17h47 - Bois Nuageux - Soleil peu présent
L'épaisse brume ficelant les arbres telle une toile d'araignée, peu d'éclat de lumière voient le jour dans ce bois nuageux. Je me trouve là, posé sur une longue branche, tournoyant mon kunai autour de mon doigt. Je suis venu m'aventurer ici sans aucune conviction particulière, un paysage encore inconnu à mes yeux. Cela fait quatre ans que je vis ici et je n'ai jamais eu l'idée de me balader dans ce nuage feuillu. On se croirait dans un énorme cumulus, ce léger sourire se dressant sur mon visage aux traits sérieux, cela me rappelle aussi la neige de mon pays. Comme si je retournais chez moi en faisant quelques kilomètres, une téléportation sentimentale, je n'ai pas de temps pour aller à Shimo no Kuni. Les missions, l'entrainement intensif coordonnés par Bôhoi, je ne peux pas partir d'ici sans accomplir quelques actes. Lunettes sur le nez, j'ai l'intention de rester un bon moment, ça permet de s'évader un peu de la population. Je n'ai pas vraiment acquis le peuple durant ces longues années, je ne connais personne. Je suis dans la même situation qu'à l'orphelinat, personne m’intéresse dans ce village à part les diamants qui ne veulent pas se montrer. Je n'ai pas encore fait de mission en compagnie d'une personne, peut-être que je n'avais pas encore la confiance des dirigeants. Il me mettait souvent avec Bôhoi, mon père adoptif, une intégration lente et peu sociable. Je me relève lentement afin de pouvoir continuer mon aventure dans ce bois nuageux, passant ma main dans ce brume, je sentais le cumulus étouffant peu à peu mon bras. De branches en branches, j'avance lentement dans ce nuage feuillu, me concentrant pour ne pas tomber. C'est plutôt dur de se balader dans le bois nuageux, on me l'avait dit. C'est peut-être pour ça que je ne suis pas venu, comment se retrouver avec une brume aussi épaisse ? Pour l'instant, j'ai toujours la chance d'atterrir sur une branche.

J'ai pris de la hauteur, échappant la brume aveuglante, je me trouve sur l'un des plus grandes arbres afin de pouvoir profiter du paysage rocheux. Allongé de façon à avoir un parfait angle d'observation, je m'évade de mon état Shinobi, prêt à agir pour son pays. Tel un loup solitaire, je dépose à mon bec une longue cigarette, la vie de ninja demande beaucoup de relaxation. Il y a une augmentation de tabagisme chez les shinobis et ce n'est pas des conneries. Allumant le cône à l'aide d'une allumette, je tire une bonne latte tout en profitant des imposantes montagnes dans les horizons. Étant devenu Jônin plutôt rapidement, j'ai appris à avoir beaucoup de responsabilité en très peu de temps. Je ne vous dit pas les mots de têtes que ça donne. Au moins, je sers à quelques choses, je ne pense pas que j'aurais fait tout ça dans mon orphelinat. Je serais resté au même niveau, sans aucune motivation dans une vie neutre. Tapotant le cul de la cigarette, je dépose l'amas de cendre dans le vide, observant sa chute lente et progressive dans l'épaisse brume. Elle se fait aspirer si facilement dans cet écran opaque. Retournant à ma première activité, alerté par un bruit de feuillage dansant, j'avais l'intention d'aller voir qui avait eu la même idée que moi. Autant en profiter.

Atterrissant dix mètres plus bas sur une épaisse branche, la vue n'ai pas vraiment une qualité dans cette forêt. Seul vos oreilles sont de réels outil dans cette situation, ça me rappelle étrangement un combat contre un shinobi de Kirigakure no Satô lors d'une mission. Il avait user de cette technique représentant l'ex brume sanglante, le brouillard crée par la vaporisation de l'eau, il avait bien failli me battre. Bref, je me concentre, restant à l'écoute d'un moindre bruit, il y a une personne présente ici. Je ne suis pas un ninja senseur, je n'ai aucune faculté à sentir le chakra des autres ou à me camoufler. Cela ne rentre pas dans mon style chaotique. Un autre bruit beaucoup plus près, restant à l'affût, j'allais devoir l'interpeller. Ce n'est pas du tout mon genre mais je suis bien obligé. Cela serait dommage de rater une occasion de rencontrer de quelqu'un. J'aurais peut-être de la chance. De façon à se entendre, je prend une bonne inspiration avant de parler dans le vide. ─ Qui es-tu inconnu ? C'était peut-être une bêtise de crier comme ça, j'allais peut-être confronter un adversaire de taille d'un pays étranger. De toute façon, c'était fait.

