas à ce point. Je revenais d’une mission avec mon vieil ami Shinji et on s’était fait tabasser pas par une bande de pillards sans scrupules. Bon, nous étions parvenus à en venir à bout mais ce n’était pas sans prendre des coups. J’avais des bleus sur tout le corps. Je devais reprendre l’entrainement sérieusement. Ca faisait un petit moment que je n’avais pas effectué une activité physique aussi intense. Bon, c’est décidé, dès demain, je me prends en main. Enfin quoique, demain c’est un peu tôt, je devrais surement attendre quelques jours encore.

Je venais de quitter mon ami élastique, déambulant dans les ruelles du village. La nuit était tombée depuis plusieurs heures déjà et le centre-ville commençait à s’animer. J’avais bien besoin d’un verre moi. Malgré la fatigue, j’aurais bien pris un petit remontant. Mais tout ce bruit me donnait une migraine pas possible. Il me fallait un trouver un endroit calme. Il y avait un petit bar, pas très populaire en fin compte, c’était l’endroit parfait. Il y avait pratiquement personne, je me plaçai donc le fond et commandai une bouteille de saké. J’y passai une bonne heure, priant pour que personne ne me reconnaisse. Ben oui quand même. Je n’avais pas envie qu’on me voit dans un établissement de bas étage. Je m’empressai donc de finir ma bouteille afin de quitter ce trou à rat.

Je pris donc la direction de ma demeure dans les quartiers chics du Suna. Je passai donc dans la rue des restaurants, bars ou encore casino d’un tout autre standing de l’établissement que je venais de fréquenter. Même si le luxe était mon environnement de prédilection, je n’étais pas d’humeur ce soir. Finalement l’alcool n’avait fait qu’accentuer ma migraine. Et puis, tous ces gens en train de crier. Pourquoi se mettaient-ils à gueuler comme ça ? Il y avait un petit de groupe de personnes attroupé autour de quelque chose. Ok, c’était quoi l’animation du jour ? Je m’approchai donc, par simple curiosité. Apparemment, une jeune femme divertissait la foule. Je ne portai pas spécialement mon attention sur cette personne, mais plutôt sur l’activité qui semblait captiver tout le monde. Des cartes ? Une magicienne ? Personnellement, je ne croyais pas du tout en ces conneries, mais je décidai tout de même de regarder l’un de ses tours.

Aux premiers abords, je remarquai quelque chose de plutôt étrange. Je décidai donc de rester et d’observer encore un peu. Ouais, ok je vois. Elle était bien gentille cette fillette, mais elle était en train d’arnaquer cette bande de crédule. Cela me fit sourire. Je décidai donc d’intervenir. Je n’en avais en fait rien à faire qu’elle arnaquait ces gens. Je voulais juste voir sa réaction.

« A moi maintenant, ma belle. Fais-moi ton meilleur tour. »

Je pris place devant la petite table qu’elle avait aménagé pour sa petite supercherie et y déposai plusieurs billet, histoire de la motiver.

Année 11 - Automne [à définir encore]

Citation :

Comme j'suis nulle aux explications triches, voici la merveilleuse vidéo explicative o/ ! le tour de carte

Tsukiko recommençait à traîner dans les rues, rentrant très rarement. Cependant qui le remarquerait ? Elle arrivait toujours à l’heure aux différentes convocations de Kioshi, elle répondait constamment présente aux différentes missions, elle n’habitait plus chez son père et Kibo était encore en voyage … En somme, personne ne l’attendait où que ce soit.

Cependant, ce retour dans les rues ne la gênait guère. Avant de connaître le clan Kawaguchi et de goûter un tantinet à leur confort matériel, avant de connaître son père et donc de savoir qu’elle avait encore de la famille et avant de rejoindre une quelconque équipe défendant un village de civils, elle avait une enfant des rues dans le pays du Feu. Une enfant qui avait été orpheline assez tôt, une enfant qui se refusait de se plier à l’autorité d’une tante bien trop préoccupée par sa propre petite famille … une enfant des rues.

