Dragon azur, tortue serpent noir, tigre blanc et oiseau vermillon [ PV : Futur team Shijin]

Il m'avait envoyée à l'hôpital, c'est un fait et alors ? Je ne vais pas pleurer, il est meilleur, j'ai perdu et ça finis ainsi, je dois aller de l'avant et être aux côtés d'un mec balaise c'est le meilleur moyen pour moi de devenir meilleurs et c'est cela que je lui avais demandé une chose. Quoi ? Et bien qu'il accepte d'être mon professeur, d'être dans son équipe quand je serais remis et c'est à peu près le cas. Oui ,e je suis réaliste, avec la bonne grosse rouste qu'il m'a mis ce n'est pas une simple saison à l'hôpital ou presque qui a sufi à ce que je sois tout propre tout neuf quand même. Du coup j'ai pris tout mon barda et je suis dans la tenue, enfin l'uniforme classique des environs par rapport à mon grade ce qui est étrange à voir sur un mec de mon âge, mais je m'en youf en fait.

Ainsi je vais au rendez-vous, je suis presque en forme et la matinée est plutôt douce même par rapport à la région qui est quand même loin d'être méchante, surtout comparer au pays de glace où j'ai déjà était. Je pourrais presque me balader torse nu si j'en avais envie, mais en fais non. Niveau équipement j'ai du classique, un étui à kunai et un à shuriken, une besace contenant quelques vivre et une outre d'eau claire et dans mon dos j'ai ma Yari attachée par une sangle en cuir. Quand je la pose au sol elle me dépasse de trois ou quatre bonnes têtes de haut, autant dire que vu ma carrure elle n'est pas petite. Vous ne vous attendiez quand même pas à me voir débarquer avec un marteau de guerre hein ? Non mes petits gars, on ne mélange pas le travail et le plaisir, je n'éclate pas les crânes avec l'équivalent de mon outil préféré, surtout que la lance pour le coup c'est moins lourd et pour les longue distances forcément c'est mieux.

Bah tiens quand on parle du loup, je le vois, je m'approche et fais un salut avec ce qu'il faut de respect sans abuser. Puis je vais à ses côtés en attendant qu'il dise des trucs, face son discours, attendent d'autres gens ou tout simplement pose des questions ça arrive aussi ce genre de truc.

"Bonjour sensei."

Je pense que ce titre est nécessaire, pas que je ne me rappel pas de son nom évidemment, mais il ne ma pas dit clairement sur quel pied danser à ce niveau alors pour ne pas faire de bourde. Enfin soit, c'est quoi la suite patron ?

Il y a quelque temps, j'avais envoyé un adepte du taijutsu à l’hôpital et j'y avais été un peu fort, mais c'était le meilleur moyen d'apprendre. Je n'avais pas présenté d'excuses et je l'avais encore moins à le plaindre de son sort. Il fallait s'endurcir et c'était pour cela que j'avais pour idée de créer une team... J'étais un chuunin du Shukai, il était temps pour moi de prendre mes responsabilités et de rendre la chance que m'avait offerte le Shukai. J'avais donc donné rendez-vous à Dewa et à Fuusho aux terrains d’entraînement. Je ne comptais pas les combattre ou faire quoi que ce soit d'autre pour les envoyer à l'infirmerie. Je voulais mettre les choses aux clairs et commencer à faire des missions et enseigner ce que je pouvais à ces deux vieux. Bref, je me pressais d'arriver sur le lieu de rendez-vous, il n'y avait encore personne, mais j'étais à l'avance comme à mon habitude, j'en profitais alors pour lire un petit bouquin vite fait... Je n'avais rien de mieux à faire après tout.

Je finissais mon bouquin que je sentais une présence assez rude s'approchais de moi et il ne fallait pas attendre longtemps pour entendre que c'était Dewa. J'entendais alors un bonjour sensei, cela me faisait bizarre et ça ne me plaisait pas du tout à vrai dire. Je me retournais alors vers lui et je le regardais de haut en bas, il semblait avoir récupéré, c'était une bonne chose. Il ne manquait plus alors que l'autre flemmard de Fuusho et je me devais de lui toucher un mot sur ce qu'il avait fait lors d'une mission, histoire d'être clair et de le recadrer directement. Je m'approchais alors de Dewa, il ne semblait pas rancunier sur ce que j'avais pu faire. Mais je réfléchissais à un moyen de les rendre plus endurant et j'avais déjà mon idée là-dessus.