J'attends donc la réponse de cet inconnu, en compagnie de mon kunai, il ne faut pas oublier l'hypothèse du criminel en cachette. C'est parfait ici pour se cacher des traques.

Kumogakure no Satô se divise en quatre famille importante, régnant parmi le peuple de leurs pouvoirs destructeur. Le Pays de la foudre est connu pour ces ninjas stratèges, lorsqu'on observe la diversité des familles à Kumo, on remarque un concentré de shinobi se battant à distance. Commençons par la Famille Kadoria, qui a longuement dirigé le pays sous une poigne de fer, peuvent contrôler la gravité terrestre. Particulièrement monstrueux, lorsque ce pouvoir est utilisé intelligemment, on peut facilement vous mettre à genou. Et ça ne s'arrête pas là en capacité destructrice, les Bakushô peuvent secréter, avec des bouches au creux de leurs mains, une pâte explosive. Eux par contre, il faut vraiment pas se battre avec, vous allez ressortir du combat avec un bout de jambes en moins. Encore une famille qui nécessite d'un minimum d'intelligence pour savoir contrôler leur don. En plus, il y a les Hakushi, ils jouent plus dans la finesse. Un bout de Papier usé avec finesse et précisions devient une lame de rasoir tranchante, on rentre plus dans un style d’assassins par rapport aux deux familles précédentes. Et les derniers connus pour être des illuminés, la lumière leur sort des yeux y parait. Il contrôle l'Hikariton, la lumière bien évidement. Un beau concentré de ninja à distance, on fait un peu tâche en tant que combattant au Taijutsu.

L'homme, qui se trouve devant moi, appartient à la famille Hakushi, les manieurs de papiers. Sous mes lunettes noires, je l'observe précisément tel le regard perçant du vautour. Une courte barbe ténébreuse avec des favoris pointant vers le haut, ces yeux de couleur jaune tel le regard d'un faucon, deux types d'oiseaux se retrouvent dans le bois nuageux. Le vautour rencontre le faucon, que peut-il se passer ? L'homme ne me dépasse pas en taille et son physique est loin d'être aussi travaillé que le mien. Il respecte parfaitement le physique d'un shinobi parfait pour l'assassinat. Lorsqu'on a des capacités spéciales tel que le papier, on a pas besoin d'avoir un physique monstrueux. Un teint pâle, portant un large chapeau avec un grand panache et une longue cape noire ouverte, un accoutrement qui lui donne l'apparence d'un escrimeur. Une large épée à son dos, il est apparemment le chef de sa famille. Un lèger sourire se dresse sur mon visage, en quelque sorte, je suis tombé sur le meilleur assassins du village.

Une cigarette au bec, fumant paisiblement devant moi, je fais de même. Sortant le cône de ma poche avec mon briquet, je l'allume et remet le feu à sa place. À la vue de mon kunai, l'Hakushi m'avertit de ce qu'il pourrait arrivé en cas d'affrontement. Je rigole un peu face à sa remarque et le regarde l'air amusé.

─ Je n'ai aucune intention de toucher à ta barbe, t'inquiète pas. Je me nomme Perseus, Jônin de Kumo, je ne pense pas que tu dois me connaitre, je suis arrivé ici, il y a quatre ans.

Hakushi Mihawk, Chef du Papier, et on range ça dans un coin dans la tête. Toutes les informations sont bonnes à garder, déjà pour se rappeler de son nom, ça existes des imbéciles comme ça. Je rigole pas. Avançons un peu, je remarque quelques égratignures et éraflures sur son corps et ces habits, l'oiseau a bu un peu de trop wisky.

─ T'as besoin de prendre des cours atterrissage ! Tu viens du ciel pour avoir autant d'égratignures et d'éraflures ? Comment tu fais pour voler petit oiseau ?

À mon avis, je suis dans le bon chemin. Il doit posséder un pacte de Kuchiyose ou une technique lui permettant de voler éphémèrement. Je le regarde, en plus, il a pas l'air de ressentir de douleur, son regard est impassible. Il faut se méfier de lui, il a de l'histoire dans son regard perçant.