Ce retour dans la rue n’était qu’un retour aux sources. Ici, elle n’avait pas à prétendre d’être une Kunoichi exemplaire ou encore une fillette travailleuse voulant plaire à un père passif. Ici, elle était à nouveau la petite orpheline tentant toutes les combines possibles pour « survivre », pour passer ses nuits ou encore économiser un peu pour se payer deux ou trois choses substantiels … comme un futur toit. Elle avait assez économisé pour avancer un petit loyer au-dessus d’un bazar, en plein milieu des marchés. Certes, c’était l’un des lieux les plus bruyants et les moins sûrs de Suna, mais n’était-elle pas une Kunoichi précisément ? Elle pourra s’en charger, et se défendre.

Contrairement à ses onze ans, elle avait la vingtaine et savait se défendre. Elle ne risquait plus les pervers ni les petits voyous qui tourmentaient les plus faibles. Certes, elle était peu encline aux combats et continuait à fuir lâchement mais si elle n’avait pas d’autres choix, elle saura se battre. Assez du moins pour s’échapper. Normalement.

- Il suffit juste de retrouver l’as de carreau mon beau monsieur.

L’un des avantages d’avoir appris les arts ninjas était la possibilité de développer quelques petites techniques trompeuses. Par exemple, elle utilisait un henge à cet instant pour cacher son identité. Elle ne voulait pas qu’un civil, un ninja ou un membre de son clan la reconnaissent et détruisent toute crédibilité de simple petite joueuse des rues.

Certes, elle aurait pu enchaîner les missions mais cela n’apportaient pas autant qu’une nuit à jouer aux cartes, tant poker que petits tours de magie ! Elle gagnait l’équivalent d’une mission rang C en une seule nuit et l’équivalent d’un gain de rang B en deux nuits … et sans s’épuiser inutilement. Elle aimait passer son temps pour perfectionner des techniques, découvrir tous les petits et méchants secrets des habitants et politiciens de Suna plutôt que perdre son temps à retrouver le chat de la vieille dame ou faire la nounou à une bande de gamins turbulents.

Etait-elle devenue cynique ? Elle était seulement devenue réaliste. Elle avait la vingtaine, son père avait été une véritable désillusion, le clan un enfer … Elle en avait plus que marre d’être la parfaite petite soldat qui n’obtenait rien à la fin. Elle allait continuer à faire des efforts … mais à sa manière. Mais de quelle manière ? Elle recherchait encore.

ET elle recherchait déjà un endroit où dormir et ne plus être ce chat errant des rues. Il lui fallait une maison à elle où elle pourrait rentrer comme ne jamais rentrer.

- Il faut être agile de l’œil !

Elle tenta de convaincre la personne en face d’elle à jouer son jeu. Son jeu de ce soir n’était pas une table de jeux dans un bar mais un petit stand de fortune dans la rue de quartiers riches, en pleine nuit. Les gens misaient beaucoup … et surtout lorsqu’ils étaient autant bourrés.

L’homme consentit à jouer et plaça une somme. Elle commença son petit tour de carte en quittant rarement des yeux la pauvre victime. De temps en temps, sans aucun scrupule, elle susurra quelques petits mots dans la conscience du monsieur – comme quoi elle n’était pas dangereuse, que la carte se trouvait là et non là et tant d’autres choses pour baisser son attention-. Elle doutait bien que la personne à l’avoir initié au Genjutsu n’aimera pas la manière dont elle l’utilisait mais elle n’était pas là, et ne serait pas au courant de ses petites combines avant longtemps !

L’homme perdit. Forcément. Si ce premier tour ne fonctionnait, elle avait toujours une autre option en main, un petit tour de Genjutsu. Mais ce dernier était réservé aux plus farouches mais, heureusement, elle n’avait pas eu recours jusqu’à maintenant. Heureusement car elle n’était pas certaine du résultat. Elle ne l’avait pas encore testée.

