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Après avoir rencontré cet homme étrange, le blond portant le nom de Yusuke Katano, notre jeune polymorphe se dirigeait avec hâte vers la ville portuaire de Senun au sein du pays de la foudre. Juste avant, après avoir quitté le pays du Givre, le blondinet avait fait halte dans la zone marécageuse de la foudre afin de se reposer et se remettre surtout du froid glacial du pays du Givre, la température était inhabituelle pour un serpent comme lui, bien qu’il avait vécu une grande partie de sa vie au sein de Mizu où la brume et l’humidité sont les rois et à Yuki no kuni, le pays de la neige où le sol est recouvert d’un épais manteau blanc, froid comme l’hiver et glacial comme les pupilles de notre homme. Pendant tout son voyage au sein des marécages, les paroles de Yusuke lui revinrent en tête de nombreuses fois, tellement qu’il ne surveillait parfois pas autour de lui, alors que son instinct même lui dictait la méfiance et la prudence.

Mais soit, il se rendait désormais au sein de la petite ville portuaire de Senun afin de trouver un aller simple pour Mizu no kuni. Malheureusement, et il le savait bien, depuis la disparition de la capitale du pays de l’eau, très peu de bateau se rapprochaient de l’archipel car il n’y avait plus aucun commerce à faire là-bas et surtout, beaucoup de criminels et déserteurs en tout genre s’y étaient installés afin d’échapper aux crimes dont ils étaient coupables. Désormais, Pô était considérer comme un Nuke Nin, non pas un criminel ou un déserteur car il n’avait commis aucun crime, mais comme un shinobis errant, sans village, et malheureusement sans son clan, enfin.. Pour le moment !

Quelques temps plus tard, notre protagoniste se dirigeait, toujours dans sa veste noire d’Anbu, en direction de la petite ville portuaire, masquant son visage et dissimulant au maximum son chakra. Il traversa sans aucune difficulté la rivière de Tanigawa avant de se retrouver avec une petite quantité de monde, le peuple qui se rendait patiemment au sein de Senun. Une fois dans les rues de Senun, il entendit du brouhaha derrière lui, des plaintes de gens avant que lui-même de ne prenne un rapide coup d’épaule de quelqu’un arrivant dans son dos. Faisant quelques pas sous la surprise, il ressentit l’intensité du chakra de la personne venant de le bousculer et changea d’une traite de trajectoire, ne voulant qu’on le repère dans cette petite ville où il n’avait rien à faire.

Cependant, contre toute attente, alors qu’il venait de changer de rue pour une petite ruelle, il se rendit compte que l’homme l’ayant bousculé venait de faire demi-tour et le suivait. Pô ralentit pendant quelques secondes avant d’accélérer d’un seul coup, trahissant le fait qu’il était un shinobis et non un simple civil sans entraînement ninjas. L’homme le suivait et Pô activait alors tous ses sens de sensorialité afin de lui échapper. Mais la tendance changea et Pô préféré simplement s’arrêter dans une petite ruelle sombre, encadrée par de nombreux bâtiments désaffectés. Camouflant son apparence et son chakra, il attendit que l’homme ne rejoigne la ruelle, passant juste derrière lui, et posant le plat de sn katana sur son épaule, le tranchant de sa lame se trouvait à un seul petit millimètre de la peau du cou de son poursuivant. Pô était certain que l’homme était capable d’en sentir le froid.

« Si tu ne cesses pas immédiatement de me poursuivre, ta mort sera aussi stupide qu’inutile. Que me veux-tu inconnu ? Et pas de gestes brusques ou je t’enverrai rejoindre tes ancêtres ! »

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C’était une position très inconfortable dans laquelle se trouvaient les deux hommes dans cette petite ruelle sombre : le premier, notre jeune protagoniste aux yeux de glaces avait sa lame sur la peau du cou de son opposant, se trouvant dans son dos, avec une proximité déconcertante, mais alors que la mort le menaçait, l’autre homme avait tout de même réussi à sortir un kunai pour le placer sur l’aine du blondinet. Un acte surprenant alors que Pô l’avait pourtant pris par derrière, dans la pénombre, par surprise. Il fallait un certain courage et un sang-froid à toutes épreuves pour pouvoir réaliser ce tour de force. D’ores et déjà, notre jeune chasseur enregistrait chaque passage de cette scène, il analysait avec exactitude chacune des réactions de son opposant afin de glaner le plus d’informations sur sa personne. Pour le moment, il savait que son opposant dont il ne connaissait rien était une personne puissance, car réussir ce tour de force n’était pas donné à tout le monde, cela l’avait fortement surpris. De plus, la passivité de l’homme était remarquable dans ces conditions, il se savait proche de la mort, mais il continuait de parler sans remouds dans sa voix, comme s’il n’avait pas remarqué la lame sur son cou.