Deux volatiles complètement différent se rencontrent dans cette vaste forêt nuageuse, l'un incarne l'éternel mort, prêt à dévorer chaque parcelle de viande pourrissante et l'autre incarnant la vitesse dans le ciel, souvent éduqué par les meilleurs ornithologues. L'inconnu familier attire et vous ne pouvez pas briser la glace en vous enfuyant à la suite. Ce qui est plus intéressant, c'est la variabilité de cette rencontre dans ce lieu précis sur cent, ce n'est rien du tout. Mihawk, tel est son nom, est une personne qui n'a l'air de me juger pour ma nature, selon moi, cet homme a sans doute vécu toute sa vie dans le pays de la foudre. Témoin de situation improbable, de la souffrance humaine et de notre manie à mettre notre grain de sel partout on va, je ne suis pas tombé sur un livre de dix pages. Mon regard intéressé vers notre " maître en atterrissage ", je range mon kunai dans son étui, je ne risque rien avec un collègue du ciel. Prenant une bonne bouffée dans ma cigarette, relâchant la fumée par la voie nasale, je ne peux qu'apprécié cette bonne journée, je fais face au chef des Hakushi. J'ai du respect envers cette personne mais je ne vais faire une courbette ou le vouvoyer, il faut pas oublier mes capacités. Je ne suis pas à prendre à la légère, On voit un rasta balèze qui se promène tranquille, on dit qu'il va fumer de l'herbe mais on te dit pas qu'il peut te briser le bras avec son pouce. Peu de personne ont aperçu mes compétences en combat et j'en suis bien content. Les informations sont précieuses dans ce bas mondes.

L'homme rigole et prend la parole, soulignant la perte de contrôle lors de l'entrée avec la brume épaisse. On ne voit pas à plus d'un mètre, c'est dur les branches avec la vitesse de la chute. Je n'ai pas encore essayé et je ne pense pas que je le ferais, à moins que ça soit la seule voie possible dans une situation épineuse. Mes vautours sont un bon moyen de transport et même un bon moyen de combattre dans les airs. Cela change les plans de l'adversaire. Le terrain n'est plus le même, la chute est facilement provoqué, l'esquive d'une technique puissante, la perte d'équilibre et on en parle plus. Pour certains combattant, la hauteur augmente leur capacité, les kadoria agissent sur la gravité et ton zoizeau il s'écrase sur le sol. Apparemment, je ne suis pas capable de faire de tel chose mais t'enfoncer la tête en pleine chute sur le sol, j'en suis bien capable. N'oublions pas que je peux dépasser la force de divinité. J'y vais un peu fort mais c'est mon style, toujours à grossir les données pour les combats.

Un Faucon, mesurant deux tête de plus que moi, se pose à l'arrière de Mihawk. Comme s'il avait entendu les paroles de mon maître. Un léger sourire de ma part, je n'allais pas invoquer Donkey & Grumpy, trop de problème pour rien. Ils sont mieux à combattre qu'à pinailler. Je mord rapidement mon doigt avant de plaquer ma main sur la branche. Un nuage blanc se crée, laissant apparaître une horde de vautour parsemés sur les branches nuageuses. On remarque leur ombre ténébreuses et notre ouïe est agressé par leur piaillement.

─ Ils sont bavards mais très utile en combat. Ma monture volatile n'aime pas la chair " vivante ", autre que moi, ça serait une mauvaise idée de l'invoquer !

L'ambiance volatile installée, j'écrase la cigarette sur l'écorce à proximité, regardant mon collègue d'un air calme. Les oiseaux sont des bêtes qui n'ont pas de maître approprié, ils possèdent la réelle liberté. On ne peut pas les commander, j'ai un peu le même problème qu'avec l'Hakushi. Le Roi Crowler n'est pas souvent disponible pour se battre, flemmardant dans son trône pourrissant, mangeant un bout de charogne. Faut croire qu'ils viennent quand ça leur chante, ça serait bien qu'il vienne lors de futurs situations épineuses. Mihawk voulait connaitre mon identité et deviner ma capacité spéciale. Avec son expérience, ça va être un jeu d'enfant.

─ Je proviens de Shimo no Kuni et j'ai fait ma formation de Shinobi sur votre terre. Va s'y devine, j'ai envie de rigoler un peu !