« Bien, tu es à l'heure, mais appelle moi Arekushi, sensei ça ne me va pas du tout ahaha. »

Je rangeais alors mon bouquin dans mon petit sac avant de m'étirer quelque peu.

« Il ne manque plus qu'à l'appel Fuusho, un type de ton âge, un peu flemmard et alcoolique sur les bords qui a déjà fait parlé de lui en mal... Il va falloir le dresser ce vieux, mais ça ne sera pas trop compliqué je pense ahaha. »

Il avait déjà deux minutes de retard, cela allait se payer très cher pour lui, le temps était une chose bien trop précieuse.

« J'espère que tu es en forme, car on ne va pas rigoler, je compte vous rendre plus endurant et plus fort afin de mieux encaisser les coups. »

Le jeune Archiviste des Jisetsu, ce même mec qui a jeté Fuusho –ah si si, un lancer splendide même– à travers une ruelle bondée pour attraper un fuyard, vient de l’inviter à un entraînement. Autant dire que l’invitation sonne plus comme une injonction qu’autre chose, alors il hésite. Le trentenaire se prépare plusieurs clopes qu’il range soigneusement dans son paquet puis se décide finalement à partir vers une épreuve douloureuse, à n’en pas douter. Après un rapide dessin bleuté aux allures de sceau réalisé dans le creux de la main, Fuusho quitte son appartement pour se diriger vers les terrains d’entraînement.

"Entrainement", rien que d’y penser, cela lui donne des nausées. Qu’est devenu le temps où il se contentait d’apprendre la lecture à quelques gamins analphabètes⁽¹⁾ ? Volatilisé, il en a peur. Alors c’est d’un pas aussi indécis que son statut au sein de l’Alliance qu’il arpente les rues du village. Une cité bien moins joviale de jour que nuit, il le constate et le déplore, mais qu’importe. Après tout, ne s’est-il pas associé à cette monotonie ambiante ? Car hormis saccager des bars avec le capitaine du Buki, il ne brille d’aucune activité concrète.

- « Ohayô minasan ! » Salut-il les deux personnes présentes, avant de porter son reste de cigarette presque éteinte aux lèvres. « On fête quelque chose de particulier aujourd’hui ? » La question, lâchée à travers un mégot dangereusement coudé, reflète davantage sa naïveté quant à sa présence ici qu’une réelle curiosité.

Voyant d’un mauvais œil la fin de sa cigarette, il s’en téléporte une nouvelle dans le creux de la main, prête à subir le même sort funeste que ses prédécesseurs. Au moins une chose sur laquelle Fuusho peut prétendre avoir le contrôle, encore que… s’agissant d’une addiction et par définition même, le trentenaire subit plus qu’il ne s’impose.

- « Bon, on rentre bientôt ? » Le froid lui arrache un frisson et le pousse à remonter d’un bouton la fermeture de son manteau.

___
⁽¹⁾ Sera développé dans un autre RP… un jour de grande motivation o/.

Il faisait bon aujourd’hui. Une petite brise soufflait et venait caresser les cheveux ternes du jeune garçon qui se tenait sur le toit d’une des habitations du Shûkai… Cela faisait maintenant près de 24 heures qu’il était rentré dans ce village et il n’avait quasiment pas dormi. Il fallait dire qu’il ne s’y était peut-être pas pris de la bonne façon pour rentrer, lui qui avait préféré dérober un laissez-passer plutôt que de rentrer dans le village par la voie dite « traditionnelle »… Cependant, il n’était pas du genre à regretter ses actions et il faisait donc avec son statut de clandestin. Cela faisait maintenant deux bonnes heures qu’il regardait un groupe d’hommes, des shinobis apparemment, manger de grosses portions de ramen. Il n’était pas particulièrement fan de cette nourriture mais son ventre criait famine depuis bientôt 6 heures… Une pomme et un bout de gâteau chapardé n’allait pas le nourrir indéfiniment en même temps. C’est donc pourquoi il prit une décision dont il n’était pas forcément fier. Une fois les hommes partis, il descendit discrètement de son toit pour se retrouver dans la rue et analysa les environs. Ce n’était pas encore le moment d’agir… D’autres shinobis étaient présents et ils risquaient de le voir s’il essayait de faire ce qu’il avait en tête… C’est donc pourquoi il attendit une nouvelle fois.

