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 The black parade is underway [solo]

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Suna
Meïka A. Oniri
Meïka A. Oniri
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The black parade is underway [solo] Empty
Message(#) Sujet: The black parade is underway [solo] The black parade is underway [solo] EmptyMar 23 Sep 2014 - 23:03

    Le tintement du fer et de l'acier, le mugissement des machines découpant les métaux, le frottement des taules poncées. Toute cette cacophonie assourdissante s'élevait dans l'atelier des Saibogus. Depuis l'aube différents membres du clan s’affairaient dans leurs œuvres, inventant et fabriquant toujours plus de matériel technologique. Une volet de poussière constante imprégnait l'air de l'immense salle tandis qu'une fine pédicule venait recouvrir chaque surface où il lui était possible de se poser. Comme mes confrères je me trouvais ici à travailler depuis le levé du jour. En soit pratiquement une dizaine d'heures s'étaient écoulées depuis. Je n'avais absolument pas l'habitude d'un tel rythme. Fort heureusement j’œuvrai seulement et uniquement dans mon intérêt. Il s'agissait de mon invention et nul autre ne pourrait en profiter. En fait, plus qu'une invention, il était davantage question d'une reprise. N'ayant pas supportée le traitement que m'avait réservé mon paternel lorsque j'avais emprunté le prototype tout droit sorti de son entrepôt ; j'avais décidé de fabriquer moi-même mon propre véhicule. En conséquence cela représentait plusieurs centaines d'heures de travail avant que je puisse espérer acquérir ma propre moto. Cependant la simple idée de lui clouer le bec en lui prouvant ce dont j'étais capable tout en affirma ma possession sur ma propre invention suffisait à me donner le courage de persévérer. Et puis, je l voulais, quoi qu'il advienne... Autant fut-il question d'un caprice que d'un réel engouement passionné. En effet, je désirai plus que tout revivre cette expérience en fendant de nuit le désert à vive allure. Sentir le vent caresser mon visage tout en étant revigoré par cette apparente sensation de liberté. Peut-être pouvait-elle se fabriquer, la liberté...

    Ma présence en ces lieux éveillaient de nombreux commérages. En effet, j'étais la source de discutions au sein des inventeurs de l'atelier. La fille de Satoshi Saibogu, le chef du clan se trouvait ici ? Elle qui n'avait jamais mit un pied dans l'atelier, comment cela se faisait-il ? Qu'était-elle donc en train de fabriquer ? Tant de questions qui resterai à jamais sans réponse. Je ne comptais nullement à converser avec eux et encore moins me liée d'amitié avec ces moins que rien. Je concédais à les laisser à leur bavardage tant qu'ils ne me perturbaient pas dans mon travail. Le progrès, lui, n'attendait pas. J'avouai éprouver depuis peu un grand plaisir à bricoler. Par delà mon nom inhérent à ce type d'entreprise je n'avais que rarement pris la peine de fabriquer par moi-même mon propre équipement, me contentant de customiser ou d'en améliorer des déjà existants. Cependant le fait de m'investir dans un projet qui m'était propre commençait à me passionner. Qui plus cela étant, il me permettait de me vider l'esprit, chose dont j'avais fortement besoin en ce moment.

    Assise sur un tabouret face à un plan de travail de bois en U, j'appliquai un petit assemblage de pièces à l'aide d'un tournevis pour finaliser l'un des quarante récepteurs à chakra qui servirait à alimenter les deux moteurs à galets cinétique de mon futur véhicule. Je me trouvais juste en face d'une fenêtre aux volets rabattus qui laissaient le halo d'or du crépuscules s'étendre en une traînée lumineuse sur le sol. Ma tenue était exactement là même que celle de l'autre fois, à savoir une grosse paire de lunettes mouches, un jeu de gants, ainsi qu'une tunique beige et un short gris. En y repensant je me demandai encore où avais-je eu le courage de retourner ici après ce douloureux et honteux accident. Cette nuit avait sans doute été l'une des pires de toute ma vie en comptant celle du trépas de Blake. Les images de ces événements traversaient mes esprits. Je m'efforçai alors de me concentrer sur mon travail afin d'éviter de ressasser ces souvenirs houleux. Mes yeux s'attardèrent un instant sur l'ignoble cicatrice que j'arborai sur le côté de mon avant-bras gauches. Seize centimètre de long sur un et demi de large. Voilà qui n'était clairement pas très beau à voir. Après trois mois de convalescence cette dernière commençait un peu à blanchir, mais demeurait toujours aussi hideuse.

    J'avais pris soin de la dissimulée aux yeux de tous en portant des vêtements aux longues manches soutenu à grand renfort de font de teint. Malheureusement, après une longue journée de travail ce dernier commençait à s'estomper la rendant ainsi partiellement visible. Je poussai un profond soupir avant de me remettre au travail en espérant terminer d'assembler cette pièce avant que l'atelier ne ferme. La fabrication de mon futur véhicule m'avait tant absorbée que la journée avait filé à une vitesse ahurissante. Je sentais le poids de la fatigue peser sur moi. Il était cependant hors de question que je retouche à la drogue. Elle ne m'avait attirée que des problèmes tout en sachant que mon métabolisme la supportait très difficilement. Je jouissais cependant de la chance de n'avoir jamais succombé à la dépendance que prodiguait cette dernière.

