Un jour comme un autre, je me réveillais dans ma chambre, je me préparais alors que je pensais à ma journée et à ce que j’avais prévue. Je mis comme à mon habitude, les mêmes vêtements et encore fatigué de mon voyage ainsi que de ma lourde dépense de chakra durant notre aventure au temple, je me dirigeais maintenant vers l’extérieur de chez moi. Heureusement, je vivais dans un appartement, c’était suffisant pour un homme seul qui ne rentrait que le soir et partait tôt le matin et qu’il n’y était que pour dormir en fait. Le reste de mon temps, je le passais à mon bureau de conseiller, en mission, avec mon équipe ou avec quelqu’un d’autre. Au fond, malgré ma vie active niveau professionnel, je n’étais qu’un supérieur, un conseiller ou un jonin socialement parlant avec les personnes que je côtoyais. Le seul qui était hors de tout cela semblait être Zennosuke qui devenait au fil du temps un précieux allié, un précieux ami plutôt qu’un membre du Satoru. Il est vrai que tout ce qui s’approche aux liens avec les autres n’étaient pas une de mes priorités à cet instant précis, surement parce que les évènements m’empêchaient de m’y intéresser et d’y consacrer du temps.

Je sortis de chez moi, je sortis de la petite résidence comptant pas plus de cinq appartements où je résidais. D’ailleurs le conseil m’a proposé de me loger dans une demeure Seki bien plus grande et où j’aurais des domestiques, mais cela ne m’intéresse guère, pas pour l’instant. En tout cas, il y avait un bon côté en cette journée qui s’annonçait, celui d’un ciel bleu et d’un grand soleil. Cependant, comme nous étions en hiver, le temps n’était pas chaud mais sec, donc on ne ressentait pas tellement le froid et je n’étais pas frileux de toute façon. Je me trouvais donc à me diriger vers mes occupations, de bon matin, pas trop tôt car j’allais réveillé certaines personnes.

En fait, on pourrait me dire que je fais une certaine préférence. Revenant depuis peut de mon escapade à Konoha, ayant eu le temps de me reposer mais pas de me pencher encore sur les affaires du clan et du conseiller que je suis. Je décidais prioritairement de m’occuper de mon équipe et plus particulièrement Seki Osore. Surement parce qu’elle appartenait à mon clan, parce qu’elle avait fait preuve d’une dextérité et d’une observation en plein cafouillage lors de mon premier test. J’étais devant la porte de sa maison, je décidais de frapper, nous allions parler.

Seki Osore appartenait à une branche du clan Seki que je n’ai que peut connu dans ma jeune vie. Cette dernière était une originale en tout point. Cela lui venait surement de son père. De part mon statut de chef de clan et de conseiller, je m’étais renseigné sur sa famille, elle vivait donc seule avec son paternel et elle se trouvait être plus ou moins inconnue au bataillon. Son éducation avait du être particulière car habitant dans le même quartier et étant pourtant Genin, je ne me souviens pas d’elle. C’est bien plus que d’être simplement mon élève qui me faisait m’intéresser à son cas, c’est elle en toute chose, le fait qu’elle ait autant de mystères autour d’elle me fascinait d’une certaine manière. Ce fut trois tocs à sa porte et ma voix qui brisa le silence d’un matin aussi beau.

C’est Seki Hasaki, est-ce que Osore est là ? Je fais une visite de routine en tant que sensei.

La précision n’était peut-être pas obligatoire, mais rappelons-le, je suis conseiller, chef du clan Seki, jonin et sensei, donc oui j’ai plusieurs chapeaux, donc il faut, je pense, préciser sous quel chapeau je me présente quand je m’adresse à quelqu’un.

Ce fut un homme d’âge mûre qui se présenta à moi lorsque la porte de la grande maison s’ouvrit. Un homme qui me salua bien respectueusement, malgré ma présence en ce lieu en tant que sensei de la fille de cet homme, j’étais avant tout son chef de clan, c’était normal pour lui de me saluer ainsi. Je lui rendis sa salutation d’un léger baissement de tête.