Près d’une heure plus tard il tenait enfin sa chance ! Il se faufila alors à travers la foule, qui était assez dense et, en passant devant le restaurant, s’empara discrètement d’un bol de nouilles. Son geste avait été chirurgical et personne ne semblait l’avoir remarqué. Il tourna ensuite à la première à droite et s’assit dans un carré d’herbe, qui était sûrement le jardin de quelqu’un, pour dévorer ce plat. Deux minutes, montre en main, et le bol était complètement vide. Hiko se sentit alors renaître. Ne sachant pas encore de quoi serait fait son avenir, Hiko décida de retourner sur les toits afin de trouver quelqu’un à observer… Après tout, tout était nouveau pour lui : cette grande ville, ces hommes à l’allure féroce, tous ces magasins avec des vitrines alléchantes… Maintenant en poste sur le toit depuis près de 20 minutes, un individu attira l’attention du jeune garçon.

C’était un homme qui avait l’air assez vieux et qui fumait une cigarette. Il marchait d’un pas des plus hésitants et semblait regarder la ville avec une certaine désolation. Après l’avoir suivi du regard pendant près de 20 secondes, Hiko semblait de plus en plus intrigué par cet individu et par ses intentions. N’ayant rien à faire de sa journée, il décida donc de le prendre en filature. Suivre les personnes à leur insu était des plus amusants pour Hiko, il était doué d’une certaine agilité à garder sa présence cachée et utilisait cette capacité pour ainsi pouvoir mieux observer les différentes personnes qu’il côtoyait. L’homme se dirigeait vers ce qui semblait des zones de combats, il y avait de nombreux terrains mais ce premier se dirigea vers celui composé d’une forêt. Parfait pour Hiko qui n’aurait alors aucun problème pour se cacher si jamais quelque chose tournait mal.

C’est ainsi que Hiko arriva sur le terrain d’entraînement où l’homme avait rejoint deux autres individus qui semblaient l’attendre… Cela s’annonçait très intéressant pour Hiko car l’un des deux hommes avait l’air passablement irrité que le dernier n’arrive que maintenant. Le jeune garçon essaya de trouver un lieu où il aurait une meilleure vue pour pouvoir observer ce qui allait se passer, il monta donc très discrètement dans un arbre et maintenant il se trouvait à 3 mètres du sol avec une vue plus que correcte. Hiko était caché intégralement par les branches et il n’avait fait aucun bruit en se déplaçant dans l’arbre, il était donc à l’abri de tous regards indiscrets. Pourtant… Quelque chose clochait et il n’allait pas tarder à s’en rendre compte…

Hé bien tu veux nous en faire baver sensei ? Si c'est ton choix, l'apprentissage à la dure, alors soit, moi je m'en fiche tant que l'enseignement y est. Étrangement il parle d'endurance et de force, bon je ne sais pas où je me place par rapport à un ninja débutant, mais ayant une vie de forgeron derrière moi, j'estime peut-être avec erreurs que ce qui pêche le plus chez moi c'est la technique. Enfin soi, c'est sûr que ce n'est pas mon passage rapide à l'hôpital qui peut témoigner de cette réalité de toute manière. Par la suite arrive un homme qui doit avoir à peu de choses près mon âge, j'avoue que le fait de collaborer avec un adulte est loin de me déplaire. Ouais j'avais un peu peur de me faire houspiller en permanence par un gamin qui aurait l'âge de pouvoir être mon gosse, pas que je me pense supérieur, loin de là, mais il faut savoir ménager un peu son ego aussi. Donc voici mon coéquipier ? Je baisse la tête en guise de salut.

"Masamune, Enchanté."

Oui, même s'il ne se présente pas je donne au moins mon prénom ça me semble le minimum, même si je n'ai pas franchement envie de trop parler comme d'habitude. Le voir avoir aussi froid m'indique qu'il semble plus habitué à des températures plus clémentes, en même temps tout le monde n'a pas séjourné au pays de la neige. Je n'ai pas un regard particulier envers lui, je n'ai pas encore d'avis sur lui et je ne juge jamais une personne à la première impression. De plus, ce n'est pas pour un peu de retard alors que nous ne sommes pas en service que je pourrais le blâmer, personnellement je ne me permettrai pas de la faire, mais tout le monde est différent.