Un sourire se dresse sur mon visage, l'homme répond en plein dans le mile tel un joueur pro aux fléchettes atteignant le centre. On serait dans un bar, j'aurais dis tournée.

─ Dans le mile, bien joué ! Mon maître m'a appris à activer les huit portes, je ne sais qu'en activer six mais on va dire que c'est déjà assez pour le moment.

J'ai peut-être les Portes Céleste mais je n'ai pas l’expérience de cet homme. Il a surement participer aux grandes guerres du Monde, les affrontements entre Kiri et Kumo, quelques notes lues dans les mémoires de Bôhoi. Je voulais en savoir plus sur cet évènement, Mihawk a sans doute les réponses qu'il me faut. Mon regard devient sérieux et se bloque vers le chef des Faucons.

─ Tu es un vieux de la vielle au Pays de la foudre ! As-tu participé aux affrontements contre Kiri, ex brume sanglante, et la guerre sur Hai no Kuni ? À Shimo no Kuni, je n'avais pas la chance de savoir ce qu'il se passait autour de moi.

On prend de l’expérience avec ceux qui en ont. Je n'ai pas raison.

Pour la première fois, j'invoque ma meute volatile, elle me regarde d'un air étonné et se remémore de mon combat face à Donkey et Grumpy. Dès que j'ai signé le pacte d'invocation, j'ai appris une technique utilitaire, je suis capable de comprendre le langage vautours. C'est cool mais ça ne sert qu'en présence de ma meute. Une technique utilitaire quoi. Un vautour se pose sur mon épaule, et il me parle de la récente possession du pacte. Je l'ai passé pendant mon upgrade de Chunin à Jônin, et je l'ai pas encore utilisé. J'ai toujours voulu imaginer mes combos et leurs techniques avant de les utiliser. Je suis compliqué en question de combat, j'aime bien quand l'enchainement soit au timing parfait. Bref, le vautour me dit que le Roi Crowler veut me voir dans quelques jours afin que je lui parle. Le vautour reprend sa place initiale, une branche au nord du bois nuageux. Prêt du faucon de Mihawk, il a l'air d’être lié ces deux-là. Ils en ont passé des guerres ensembles. Je n'ai pas encore sentit cette sensation. Elle m'est inconnu pour l'instant, je suis une personne qui reproduire son art sur des cibles, je suis un artiste. Une arcade ouverte, trois côtes fêles et quelques bleue sur le corps, ce n'est pas de l'art ? On va oublier ma proposition, elle est digne d'un psychopathe.

L'Hakushi avait bien déduis mon pouvoir spéciale. Les Portes Célestes, un pouvoir qu'il faut utiliser avec précaution. J'ai peut-être une force et une vitesse digne du Dieu de la guerre et du Messager de l'Olympe. Je suis un peu demi-dieu mais pour toucher ce plafond de pouvoir inexplorable, je peux détruire mon corps ou mourir pour la dernière porte. Je ne sais pas encore mais je ne compte pas apprendre la dernière porte. À quoi bon d'utiliser une technique qui vous enlève la vie. La septième porte m'handicape sévèrement et c'est déjà suffisant. Je ne sais pas quelle situation ferait que j'apprenne la dernière porte. On le saura tôt ou tard. Je fume tranquille, une bonne latte dans la cigarette, je regarde mon interlocuteur. Son expérience me fascine, c'est pour ça que je lui ai posé la question sur les récentes guerres.

Et il en a parle. Il a été confronté à des shinobis de Kiri, Bôhoi m'a dit que il était doué pour tuer et pour aimer ça. Il ne laisse aucun survivant s'échapper de leur mort et vous enfonce leur kunai dans le cou. Il est ressortit vivant de cette confrontation, mon regard fixant Mihawk, il doit vraiment être balèze Papy Hakushi. Et continue ensuite sur mon apprentissage de la sixième porte, elle a pris trois mois de ma vie pour que je l'apprenne. Je m'en rappelle encore les sueurs qui perlait sur mon visage, toutes la douleurs que je recevais, c'est une folie.

─ Ouai l'apprentissage de la sixième peut se résumer en une guerre physique et douloureuse. Tout mes os ont tous été cassé au moins une fois. La médecine a avancé, c'est mieux pour moi !