    Après une demi-heure accentuée d'un rythme soutenue la sonnette finit par retentir dans tout l'atelier, indiquant alors que ce dernier s'apprêtait à fermer. Nombreux furent ceux qui se plaignirent en l'entendant. La plupart aurait probablement souhaitait pouvoir continuer à travailler sur leurs inventions. Personnellement j'avais eu ma dose. Ce faisant je commençai à ranger mon matériel ainsi que les pièces déjà assemblées dans un énorme coffre en métal situé sous mon plan de travail. Il m'était destiné afin que je puisse mettre en sécurité le fruit de mon labeur. En temps normal il était de coutume pour les Saibogu de laisser leur travail en plan pour mieux le reprendre le lendemain. Je n'avais personnellement aucune confiance en qui que ce soit et ne tenait pas à me faire voler la moindre vis. Faisant partie des dernières à partir je me dirigeais vers la sortie alors que les lumières de l'atelier s'éteignaient une à une. A présent que le son des machines ne retentissait plus, seul le bruit de mes pas se faisait sinistrement entendre avec écho. J'étais dans un état pittoresque. Crasseuse, couverte de graisse et de poussière je n'aspirai plus qu'à me prélasser dans un bon bain bien chaud. Une fois parvenue à l'extérieur je constatai avec étonnement qu'un gamin m'attendait à l'entrée depuis sans doute un moment déjà. Il me vit débarquer en m'adressa un soupir significatif et m'expliqua qu'il m'avait cherché partout dans le village. Ce à quoi il me tendit un rouleau comportant le sceau du village. Je haussai un sourcil avant de m'en saisir pour l'ouvrir subitement. M'attendant au pire, je fus rassurer de constater qu'il ne s'agissait que d'un simple ordre de mission.

    Quel ne fut pas, une fois de plus, ma joie en constatant que je ferais de nouveau équipe avec ma merveilleuse Yami. Un sourire s'étira sur mes lèvres desséchées par la poussière. Trois jours s'étaient écoulés depuis ma visite au manoir des Ketsueki d'où j'en étais ressortis folle de joie. Le simple fait de repenser à l'idée que nous allions bientôt vivre ensemble suffisait à me donner du baume au cœur. Naturellement tout les préparatifs à sa venue s'avéraient déjà organisés. J'avais dû incendier nombres de domestiques, retournant la demeure familial sans dessus dessous afin que tout soit régit à ma convenance. Le paternel était encore parti en voyage d'affaire aussi ne pouvait-il être au courant de la venue prochaine de ma compagne. Cependant cela m'importait peu. Je m'occuperai de ce détail le temps venu.

    Décrochant du regard le parchemin je remarquai que le gamin s'était éclipsé sans que je ne m'en aperçois. Voici qui était plutôt curieux. A croire que le village recrutait des messagers fantômes... En avisant les détails de la mission je compris que celle si ne serait pas de tout repos tout en paraissant particulièrement amusante. Je ne pouvais que remercier les d'honneurs de mission pour cela, eux m'épargnaient les sempiternels chasses aux chats égarées et les tondages de pelouses de mamies. Jamais ne me serais-je laissée entraînée par de telles bassesse indignes du rang qui m'était dû.

    Avant d'entreprendre la longue marche qui me mènerait jusqu'à la villa familial je m'octroyais quelques minutes de repos en allant m'asseoir sur un rocher pour me perdre dans la contemplation du crépuscules. Étrangement il s'agissait du moment de la journée que j'appréciais le plus à Suna. Là où la températures devenait abordable et où les cieux s'enflammaient de mille couleurs effarouchées. Je repensai alors à ma Yami, heureuse de me dire que je n'aurais pas encore à attendre trois jours avant de la retrouver. Tandis que je remettais en place pour la énième fois l'élastique qui maintenait ma longue queue de cheval je commençais à me dire qu'il serait sans doute temps de trouver une solution à mon problème de coiffure. Malgré que le trou dans ma chevelure commençait à repousser lentement je ne supportais plus devoir sans cesse le cacher. Peut-être était-il temps pour moi d'envisager une nouvelle coupe... Tout compte fait peut-être devais-je envisagée sérieusement d'aller au coiffeur. Cela pourrait sonner comme un renouveau accompagné par l'arrivé de ma bien aimée. L'idée se révélait de plus en plus séduisante. Ma mission ne débuterai que demain dans la soirée, j'avais donc tout le loisir de profiter de la journée pour me préparer. Ainsi commençais-je à effectuer le trajet de retour jusqu'à chez moi tout en m'imaginant ornée d'une toute nouvelle coiffe. Encore restait-il à savoir la quelle me scierait le mieux...


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