Une nouvelle victime se présenta. Contrairement aux autres… il était différent. Il était confiant et il mettait une grande quantité d’argent. L’argent était très tentant mais Tsukiko s’en méfiait tout de même. Ce genre d’homme était soit peu concerné par les pertes soit insupportable pour les pertes alors qu’il avait un coffre entier plein chez lui. L’appât de l’argent … c’était quand elle était gamine et inexpérimentée. Là, elle l’était assez pour ne pas perdre son sang-froid ou oublier où elle était.

- Les règles sont simples. Il suffit de suivre les cartes, et de trouver l’as de carreau. J’aime donner un premier tour d’essai avant de parier.

Premier tour d’essai, soit un premier tour pour appâter le pigeon. Après, il allait réellement parier – certes celui-là était allé plus vite en besogne mais soit ! -. Il fallait suivre les règles, suivre l’enchaînement et tromper plus ou moins la victime.

Elle commençait à mélanger les trois cartes devant elle sans user d’un quelconque Genjutsu télépathie. Elle ne se contentait que de mélanger de la manière la plus basique et laisser gagner durant ce premier tour ce pigeon, lui faire gagner sa confiance et tant d’autres choses psychologiques.

Une fois le premier tour fini, elle enchaînera sur sa perte.

« Hum … avec cette coquette somme, j’aurais fini d’économiser pour mon futur loyer. Je n’aurais plus à trainer dans la rue, mais plutôt dans les établissements ».

Oui, elle aimait les tables de jeux pour les gains, mais elle n’aimait pas trop y participer sans Shinji. Ils se couvraient mutuellement les arrières et il y avait de quoi dans les tables de jeu où certains misaient toutes leurs économies et devenaient fous quand ils les perdaient. Littéralement.

J’avais déjà plus ou moins compris son manège. Maintenant que je me trouvais face à elle, je pouvais clairement mettre à jour sa supercherie. Il fallait bien que mes sens démoniaques me servent à autre chose qu’à la baston. Je l’écoutai donc sagement m’énoncer les règles de son jeu bidon. Elle m’accorda un tour d’essai. Quelle charmante attention. Je repris alors la liasse de billet que j’avais initialement proposé, faisant tout de même attention à bien les garder en main. Comme pour la narguer, car visiblement, c’est l’argent qui la motivait. Ça m’amusait d’en jouer un peu, puis je lui fis signe que j’étais prêt à commencer.

« Oh c’est gentil ça. Ben vas-y, je suis prêt à trouver ce maudit as de carreau ! »

L’arnaqueuse se lança alors. Elle commença par me montrer les trois cartes. Il y avait donc deux dix de trèfles et le fameux as de carreau que j’étais sensé trouvé. Elle mélangea ensuite les trois cartes à une vitesse relativement rapide. Un œil commun aurait surement dû mal à suivre. En ce qui me concernait, je n’avais pas trop de difficulté à rester concentré sur la carte en question. En fin de compte, cette partie semblait étrangement plus simple que celles auxquelles j’avais assisté un peu plus tôt. Elle se foutait de moi ? Elle voulait surement me mettre en confiance afin que je puisse baisser ma garde au tour suivant. Maligne, la petite. Je décidai donc d’entrer dans son jeu alors qu’elle avait terminé de mélanger les cartes. L’as de carreau se trouvait sur la gauche, j’en étais sûr. Afin de la baratiner, je feins une certaine hésitation avant de choisir la bonne carte.

« Oula ! Je crois que je t’ai sous-estimé, ma jolie. Tu as été beaucoup plus rapide que je le pensais. Je vais quand même choisir la carte de gauche, mais je ne suis pas sûr… »

Résultat… Bingo ! J’étais tombé sur la bonne carte. Rien de bien surprenant. J’avais même l’impression qu’elle m’avait « laissé gagner ». Le plan de l’arnaqueuse devait surement se dérouler comme prévu. Mais je ne comptais pas la laisser s’en tirer à si bon compte. L’essai gratuit étant passé, les choses sérieuses pouvaient enfin commencé.