« De belles paroles pour un homme ayant une arme sur mes parties, menaçant de m’émasculer.. Mais continue de parler sur un tel ton inconnu, et tes souhaits seront exaucés, personne ne sera blessé.. » dit le blond avec une voix dont les intonations variaient entre la menace et un ton beaucoup plus pacifique.

L’homme en face de notre protagoniste restait droit, sans bouger, sans trembler, sans même faire entrer son chakra ou son sang en ébulition : un calme qui informait notre polymorphe qu’il n’avait pas à faire à n’importe qui. Cet homme devait être un grand dans son domaine, mais sa signature, bien qu’étrangement familière, ne lui disait absolument rien. Où avait-il aperçu une signature similaire ? Il l’ignorait et sa mémoire était martelée tellement il foullait dans son esprit pour en trouver l’auteur. Mais rien.. Prenant ensuite la parole, l’adversaire de Pô se justifia, affirmant qu’il n’agissait pas sur un coup de tête, que ses intentions n’étaient en aucun cas hostiles, qu’il avait remarqué le bandeau de Kiri sur le front de notre protagoniste et qu’il était donc venu à sa rencontre à cause de ça. Un ancien Kirijin peut-être ? Mais tous les Kirijins ne s’entendaient déjà pas du temps où le village était debout, alors pourquoi en serait-il autrement maintenant ? Surtout que Pô avait bonne mémoire, il était certain de ne pas connaître cet homme, et à moins d’avoir à faire à un homme ayant le même kinjutsu que lui, il était certain de ce qu’il avançait. Cet homme lui était inconnu. Il venait donc que en quête d’informations ?

Lentement, l’interlocuteur du praticien de la mort se retourna, ignorant la lame sur son cou, se coupant très légèrement avant qu’il ne la retire de son épaule, sentant également l’arme de l’homme aux cheveux blancs se retirer. Pô décida donc de faire confiance pour cette fois, sans pour autant détendre ses sens qui étaient en alerte depuis son départ de la grotte Yuma. Il leva la lame de osn katana avant de la faire glisser dans son fourreau, dans un bruit de métal qui frottait un autre métal. Quel doux bruit..

Notre polymorphe planta alors son regard dans celui de son opposant dont il pouvait désormais voir le visage. Visiblement, cet homme était bien plus âgé que lui, mais ses traits tirés par le temps ne faisaient que confirmer les pensées de Pô, il ne le connaissait de nulle part. Cependant, les yeux de notre protagoniste s’écarquillèrent quelques peu lorsqu’il entendit le nom de son opposant, Kakeshouu… Kakeshouu du clan Samui. C’était donc ça ! Voilà où il avait sentis la même signature de chakra, celle de Samui Kyoji, l’homme qu’il avait formé pour devenir un chasseur du Misuto, un brave petit, mais un peu trop lèche cul à son goût. Cet homme faisait donc partit de ce même illustre clan respecté de tous qui manipulait le Hyôton, la glace.. Un bien puissant pouvoir pour un homme dont le chakra résonnait force et courage. Ce membre du clan Samui dit ensuite être le capitaine de l’Ôda, la section Justice et Ordre du Shukai, l’alliance des pays neutres. Nous y voilà, Pô qui avait absolument aucune information sur ce nouvel ordre crée pendant son absence tombait donc sur un capitaine. Parfait.. !