Je suis également enchanté. Et oui, votre fille est mon élève, une élève remarquable d’ailleurs. Je vous remercie, je m’excuse du dérangement.

Sur quoi, j’enlevais mes chaussures à l’entrée et continuais le reste du chemin en chaussette. Un à un, j’avançais, regardant furtivement l’intérieur de la maison, elle était grande, jolie, bien meublé. C’est enfin que j’arrivais vers un endroit où on pouvait entendre des bruits, c’était surement le but. J’entrevis donc ma chère élève Seki qui se trouvait pour ne pas changer ses habitudes en tenue aussi légère qu’avant. Malgré le fait que nous soyons en hiver, elle n’avait pas de mal à porter une tenue comme celle-ci, surement avait-elle le sang chaud, seule explication apparente. Sauf que cette fois-ci, ce ne sont pas ses vêtements de cuirs mais des vêtements bien plus sympathique pour une jeune fille et les cheveux détachés, ce qui lui va plutôt bien. Je ne pu pas m’empêcher de faire une remarque sur sa tenue vestimentaire.

Je ne comprends pas comment tu fais pour ne pas avoir froid dans ces tenues aussi légère les unes que les autres, certes l’hiver à Kumo est sec mais tout de même, cela pique ma curiosité et pourrais-je avoir l’opportunité d’observer ton visage ?

J’étais comme à mon habitude, directe, sans être froid, mais sincère. Mes paroles qui suivirent me remirent dans le droit chemin dans le but de ma venue ici.

Sinon je ne suis pas venue pour parler vêtements, excuse moi, je suis venue pour discuter. Plus exactement, je viens m’assurer de la bonne santé de mon élève tout en profitant pour discuter sur différents sujets comme par exemple tes motivations, ce pourquoi tu es une Kunoichi et si tu as des questions à me poser également en retour, histoire de mieux se connaitre, dans une équipe c’est extrêmement important de savoir avec qui on risque sa vie… Sur ce, je te laisse finir de te préparer, je t’attends à côté, nous irons discuter où tu préfère.

Je m’exécutais donc à détourner le regard et les pas pour attendre quelques pas plus loin à peine qu’elle finisse de se préparer, après tout, elle reste une jeune fille, même si je suis son sensei, je reste un homme.

Je souris intérieurement lorsqu’elle rassembla ses cheveux en une queue de cheval pour les nouer et par la suite déposer son masque fétiche sur son visage tout en me présentant sa nuque afin que je l’attache pour elle, ce que je fis bien entendu en homme serviable que je suis. Elle se retourna ensuite pour me fixer à travers son masque, droit dans les yeux. Une femme à caractère, voilà ce qu’était Osore. Seulement, cela n’était pas plus mal dans mon cas, en tant que sensei, je préférais même ça, qu’elle me voie comme un jeune homme et rien d’autre, c’était mon souhait. Sauf qu’à côté, cela ne devra pas déraper et elle devra continuer de me considérer comme celui qui lui apprend à combattre, à résonner et à travailler en équipe. Elle me lança une explication sur le pourquoi de telles tenues et sa réponse résonna comme une machine programmée. Peut-être qu’un jour je pourrais la décider à montrer au monde le visage qu’elle a dessous ce masque, que cela n’infecterait aucunement les gens autour d’elle, au contraire.

Elle m’indiqua une pièce à côté où je lui emboitais le pas pour y pénétrer. Elle était immense et possédait tout un tas d’engins pour s’entrainer. Rien qu’en observant les lieux, je pouvais deviner l’entrainement de dingue qu’elle avait suivit et pour elle, cela semblait normal. Quand je pense qu’à côté de ça, je m’entrainais tous les jours au terrain d’entrainement au ninjutsu, tandis qu’elle s’entrainait physiquement. Je m’assis donc dans un coin en tailleur en l’observant s’entrainer tout d’abord aux abdos apparemment. Elle me proposa donc de prendre la parole lorsqu’elle commença à faire son exercice et à chaque fois que sa tête arrivait en bas, elle me fixait, une situation plutôt déconcertante mais loin d’être déstabilisant.