En attendant de savoir par quoi on va commencer et où, je me contente de m'échauffer un petit peu, au vu de la température je n'ai pas envie de me faire une crampe sans parler du fait que je sors tout juste de l'hôpital et ne suis pas totalement remis. Cela ne devrait pas m'handicaper et je pense que notre chef d'équipe est suffisamment intelligent pour se douter que suite à sa technique je ne peux pas être indemne et tout beau tout neuf en si peu de temps. En tout cas malgré mon air strict habituel s'il y a quelque chose qui ressort de mon visage, on pourrait dire que c'est la motivation, pour le commun des mortels j'ai certainement l'air d'humeur à manger le premier enfant venu à la broche, ah ! Les apparences...

"Qu'avez-vous prévu Arekushi ?"

Je ne suis ni doué, ni spécialiste en sensorialité alors le fait qu'il puisse y avoir un observateur, vous savez... En plus moi ça ne me gêne pas donc.

Après de longues minutes d'attente, je voyais enfin Fuusho arrivait de son pas des plus motivé, à coté de lui une tortue dépressive respirait la joie de vivre... Je le regardais alors approcher un sourire au coin des lèvres. J'avais été mis au courant de son petit bordel lors d'une mission et il avait de la chance que je sois son sensei, il éviterait la prison mais pas la sanction. Il nous saluait alors tout les deux et enchaînait en demandant si on fêtait quelque chose, il n'avait pas tout à fait tort, on allait en effet fêter un jugement, personnel que j'allais lui imposer... Je m'avançais quelque peu alors que mon attitude parano reprenait...

« 18minutes et 48 secondes de retard, tu es un champion Fuusho... On va donc fêter ta venue, qui est presque un miracle vu ta motivation légendaire. Mais je vois que ce ne 'est pas le cas pour tout. »

Je souriais pleinement.

« Tu as fais du grabuge lors de ta mission et tu mériterais de faire un séjour en prison, mais à la place... Je me suis proposé pour te faire comprendre qu'il ne fallait plus agir de la sorte. »

Le barbu semblait avoir froid et il n'était pas au bout de ses peines quand je l'entendais me dire si on rentrait bientôt. Je ne disais rien et je retirais alors ma veste, restant torse nu face au deux hommes... J'en profitais pour contracter mes abdos saillant d'un dur labeur que je subissais de manière journalière avant de regarder l'état de Dewa, à savoir si il était remis totalement de mon attaque, j'en doutais...

« Tu ne rentreras pas chez toi avant trois jours et pas la peine d'essayer de fuir, sinon c'est case prison directement. »

Masamune se présentait alors à l'homme, au moins c'était fait.

« Pour être clair, vous allez vous entraîner, je serais votre sensei et vous mes élèves que je vais rendre fort et apte à servir le Shukai de la meilleure manière possible. »

J'avais un peu le regard fuyant... J'avais l'impression de ressentir une présence nous observer mais je ne pouvais pas la détecter.

« On va commencer léger, mais j'ai un gros défaut, celui d'être parano... Je ne sais pas pourquoi mais je sens qu'on nous observe, je suis sous surveillance permanence pour des faits que je ne préfère pas évoquer de peur de vous faire fuir... »

Je regardais autour de moi.

« Vous allez donc commencer par sécuriser la zone et voir si personne ne se trouve là pour épier ce que l'on fait... et après cela, je te réserve une surprise Fuusho...»

Une fête en son nom !? Quelle gentille attention, Arekushi remonte dans l’estime du fumeur, avant d’en redescendre aussitôt. Le grabuge de la mission est principalement dû aux rats, lui, a simplement tenté de les arrêter, sans succès certes, mais le principal n’est-il pas d’essayer ? Non ? Tant pis, ça ne change rien à ce qui s’était produit ce soir-là. Voir son sensei retirer ses vêtements lui arrache un sourire, certains comportement ne cesseraient jamais de l’étonné… . Sourire effacé à l’annonce de la sentence.

- « Trois jours !!? » Il encaisse la nouvelle et se demande s’il ne préfèrerait pas la prison. Malgré les histoires de savonnettes, et la soi-disant présence d’un certain Rin effroyablement angoissant. Trois jours dehors serait sa punition, quel merdier. Au moins l’un des deux élèves semble apprécier la nouvelle… . Masamune, à qui Fuusho ne trouve pas nécessaire de se présenter puisque leur sensei l’a fait pour lui, semble dans le même état d’esprit qu’Arekushi. Super ! Une équipe de gros bourrins. La poisse.