« Woaw ! Je suis bien plus doué que je l’aurais pensé. Je remets mon argent en jeu et  je double la mise dans ce cas. T’en dis quoi, chérie ? »

Je plongeai alors mon regard dans le sien. Il s’agissait là d’une certaine forme d’intimidation ou de provocation, peu importe. Il voulait juste voir la réaction de l’arnaqueuse lorsqu’il la démasquera.

SORRY:

Le premier tour gratuit était davantage pour mettre en confiance le futur « pigeon ». Il fallait lui assurer qu’il n’y avait aucune triche et aucune fraude dans le jeu et qu’il avait l’œil aussi aiguisé que celui d’un tigre ! Enfin, au vu de l’attitude, de la bourse bien remplie et de l’allure du client de ce soir, il semblerait qu’elle aurait pu se passer de ce tour d’essai. Il n’avait pas besoin d’être mis en confiance : il puait la confiance et l’arrogance. Contrairement à d’autre, lui il fallait le descendre de son piédestal.

En somme, tout le contraire de Tsukiko. Certes, elle était sous son henge – et pouvait donc se targuer d’une fausse confiance en soi – mais sous sa véritable apparence, elle n’avait pas un dixième de ce que cet homme exposait presque vulgairement. La vie était mal faite pour certaines personnes !

Elle arqua les sourcils lorsque l’homme complimentait sa « rapidité ». Quelque chose clochait mais elle ne saurait dire quoi. Elle tilta à nouveau. Pourquoi diable s’entêtait-il à l’appeler sous des surnoms stupides comme « ma jolie » ou « chérie ». « Hôtesse » ou « désespérée » ou « femme facile » n’étaient pas marqués sur son front qu’elle le sache …

Elle se « vengerait » et rabattrait le caquet de cet être pompeux après l’avoir dévalisé. Elle se promit définitivement de le ruiner lorsque la liasse de billets apparut devant ses yeux. Comment pouvait-on se permettre de se promener avec une telle somme ou même le mettre en jeu de cette façon en plein milieu de la rue ? Au vu de la somme, si elle empochait le tout, c’était elle qui allait s’attirer les voyous.

Heureusement, elle était une Kunoichi en pleine possession de ses moyens. Elle pourrait fuir sans aucun problème !

Elle posa les trois cartes à plat, le dos avec des motifs visibles seulement, et commença son mélange. Elle était gentille au départ, allant lentement, puis finit par abandonner cette fausse candeur pour accélérer le mouvement et rendre son petit « coup » presque invisible à l’œil nu. De sa main, elle récupéra une première carte puis une seconde carte – qui était la bonne -. Ainsi la première se retrouvait derrière la première. De cette même main, elle écrasait une des cartes puis une seconde. Les hommes voyaient la première bonne carte s’écraser en première, et ensuite la seconde … dans la logique des choses.

En pratique ! Tsukiko avait en fait fait subtilement glissé la second carte, et avait trompé les sens de plus d’un avec des gestes rapides ou un coup de main sur la main rapide et un brin violente. Tout le monde pensait que la bonne carte s’était abattue en première mais en fait c’était la seconde. Complexe en explication … mais si simple en pratique !

Elle fit la technique à plusieurs reprise, dépouillant au fur et à mesure – et sans pitié – ce « prince » arrogant.

- Eh bien, peut-être avez-vous exagéré sur les boissons … Très bonne soirée ! Et je ferme boutique ! dit-elle aux rares clients encore autour. Certains étaient restés pour comprendre le trafic, d’autres restaient pour connaître la réaction de cet homme perdant.