J’aimerais commencer par le commencement. Je connais ton nom et globalement ce que tu sais faire, mais rien d’autre. Quelles sont tes motivations par exemple ? Pourquoi voulais-tu devenir une ninja ? Et quelque chose de plus personnel… Que préfères-tu faire ? ou manger ? Bien sur, j’aime qu’une bonne conversation fonctionne dans les deux sens, donc tu peux toi aussi me poser des questions, après tout nous formons une équipe, en tant que tel, toi aussi tu dois apprendre à connaitre tes camarades, ton sensei et t’intéresser un minimum à eux.

Je restais toujours assis, les yeux rivés dans ceux de mon élève et de temps en temps, regardant autour de moi. Ma présence pouvait être ressentit par les personnes sensibles à ces choses là comme étant celle d’une personne chaleureuse, attentive, à l’écoute et surtout, protecteur.

Ses paroles ne semblèrent pas être programmées, déjà un bon point que nous atteignons dans cette conversation. Elle parla d’une chose louable. D’un certain point de vue, cela ressemblait indirectement à mon propre nindo. Elle était lucide et consciente des réalités, elle préférait donc parler de se protéger elle-même, surement parce qu’elle n’a pas eu l’habitude de côtoyer beaucoup de personnes par la passé. En même temps ce n’était pas comparable, elle n’a que d’intérêt pour sa propre vie et sécurité, elle ne veut pas être un poids pour les autres et c’est fort louable d’ailleurs. Elle décida également de changer d’entrainement et se mit aux altères. Elle continua de parler du fait qu’elle ne veut pas qu’on la protège, même si au fond, elle finira par être protégé un jour, quoi qu’il arrive. Elle loin d’être assez forte pour pouvoir se protéger seule contre n’importe quel ennemi, pas encore. A l’époque où j’étais encore un jeune Genin, il y a de cela deux ans et demi, j’ai eu à affronter des monstres contre qui je ne pouvais absolument rien faire à part subir comme elle vient de le dire. J’ai persévéré et maintenant je suis capable de me protéger contre n’importe quel ennemi et protéger mes semblables. Maintenant que j’ai atteins ce niveau, c’est à mon tour d’enseigner aux jeunes pousses comment s’en sortir seul.

Sache qu’en tant que sensei, je ferais ce qui m’est possible pour te permettre d’accomplir ton nindo. Y a pas si longtemps que ça, j’avais le même principe que tu as aujourd’hui et maintenant, je suis tout à fait capable de me protéger, notamment grâce aux formidables capacités du notre pouvoir héréditaire.

Je la laissais donc poursuivre sur sa lancée. Elle me confia ce qu’elle aimait faire, elle me parla également de sa mère, une chose remarquable. Elle s’ouvrait, elle parlait, c’était plaisant à entendre, enfin j’entendais clairement sa voix, bien plus que lors de nos précédentes rencontres. Elle parla ensuite de notre pouvoir, qu’elle préférait la mécanique des hommes, pour l’instant. Je pris donc la parole pour placer mon avis sur le sujet, et répondre en même temps à sa question.