Le programme proposé n’est pas mieux accueilli, loin de là. Et pour quelle raison ? Un déclic opère alors dans la tête de Fuusho, une pirouette s’envisage, une fourberie de plus en vue d’une échappatoire.

- « Bizarre que tu me menaces de la prison, quand tu te refuses à nous expliquer des faits vraisemblablement bien plus graves que les quelques débordement causés en compagnie de Suoh. » Le capitaine du Buki, rien que ça. Une façon d’afficher clairement qu’il ne se laissera pas impressionner par ces menaces, encore moins pour cette histoire de mission. Car le fumeur est fier de sa liberté d’esprit, seule chose qu’il préserve de toute autorité extérieure comme de toute règle. Et ni les mots ni la force ne la feront plier.

L’ordre de passer à l’action tombe, avec pour cible une ombre qui semble les surveiller. Grand bien lui en face, si cette ombre veut perdre son temps, elle ne pouvait choisir meilleur sujet d’observation. Faute de capacités suffisantes pour détecter quoique ce soit, Fuusho tente tout de même de sauver les apparences en balayant la lisière proche du regard. Mais rien. Pas une seule silhouette qui n’en ressort, rien sinon le mouvement des branches caressées par le vent.

- « Masamune, tu vois quelque chose ? »

Il avance un peu plus près de la lisière, ce qui, soit dit en passant, le rassure de moins en moins. Sachant pertinemment que ses aptitudes limitées ne lui offrent que peu d’options, il tente une action inhabituelle et pourtant très simple. Si simple qu’il s’étonne de n’y avoir pas pensée plus tôt. Posant ses mains de chaque côté de sa bouche, il hurle sa remarque à l’inconnu(e).

- « C’est pas très poli de nous espionner. Vous êtes un vieux pervers dégueulasse c’est ça ? Y’a rien à voir vous savez ! C’est pas parce que l’autre est torse poil qu’il va se passer quelque chose. Et puis je vous vois, juste là ! » Un coup de bluff, une idée à la con, mais une idée quand même. Après tout, les probabilités lui donnent une chance infime de pointer le bon endroit du doigt… .

Le jeune garçon était perché dans son arbre, à mi-hauteur, caché par les multiples branches qui composaient le feuillage de ce dernier. Il était relativement loin des trois hommes et ne pouvait pas bien entendre ce qu’ils se disaient mais l’un d’eux, celui qui s’était mis torse nu, donna un ordre aux autres et ces derniers firent volteface immédiatement. Se pourrait-il qu’il ait été repéré ? Le jeune Hiko ne savait pas trop quoi penser, mais il avait compris quelques mots et apparemment, le nudiste semblait avoir perçu une présence. Il ne bougea donc pas, ses sens aux aguets, il ne voulait pas être vu par quelqu’un qui avait l’air très puissant. De plus, s’il était repéré dans cette situation, il devrait justifier de son statut et force était de constater qu’il n’était pas un membre officiel du Shûkai… Pour l’instant.

Alors que les deux autres hommes avaient franchis la lisière du bois dans lequel s’était caché le jeune garçon, ce dernier resta immobile. Il n’avait pas peur mais son cœur battait la chamade, il ne savait pas vraiment quoi faire et c’était cette indécision qui le faisait stresser plus qu’autre chose. Il savait que si ces trois hommes montraient des signes d’hostilité envers lui, il ne serait pas en mesure de riposter ni même de fuir. En effet, avec son gabarit et ses capacités en combat physique, il n’était vraiment pas aidé. C’est donc pourquoi il décida de rester immobile pour le moment. L’étrange individu qu’il avait repéré dans le centre de la ville était parti complètement à l’opposé de la position de l’enfant mais l’autre se trouvait à quelques mètres en dessous de lui. Il ne semblait pour autant pas encore l’avoir repéré mais cela ne saurait tarder…

Le jeune garçon retenait sa respiration, il ne bougeait pas d’un iota et priait le ciel pour ne pas se faire découvrir car il serait alors en mauvaise posture. Alors que l’homme à l’allure décontractée criait quelque chose en feintant qu’il avait trouvé le garçon, ce dernier tressaillit tellement il était concentré pour garder une position immobile et il manqua de tomber. Son pied ripa sur la branche sur laquelle il se trouvait et il eut juste le bon réflexe de s’accrocher au tronc telle une sangsue pour éviter de tomber la tête la première. Mais il avait fait du bruit et avait sûrement du alerter les sens de l’autre individu qui se trouvait non loin de lui. C’est pourquoi l’enfant décida de sauter et se retrouva dans la clairière. L’homme torse nu se trouvait en face de lui et il semblait avoir une certaine aura autour de lui, il dégageait quelque chose qui respirait la confiance en ses capacités. Hiko, plus très sûr de ce qu’il voulait faire lui dit donc d’une voix innocente et mal assurée…