Laissant tout de suite tomber toute agressivité, et surtout pour ne pas se mettre un capitaine d’un ordre dont il ignorait tout à dos, il prit alors la parole pour répondre aux interrogations de ce Kakeshouu : « Je me nomme Pô, du clan des polymorphes de Kiri, il semblerait effectivement que nous ayons du coup des origines communes, mais prenez gardes à vos dires, les animaux sont… imprévisibles dis-je avec un sourire mesquin avec de reprendre. Maintenant que vous connaissez mon identité, que puis-je faire d’autre pour vous « Capitaine » ? »

Le soleil était peu présent alors que les deux hommes parlaient ensemble dans une ruelle apparemment peu fréquenté au vu de son état. Après avoir rangé son arme dans son fourreau, incluant alors qu’il ne désirait aucunement le sang, le polymorphe s’était posé tout en écoutant son homologue de Kiri sur une caisse qui se trouvait là, assez haute pour ne pas devoir plier les genoux, mais assez basse pour s’y asseoir tout de même. D’un mouvement lent de la main, il enleva sa capuche, laissant apparaître sa chevelure blonde et sa peau blanche comme la neige. Le membre du clan Samui lui se mit alors à étouffer un rire après le « Capitaine » qui s’était voulu à a fois amusant mais distant. Il répondit alors une chose qui fit largement sourire Pô.

D’après le vieil homme, il était assez âgé pour connaître les différences entre les anciens clans de Kiri. Il évoqua les Suzurane ainsi que les Kaguya d’un ton médisant, chose qui ne passait pas inaperçu pour le serpent alors qu’il en vint aux Gekei, changeant de ton, prétextant que malgré ses « prédispositions », ce clan avait réussi à se hisser au sein du village de la Brume. Un sourire apparut donc sur les lèvres de Pô qui regarda son compagnon avec une certaine ironie. Pas moquerie, ironie !

« Je suis navré vieil homme, mais tu te trompes lourdement sur le compte de mon clan. Pardonne moi ma familiarité, mais je pense que nous le pouvons, sauf si bien entendu tu me dis le contraire. Mais si tu es intéressé par l’histoire de mon clan, je vais te raconter ce qu’il en est réellement. Le clan Gekei est née avec des prédispositions comme tu l’entendais, prédispositions à la solitude, à la souffrance et aux larmes. Depuis la création des grandes nations, les Gekei considérés comme plus proche de l’animal que de l’homme était une abomination aux yeux des autres possédant des pouvoirs moins.. occultes. Je me suis à de bien nombreuses reprises hissé seul contre les autres, j’ai progressé et j’ai fini aujourd’hui par prendre la tête du clan. »

Notre héros marquait alors une courte pause, soufflant, légèrement dans ses pensées.. Pensées macabres au vu de la situation actuelle. Puis il redressa le menton pour croiser de nouveau le regard de son ancien homologue du village caché de la brume.

« Les Gekei ne se sont jamais hissés, à mon grand regret… »

Par la suite, le vieil homme qui se faisait plus amical, sans kunai sur les parties de notre polymorphe, enchaina avec une glorification de Pô qui écarquilla légèrement le syeux sous la surprise. C’était bien la première fois qu’il entendait parler de lui de cette façon, aussi propre, aussi courtoise, comme s’il avait un jour été une légende dans le monde shinobis. Mais il ne se faisait pas de soucis, ses jours n’étaient pas encore comptés, et il n’était pas un homme qui baisserait les bras devant la chaos de ce monde, au contraire. S’il ne change pas la face du monde, qui le fera ? Mais bref, revenons plutôt sur les affaires qui nous intéressent. Le manipulateur de glace parlait d’un honneur, ce qui était assez contradictoire avec leur âge respectif. Pô n’avait que vingt six ans alors que l’homme en face de lui devait avoir même plus du double. Les rôles n’étaient-ils pas inversés ? Après les paroles de Kakeshouu, Pô répondit avec une voix monotone, sans colère, sans tristesse.

« C’est le cas, tout le Misuto et les autres forces spéciales ont disparus dans sa destruction, je me suis rendu sur les lieux, j’ai vu.. Ton grade ne te donne aucun poids dans ces terres, mais bien que j’en sache très peu sur le Shukai, seulement quelques bribes vendus par un querelleur, je ne m’attaquerais pas à toi, je ne prendrais pas le risque des répercutions de ton « alliance des pays neutres ». Le changeur de peau prenait une courte pause avant de reprendre. J’en ai rencontré quelques uns oui, mais la grande majorité est morte ce jour-là. Pas de refuge, que des vagabonds. Quand à la raison de ma présence, je dirais simplement que le venais regarder les rois mouvoir leurs pions sur l’échiquier. »

Il marquait encore une courte pause, mais cette fois-ci, sans le vouloir, il fit retomber une tension assez palpable sur cette petite ruelle où les deux hommes discutaient. Il planta son regard dans celui de Kakeshouu.