C’est vrai que la mécanique des hommes est une belle mécanique, néanmoins notre pouvoir nous permet de pouvoir s’en passer à certaines occasions. Si c’est pour le plaisir, utiliser un arc véritable n’est pas un tord, le plaisir d’utiliser un objet fait main est bien plus agréable. Seulement, si tu dois combattre, la puissance et la précision que tu peux atteindre avec le pouvoir du clan est nettement supérieur. Je suis un utilisateur du ninjutsu, pour ce faire, je créé toute sorte de formes et j’atteins des précisions quasiment parfaite, même si ce n’est pas mon but. Il existe une capacité que chaque ninja peut développer, on appel ça couramment la sensorialité. J’en suis un notamment, dans mon cas, je peux ressentir les choses autour de moi qui est composé de chakra et d’analyser certaines choses. Quant aux personnes comme toi, elles utilisent la sensorialité pour ressentir la présence de leur ennemi et la façon dont elles combattent, chaque mouvement, chaque chose. Tu pourrais ainsi tirer où tu veux même avec des obstacles qui te bouchent la vue, grâce à cette particularité, notamment efficace pour les personnes à distance et utile pour dominer un adversaire.

Elle me demanda quelque chose d’autre, si je faisais du Taijutsu. Oups, je suis un ninja senseur et un petit génie du ninjutsu mais le Taijutsu mais bien étranger, malgré que ce soit quelque chose dont je détienne les bases tout de même. Je souris légèrement d’un air gêné et je me levai en me dirigeant vers mon élève.

Si tu ne m’en veux pas, j’enlèverais d’abord ma veste, non pas que j’ai chaud, à l’inverse de toi, je suis assez frileux si on peut dire ça comme ça, mais cela nous gênera pour le Taijutsu. Je t’écoute, je te laisse faire, à toi de me surprendre mais si tu souhaite devenir forte, je ne me laisserais pas faire.

C’est ainsi que je lançais ma veste à côté des tatamis afin d’être plus à l’aise, même si par la même occasion je rendais visible mon torse nue et la musculature dont j’étais doté. Un chef de clan et Jonin ne le devient pas juste grâce au Ninjutsu, il doit être un fin connaisseur dans tous les domaines ninja et surtout, il doit en maitriser plusieurs. Me mettant en position de combat, bras droit vers l’avant plié et le gauche plié vers l’arrière, j’observais cette jeune femme qui allait sans aucun doute me surprendre car je ne la sous-estimais pas un instant. J’attendais.

Je la sentis arriver dans mon dos, elle me fit une prise que je ne connaissais pas et elle me mit au sol sans aucune résistance. Je sentis le sol mais rien de bien méchant. Elle me serrait fortement et faisait pression sur mon corps de telle manière à ce que je ne puisse plus bouger. Dos contre terre, lame de chakra proche de ma carotide et une femme très agile sur le bas du torse qui me maintenait, c’est certain que je ne pouvais plus bouger. D’un coup elle devint bavarde. Non sans me déplaire, elle me parlait, elle discutait, facilement même, surement grâce à l’exercice physique que nous avions en commun. Je la fixais alors droit dans les yeux, un léger sourire apparaissant sur mes lèvres.

J’aurais peut-être dû m’échauffer, c’est sur. C’est bien, je voulais voir ta capacité de Taijutsu de mes propres yeux et rien ne vaut que de tester avec son propre corps. Tu manque peut-être de précision sur ta prise lorsque tu es arrivé dans mon dos. Si j’avais voulu, nos places seraient actuellement inversés… Comme ça.

C’est ainsi que sur la dernière syllabe, j’exécutais un enchainement de précision, commençant tout d’abord par l’absorption de sa lame de chakra, s’en suivit un enchainement rapide des bras couplé aux jambes et tout en lui faisant échapper sa prise, la déstabilisant au niveau du bassin, je fis un retourné et ce fut elle qui se trouva au sol pieds et poings immobilisés à la fois par mes jambes et mes bras. J’aurais pu très bien ajouter une petite création de chakra pour finir en beauté, mais à quoi bon utiliser du chakra lorsque seul la sensorialité suffit à trouver les points faibles d’une prise. Le léger sourire disparaissant, prenant un air plus sérieux, je prenais la parole.