Dragon azur, tortue serpent noir, tigre blanc et oiseau vermillon [ PV : Futur team Shijin] 1210

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« Bonjour monsieur… Je suis désolé j’étais en train de vous regarder pour voir ce que vous faisiez... »

Le jeune garçon s’était excusé alors qu’il n’était accusé de rien pour le moment mais il se doutait que cette action n’en resterait sûrement pas là. C’est pourquoi il analysa le contexte de la situation afin de trouver une échappatoire… Au cas où.

Il se trouvait dans la clairière maintenant, à près de trois mètres du début de la lisière du bois et un des individus était dans cette direction, il semblait donc difficile de partir par là. En face de lui se tenait l’homme avec la prestance la plus importante et le jeune Hiko sut tout de suite que c’était l’inconnu qui était susceptible de lui poser le plus de problème. Et le dernier des trois hommes était dans la forêt, un peu plus loin et cela obstruait donc toutes les issues du jeune garçon. De plus, en y réfléchissant de plus près, la fuite de cette scène ne pourrait qu’empirer la situation… Il attendit donc la réponse d’un des hommes, en étant cependant sur ses gardes et à l’affût du moindre signe…

Trois jours ? Seulement ? Enfin j'imagine qu'il ne faut pas trop brusquer les nouvelles recrues et que je suis loin d'avoir brillé par mes performances lors de notre entrainement la dernière fois. Enfin c'était ma faute et j'en ai tiré les douloureuses leçons qui me permettront d'évoluer vers un meilleur combattant et devenir un meilleur ninja je l'espère. J'acquiesce d'un simple signe de la tête pas forcement le plus motivé qui existe, mais tout de même ravi de pouvoir m'endurcir. C'est quand il précise ses intentions qu'une petite étincelle jaillie dans mes yeux et que tel un feu de joie cette lumière naît dans mon regard.

"Merci Arekushi !"

Oui parfaitement merci, moi au moins je suis conscient quel e temps d'une personne d'expérience est précieuse et que tout enseignement vaut son pesant d'or. J'imagine que je suis peut-être particulier, a moins que ce soit mon collègue qui le soit et en fait cela ne fait aucune importance tant que l'on travaille en équipe. Par la suite notre sensei évoque sa paranoïa et son instinct semble lui dire que nous sommes observés. Pour ma part je n'ai rien senti, mais je ne suis pas un ninja avec son expérience et dans le pire des cas on ne fera que perdre un peu de temps cela ne coûte rien. J'acquiesce une fois encore d'un mouvement de la tête et commence à observer les alentours pour ensuite commencer à faire un grand cercle ayant pour centre notre professeur et... Chef d'équipe ?

Si vous vous posez la question oui, j'ai totalement ignoré la remarque de mon compagnon par rapport aux faits plus graves, je ne suis pas la justice du Shuai et s'il est libre c'est qu'ils l'ont jugé apte et digne de l'être. Si au Shogi une pièce commençait à mettre doute les ordres du stratège qui la fait avancer cela ne ferait que ralentir le tout, ne servirai à rien si ce n'ai multiplier les chances de défaite pour son camp. Alors que Fuusho me demande au loin si je vois quelque chose...

"Rien."

Oui je suis loin d'être le plus éloquent des hommes, mais ce que j'espère c'est devenir un membre du shukai efficace, pas un grand littéraire alors je n'en ai rien à faire. C'est alors que mon collègue s'époumone en pointant une direction du doigt comme s'il avait trouvé une relique légendaire où un truc du genre, bon pour le coup surprit je regarde dans la fameuse direction au cas où en me demandant s'il l'a vraiment vu. Peut-être qu'il est spécialisé en sensorialité en fait ? Finalement c'était du bluff, mais ça a quand même fonctionné ce qui a mis à jour un enfant qui était dans un arbre. Sérieusement comme si nous allions le manger tout crus, enfin soit maintenant que l'incident est passé je me rapproche d'Arekush et de notre jeune espion par la même occasion.

