Son introduction dans l’alliance n’avait pas qu’un seul but, loin de là. Étant l’un des piliers premiers du Shôraizen, Matawa se devait également de guider les nouveaux adeptes vers un avenir plus glorieux, il se devait de les protéger au même titre qu’il devait protéger leur chef à tous et plus encore. C’était de grosses responsabilités, mais il était capable de les assumer. C’est pourquoi il se trouvait là en cette journée, le regroupement initial avait eu lieu quelques jours auparavant et suivant le mouvement de la troupe, on lui avait confié comme à plusieurs autres d’aller parler avec quelques nouveaux qui constituait un espoir pour l’Avenir de l’organisation.

Suivre le jeune homme n’avait pas été compliqué, très agile et habituer de faire des missions d’espionnage, ce fut un vrai jeu d’enfant de suivre celui-là jusqu’ici. Ils étaient toujours dans la forêt longeant le village et ce jeune qui appartenait au clan Sabakyô avait dû habiter ici il y a un bon moment. Posant le masque offert par son maitre sur son visage, il le regarda un moment, accoté contre un arbre.

Keitarô, que fais-tu là ? S’était-il demandé. Plusieurs encore incertains face à la décision de déserter le village avait estimer que plusieurs étaient des traitres, cependant… Il avait reçu son tatouage comme les autres. C’est pourquoi on l’avait envoyé lui. Pour le convaincre qu’il avait fait le bon choix.

En un bon, il s’approcha doucement du jeune, toujours avec ses ailes d’ange d’un noir d’ébène, Matawa avait pu atterrir tout près sans se faire remarquer. Seule une petite brise trahit son arrivé auprès de l’ancien Genin en pleure et à la vue de se qu’il tenait dans ses mains, Matawa compris tout de suite la raison de son chagrin.

- Sèche tes larmes Keitarô, tu fais partie du Shôraizen désormais.

Avec ses mots, il se déplaça doucement jusqu’à faire face au garçon, laissant trainer ses ailes obscures derrière lui. Au moment où il le vit, le jeune homme essuya ses yeux de sa manche, il était jeune… Mais pas idiot. Il savait que l’homme ailé en face de lui n’était autre que le bras droit du Tsugurike lui-même.

- Désormais, plus personne ne sera laissé derrière. Nous sommes une famille, ici tu as perdu ceux qui t’étaient chers, mais Konoha n’a jamais pu te payer cette dette. Nous pensons différâmes, nous t’offrons plus qu’un village. Prends-moi par exemple, je suis désormais ton frère et rien au monde ne pourra rien y changer.

Faisant une légère pause, il se releva en insistant le garçon à faire de même.

- Tu nous suis depuis la première journée et souhaite rencontrer Seitô depuis longtemps, malgré tout, il te laisse savoir qu’il te surveille. Tu comprendras qu’il ne pouvait pas venir en personne, pas aujourd’hui, mais soit patient. Les choses vont bientôt se placer et plus jamais tu n’auras à subir la force de ce sentiment.