« Qu’est ce qu’a fait le Shukai jusqu’ici pour ce monde plongé dans l’obscurité ? »

Sans attendre un seul instant, l’homme répondant au nom de Kakeshouu répondit au chef du clan Gekei, de façon concise et rapide, sans passer par quatre chemins, qualité que Pô admirait chez les autres, ou du moins, chez certains. Il répondit à la principale interrogation du polymorphe, à savoir ce qu’avait fait le Shukai pendant tout ce temps, depuis la disparition de la chère Kiri la sanglante, qu’avait fait l’alliance des pays neutres pour ramener ce monde dans le droit chemin ? Et bien la réponse ne convint pas vraiment le serpent, qui se contentait pour le moment d’écouter, ne perdant aucun miette de ces précieuses informations, données par l’un des Capitaine de cette alliance en personne. La principale mission d’après le Samui à été de consolider les forces de l’alliance depuis sa création, de renforcer ses défenses et de s’organiser, militairement parlant il entendait bien évidemment. Il enchainait ensuite avec la raison de sa présence en ces lieux, qui était de consolider les liens du Shukai avec les autres nations. Cependant, une question vint immédiatement à l’esprit de Pô : pourquoi une « alliance » des pays neutres si c’était pour au final s’allier avec les autres grandes nations ? La création du Shukai n’était-elle pas destinée à concurrencer militairement et politiquement les grandes nations shinobis ? Notre polymorphe fronçait les sourcils alors que son homologue Kirijin poursuivait ses explications.

Il en venait alors à la partie pas la plus intéressante, mais qui révélait un bon nombre d’informations sur le personnage qui se trouvait devant le chef Gekei. Ces alliances avec les pays neutres étaient destinées à protéger les siens. Un comportement assez humble et pur, quand la plupart des hommes ne se contentaient que de leur propre sort plutôt que de ceux les entourant. Finalement, Pô venait de trouver un point commun entre lui et le manipulateur de glace aux cheveux blancs. Le papi semblait assez sage, bien que certaines choses échappaient à l’entendement du blondinet, mais il savait parfaitement qu’il ne connaissait pas tout sur le Shukai. Seulement ce qu’on avait bien voulu lui dire. Le polymorphe réfléchissait à une réponse convenable, pour ne pas vexé son interlocuteur, ni trop l’asseoir sur ses positions, mais il n’eut pas le temps d’ouvrir la bouche que Kakeshouu reprit la parole, avec des propos qui choquèrent le serpent.

Il parlait d’alliance entre eux deux, qu’en tant qu’anciens de Kiri, ils ne pouvaient devenir que soit de puissants alliées soit de redoutables ennemis. Pô ne savait pas vraiment comment comprendre cette phrase, plutôt comme une proposition ou une menace. Les sourcils du shinobis de la brume se froncèrent une nouvelle fois alors qu’il laissait le Samui continuer sa tirade. Il poursuivit par la place qu’il aimerait voir attribuée à Pô, celle d’un puissant allié. Vint alors une question, sans détour, proposant d’allier la force du Gekei à celle du Shukai, sous prétexte que beaucoup de Kirijins ont rejoint cette alliance après la destruction de la brume. Un léger sourire apparu sur les lèvres de Pô alors qu’il se redressait lentement, toujours doucement, pour n’avoir aucun geste agressif ou pouvant faire penser à quelconque forme d’hostilité. Mais sa dernière phrase choqua profondément le Gekei. Le papi venait, sans doute sans s’en rendre compte, de se contredire, ou du moins, sa situation.