Je m'approche de lui, sans la moindre intention belliqueuse, mais gardant toujours ma fidèle lance dans le dos et prête à être en main en un instant en cas de problème, de toute évidence personne ne va lui faire de mal et je vois mal un ennemi agir seule et se montrer ainsi. Je passe alors à côté de lui et en regardant notre chef lui demande quand même au cas où.

"Un autre membre ?"

Je ne sais pas, en plus une équipe est censée être composée de trois genins donc dans le doute autant demander. J'écoute la réponse et dans le même temps farfouille dans mon sac avant de sortir de celui-ci mon outre d'eau et une partie de mes provisions, un bento, pas forcement bon, mais très nourrissant et tend le tout à notre observateur.

"Faim ? Soif ?"

Pendant que j'avais envoyé mes deux élèves sécuriser le périmètre, j'ouvrais un dossier que j'avais sur moi. Il s'agissait d'une nouvelle recrue que l'on voulait me donner pour que j'ai mes trois élèves et que je m'en occupe en tant que tel. Il semblait intelligent et dotait d'un art qui était très utile pour une équipe ninja. Au moins et même si il était jeune, je pourrais discuter de manière plus complexe qu'avec les deux autres brutes qui m'obéissaient pour une futilité au doigt et à l’œil. Cela m'amusait un peu, j'étais assez sadique et ce n'était qu'un mise en bouche pour la suite car j'attendais donc le jeune Hiko, il était peut être déjà là d'ailleurs, il n'avait plus qu'à me le trouver. Je n'avais pas relevé les paroles de Fuusho, mais en y réfléchissant, il était vrai que je n'avais pas été clair sur mon passé. Ils nous fallaient donc établir une relation de confiance et cela devait commencer en révélant la vérité sur mon passé. Mais je le ferais une fois que toute l'équipe sera là, je n'aimerais pas me répéter.

J'observais alors Fuusho qui demandait à Masamune si il voyait quelque chose... Ce type était d'une futilité hors norme et la phrase qu'il lâchait après me le confirmait amplement. Ce qu'il disait ensuite, je le notais bien dans ma tête, je n'avais rien à voir là dedans, j'avais tout simplement chaud. Je finissais alors par entendre un bruit venant de l'arbre... Sa stupidité avait fait réagir notre espion... Je voyais alors un petit bonhomme à la chevelure blanche nous saluer. Je me relevais alors tout en souriant, il était bien jeune mais il fallait de tout dans une équipe, cela me changerait de ces deux vieux bougres...

« Hiko... je vois que ce qui est dit dans ton dossier est bien vrai... Tu es curieux, c'est une qualité mais qui pourrait s'avérer dangereuses. »

Masamune ne disait pas grand chose, sauf faim et soif, je soupirais quelque peu avant de m'avancer vers le trio.

« Bien, nous sommes au complet... vous vous présenterez sur le terrain, suivez moi. »

Je me rendais alors sur le terrain d'entrainement et je regardais Fuusho.

« Bien, comme le dit Fuusho, je me dois d'être clair avec vous sur le fait de ma surveillance qui pourrait être gênante de temps en temps. »

Je regardais un moment Hiko.

« Je me nomme Jisetsu Arekushi et je serais votre sensei. Je suis au shukai depuis presque un an, je me suis fait capturé par Samui Yuki alors que je tentais de tuer des nomades dans le désert de Suna. J'ai plusieurs dizaines de meurtres à mon actif et je connais des nukenins puissant et peu recommandable que le Shukai aimerait voir derrière les barreaux. Je vais vous éviter les détails... »

Je balayais du regard le trio.

« Si vous avez des questions, c'est maintenant ou je commence l’entraînement ? »

Alors que le jeune Hiko avait rejoint le lieu où se déroulerait son entraînement, il vit alors ses futurs coéquipiers ainsi que son futur senseï. Il lui avait été commis d’office et l’enfant n’avait pas eu d’autre choix que de l’accepter. C’est donc sans connaître le nom de ses coéquipiers que Hiko s’était rendu sur le terrain d’entraînement que l’équipe occuperait en ce jour. Il avait suivi un homme qui s’avérait être un de ses futurs coéquipiers, ça promettait ! Le jeune shukaijin était déjà fasciné par l’attitude et le look de celui qu’il avait suivi…

L’autre était un homme qui semblait avoir dépassé l’âge de raison depuis un certain temps déjà. Il était grand, massif et portait quelques signes de pilosité apparente sur son visage. Bien qu’il semblait assez strict et plutôt déterminé, le géant n’en restait pas moins une personne qui était plutôt amicale. En effet, il salua le jeune garçon en lui proposant à manger ou à boire. C’était vraiment amical de sa part étant donné qu’ils ne se connaissaient absolument pas, et le jeune garçon accepta volontiers sa gourde d’eau. Il prit au moins trois bonnes gorgées et la redonna à l’homme avec un sourire franc accompagné d’un « merci » plein de politesse.