Ma chère élève, tu ne voulais pas justement tester une prise ? J’ai fais le mannequin comme convenue mais en tant que bon sensei, je t’explique les quelques points faibles et l’efficacité de la sensorialité que je nommais juste avant. Je te laisse me montrer la suite. Voyons ce que ça donne. Au fait, ne t’embête pas à m’appeler sensei si cela te met mal à l’aise, c’est vrai que nous avons à peut près le même âge et la même carrure physique. Seulement, n’oublie pas que je le suis.

Me levant et lâchant mon emprise, je me levai et je l’observais restant à un bon mètre de ses jambes. Surprends moi tigresse bleu. Tiens, jolie surnom au passage qui lui va plutôt bien.

Je restais face à elle toujours sur mes gardes. Elle commençait à comprendre ce que c’était de pouvoir ressentir les actions de son adversaire. Au fond, je sentais qu’elle faisait preuve de déstabilisation face à cette situation où elle n’avait pas l’avantage. Elle se lança tout de même à l’assaut et c’est à base de coup de poing, de pieds, de coudes et même un coup vers mes parties intimes dans l’espoir de me toucher sur point sensible. Malgré mon entrainement et ma capacité de senseur, à chaque fois que je bloquais ses coups, je sentais une légère douleur à cause de la vigueur et de la rapidité de chacun de ses assauts. Je décidais de mettre une pause à tout ceci en attrapant ses poignets et avec un léger déplacement, elle se trouvait collé à moi, me retrouvant dans son dos et bloquant ses deux bras par ses poignets.

Je pense que tu as tout de même du potentiel, l’imprévisible reste tout de même le point faible d’un ninja senseur. Lorsque nous nous attendons pas à quelque chose, il est difficile de s’y préparer. Par contre, la rapidité et la force reste important dans un combat. Essaye donc de me surprendre, nous nous arrêterons là ensuite.

La lâchant, je commençais une nouvelle fois à reculer pour attendre ce qu’elle ferait. Je me concentrais à durcir mes muscles et à tenter de parer le prochain coup. Je venais de bloquer en grande partie ma capacité de senseur, certes il fallait la faire se confronter à la réalité, mais fallait aussi montrer que la persévérance a ses bons côtés. C’est d’ailleurs ce que j’avais pu endurer dans ma jeune vie, certes je n’ai jamais eu de sensei réellement, j’avançais peut-être trop vite pour en avoir un. J’en connu néanmoins deux, mais aucun d’eux ne furent des sensei de qualités, chose que j’essaye de pallier et d’inverser. Je donnerais mon maximum pour mes élèves et ça c’est une promesse que je tiendrais, quoi qu’il m’en coûte. Pour l’instant, c’était face à Seki Osore que je me trouvais et nous devions reprendre quelques questions surement, vu que c’était tout de même la raison de ma venue ici.

Apparemment, je venais de réussir quelque chose que je n’avais pas réellement prévu. Elle voulait donc se tourner vers la voie de la sensorialité et moi-même vers celle du Taijutsu pour être un Seki complet. Je ne désirais pas maitriser à la perfection le Fuinjutsu, le genjutsu était un art que je détestais et pourquoi s’encombrer d’un Kuchiyose pour l’instant alors que mes créations de chakra me suffisent amplement pour l’instant. Pour l’instant cela me suffisait amplement, même si je n’avais pas encore décidé vers quelle spécialité lié au Taijutsu je me pencherais. Au fond, cela était largement devinable, j’avais reçu un entrainement au sabre japonais, peut-être pas aussi efficace qu’un puissant Samourai, mais je saurais me débrouiller avec une épée entre les mains. Cela serait peut-être ma futur voie.

Je te remercie pour ce compliment. Cependant, cela se voit que tu as consacré tes années à cette particularité et pas moi. Heureusement que j’ai tout de même enduré un entrainement physique régulier, sinon j’aurais eu du mal à encaisser ces coups. J’attends que tu sois prête et j’y vais pourquoi pas.