« Le monde est divisé, je suis entièrement d’accord avec toi. Cependant, je ne compte pas joindre mes forces à quoi que ce soit sous prétexte que les Kirijins survivants se sont joint au Shukai. Je ne connais absolument rien du Shukai, de ses principes et de ses actions. De plus, tous les Kirijins n’étaient pas de bonnes personnes, donc m’attirer avec cet argument est un poids considérable dans la balance certes, mais elle pèse des deux côtés. La réputation de la brume sanglante n’est pas apparue de rumeurs mais de faits, ce qui confirme mes dires concernant beaucoup de Kirijins. Je ne pourrais te répondre Kakeshouu, car je ne désire pas lancer des promesses que je ne pourrais tenir. Cependant, tu parlais d’être parmi les Rois que de les voir bouger ? Mais être un roi ne signifie rien. Certains ne méritent pas ce rôle et c’est pour ça qu’ils tombent. Le polymorphe marquait une courte pause avant de reprendre. Ce que je te propose Capitaine Samui, c’est de passer au Shukai sous peu, une fois que j’aurais réglé quelques affaires, afin de me faire mon opinion sur ce qu’est l’alliance des pays neutres. Qu’en penses tu ? »

Les propos de l’homme aux cheveux blancs face à Pô relevaient désormais plus de l’obstination et de l’intérêt qu’une simple proposition d’amitié. Malgré le fait que le chef du clan des polymorphes avait clairement rejeté l’idée de s’associer entre anciens Kirijins, Kakeshouu avait continuer ses dires en espérant qu’une collaboration serait tout de même possible, et qu’une éventuelle prochaine rencontre, comme Pô l’avait proposé, serait meilleure afin de parler de cette « collaboration ». Après tout, il n’avait pas forcément tord, car le polymorphe ne savait rien du Shukai, et même si pour le moment, le Shukai était contradictoire envers ses propres idéaux, il n’en connaissait pas encore assez afin de se faire une réelle et définitive opinion. Le Samui proposait donc d’attendre sa venue au Shozaichi qui était le siège du Shukai, à Tsuchi no kuni, le pays de la Terre.

Il continua alors son discours en mettant le polymorphe en garde sur la menace des furyous, qu’ils étaient les initiateurs de la peur de ce monde et les destructeurs de Kiri. Sans compter que leur réapparition il y avait peu n’envisageait rien de bon. Mais pour une étrange raison, les problèmes et préoccupations de Pô se trouvaient plus en amont. D’après les informations qu’il détenait, il savait que tous les shinobis qu’il avait rencontré depuis la sortie de la grotte connaissait et haïssait les furyous. Il savait donc qu’ils ne feraient pas long feu, car l’alliance de tous les pays avait déjà fait ses preuves, et Pô était là lors de cette fameuse alliance, où tous les peuples s’allièrent pour combattre Makka et Irana. Pô, sous l’apparence d’Ishidate Masamune, le Nidaime Raikage avait combattu Irana aux côtés de Kitase Shinichi, Mizukage et Shinjin Suguato, Hokage. Bien que puissants, tous les ennemis furent rapidement vaincus. Il en serait de même pour les furyous.

Donc malgré l’envie de vengence de Pô contre ceux qui avaient détruits Kiri, il ne voulait en aucun cas s’engager dans une traque contre ces êtres infâmes, mais il voulait préparer l’avenir. Cet avenir se résumait en une question : qui assurerait la paix lorsque les furyous viendront à mourir ? Exactement de la même façon que les grandes nations se sont déchirées lorsque Makka et Irana sont mortes. Le Samui continuait ses propos sur la coopération mondiale, comme quoi tout le monde voulait garde jalousement ses secrets. Et cela n’étonnait en rien le polymorphe. Mais il achevait ainsi cette entrevue avec une bonne note, comme qoi il souhaitait à Pô de réussir qu’importe ses futurs prokets, et qu’il espérait grandement que les deux anciens Kirijins ne gardent contact, qu’une amitié et une coopération seraient possibles entre les deux hommes. Il contacterai Pô si besoin est, et inversement. A cette dernière phrase, Pô se redressa et tendit le main en direction de Kakeshouu.

« Très bien, je prends en compte ce que vous m’avez dit Kakeshouu et je viendrais sous peu au Shukai, au Shozaichi, et je demanderais à vous voir vous et uniquement vous. Quant à la menace Furyous, nous en discuterons plus en amont si cela est nécessaire. Je suis prêt à me débarrasser de ces êtres, mais je préfère de loin laisse cette tâche à la coopération mondiale et m’occuper de préparer le futur. Je suis d’accord, gardons contact, n’hésitez pas à me contacter, vous êtes un homme intelligent d’après ce que je vois, je ne doute pas que nous nous reverrons.. ou serons amené à collaborer.. Aurevoir Kakeshouu » dit-il avant d’effectuer un saut, achevant cette entrevue.