Tsukiko n’était pas encore assez folle ou stupide ou courageuse pour attendre de subir le courroux d’un éventuel mauvais perdant – ou d’un ruiné ! – et préférait donc plier bagage et partir. Malheureusement, à peine avait-elle mis l’argent dans ses poches, que cet homme l’arrêta … pour la traiter – grosso modo – publiquement d’arnaqueuse.

- Pardonnez-moi ? Ne mettez pas votre amour de la boisson ou encore … votre mauvaise vue en tâchant ma réputation. Vous êtes mauvais, vous l’êtes. Admettez-le, dit-elle en tentant de se dérober tant à la foule qu’à cet être un brin trop observateur.

Sur qui était-elle donc tombée ?!

Mais que venait-il de se passer ? Non… Non. NON ! C’était impossible ! J’étais persuadé d’avoir percé le manège de cette sale voleuse à jour. Pourtant, pourquoi étais-je en train de perdre ? Non, je ne pouvais pas perdre. Je suis un PRINCE. Je ne peux pas connaitre la défaite. Encore moins face à cette paysanne. Je devais réessayer. Encore et encore, jusqu’à ce que je trouve cette satanée carte. Ma vision démoniaque ne pouvait pas me faire défaut. Surtout dans une situation aussi banale. Ajouté à cela, il y avait une foule de plus en plus en dense autour de nous. Quelle honte ! J’étais en train de me faire ridiculiser devant la populace. Ceci était tout bonnement inacceptable ! Je ne comptais pas arrêter tant que je n’avais pas fait cette petite cruche ravaler son sourire narquois. Je continuai donc à payer, une fois, deux fois, jusqu’à ce que je me retrouver complétement dépouillé. La garce !

« Et merde ! Attends-moi, je reviens dans cinq minutes. Donne-moi juste le temps de rentrer chez moi prendre du cash et on remet ça tout de suite fillette ! »

L’arnaqueuse ne sembla pas être du même avis. Elle décida de plier bagage avec mon argent dans les poches ! C’était tout bonnement hors de question ! Gamine ou pas, je n’allais pas la laisser s’en tirer à si bon compte. Hors de moi, je lui barrai expressément le chemin.

« Hola ma jolie, tu penses aller où comme ça avec mon argent ? Tu crois que je n’ai pas compris ton petit manège ?! Tu n’es qu’une arnaqueuse ! C’est impossible que tu puisses me battre, moi, Sinbab, le Prince de Focalor !! »

La petite ne se laissa pas faire pour autant. Elle rétorqua en m’accusant éhontément d’être de mauvaise foi et ivre, de surcroit. Mais pour qui se prenait-elle cette petite peste ?! Elle insulta même ma vue ! Ma vue royale ! Bon ok, ma vue démoniaque, mais royale quand même ! Cette situation me mettait hors de moi et je pouvais sentir mon sceau maudit me titiller. Je lui agrippai alors le bras, sous les houlements de la petite foule autour, choquée par mon comportement. Bien entendu, ils ne voyaient qu’une grosse brute s’en prenant à une petite fille sans défense. Mais non ! La vérité était toute autre ! Il s’agissait d’une voleuse et d’une arnaqueuse ! Ni plus, ni moins !

« Rohh, vous pouvez la fermer ! Vous aussi vous vous êtes fait arnaquer ! Réfléchissez un peu bande d’imbéciles ! Depuis que vous regardez son petit show, combien de ses clients ont gagné ? Hein ? Oui, personne ! Pourtant ce n’est qu’un simple jeu de cartes, comment se fait-il que PERSONNE n’est gagné ? Elle nous a tous roulé ! Donc arrêter de me juger ! La seule personne de mauvaise foi ici est cette petite voleuse ! »

Je me tournai alors vers les gens aux alentours. A en juger par leurs chuchotements, ils commençaient à se poser des questions et j’en étais ravi. Je n’allais pas me laisser humilier de la sorte.