Je décidais donc de me lancer sur mon élève avec une attaque plutôt basique à base de coups de poing. Elle décida de m’empoigner et de me faire tomber une nouvelle fois au sol, sauf que cette fois-ci je ne me ferais pas avoir. Voulant la déstabiliser et porter un coup au visage vers son masque, ce dernier porta ses fruits malgré ce que j’avais pensé. Voici la limite de ma senso, perturbé légèrement par ce masque qui se détachait et laissait entrevoir un bout de visage de femme qui n’avait rien de repoussant, bien au contraire. Mes yeux portés sur ce bout de peau visible et ce coin de lèvres me porta préjudice. Un violent coup fut porté à destination de mes côtes. Fort heureusement, ce n’était pas sans limiter les dommages grâce à une couche de chakra amortissant créé à même ma peau afin d’amortir grandement le choc pour moi sans pour autant blesser la main de mon élève. Je du tout de même reculer de deux bons pas en souriant et le chakra se dissipant.

Je dois remercier mes réflexes, je pense. Tu as donc pigé le principe, surprendre l’adversaire, c’est exactement ce que tu as fais. Bien joué. Que souhaites-tu faire maintenant ?

Je la regardais remettre son masque et je repris une gorgée de bouteille d’eau que j’avais posé à côté de moi tranquillement. Je transpirais maintenant, j’avais pas froid, c’est sur.

Cette confrontation avait été sympathique et avait offert un champ de d’actions assez vaste. Le fait était que mon but de ma visite avait été une totale réussite. En plus d’offrir à mon élève l’opportunité de réfléchir quant à la situation qui s’offrait à elle. Elle décida alors de m’offrir une serviette pour essuyer ma sueur ce que je ne refusai pas. Elle me parla rapidement de la salle où nous nous trouvions, aménagé par son père des suites du décès de sa mère. Par la suite, elle me demanda si j’aimais les voyages. Disons que ce n’est pas ce qui me dérange le plus, au contraire, j’aime beaucoup ça mais ces derniers temps, les voyages que j’ai fais étaient de nature officielles et à part sur les vestiges de mizu no kuni, ce n’était vraiment pas un plaisir.

Une collection d’animaux, intéressant. L’envie était présente de voir ce qui était quelque chose qui semblait être intéressant et qui tenait à cœur à mon élève. Cependant, je préférais m’arrêter là pour aujourd’hui, j’avais à faire et j’étais pas mal occupé par mon emploi du temps. Ce que je devais faire ? M’occuper de la paperasse administrative pour les gardes du village, pour sa défense, l’actualisation du dispositif de repérage et d’analyse à l’intérieur à l’extérieur du village. Il y avait également une maintenance hebdomadaire de la barrière Seki qui entourait le village constamment. Je pris donc ma veste, lui souriant et reposant la serviette ainsi que la bouteille d’eau, je pris la parole.

Excuse-moi Osore, mais je dois m’absenter, j’ai encore pas mal de choses à faire, j’aurais réellement voulu rester voir ta collection, mais gardons ça pour une prochaine fois. Pour l’instant je te souhaite une bonne journée. Quant à moi j’ai de la paperasse et de la maintenance à faire. Ce sont les devoirs qu’incombent mon poste mais j’en suis fier et c’est pour ça que j’essaye d’être auprès de mon équipe au maximum. N’oublie pas que si tu souhaite t’orienter vers la particularité sensorialité des ninjas, tu devras affiner ta sensibilité sur ce qui t’entoure.

Lui souriant, toujours, j’enfilais mon manteau et marchant vers la sortie, je croisai son père que je saluais respectueusement, saluant une dernière fois mon élève et son père avant de sortir, j’enfilais mes chaussures et je sortis dehors dans la fraicheur du matin. A la prochaine Osore, porte toi bien, entraine-toi bien.