Je rigole rapidement. Je prend une bonne bouffée et me remémore de mon entrainement pour la sixième porte. On peut l'égaler au niveau de la douleur à une guerre. La sixième porte m'a brisé tout les os, et j'ai pris du temps avant de reprendre l'exercice. Mihawk reprend la parole et me questionne sur mon adhésion au pays de la foudre. J'ai rejoins ce pays pour m'améliorer en tant que shinobi et homme, de me donner un certain titre et une prestance militaire. Je regarde l'air sérieux sous mes lunettes noires.

─ Kumogakure no Sato est un bon village pour un ninja avec mon potentiel. Mon maître d'art martiaux m'a donné une opportunité de rejoindre le pays de la foudre et je l'ai suivis. Les raisons ? la formation, la rencontre de ninja comme toi, Mihawk, et de connaitre vos styles de combats. Bref, j'ai rejoins Kumogakure pour devenir beaucoup plus technique et puissant. Un de ces quatre, il faudrait qu'on se fasse un petit combat !

C'est vrai que mes muscles doivent être rouiller niveau combat. Ils ne vont pas être habitué à un tel niveau.

Je ne connaissais pas cette individu, pourtant, je fais face au chef des contrôleurs de papier q. Son ancienneté dans ce village est un parfait pilier de connaissance, on ne peut pas faire mieux en intégration dans les terres de la foudre. Je ne m'imaginais pas rencontrer ce type de personne, en terme de sociabilité, je suis une personne lacunaire. On s’intéresse beaucoup trop à la perfection de l'humain et on s'éloigne du réel chemin de la lumière. Mihawk Hakushi est une personne connu sur toutes les terres de Kaminari, et pourtant, il n'a ni la dégaine ni la prestance de son grade. Ce n'est pas insultant du tout, on peut parler d'une couverture naturelle. Sa nonchalance lui donne un aspect flou, on ne sent pas du tout cette puissance cachée. J'aimerais vraiment voir ce qu'il vaut en tant shinobi mais il n'a pas l'air d'être chaud. Je n'ai jamais vu les capacités d'un Hakushi à un aussi bon niveau, ça me ferait du bien de bouger un peu. Surtout avec sa vitesse et son contrôle expérimenté. J'aurais fait mon sport de la semaine, c'est pas cool. Il ajoute qu'une combinaison de nos styles pourrait être dévastateur. Je suis du genre à imaginer les combos en tête, et quand on s'évade même pas une seconde. Le combo le plus fantastique se réalise rapidement grâce à notre imagination infini. C'est vrai que ça pourrait être bavant de se battre côte à côte contre un réel ennemi commun. Un boss final, l'énorme bête qui attaque le village, ça serait parfait pour essayer ce futur duo.

Un peu d'adrénaline, ça serait cool. On commence à être drogué aux combats avec ces sensations supérieurs. Je suis du genre à vouloir m'affronter dans les rêgles avec tout ce qui est au dessus de moi. J'apprend en défiant plus fort que moi, à la longue, les patates qu'on vous donne, vous savez à qui vous avez faire. Tant pis, il faudra attendre avant de pouvoir se satisfaire en adrénaline sauvage.

- Tu sais du nukenin à allonger, on en trouve facilement ! On peut facilement tester nos capacités.

Normal. Une petite baston pour resserrer les liens, c'est une recette de Bôhoi. Notre contrôleur de papier me questionne sur ma motivation, mon réel but dans ce monde. Je n'y ai pas vraiment réfléchis mais j'ai une idée vague. Je suis un bosseur et j'ai toujours me surpasser en terme de vitesse. Même en fumant, j'ai toujours une forme athlétique mais bientôt ça me perdra, il faudrait que j'arrête un jour.

- Mihawk, je suis quelqu'un qui veut dépasser les limites humaines, je veux être le plus rapide au monde !

Le Mirage de Kumogakure. C'est du surnom qui pète des artifices, qui voudrait me défier avec une réputation mondiale. Il faut savoir mettre la barre haute. Il me demande des conseils en taijutsu, l'équilibre et la réception sont des gestes/mouvements qui s'apprenne dans les arts martiaux. Avec l'état de son manteau, on comprend pourquoi il me demande ça mais je le respecte quand même. J'aurais fait cette chute seulement si ma vie était en jeu.

- C'est des mois d'entrainements l'Hakushi, tu ne sais pas dans quoi tu t'aventure !

Un bon vieux ricanement, tout se passe bien. On est au calme.