Il reporta alors son attention sur Arekushi. Ce dernier dit qu’il avait lu le dossier du jeune Hiko et que l’enfant était curieux, peut être même un peu trop d’ailleurs. Et puis il commença un peu à parler de lui… Apparemment il y avait de sacrées histoires qui pouvaient circuler sur lui et c’était quelqu’un de relativement puissant qui avait des relations qui pouvait être considérées comme peu recommandables… Fuusho les avait rejoint et ils allèrent sur le lieu de leur entraînement, qui ne différait pas beaucoup de la clairière dans laquelle ils se trouvaient quelques minutes auparavant. La clairière était cependant un peu plus éclairée et un peu plus grande, elle comportait plusieurs objets dont Hiko ignorait l’utilité…

Vint alors le moment où leur senseï leur demanda s’ils avaient des questions… Hiko le regarda avec une expression naïve sur son visage, il n’avait aucune question et essayait d’en chercher mais rien ne lui vint alors à l’esprit… Il se contenta donc de garder le silence en attendant la suite des évènements…

Hrp:

Une fois la gourde récupérée quand il a fini de l'utiliser, je la range, le reste servira peut-être plus tard. Je n'avais pas dû comprendre grand-chose, puisque notre petit espion est passé du statut d'inopportun à coéquipier connut en tant que tel à une vitesse incroyable. Peut-être que c'est fait exprès pour tester notre sagacité ? Allez savoir, bon si mon premier coéquipier ne m'inspire pas le plaisir du travail ou l'envie d'être ici, ce n'est pas le cas du jeune garçon qui en plus d'être aimable, semble lui plus enclin à laisser parler l'huile de coude. Décidément le monde shinobi est particulier sur bien des points, j'espère qu'il me montrera jusqu'ou sa fougue peu le mener quand il aura quitté sa timidité apparente.

La curiosité un vilain défaut ? Ce n'est pas cette soif d'information qui pourrait l'aider à a trouver de quoi sauver ses coéquipiers ou mieux remplir ses missions plus tard ? Enfin, allez savoir je ne suis pas un officier ou un vieux de la vieille dans ce domaine, surement des préjugés que je me suis faits. Enfin bref, le chef remet une couche sur sa surveillance, mais au moins il vaut mieux que notre plus jeune recrue le sache tout de suite, se présente et annonce la couleur puis demande si on veut poser des questions. Bof, pas envie.

"Je ne pose pas de question d'on je ne veux pas connaitre les réponses, sa forge ni le corps, ni l'esprit."

Oui bon de temps en temps à la place des réponses monosyllabique je peux aussi sortir des réponses pseudo-philosophiques qui n'avance à rien et ne répondent réellement qu'à moitié, c'est mon petit péché mignon parfois. Puis je me tourne vers Hiko et d'un geste brusque baisse la tête avec un regard entendu. Bon pour moi ça veut dire que je le respecte et ce peux importe son âge, peut-être qui l'interprétera autrement et au final ce n'est pas mon problème il a cas réfléchir je ne vais pas lui tenir la main non plus. Suite à cela je me mets en garde puisque je me suis déjà échauffé un peu plus tôt, néanmoins je place ma lance en position en attendant de savoir qu'elle sera notre entrainement. D'ailleurs pendant que j'y pense je pense que ça pourrait être bien pour notre "grand" bourlingueur et Hiko de se muscler un peu du coup :

"Arekushi, il faudra se faire des sessions de travail à la forge."

Pas besoin d'embellir, je pense qu'il saisit très bien les bienfaits d'une forge bouillante et suffisante peu avoir sur l'esprit et le corps. Puisqu'il a parlé de faire travailler l'endurance et la force tout à l'heure je vais le faire même en dehors de nos séances en groupes. Au moins avec Hiko je suis à peu prés sûrs d'avoir au moins un coéquipier qui fera au moins semblant de mettre du cœur à la tâche.

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